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13 mai 2006

Les arbres : Ponthus

Le dernier cycle de la Table Ronde, le Roman de Ponthus, oeuvre du XIVème siècle, a pour théatre Brocéliande où se passe l’un de ses principaux épisodes.



















Ponthus_12Ponthus, fils du roi de Galice, en Espagne, fait naufrage avec quatorze de ses compagnons. sur la côte du Morbihan et est recueilli à Vannes par le roi de la Petite Bretagne. Il rencontre à sa cour plusieurs seigneurs, entre autres le sire de Gaël, seigneur de Brocéliande, avec lequel il se lie d’amitié. Le sire de Gaël a une fille, Sydoine, belle comme l’aurore, et Ponthus en devient éperdument amoureux.








Ponthus_2La jouvencelle ne reste pas insensible aux sentiments qu’éprouve pour elle le chevalier espagnol ; elle y répond par un égal amour. Cependant, avant que la gente pucelle ne lui accorde sa main, Ponthus doit triompher d’un certain nombre d’épreuves ; adonc il s’éloigne en quête d’aventures chevaleresques qui le conduisent à Rennes, Saint-Malo, Monfort, au château de la Roche Perdue, jadis bâti sur un rocher par Merlin à la sortie du Val sans Retour. Revenant vainqueur à Vannes, il est fait connétable par le roi de la Petite Bretagne.





Ponthus_11Hélas ! des perfides, jaloux de sa renommée, le desservent vilainement dans l’esprit de Sydoine qui lui signifie sa disgrâce. Il se retire en Brocéliande, au château de Ballanton ou Barenton, depuis le château de Ponthus, et fait assavoir qu’il combattra, chaque mardi, dans le champ clos des Tournois, près de la fontaine de Barenton, tout chevalier qui voudra jouter contre lui. Cinquante champions se présentent successivement, il triomphe de tous et les envoie prisonniers à sa chère Sidonie auprès de laquelle il rentre en grâce et qu’il épouse. Depuis ce jour Ponthus resta seigneur d’une partie de Brocéliande.




Ponthus_4Au plus profond de la forêt de Brocéliande, le hêtre de Ponthus s'est élevé sur les vestiges d'un château détruit, jadis, par Dieu lui-même. En ces temps-là, le chevalier de Ponthus désespérait de ne point avoir de progéniture. "Il me faut un enfant, qu'il vienne du diable ou de Dieu !", s'écria-t-il du haut de la plus haute des tours de son château. Dieu fit la sourde oreille. Mais le diable était tout ouïe.














Ponthus_5Malin prit le chevalier au mot : neuf mois plus tard, à la faveur d'une éclipse de lune, la châtelaine accouchait d'un petit monstre velu. A peine sorti du ventre de sa mère, le petit diable sauta sur le haut d'une énorme armoire puis se blottit sous un buffet. "Sinistre présage !" prophétisa la sage-femme avant de s'enfuir à toutes enjambées.









Ponthus_1En ces temps là, il fit grand vent. La tempête venait de l'océan. Elle épargna la forêt, mais détruisit le château qui, emporté par une bourrasque, s'écroula sur ses occupants. Le souffle de l'apocalypse avait renversé les remparts pour laisser place à un magnifique hêtre qui domine toujours les hauteurs de Brocéliande.

http://www.larcenciel-forum.com/spip.php?article218
http://www.britia.com/articles/ponthus.php

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14 mai 2006

Huelgoat

aout_2005_286L'explication géologique de Huelgoat : ces rochers viennent des profondeurs de la terre. Nés à un dizaine de km de profondeur sous forme de masses liquides en fusion, ces masses vont remonter très lentement vers la surface, vont se refroidir et se solidifier à quelques kilomètres du niveau du sol. Puis l'érosion, c'est à dire les eaux de pluie et le ruissellement, le gel, la chaleur vont contribuer à dégager, à déblayer tout le terrain surmontant ces roches ; c'est ainsi dégagées qu'on les retrouve aujourd'hui.

 

 

 

 

 

 

 

aout_2005_291L'explication légendaire : Le géant Gargantua lors d'un passage à Huelgoat se serait arrêté près de la forêt. Les arbres, pour lui, ressemblaient à des fougères. Alors qu'il avait faim, il demanda aux habitants de lui offrir à manger ; ceux-ci ne purent lui offrir que de la bouillie de blé noir, plat qu'il n'apprécia que modérément. Furieux d'avoir du avaler cette bouillie il s'en alla et jura de se venger. Il se rendit alors dans le pays Léon, pays plus riche dans lequel les habitants purent lui satisfaire sa faim. Alors lui vint à l'idée que les habitants de Huelgoat l'avaient mal accueilli ; il prit alors dans ses mains d'immenses blocs de rochers polis comme le galet qu'il lança en direction des montagnes d'Arrée ou ils tombèrent, pour la plupart, dans la forêt et aux alentours de Huelgoat.

 

 

 

aout_2005_3041« Le champignon » ressemble effectivement à un énorme cèpe, mais il est en granit et doit peser environ 200 tonnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

aout_2005_297_edited1La roche tremblante: Elle pèse 137 tonnes (53 m3 ; 2,6 tonnes/m3), mesure 7 mètres de long, 3 de haut, 2,80 de large et 90 cm d'arête et bouge en la poussant à un endroit bien précis avec le dos, sans trop forcer (même des enfants de 10 ans peuvent le faire). Elle fait partie d'un type de pierres autrement appelées "roulées" et les druides voyaient en elles le symbole de la puissance de Dieu.(wikipédia)

 aout_2005_301

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une merveilleuse aquarelle d'Arnaud martin qui rend bien l'atmosphère mystérieuse du lieu.

Huelgoat arnaud martin

 

 

 

 

 

 

14 mai 2006

Fontaines sacrées

Florilège des fontaines qui ont croisé ma route.

Toutes sont à de hauts niveaux vibratoires.aout_2005_066Nous avons donc les sources de Plozevet,qui jaillissent de chaque côté de la porte principale. Il s'agit d'un signe indubitable qui montre qu'un culte de l'eau fut ici christianisé. Le pape Grégoire le grand recommanda de se limiterà arroser les temples bretons avec de l'eau bénite plutot que de les détruire. Ainsi, contrairement à la logique de constuction, les églises étaient bâties sur les sources.

 

 

 

 

 

 

aout_2005_083Nous avons ensuite Saint Tugen: la tradition veut que les enragés doivent regarder leur reflet dans l'eau. Si l'image est claire, le risque est éloigné. Le rituel complet se terminait par trois fois le tour de la fontaine à genoux. Le pardona lieu le dimanche précédant la saint Jean, ce qui laisse à penser que la chapelle a été érigée sur un ancien lieu d'un culte solaire.

 

 

 

 

 

 

aout_2005_104Puis nous voilà à Saint They, Saint Colomban, Barenton, Saint Zacharie, source de Nans, Saint Sidoïne, Saint Rigaud

 

 

 

 

2006_1381

 

aout_2005_159aout_2005_184la_sainte_beaume_149la_sainte_beaume_1261la_sainte_beaume_085_edited

17 mai 2006

Saint Rigaud

2006_1402006_121"Le Pays Beaujolais n'est pas avare de points de vue qui vous saisissent l'œil et l'âme de leur beauté, et ne vous laissent plus retourner au monde banal. Le plus célèbre de ces panoramas, à tout seigneur, est celui embrassable du sommet du Mont Saint-Rigaud. la "redoute" du Saint-Rigaud s'approprie du regard l'essentiel du Beaujolais. Veillant sur cette forteresse naturelle, le Saint-Rigaud lui-même (1009 m), la roche d'Ajoux et le Tourvéon (970 et 953 mètres). Trois portes seulement décadenassent ce fortin de verdure : le Fût d'Avenas, le Col de Crie et le Col des Écharmeaux. Et une piétaille de feuillus que dominent les alignements de sapins, en sont les sentinelles. Nul ne quittera le Saint Rigaud sans faire halte devant la fontaine des pèlerins, dite "fontaine sacrée". Une très vieille croyance veut que l'eau de cette source, déjà sacrée au temps des druides, guérisse l'épilepsie et la stérilité. ""


2006_138La fontaine est située sur le versant Sud/Ouest de la montagne, très légèrment en contrebas, à une altitude de 950 mètres. Une légende lui est associée:

Un moine vivait en ermite, il y a bien longtemps, près d'une source, sur le Mont Saint Rigaud. Cet homme était, dit-on, doué de pouvoirs guérisseurs et soulageait nombre de pèlerins venus chercher son aide. On raconte qu'à sa mort, il eut pour sépulture la nappe même de la source, ce qui aurait pour effet de donner à l'eau ses vertus miraculeuses.





2006_137_edited

Ainsi la fontaine est réputée bénéfique pour les maux de gorge et d'yeux, les rhumatismes et la stérilité féminine. En témoignage de leur passage, les pélerins plantaient en ce lieu, tous les 16 Août, une croix de bois. Modèste source à l'état sauvage, envahie par les plantes aquatiques jusqu'en 1988, elle fut captée et entièrement réhabilitée à cette date.

A l'arrivée, je fus accueillie par des scarabées...Pas étonnant quand on sait que le village le plus proche s'appelle Montsols. Le mont du soleil...Les croix autour de la source, les arbres immenses plantés dans le fouillis des airelles, tout celà m'a touchée. L'eau est vraiment très froide, elle est aussi réputée pour guérir les douleurs articulaires.


22 mai 2006

Ottmarsheim

05_08_5__1600x1220_Située sur l'ancienne route de Strasbourg, elle date de l'an mil. De forme octogonale, elle a souvent été restaurée. Un temple plus ancien a précédé l'église actuelle.

abbaye_d_otmasheim

Au mur, de belles fresques, dont une super interessante représentant Saint Michel. C'est dans cette chapelle Saint Michel que les énergies sont les plus puissantes, située dans l'axe de l'autel, au premier niveau.05_08_2__1600x1233_

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22 mai 2006

Saint Austremoine d'Issoire

 

sg5_027sg5_029__892x1200_Dénommée jadis Isiodorensis, "Issoire la belle" garde à travers son vocable le souvenir d'une origine gallo-romaine. Il est probable qu'un premier monastère ait été fondé à Issoire par l'évêque saint Austremoine, vers le milieu du IIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint Austremoine est 2004_0709gervazy0086l'évangélisateur de l'Auvergne, au début du IVe siècle.Il est dans un premier temps enterré à Issoire. Du Ve au VIIIe siècles, la mémoire de saint Austremoine tombe dans l'oubli. Ses reliques sont transférées à Volvic, puis à Mozac. En 816, des moines bénédictins venus de Charroux dans le Poitou, et fuyant les invasion normandes, se réfugient à Saint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert, se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de saint Austremoine.Il ramène le chef du saint.

 

 

 

 

 

 

polignac_535Le nouveau monastère sera consacré en 937 par Bernard, évêque de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et de Saint-Austremoine. Le nouvel abbé, Samuel, surnommé Sam, fut pris d'une forte fièvre. De là l'expression "la fièvre du Sam d'Issoire". Puis, vers le milieu du XIIe siècle, les moines décident la reconstruction complète du monastère et de son abbatiale, à l'image des autres églises "majeures" déjà édifiées. C'est le monument que nous pouvons admirer aujourd'hui. polignac_534

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

polignac_530En Auvergne, lorsqu'une église est dédiée à la vierge, elle a des chapelles abstidiales en nombre pair, comme à Orcival. Ici, l'église est dédiée à un saint, il y a quatre absidioles, plus une dédiée à la vierge, de forme différente.

 

 

L'analyse géobiologique montre plusieurs cours d'eau, deux cheminées cosmotelluriques,(autel + nef/transept). L'énergie a été activée par un réseau de chemins de galets souterrains. Présence d'un "gardien".st_austremoine1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et depuis mon dernier passage, j'en ai ressenti d'autres, dont un dans la crypte. polignac_568Et peut-être un autre dans une des chapelles latérales.polignac_529

 

 

 

 

 

 



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Le zodiaque gravé sur les murs extérieurs est magnifique, et a la particularité de comporter un treizième signe, un âne porté par un griffon. L'âne c'est l'humain qui ne peut seul élever son âme. Le griffon, c'est l'église de Saint Austremoine...

 

 

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Signalons au passage qu'Issoire représente l'étoile de l'épi dans la constellation de la vierge posée sur le sol d'Auvergne, Saint Nectaire étant Gamma, Orcival Epsilon, Clermont Tzeta, en continuant par Marsat et Vassivière.

24 mai 2006

Arles, Saint Trophime

Au Vème siècle, saint Trophime, premier évêque d'Arles, transforme en cathédrale une basilique primitive, alors dédiée à saint Etienne. Les invasions des VII-VIIIème siècles provoquent la destruction de cet édifice. Une reconstruction est entreprise à l'époque carolingienne. Il en reste certains murs. Plusieurs restaurations sont faites aux X-XIème siècles. C'est à cette époque que le nom de Saint-Trophime, dont les reliques sont transférées pour la première fois dans la cathédrale, l'emporte sur Saint-Etienne. Ces reliques, enlevées en 1078, sont ramenées en 1152, après de nouveaux travaux qui transforment la nef et la crypte.arles

A cette époque, Arles devient le point de ralliement de nombreux pèlerins sur la route de Compostelle (point de départ de la Via Tolosana).(http://architecture.relig.free.fr/arles.htm)

L'église était ancienne primatiale des Gaules, rabaissée au rang d'église paroissiale. Elle est une des rares églises de France à avoir un parcours initiatique en forme de tau et un autre en forme d'anhk.(parcours initiatique égyptien: les deux autres étant Saint Sernin de Toulouse et Notre Dame du Port à Clermont- Ferrand.)

La filiation est transmise par la colonne de Saint-Trophime qui est large d'une coudée égyptienne.

Le chemin de Saint Jacques au moyen-âge, était un parcours alchimique. Le pèlerin allait de halte en halte apprendre les secrets du grand œuvre pour finir en retour par sa propre transmutation.Tous ces messages se retrouvent sur les sculptures des églises et autres cloitres du pèlerinage, bien cachées aux yeux du monde extérieur.

Arles confirme tout cela.arles2

Dans l'église, nous retrouvons les reliques de plusieurs saints, dont une chasse qui vibre plus fort que les autres, celle des saintes Marie-Jacobé et Marie-Salomé...

reliques

Le cloitre est un des endroits où j'ai ressenti le plus d'énergie, avec la chapelle saint Michel d'Aiguilhe au Puy. Celà est peut-être du à la présence d'un menhir inclus dans un des piliers ...Et aussi des gardiens que j'ai pu rencontrer.
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19 mai 2011

Saint Bertrand de Comminges, historique

Je vous propose, pour vous impregner de l'endroit, une vidéo. Il vous suffit de cliquer sur : une belle présentation ...

Saint_Bertrand_de_Comminges_3Saint-Bertrand-de-Comminges se trouve dans une région habitée depuis le paléolithique supérieur (-27 000), certainement sacrée depuis la nuit des temps. A quelques kilomètres de là fut découverte la grotte de Gargas, le sanctuaire des mains. Gargas, ou Gargantua (celui de la pierre géante en langue celte), avatar du dieu Lug, représente l'un des 3 aspects du dieu soleil dans sa forme représentant le couchant (le soleil caché, dont le symbole est la grotte).

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_5Le nom de Saint-Bertrand-de-Comminges, anciennement Lugdunum Convenarum, ou littéralement « colline du dieu Lug des Convènes », nous en rapproche. Nous sommes passés du temple grotte au temple église…

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_36Nous sommes passés de Lug, dieu celtique qui donnait aux rois la sagesse et leur conférait des pouvoirs magiques, dieu de l'intelligence qui éclaire l'âme humaine, à saint Bertrand, fils du seigneur de L'Isle-Jourdain, lié à la famille des comtes de Toulouse, qui mit en application dans son diocèse les principes de la réforme grégorienne, et qui fut considéré dès sa mort comme un saint ayant les pouvoirs de faire des miracles. Finalement, je ne sais pas si l’humanité a évolué tant que ça…

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_4C’est donc sur un ancien oppidum celtique, devenu le siège des Convènes (du latin con-venit, « peuples rassemblés » : le nom Convenae a évolué en Conbenae, Combenae, Commenae, Commenges, puis Comminges), que d’après la tradition, Pompée, général romain, ayant vaincu Sertorius en Espagne, fonda en 72 avant notre ère, Lugdunum Convenarum, pour fixer ses troupes devenues inutiles.

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_Salom_Selon Flavius Josèphe, Hérode Antipas aurait été exilé, accompagné d'Hérodiade et de sa fille Salomé, à « Lugdunum près de l'Espagne », ce qui pourrait corresponde à Lugdunum Convenarum. Salomé a laissé des traces dans les légendes locales : selon un texte apocryphe, la Lettre d'Hérode à Pilate, Salomé mourut en passant sur un lac glacé. La légende situe le fait au lac de Barbazan, près de Saint-Bertrand. Hérodiade elle-même apparaît dans diverses légendes pyrénéennes comme un personnage maléfique.
Saint_Bertrand_de_Comminges_lac

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_6Ce n’est que 50 ans plus tard que la ville prit son essor. Vers l’an 120, elle obtint le statut privilégié de colonie, et compta jusqu’à plus de 10 000 habitants. En 409, elle résista à l’attaque des Vandales, et passa en 418 sous domination wisigothique.

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_3Au V ème siècle, l'édification de remparts fortifia la ville haute, mais la vie persista dans la plaine autour de centres nouveaux, créés par la présence d’une communauté chrétienne devenue importante. Un évêque fut nommé, et la première basilique chrétienne fut construite.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_cloitre_1Les travaux préliminaires furent menés par les chanoines de Saint-Etienne, héritiers de la Tradition Baptismale et déjà gardiens de Toulouse : c’est de leurs rangs que sortira le futur saint Bertrand. D'autres édifices, abandonnés, furent pillés pour leurs pierres et leur décoration de marbre, réutilisées ailleurs ou transformées en chaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_18Après la mort de Chilpéric Ier, en 585, la ville fut assiégée et partiellement détruite lors du conflit de succession au trône des Mérovingiens. En 1063, Bertrand de l'Isle-Jourdain, petit-fils du comte de Toulouse fut élu évêque du Comminges. Il améliora les conditions de vie de la population en développant l'agriculture, l'élevage et le commerce.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_cloitre_12Il entreprit la construction de la cathédrale et du cloître. C'est aussi sous son autorité que débuta la construction de la basilique Saint-Just de Valcabrère.
Saint_Bertrand_de_Comminges_cloitre_13

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_24Bertrand fut canonisé en 1218,et en 1304, le futur pape Clément V, ancien évêque de Comminges devenu évêque de Bordeaux, lança la construction d'une nouvelle église gothique. Son chanoine-sacriste Adhémar de Saint-Pastou en fut le maitre d’œuvre. En 1309 il y transporta lui-même les reliques de  Bertrand. Il favorisa le culte du saint, faisant de son tombeau le centre d'un grand pèlerinage, instaura un jubilé.

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_21Hugues de Chatillon acheva l’édifice en 1350. Saint-Bertrand-de-Comminges devint une étape du chemin du Piedmont du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'évêque Jean de Mauléon, au XVIe siècle, installa le jubé. La cathédrale fut l'objet de pillages pendant les guerres de religion, les habitants parvenant cependant à sauver les reliques. La révolution épargna la cathédrale, se contenta de supprimer l’évêché et de renommer Saint-Bertrand Hauteville.

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_43Saint-Bertrand-de-Comminges tient une place particulière dans mon cœur. Tout d’abord, c’est devant le parvis de sa cathédrale que j’ai ressenti pour la première fois la force des énergies telluriques que peuvent dégager les sanctuaires. Je venais de terminer « La prophétie des Andes », et sur la petite route menant vers la colline, au milieu de nulle part, un feu de circulation annonçant des travaux. A l’arrêt, j’ai vu sortir d’un trou du muret bordant la route un serpent. Comme tout le monde le sait, il est, entre autre, la représentation symbolique de ces énergies…

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_8Lors de ma deuxième visite, accompagnée de mon frère de cœur si ce n’est de sang, j’ai pu vérifier que cet endroit pouvait être magique. L’eau de Saint-Bertrand-de-Comminges possède une énergie particulière, ainsi qu’une signature que je n’ai retrouvée qu’à Guingamp, en Bretagne. La cathédrale en elle-même ne vibre pas très fort, alors que le cloître permet vraiment d’apprécier une énergie douce et apaisante. 
Saint_Bertrand_de_Comminges_4a

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_1Et puis Saint-Bertrand-de-Comminges possède l’un des plus beaux abribus que je connaisse.

Saint_Bertrand_de_Comminges_2

 

 

 

 

 


Saint_Bertrand_de_Comminges_d

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Bertrand-de-Comminges
http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/valcabrere__31_haute_garonne_/index.html
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/monog/stbertr/cathedra.htm
http://architecture.relig.free.fr/comminges.htm
http://www.cathedrale-saint-bertrand.org/chronologie.html
http://www.cathedrale-saint-bertrand.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_de_Comminges
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/monog/comminge/garderom.htm
http://www.cosmovisions.com/monuSaintBertrand.htm
- Guide du conseil général
- "Saint-Bertrand-de-Comminges" aux éditions des Trois Mondes, par Christian Jacq et François Brunier
- Catalogue général de la bibliothèque de Toulouse

24 mai 2006

Dolmen champignon...

Au cours d'un voyage, voilà un curieux champignon. Normal, nous sommes en Dordogne !

Il ne faut pas le réveiller... Il est bien tranquille, loin de l'agitation du monde et des hommes...

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sg5_001Celà me donne envie de vous faire un cadeau: une histoire tirée d'un ouvrage de monsieur Maurice guingand:

Le chant des étoiles

En cette nuit là, le temps n'existait plus.

Pas de vent, pas de bruit. Seule la clarté de l'aurore grandissante rendait les rochers d'alentour plus sombres.

Dans une vallée circulaire, baignée de lumière orange, un cratère béant dont l'intensité du noir intérieur permettait de supposer la profondeur inquietante.

Tout pres de ce cratère, sur un monticule, une grande pierre sombre, droite comme un menhir.Sa silhouette se détachait parfaitement sur la clarté de l'herbe environnante et son ombre s'y déplaçait lentement, plongeant ce qu'elle recouvrait dans un mysterieux violet.

Plus loin, à terre, près du cratère, une autre grande pierre, plate cette fois, luisait comme une large lame ou comme un miroir géant regardant le ciel.

La grande pierre levée, aux rudes contours d'un beau bleu sombre, ressemblait aux vestiges lointains que des civilisations inconnues pointaient vers le ciel.

Plus la clarté montait, plus les contours s'adoucissaient.Elle ressemblait maintenant à une forme humaine qui aurait pris une grande robe de pierre pour franchir sans crainte les siècles attendus.Puis elle prit des formes plus précises, bougea lentement; se retourna, comme un golem petrifié dont le poids et le long réveil auraient ralenti la giration.

La métamorphose s'accomplit progressivement.Ses derniers aspects rudes se fondirent et s'évaporèrent dans un halo lumineux.

C'est une femme qui se trouvait maintenant empreinte encore de la raideur de son sarcophage de grès, reprenant peu à peu vie.Une grande robe bleu-noir, couleur du firmament sous les étoiles, la couvrait toute entière, un châle dissimulait sa tête et ses épaules et quelques mèches blondes s'évadaient vers la lumière.

De visage, il n'y avait point.Seules deux lueurs verdâtres phosphorescentes remplaçaient les yeux et animaient ce visage de vide.

Ses bras bougèrent quelque peu et ses deux mains, longues, fines, blanchâtres, glissèrent sur les plis raides de sa robe.Un murmure grandissant sortit alors de sa personne, prenant des sons plus précis pour former des mots que la brise matinale emportait.

"Je suis  de meurée fixée au regard des étoiles, disait-elle, j'étais placée près de la bouche de la terre pour entendre son chant et écouter la musique sans fin des astres qui nous entourent.

Le mouvement a son rythme, sa lumière, sa mélodie et le vide sa symphonie.Je me suis maintenue là depuis des siècles en un corps dur et froid pour un enchantement de mon esprit.Ma compagne, allongée dans l'herbe, est faite pour entendre et moi pour voir et nous pouvons nous completer.

Maintenant, les temps sont venus.Je peux parler et je veux bien réveler ce que je sais.Mais que personne ne cherche à voir mon visage, ou à le reconnaitre.Je suis celle qui demeure incréee, celle qui fut poursuivie pendant des millenaires et que mon manteau de fille de la montagne dissimulait.

Une partie de mon peuple dort encore, inerte dans ces hauteurs.L'autre partie est disséminée sur la face de la terre, en autant d'êtres sensibles.Certains sont devenus des choses utiles; d'autres des choses glorieuses, d'autres enfin des choses sacrées.

C'est à dire que chacune de nos parcelles n'a eu que le langage que l'homme a bien voulu lui donner.Mais c'est aussi par la faute de l'homme et par son ignorance que d'autres sont perdues ou gâchées.

Rappelez-vous de moi.

Alors vous apprendrez à vivre les pierres, celles qui sont levées dans les matins du Nord, celles que l'on a empilées sous les cieux plus limpides, celles qui sont sculptées pour des aurores plus douces.

Il vous faudra chercher leur nombre et le mien et celui de ma compagne qui dort encore."

Pendant qu'elle murmurait ainsi, le bord du cratère était devenu un grand cercle blanc et, lentement vers l'est, le soleil entamait sa course quotidienne.

Le murmure reprit.

"Dans vos civilisations successives, il y a toujours eu des hommes qui connaissaient les mystères de la marche du monde.Ils avaient des doigts pour les déterminer, pour figurer les symboles.Ils ont eu des pierres pour les y graver.Du nombre est venu le signe, puis du signe le symbole et, plus tard, le chiffre.

Par la voix de l'homme, le nombre prit un son,puis une gamme et enfin un chant.Dans ce chant, il y avait un rythme et tout cela provoquait une résonnance, résonnance du coeur de l'homme sur le coeur de la nature, à travers le coeur des pierres et ceci afin d'être compris par le coeur des dieux.

Et les dieux envoyèrent sur terre des fées pour guider les hommes vers un merveilleux perpétuel.Ces fées étaient des femmes, mais ces femmes furent des rêves.

Il plait à l'homme de revivre ces rêves, il lui plait de rejoindre ces fées, parce que ces fées dorment dans la pierre.

Et ces pierres furent les premiers médiums de l'homme vers la création et son harmonie."

C'est dans un faible souffle que les derniers mots s'évanouirent.Une lueur subite se fit dans la vallée verte, jaillissant au-dessus des cîmes.

Les yeux de la femme disparurent et une brume légère sortant de de sa face vide, comme la rosée matinale, s'évapora doucement en la tiedeur des premiers rayons du soleil.

On eut pu distinguer un sourire d'une douceur ineffable et d'une indicible joie comme un envol vers un appel mysterieux.Des volutes de ces vapeurs matutinales, rosée des philosophes, pierres des sages, furent absorbées intimement en leur montée allègre.

Il ne resta plus bientôt, au bord du cratère toujours sombre, qu'une grande pierre figée dans le sol indiquant les mystères d'un temps.

D'autres pierres seront d'autres femmes.il se peut que l'une d'entre elles,Venus hyperboréenne ou fille de khéops, prêtrese du soleil ou odalisque orientale revenue aux bords de la mer bleue vivre tout à son souvenir de cristal une réminiscence du passé et une vibration de l'avenir, comme l'émeraude au milieu des roses rouges.

Le nombre lui sera peut-etre froid, mais elle saura aussi que son ombre est celle du mystère qui voile les choses et les rends plus vraies.

La connaissance apporte une joie et c'est cette joie que nous essayons de partager.

Maurice Guingand

13 avril 2012

Notre-Dame de l'Assomption de Marsat



Marsat_1L’étymologie de Marsat viendrait de "mar "et "ac" en langue d’oc, " lieu où l'eau coule en abondance". Ou de Martialis, Martiacus, Marsacum ou encore oratorium Marciacense, l’oratoire de saint Martial. Marsat porte le plus ancien titre marial de France.

 

 

 

 

 

Marsat_3Marsat est un village construit sur une ancienne coulée de lave, où en effet les sources sont abondantes. Il n’est pas étonnant qu’en cet endroit un culte de la déesse des eaux se soit développé, repris par la suite par le christianisme.

 

 

 

 

 

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La première mention d’un oratoire dédié à la vierge remonte à l’histoire de saint Martial (un des sept évêques envoyés de Rome en Gaule en mission d’évangélisation vers les années 250). Martial aurait fondé un premier sanctuaire et l’aurait doté de précieuses reliques ayant appartenu à Marie, dont la ceinture qu'elle perdit lors de son assomption.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_6Au Ve siècle, Sidoine Apollinaire parle du village comme de Martialis. Puis Grégoire de Tours mentionne Marsat entre 537 et 590 dans son "De gloria martyrum". Il y fut le témoin d’un miracle :


« "In Oratorio Marciacensis domus, Virginis Reliquiæ continentur." On conserve de ses reliques dans l'oratoire du monastère de Marsat, en Auvergne. Je m'y rendis à l'époque de la fête afin d'y célébrer les vigiles. Comme je me dirigeais vers l’oratoire, par une nuit obscure, je vis de loin se projeter par les fenêtres une vive clarté, telle qu'auraient pu la produire une quantité de lampes et de cierges. Je m'approchai de la porte, pensant que quelques personnes pieuses nous avaient devancés pour dire les vigiles. Je frappe, personne ne répond ; la porte était fermée à clef et tout plongé dans le silence. Qu'ajouterai-je ? J'envoyai vers le gardien chargé de fermer, pour qu'il cherchât la clef et qu'il ouvrît. En l'attendant et pendant que, restés dehors, nous allumions un cierge, la porte s'ouvrit d'elle-même. Nous entrons, et tout à coup la noire fumée de mes péchés, je suppose, dissipa la clarté que nous admirions du dehors, car elle s'éteignit à l'apparition de notre cierge. Je ne puis m’expliquer cette clarté autrement que par la vertu de la glorieuse Vierge. »

Marsat_clo_tre_2Au VIIe siècle, Saint Priest, évêque de Clermont, avec l’aide du comte d’Auvergne Genest, fondèrent un monastère de femmes chargées de veiller sur les reliques. Il est mis en relation étroite avec l’abbaye de Mozac, et comme elle, placé sous la règle bénédictine. La légende raconte qu’en 916, la vierge protégea le village de l’invasion normande.

 

 

 

 

Marsat_clo_tre_13En 1095, le monastère est rattaché à Cluny, à la suite de Mozac. S’ensuit une période de prospérité, due aux pèlerinages et aux processions : il accueillit jusqu’à 60 moniales. Plusieurs rois de France y vinrent honorer Notre-Dame.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_clo_tre_5La construction de l’église des moniales commença au XIe siècle. Au XIIe et XIIIe siècles, les religieuses devant rester cloitrées sans rapport avec l’extérieur, une seconde nef fut construite à côté pour les paroissiens.

 

 

 

 

 

Marsat_clo_tre_12Louis XI en 1465 fit un don de 50 livres tournoi par an, afin que l’on puisse y célébrer une messe quotidienne en l’honneur de la vierge à qui il attribue sa victoire sur les partisans de la ligue des biens publics. Au XVIe siècle la population s'étant fortement développée, la nef consacrée aux religieuses fut cédée à la paroisse et des ouvertures furent pratiquées, donnant à l'église son aspect actuel.

 

 

 

 

Marsat_clo_tre_7En 1631, la grande peste épargna Marsat, ce qui fut attribué à la Vierge. Le monastère déclina alors jusqu’à la révolution où il fut partagé en 39 lots : les bâtiments conventuels et le cimetière servirent de carrières de pierre, le jardin fut transformé en cour commune. A l’heure actuelle ne subsiste du prieuré que la porte d’enceinte, l’espace claustral dont les colonnes ont disparu au début du XXe siècle et l’église Notre-Dame.

 

 

 

 

 

 



L’église



Marsat_planElle comporte deux nefs accolées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_7La plus ancienne, au nord, date du Xe ou XIe siècle. Elle est prolongée par un chœur à chevet plat du XIIe, où se trouve Notre-Dame de Marsat, la vierge noire.

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Marsat_9Dans une niche sont exposés des pièces d’orfèvrerie religieuses, comprenant une croix reliquaire dite de la Sainte-Epine (qui protège en son centre une épine de la couronne du Christ) et ses deux chandeliers d’époque Louis XIII, les couronnes offertes par les fidèles pour le couronnement de la Vierge en 1939, des petites statues de bois, une Pieta.

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_1Dans la chapelle du rosaire une vierge romane en majesté du XIIe siècle, peut-être une copie de la première.

 

 

 

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Marsat_8Dans la nef, un « atlante » supporte une colonne. Sa figure est très lunaire.

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Marsat_10Suspendue à la voûte, une roue de cire votive, la « roda ». C’est à la suite d’un vœu remontant à l’époque de l’invasion des normands en 916 que les habitants, en témoignage de leur reconnaissance, brûlaient chaque année une longueur de cire égale à la circonférence de la ville.

 

 

 

 

 

Marsat_16La roue était déposée sur deux pierres à l’entrée du sanctuaire, avant d’être brûlée. Cette coutume se transmit avec beaucoup de régularité jusqu’à la révolution, le dimanche de juin qui suit la saint Amable. De nos jours, le pèlerinage a lieu le soir du premier samedi ou l'après-midi du premier dimanche du mois de mai.

 

 

 

 

 

Marsat_17La roue en bois que l’on voit, d’un poids de 22 livres, date du XVIIIe siècle, le fil de cire actuel de 1939. La roue de cire actuellement suspendue dans la nef nord, date de 1792, le fil de cire actuel date de 1939, il a été changé pour la cérémonie du couronnement. On retrouve semblables coutumes  coutume à Moulins, Montpellier et Montferrand.

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Marsat_13La deuxième nef, au sud, romane du XIIIe siècle à l’origine et voûtée en berceau, fut refaite en 1440 en style gothique avec des voûtes en croisée d’ogives. Le chœur de forme octogonale fut reconstruit après sa destruction en 1364.

 

 

 

 

 

Marsat_6A l’entrée, un bénitier réalisé dans un ancien chapiteau.

 

 

 

 

 

Marsat_2Le portail, dont les colonnes et chapiteaux datent du XIe siècle, fut déplacé vers 1625 lors de la réunification des deux nefs. La croix en pierre de Volvic date du XVe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_4Le clocher octogonal fut reconstruit en 1785 et portait une flèche de 16 m de haut, détruite en 1794.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le cloître


Marsat_clo_tre_3Daté de la première moitié du XIIIe siècle, il n’en reste que deux faces de la galerie voûtées d'arêtes, la salle capitulaire et les jardins.

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Marsat_clo_tre_1Les galeries restantes comportent des baies géminées dont les arcs en plein cintre reposent sur des doubles colonnettes formées de fûts cylindriques couronnés de chapiteaux à crochets. Les bases des colonnettes sont ornées de griffes.
 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_clo_tre_6Quelques vestiges se retrouvent dans les maisons alentours.

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La vierge noire


Marsat_Notre_Dame_12La statue actuelle est l’une des plus belles vierges noire en majesté d’Auvergne. Sculptée dans un tronc de noyer, elle mesure 80 cm de haut et date du XIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_7Comme la plupart des vierges noires, elle possède de longues mains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_8La cathèdre a disparu et les vêtements furent retouchés et dorés vers 1830, époque où elle fut restaurée et transformée en vierge noire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_3Cette vierge noire surprend. Bien cachée dans la partie nord de l’église, à l’abri des rayons du soleil, on la découvre au dernier moment. Et c’est alors que sa magie opère.  

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Marsat_Notre_Dame_5bhttp://www.samarsat.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsat
http://www.sitesclunisiens.org/article.php?sid=150
http://www.notredamedessources.com/V2/relais/imagesmarsat/Marsat5.jpg

 

29 mai 2006

Billom

Antiquité : Billom est situé sur le parcours de la voie romaine qui relie Lyon à Bordeaux et qui passe par Clermont.

Ve siècle : évangélisation de la région par Saint-Austremoine et Saint-Juvénal

VIIIe siècle : création du chapitre Saint-Cerneuf. (Cerneuf....le nouveau cerf ? tiens, les druides ne sont pas loin encore une fois !)

Xe siècle : création de la deuxième paroisse de la ville : Saint-Loup

XIIIe siècle : transformation de l'école du chapitre en université. L'université de Billom est la quatrième de France, après Paris, Toulouse et Montpellier. Elle compta jusque deux milles élèves. La ville s'entoure de fortification. Il en subsiste des morceaux : la porte des bouchers, la porte du château.

XVIe siècle : Création du premier collège jésuite en France (1558). Création du tribunal de commerce (un des premiers en France). Il sera confirmé par Charles IX en 1569 et Henry IV en 1594. Il sera actif jusqu'en 1999.

XIXe siècle : Arrivé du train en 1875. Création en 1884 de l'école militaire préparatoire des enfants de troupe de Billom (fermée en 1963). thuret_marsat_riom_103

Mais ce n'est pas l'histoire de Billom qui est la chose la plus marquante, mais bien la crypte sous l'autel de saint Cerneuf !thuret_marsat_riom_095thuret_marsat_riom_092

J'ai eu la chance de pouvoir la visiter seule, pieds-nus, ouverte à toutes les vibrations. Quelle puissance ! Le puits y est sûrement pour quelque-chose, et les représentations de dragons aussi. La wouivre est très forte dans le coin.

Et  une statue de Saint Michel portant l'enfant dans ses bras, enfant qui parait arreter le bras vengeur de l'archange envers la bête à ses pieds.Bête qui d'ailleurs essaie d'attirer l'enfant à lui. Représentation de l'archange essayant d'initier une nouvelle âme en cherchant à la soustraire aux  vils instincts, ou l'enfant initié essayant de retenir la main du juge par sagesse, redressant sans contraindre ? thuret_marsat_riom_085thuret_marsat_riom_099

3 août 2006

Vézelay, étude tellurique et symbolique

Roche des fées, Pierres enchantées, Pierre qui vire, dûment cimentée pour l'empêcher de pirouetter, sur laquelle on percha une statue de la Vierge avant de la flanquer d'un monastère.st_michel_bourges_le_puy_v_zelay_086__1600x1200_

Nous sommes en pays éduen, en Gaule chevelue, en terre druidique. Les moines ont bien tenté de ramener ce joli monde dans le giron ecclésial. Ils ont même cru y réussir. L'écrivain- paysan Henri Vincenot lisait dans les églises du coin une tout autre chanson: celle des compagnons maçons, héritiers du savoir druidique. Ceux-là savaient manier le nombre d'or et la corde à treize nœuds pour insuffler aux édifices sacrés leur science des énergies cosmiques, des courants telluriques irriguant les maisons de Dieu.

La basilique n'y échappe pas, bien au contraire. Pour qui voudrait s'adonner au déchiffrement des symboles cachés, sachez qu'elle en est toute truffée: ce serpent qui se mord la queue, au pied du premier pilier nord de la nef, ne figure-t-il pas les connaissances druidiques? Les marques des tailleurs de pierre, semées sur presque chaque mœllon, ne dessinent-elles pas l'équerre et le compas, instruments du Grand Architecte? l'hexagramme et la feuille de chêne des druides? Et ces spirales sculptées dans les plis compliqués du vêtement du Christ, au tympan du narthex, on les aurait mises là pour faire joli? Vincenot se plaisait à voir le dieu celte Lug dans ce Jésus aux mains immenses, bizarrement vierges de tout stigmate. Et puis il croyait à la vouivre, un courant tellurique qui traverserait le mont Scorpion, source du Bien et du Mal qui s'affrontent ici depuis la nuit des temps.(extrait d'un article de Marion Festraëts paru dans l'express)st_michel_bourges_le_puy_v_zelay_066__1600x1200_

L'abbaye de Vézelay, bien que vouée au culte de Marie-Madeleine, a possédé sa vierge noire et son dolmen.Il est fait mention de la vierge noire dans les "annales des croisades" et Saint Louis se serait agenouillé devant elle à la fin du mois de Septembre 1244. Elle était exposée dans la crypte.vezelay_003

Vézelay fut de tous temps un lieu initiatique. Les druides y ont bien sûr séjourné. Le dolmen marquait le noeud de courants telluriques. Il est toujours sur place, sous le côté droit de la crypte. Comme d'habitude, ainsi qu'à Chartres ou à Notre-Dame de Paris, on ne peut y acceder. Dans le livre de René et Claudine Bouchet, on peut trouver l'étude des courants d'eau, ainsi que dans le livre de  Georges Prat l'étude des différents courants telluriques.vezelay_007

On peut remarquer la position de l'ancien temple dédié à Mithra. Il nous est indiqué par une sculpture représentant une tête de taureau.

vezelay_004Une autre particularité de Vézelay est son appartenance à une série de bâtiments religieux représentant les différents emplacements des étoiles de la grande ourse. Les anciens initiés recherchaient les implantations stellaires où ils projetaient une constellation sur le sol et où chaque menhir ou dolmen figurait une étoile. Nous retrouvons celà dans le Puy de Dôme, avec les Notre-Dame ou bien avec les églises Lyonnaises représentant la constellation de la vierge.

La basilique est aussi un chemin de lumière...

vez1Les projections de lumière qui se meuvent au rythme du mouvement de la terre autour du soleil pour atteindre les points aussi particuliers à des instants aussi précis conduisent à l'évidence émerveillée que non seulement l'axe d'orientation de la nef mais aussi sa structure interne, cet espace limité par l'architecture et empli de lumière, ont été déterminés en tenant compte de la position de la terre par rapport au soleil; elles témoignent du vœu du bâtisseur d'établir la construction dans une relation avec le cosmos.(André Bouchard)

Au solstice d'été, quand le soleil culmine à midi, les dalles du centre de la nef sont marquées de taches de lumière dans un alignement d'une rigoureuse et constante précision.

Dans la basilique se trouvent des signes lapidaires compagnoniques. Sur une colonne, une feuille de chêne nous indique la présence de la tradition druidique, reprise et cachée par les initiés constructeurs et architectes du moyen-âge.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_043vezelay_005vezelay_006

"Gilbert n'aurait jamais osé espérer cet honneur. Vézelay, pour le Bourguignon qu'il était, c'était La Mecque. Il y était venu avec son grand-père, en carriole, pour la sainte Madeleine, tous les 22 juillet de son enfance, et il se souvenait de son émerveillement lorsque, passé la montée du Crot, on attaquait la descente sur Saint Père et que, d'un seul coup, à la Montjoie, on découvrait le tertre sacré couronné de cette longue basilique, bloquée à chaque extrémité, par ses tours carrées, dressées très haut dans le ciel d'été. Le grand-pére, alors, arrêtait Cocotte et, debout, se découvrait noblement et criait : « Montjoie ! »
Le petit Gilbert d'alors, à peine conscient, se sentait pris d'une grande fierté et d'un grand respect. Jamais il n'auait osé espérer l'honneur de participer à cette inexprimable grandeur.

Ce qu'il vit là, et qu'il n'avait jamais vu, n'ayant jamais feuilleté un livre d'art depuis les pèlerinages de sa petite enfance, l'intimida tellement qu'il ne put dormir les trois première nuits.
Ces tourbillons de plis enchaînés les uns aux autres donnaient au Christ central un mouvement tellement majestueux que jamais Gilbert n'aurait osé les imiter. Il resta confondu devant ce rythme éblouissant de spirales. Toute une journée, il resta immobile dans le narthex et lorsqu'il ressentit véritablement un vertige, il ne put s'empêcher de penser à la Gazette. Oui, tous ces personnages dansaient ! Ils dansaient sous la conduite du plus grand d'entre eux, celui qui jaillissait de la mandorle. Les autres sautillaient, comme impatients de le suivre, mais lui tournait, dansant littéralement, sans qu'aucun doute fût possible.
Et tout à coup, à force de le regarder fixement, Gilbert le vit tourbillonner. Il lui avait suffit pour cela de fixer simultanément les deux spirales de plis : celle du genou et celle de la hanche. Les spirales secondaires, celle du coude gauche et celle de l'épaule droite, se mirent en mouvement à leur tour, comme des remous, dans une eau profonde, entrainant d'autres remous en sens inverse, créant de larges et lentes interférences, frangées de clapotis.
Oui, cette danse de pierre évoquait l'eau, le tourbillon de la vie. Ou plutôt elle était la vie et le mouvement du monde."

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st_michel_bourges_le_puy_v_zelay_073__1600x1200_"L'ingénieur s'avançait sur le plateau. La Gazette prit son air cafard et s'approcha du tympan. il se mit à caresser l'admirable main, la grande belle dextre du Christ en gloire, le danseur divin. Puis, l'ayant considérée avec un grand respect, il se pencha, et, pieusement, baisa la paume, longuement.
- Que faites-vous là, monsieur ? lui demanda l'ingénieur.
- Voyez mon fils, je répond à l'invitation qui m'est faite de glorifier la main humaine !
- La main ?
- Oui. Celle-ci est la première qui fut placée au départ sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, celui qui passe par Neuvy-Saint-Sépulchre et Orthez. On la retrouve partout sur le chemin des étoiles...
- Et où voyez-vous qu'il faille lui accorder un respect particulier, monsieur ?
La Gazette toisa l'autre, qui était presque deux fois plus grand que lui.
- Parce que partout, elle est représentée disproportionnée !
- Naïveté ! Maladresse ! lança l'ingénieur avec un maigre sourire de doute.
- Je sais que la science officielle invoque la maladresse des autres chaque fois qu'elle ne comprend pas. Mais je vous le demande, monsieur, les gens qui ont construit cet édifice étaient-ils des manchots ?
- Certainement pas. st_michel_bourges_le_puy_v_zelay_071__1600x1200_
- Alors pourquoi ont-ils représenté cette main, par ailleurs parfaite, deux fois plus grosse qu'elle ne devrait être ?
- Je ne me suis jamais vraiment posé la question.
- C'est un tort, mon fils. Tout ce que l'on fit à cette époque est intentionnel. tout est question, ici, et tout est réponse, et si une main est deux fois trop grosse, c'est qu'on a voulu dire quelque chose!
- Diable, vous m'intéressez, monsieur. Et qu'a-t-on voulu nous dire ?
- Que tout est fait par la main, que tout procède d'elle. Sans la main, pas de cathédrale... pas d'automobile non plus !
Il se fit un silence.
- C'est une grande leçon d'humilité que donne le tympan de Vézelay à l'intellectuel, en vérité ! ajouta la Gazette."

Extraits du "pape des escargots" de Vincenot...http://users.swing.be/pem/vinc_vezelay.html

27 août 2006

Molompize et la vierge noire de Vauclair

lozere_121En suivant la vallée de l'Alagnon, juste après Massiac, le village de Molompize a déjà des accents du sud. L'ancien maire et quelques-uns de ses concitoyens jouent à la pétanque sur la place.lozere_140 Heureusement, monsieur le maire est charmant et accepte de differer sa partie pour aller chercher les clés de son église(L'église Sainte Foy fut la seule possession de l'abbaye de Conques, hors Rouergue),malmenée par le temps. Il y a peu, un morceau de plâtre du toît est tombé, et depuis, les visites sont interdites. Manque d'argent pour les travaux. Dommage pour la petite dame siègeant dans le choeur... Elle doit se sentir bien seule.

Sa soeur cadette, reproduction identique mais récente et en résine, se trouve non loin de là, dans la chapelle de Vauclair où la première était vénérée depuis bien longtemps. Signe des temps... Il a fallu la proteger des voleurs, et elle se retrouve dans cette église Sainte Foy, bien à l'abri.

lozere_124lozere_127Cette vierge noire de majesté est du XII ème siècle. Elle mesure 73 cm. Dans sa gorge est serti un cabochon de cristal de roche transparent, permettant de voir, inseré dans la statue, un morceau de tissu rouge portant la lettre grecque alpha. Sa légende raconte qu'elle aurait été ramenée d'Antioche, mais elle est probablement issue d'un travail local. Restaurée en 1954, elle a retrouvé ses couleurs d'origine, le vert et le rouge.

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La main droite de l'enfant est présentée paume ouverte en avant (comme en signe d'interdiction), le livre est ouvert: il est pantocrator, enseignant...

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Le pouvoir guérisseur de cette vierge s'adresse aux mal-voyants.

Vauclair...vois clair ! Mais à mon avis, à prendre au deuxième degré, et essayer de voir clair à l'intérieur de soi. La dame est d'ailleurs de la même famille que Rocamadour, c'est à dire ignée. Elle est toute compassion, mais ne plaisante pas.

4 septembre 2006

La vierge noire de Mende

Cette vierge aux lignes byzantines, les croisés l'auraient rapporté d'Orient par Guillaume de Peyre entre entre 1212 et 1222, où les moines du mont Carmel, héritiers d'Isaïe, l'auraient sculptée dans un bois très dur, (peut-être de l'olivier), "dans le culte de la vierge-mère. Elle est datée pourtant du XI ème siècle.

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Assise sur un siège d'époque récente, drapée dans une robe aux plis harmonieux, elle tend les bras en avant. tout le corps était peint en rouge, seule la tête et le cou sont recouverts d'un vernis noir.

Elle apparait dans l'histoire dès 1249: Randon de Chateauneuf rend hommage à l'évêque Odilon de Mercoeur devant " l'altar de Madona Santa Maria, en la gleiza de Mende ".

lozere_025Deux fois elle fut sauvée de la destruction. En 1579, quand les Huguenots eurent pris Mende, une vieille femme aurait eu l'astuce de demander "cette vieille souche de bois" pour son feu aux soldats de Merle qui allaient la brûler. Le 8 décembre 1793, les révolutionnaires la jetèrent à bas de son trône pour faire monter sur l'autel la déesse raison. Après la fête, une femme vint ramasser la statue oubliée et l'emporta, furtivement, sous son manteau.

Le 15 août 1894, on lui fit quitter sa chapelle (chapelle des mariages qui fut plus tard celle de Saint Roch) pour l'installer à nouveau sur le maitre-autel.

Revenue à sa chapelle en 1960, depuis que le maitre-autel n'est plus qu'une simple table .

Un nombre impressionant de reliques sont cachées entre ses deux épaules, dans une cache-reliquaire,ce qui est presque unique chez les vierges noires. L'inventaire canonique de 1857 en donne le détail:

Cheveux de la vierge, parcelles de ses vêtements, de son tombeau, fragments de la vraie-croix, sans oublier des restes des Saints Pierre, André, Paul, Martial, Denis, Jacques...

lozere_012Pour le cinquantenaire de son couronnement, en 1946, l'ancien curé de Mende écrivit ces lignes:

" Les 15 Madones Lozériennes les plus marquantes étaient les invitées de Notre-Dame de Mende: les unes venues en personne, comme celle de la Carce (Marvejols), de tout pouvoir (Langogne), de Pitié (Saint chély); d'autres, trop lourdes pour se déplacer, s'étaient fait représenter: ainsi les vierges du rocher (Meyrueis et Serverette) ou de la sentinelle (Nasbinals). Les madones de Quézac, de Nogaret, de la Malène étaient là; celle du bon-secours (les Salelles), de Beaulieu (Paulhac), de la Salette (Saint-Privat de Vallongue), de toutes grâces (Cheylard l'évêque) et enfin celle de Bouldoire, la dernière mais non la moins ancienne. Toutes assistaient à cette parade, qui eut étonnée nos aïeux du moyen-äge, habitués pourtant aux processions de reliques et aux rassemblements de prélats."

On ne saura jamais ce qu'est devenu son fils.....

pour les vierges noires, voir ici

4 juin 2006

Notre-Dame de Marsat

 


Marsat_Notre_Dame_12La statue actuelle est l’une des plus belles vierges noire en majesté d’Auvergne. Sculptée dans un tronc de noyer, elle mesure 80 cm de haut et date du XIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_7Comme la plupart des vierges noires, elle possède de longues mains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_8La cathèdre a disparu et les vêtements furent retouchés et dorés vers 1830, époque où elle fut restaurée et transformée en vierge noire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marsat_Notre_Dame_3Cette vierge noire surprend. Bien cachée dans la partie nord de l’église, à l’abri des rayons du soleil, on la découvre au dernier moment. Et c’est alors que sa magie opère.  

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Pour voir le reportage entier sur Marsat : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2012/04/13/1977337.html

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27 août 2006

La chapelle de Vauclair

lozere_162Cette chapelle se trouve donc à quelques kilomètres de Molompize, en remontant les gorges de L'Alagnon. Construite au XII ème siècle, elle a été dépendante du chapitre de la cathédrale de Saint Flour et fut un important pélerinage.

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Elle n'a qu'une seule nef, la façade se termine par un petit clocher à peigne dont l’unique ouverture renferme une cloche. Portail à voussures sculpté. Elle a été classée monument historique en 1921 et a été restaurée depuis peu. Dans la chapelle, des éclatoirs et les restes d'une peinture représentant les énergies montantes.lozere_155

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La chapelle accueillait il y a quelques années une vierge noire en majesté qui se trouve maintenant dans l'église Sainte Foy de Molompize. Celle que l'on peut voir actuellement à l'intérieur est une reproduction.

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Une légende merveilleuse raconte que les femmes du village trouvèrent leur "bonne Vierge" au milieu des bois. Transportée dans l’église de Bonnac, elle revint seule dans sa retraite de la forêt. Pour la recevoir plus confortablement les habitants de Vauclair lui construisirent une chapelle. C’est le dimanche le plus proche du 8 septembre que les pèlerins affluent pour fêter la dame. Pour plus de précision, voir molompize.

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Juste avant d'arriver sur le site, dans la montagne, s'ouvre une grotte. Je sais qu'une carmelite est restée plusieurs années en ermite dans le coin. Est-ce là, ou bien est-ce tout simplement dans cette grotte que fut perpétré le culte ancien à la mater, materia prima, vierge noire des profondeurs de la terre nourricière, déesse-mère de la fertilité ?lozere_163

Je n'ai pas eu le temps de faire l'étude des réseaux passant par là, mais je ne serais pas étonnée qu'il y ait un beau croisement là-dessous... Et même, regarder si la ligne précédemment citée dans la chapelle de Madeleine à Massiac n'y serait pas pour quelque-chose !

4 septembre 2006

les fontaines et le réseau de l'eau à Mende

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lozere_039Dans toutes les descriptions de Mende, depuis le moyen-âge, on parle du grand nombre de fontaines. Les eaux serpentent aussi sous les maisons à travers un réseau de canaux souterrains qui rejoignent le Lot.

lozere_042Pas étonnant qu'une petite Dame ait élu domicile au milieu de tout ça!  Les eaux, la montagne de Menât non loin, où Saint Privat tient lieu de parèdre à défaut de Saint Michel. Il y a même sa grotte... Mais ce sera pour une prochaine visite.

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lozere_036La fontaine qui se trouve au sud de la cathédrale s'appelle la "fontaine du griffon". Griffon est un mot occitan qui désigne le jaillissement d'une source. les Mendois connaissent la fontaine comme la fontaine de l'Aoumenet, le petit homme, qui commande la sortie des eaux et porte sur son poingt un faucon dont le bec laisse couler un filet d'eau. Cette fontaine existait déjà au XV ème siècle. C'est l'une des plus importantes de Mende, en raison de sa position haute, qui permettait à ses eaux abondantes de s'écouler dans presque toutes les rues de la ville.

11 septembre 2006

les allées couvertes de Mané Kerioned

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Nous sommes ici au " Tertre des Kerioneds " autrement dit au tertre des korrigans. Les korrigans sont des êtres de petite taille qui selon les croyances populaires, mais aussi selon les textes mythologiques les plus anciens, hantent les demeures souterraines de l'autre monde. D'après les légendes, les korrigans aiment jouer des tours aux humains et notamment, leur faire perdre leur chemin, surtout de nuit.

aout_2005_bretagne_089Aujourd'hui entamée par la R.D. 768, cette "butte aux lutins" est couronnée par un un vaste cairn d'une quarantaine de mètres de diamètre aux formes indécises. En émergent trois dolmens à couloir tandis que trois menhirs en marquent la limite occidentale et un quatrième la bordure nord. aout_2005_bretagne_090

L'ensemble a été étudié à plusieurs reprises de 1866 à 1901 puis restauré en 1921. Il a livré un mobilier relativement abondant mais assez disparate et sans intérêt particulier.

Le dolmen central s'ouvre à l'est ; il semble le plus ancien dans la mesure où son accès est occulté par son voisin de l'est et où sa chambre quadrangulaire est bien différenciée, avec un grand dallage monolithique.

aout_2005_bretagne_091Les deux autres dolmens sont orientés parallèlement, avec entrée plein sud. Ils ont une chambre trapézoïdale s'évasant très progressivement à partir du couloir.

aout_2005_bretagne_092Celui de l'ouest est le plus spectaculaire car le mieux dégagé du cairn, mais celui de l'est est le plus important à la fois par ses dimensions (plus de 11m de longueur interne) et par sa décoration (6 des 27 piliers en sont ornés).

On y trouve notamment une dalle en "écusson" rappelant la stèle de chevet de la Table-des-Marchands ainsi que des "zigzags" et "réseaux" proches de ceux de Kercado.(Ministère de la culture)

19 septembre 2006

Chapelle Saint They, pointe du Van

La chapelle Saint They m'a moins attirée que la fontaine. Peut-être est-ce du à la présence des touristes ?

Il n'empèche, elle est une des plus belles que je connaisse par son emplacement, et les énergies cosmo-telluriques sont bien présente.

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"L'édifice a été construit à l'emplacement même d'une autre chapelle qui tombait en ruine, cette autre chapelle ayant elle même remplacé une autre située plus en avant (d'après la tradition).
La chapelle de Saint They est la plus vaste des chapelles de Cleden, son maître-autel en bois sculpté provient de l'église paroissiale, son clocher a supporté de nombreuses cloches dont une née d'un échange avec celle de Langroas.
Un couplet d'un vieux cantique à St They, exprime à la fois la crainte de voir la chapelle engloutie dans les flots de la baie des Trépassés et le souhait de la voir tenir contre les éléments qui la menacent, telle une figure de proue sur l'étrave de la Pointe du Van.


aout_2005_bretagne_056On prétend que la cloche de la chapelle St-They sonnait d'elle-même pour avertir les barques en danger, de se mettre sous la protection du saint.
Un jour, la flotte du roi de France était poursuivie par une flotte ennemie. La cloche se mit à tinter. L'amiral de France répondit à cet appel et dirigea ses vaisseaux dans la Baie des Trépassés, au pied de la falaise sur laquelle est érigée la chapelle. L'ennemi voulut les y suivre, mais un courant contraire prit ses navires et les entraîna dans le Raz où plusieurs frappèrent les écueils, les autres furent dispersés au large.


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On sait peu de choses sur l'histoire de Saint They, si ce n'est qu'il vécut au VIème siècle et qu'il fut disciple de St Guénolé fondateur de l'abbaye de Landévennec. St They est connu en Grande-Bretagne, dans le Cornwall, sous le nom de St Day. Il a donné son nom à Lothey, (formé du breton Lok: "lieu consacré" et de They), près de Chateaulin. Des chapelles portent son nom, Saint-Segal, Riec, Plouhinec, Poullan.
La forme primitive de son nom est Dei, la prononciation bretonne a fait muter le D en T.Il s'écrit encore: Dey, Tei, Tey, Thei."

(http://www.cleden-cap-sizun.com/ccs,chapelle-saint-they.html)

A l'extérieur, une croix monumentale tronquée de 1772 exposant deux statues géminées du 16ème siècle (?) probablement de l'atelier de Roland DORE, dédiée à Saint Jacques.

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aout_2005_bretagne_065Ra jomo pell c'hoaz en e za
Ar chapelig var ribl ar mor
Ma c'hello sant They divar e zor
welet ar bageier o treiza...





Que demeure longtemps encore debout
La petite chapelle au bord de la mer
Afin que puisse St They depuis sa porte
Voir les bateaux passer...

23 octobre 2006

Innimond

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Bugey_081Sur la route... Un autre Sully, aussi magnifique que le premier. le site est incroyable, vue sur les Alpes et le Mont Blanc. L'église se dresse à la pointe d'une barre montagneuse, et la wouivre peut s'en donner à coeur-joie...

Bugey_057Petit village du bas-Bugey, Innimond est situé à la pointe sud-est du plateau du Bois de la Morgne dont la bordure Est (falaises) domine les villages d'Appregnin et d'Ambléon et plus loin Belley. Le bourg fut détruit par un incendie en 1852.

Bugey_074Il y avait ici un prieuré fortifié fondé au XI ème siècle par l'abbaye de Cluny.  L'église prieurale Saint-Laurent  (à 909 m d'altitude) seule en fait mémoire.

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Bugey_065Son clocher accolé est du  XIX ème siècle, la nef est romane, un mur gothique du XV ème, et l'abside XVII ème montrent les étapes des restaurations successives.

A l'intérieur, autels anciens, statue de sainte Anne du XVII ème, grille et reliquaire de saint Laurent. mais malheureusement, encore une fois, porte fermée....

Bugey_073L'arbre fait office de gardien.

19 septembre 2006

Pointe du Van, rocher de Morgane

"Située à l'extrême ouest de la commune, cette pointe n'est autre que la petite soeur de la pointe du Raz, toutes deux sont gardiennes de la baie des Trépassés. Elle a, par chance, été plus épargnée que son ainée et certains la préferent pour ce coté plus naturel, moins ravagé par les aléas du tourisme de masse.

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La roche qui la compose est plus friable que celle de la pointe du Raz. En conséquence, elle est plus vulnérable aux attaques de la mer. Elle n'a donc de pointe que le nom car, lorsqu'on s'y promène, on a souvent des difficultés à trouver l'extrémité de la pointe tant elle est évasée et tant ses avancées rocheuses sont nombreuses. C'est peut-être ce qui caractérise cette pointe, pas de direction logique, les chemins y sont nombreux et la promenade peut-être longue. Plusieurs rochers monumentaux se distinguent de la pointe, dont le fameux rocher de Morgane.


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"Le village actuel de Trouguer, au sommet des falaises de le Pointe du Van qui surplombent la Baie des Trépassés, est bâti à coté d'un vaste établissement romain dont les restes affleurent partout à la surface du sol. La culture, très intense  dans cette partie du littoral où les villages sont très peuplés, a malheureusement nivelé presque entièrement les vestiges de construction en petit appareil qui s'élevaient encore, il y a quelques dizaines d'années, à plusieurs mètres au-dessus du sol.

De ce camp, il restait à la fin de XVIème siècle un mur de près de 6 mètres de haut. Aujourd'hui, les vestiges qui subsistent sont enfouis à quelques centimètres sous terre et constituent encore un quadrilatère 120 mètres de long environ.

(http://www.cleden-cap-sizun.com/)

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Morgane, et plus loin le rocher de Merlin, bien évidemment. C'est vraiment un lieu "envoûtant", dans tous les sens du terme. Porte d'un autre monde: baie des trépassés, de ceux qui passent trois fois, départ des marins pour l'océan et ses îles perdues, envol au gré du vent et du Van...

25 septembre 2006

L'Ermitage de Collias

Uz_s_084Non loin d'Uzès se trouve le village de Collias, dans la vallée du Gardon. Cette vallée compte un nombre important de grottes préhistoriques, dont la fameuse "grotte de Bayol", qui est malheureusement fermée au public, et qui abrite des peintures classées parmi les plus anciennes du monde.

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Le site de Collias est lui même très ancien: des flèches datant de l'âge du bronze et des stèles votives ont été mises à jour.  Parmi les stèles votives trouvées sous les ruines de l'Ermitage, dans une petite cour qui précède immédiatement la chapelle, l'une d'elles, datant du premier siècle, porte l'inscription "Aramoni Porticum Licina.P.F. Acceptilla Ex voto.D.S.P.F., qui peut se traduire par "Licinia Acceptilla, Fille de Publius, a élevé à ses frais, en ex-voto, cette chapelle à Aramon".

Uz_s_132Cette stèle se trouve au musée de Nîmes. Aramon, que l'on ne trouve qu'à Collias, devait être le nom d'une divinité topique puisque n'ayant rien à voir avec les dieux de Rome ou d'Athènes.(ou bien c'est Amon-Râ ? Dans ce cas, manque Ptah... La trinité, plus la déesse-mère: beau programme!)

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En grec KOLIAS est l'un des surnoms d'Aphrodite, déesse de l'Amour mais qui, pour les romains, est aussi, souvent la déesse des sources. Il se pourrait donc que ce soit la source de l'Ermitage qui soit à l'origine même du nom du village.


Uz_s_086Et non loin de Collias... l'Ermitage donc. Il n'a pas été facile de le localiser, les panneaux indicateurs inexistants ou presque... Une charmante Allemande a essayé de me renseigner. Dommage, je ne garde de mes quatre années de la langue de Goethe que peu de souvenirs...

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Bref, le sentier menant au sanctuaire fut localisé. Le chemin suit un cours d'eau venant se jeter dans le Gardon, et serpente au milieu des chênes verts. Plusieurs portes de vie durant le parcours indiquent que l'endroit doit être approché en connaissance de cause. Les lieux furent habités depuis la nuit des temps, et je ne serai pas étonnée que des gardiens aient été laissés sur place.




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Passé le pont romain, puis les escaliers en pierre sèche, nous arrivons sur les lieux. La première chose que l'on voit est un autel en plein air, adossé à une petite falaise.


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Puis ce que l'on appelle l'Ermitage, qui est en fait une grotte occupée dès le néolithique, aménagée pendant des années par les ermites qui se sont succedés. Les premiers sous l'influence de Saint Vérédème, le dernier, frère Mailhan, à la fin du XVIII ème siècle.

Uz_s_117Uz_s_123Une fresque magnifique sur la paroi nous montre un ange les mains ouvertes. Saint Michel ? Si une Dame est présente, son parèdre doit se trouver dans le coin.

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Enfin la chapelle Notre-Dame de Laval.  Récemment restaurée par l'Association des "Amis de l'Ermitage", elle est en fait élevée sur les bases d'un temple romain dont les vestiges et les stèles étaient encore en place en 1887.

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A l'intérieur, une inscription:

Uz_s_129"Bâtie sur l'emplacement d'un temple païen (Celtes-Gaulois-Grecs et Romains), -50 ans avant J.C., Temple dédié à Jupiter, mars, Minèrve, Aramon. Au XII ème siècle, le temple devient chapelle dédiée à la vierge."

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Un important pélerinage fut mis en place. Plus rien des fastes d'antan, le lieu est protégé par son accès difficile. Comme pour la sainte Baume, ou Rocamadour, il faut grimper longtemps, se vider le corps et l'esprit, avant de rencontrer l'âme du lieu. A l'intérieur, un bénitier porte les traces d'une croix templière, et une statue représentant la Dame ?



Uz_s_155Le nez au vent, sans connaitre son existence, je me suis retrouvée sur un socle en pierre taillée situé au dessus de l'Ermitage, sur lequel est planté une croix. Il est de construction romaine, et personne ne connait son utilité. Il était autrefois surmonté d'un petit sanctuaire dédié à Saint Etienne.

Pour que les romains aient édifié un tel ensemble cultuel dans un endroit aussi perdu, il ne fait aucun doute qu'il s'agissait d'un haut lieu sacré.

5 novembre 2006

Les cairns d'Unstan et de Cuween

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Cairns__Orcades__maeshowe__Tomb_of_Eagles__Unstan__Cuween__041Le cairn d'Unstan se situe sur un promontoire près du loch Stenness, d'où l'on aperçoit les cercles de pierre de Brodgar et Stenness, et un peu plus loin, le site de Maeshowe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Orcades_468Ce cairn circulaire mesurant 13 mètres de diamètre se situe en tant qu'hybride entre les cairns de Maeshowe et ceux plus simples du reste des ïles. L'entrée, du côté est, se prolonge par un passage étroit, long de 7 mètres 80, qui mène à la chambre principale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

unstan2Découvert en 1884, ce cairn contenait plusieurs squelettes, dont les os étaient mélangés, ce qui montre que cet endroit fut réutilisé en tant que tombeau au cours des siècles. De plus, les vikings, comme à Maeshowe, ont pénétré à l'intérieur et ont laissé des traces de leur passage. Là, ce sont des runes et un oiseau stylisé, gravés sur le linteau de l'entrée. L'oiseau représente peut-être le symbole de l'âme et de son voyage.

 

 

 

 

Plusieurs poteries, découvertes en même temps, sont très particulières et servent de référence sous le nom d'Unstan.

 

 

 

 

 

 

unstan_1La chambre principale fait 8 mètres40. Elle est divisée en 5 compartiments par des pierres posées verticalement qui peuvent être des éléments postérieurs à la construction. Sur le côté occidental s'ouvre un passage menant à une chambre plus petite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UnstanCairnLe toit, mis en place en 1934, protège l'ensemble. Malheureusement, il est en béton. Les énergies sont donc coupées du cosmique.

En dehors du cairn on trouve les restes de deux fossés et deux remparts. Personne ne sait s'ils ont un rapport avec le cairn, et s'ils ont été construits en même temps. La datation officielle du site est de -3 400 avant J.C.

www.megalithic.org.uk

 

 

 

 

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Cairns__Orcades__maeshowe__Tomb_of_Eagles__Unstan__Cuween__005Le cairn de Cuween se trouve près du village de Finstown. Il a été découvert en 1901. Il est daté de 3 000 avant J.C.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cairns__Orcades__maeshowe__Tomb_of_Eagles__Unstan__Cuween__006Il comporte une chambre centrale, rectangulaire, et 4 chambres plus petites dont les  entrées sont légèrement au dessus du niveau du plancher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cairns__Orcades__maeshowe__Tomb_of_Eagles__Unstan__Cuween__027 Localement connu sous le vocable de "Fairy Knowe", il avait déjà été visité par des "explorateurs" ayant pénétré par effraction en détruisant une partie du toit. Le toit actuel est vraissemblablement moins haut que l'originel, même s'il atteind une hauteur honnête de plus de 2mètres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cairns__Orcades__maeshowe__Tomb_of_Eagles__Unstan__Cuween__024L'accès se fait par un étroit passage de moins d'un mètre de haut et de 5 mètres 50 de long. Le style se rapproche de Maeshowe. La chambre principale est pourtant spacieuse. Sur les murs, on trouve des gravures ressemblant à celles de Skara Brae, avec des motifs angulaires. Le linteau montre plusieurs arcs et des petits triangles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Orcades_535Durant les fouilles, de nombreux squelettes ont été trouvés, parmi lesquels 8 hommes (ce qui tend à prouver, par ce nombre peu important, que le cairn fut vidé périodiquement afin de recevoir les restes plus récents des membres de la tribu), 24 crânes de chiens (ce qui peut démonter aussi que cet animal était la figure totémique de la tribu, ou bien que le chien était considéré comme accompagnateur d'âmes, ce qui rapproche encore une fois des égyptiens et d'Anubis), d'os de boeufs et d'oiseaux.






 

Orcades_543Plus haut, sur le sommet de la colline, les restes à mon avis d'un cercle de pierre dont personne ne parle. Sous la pluie battante, le paysage de lande est d'une beauté sévère, que les cairns de pierres posées les unes sur les autres par les visiteurs ne peut égayer. Il se dégage de l'ensemble une certaine opression. Je ne me suis pas sentie très bien la haut, je n'ai pas eu envie de rester la nuit comme dans le cairn de maeshowe.

 

 

 

 

 

 

9 octobre 2006

La cascade de Rûnes

lozere_231Non loin du plateau de la Cham des Bondons, entre Florac et le pont de Montvert, à côté d'un charmant village nommé Rûnes, bouillonnent les eaux du ruisseau qui descend de sa source située à environ trois kilomètres en aval  du Mont Lozère.

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lozere_229lozere_218C’est une brusque rupture de pente qui transforme les eaux en cascade. Le chemin d’accès surplombe la rivière et, le parcourant, vous pouvez admirer la vue qui s’étend au loin jusqu’à la bordure du plateau du causse Méjean.

Beaucoup de guides présentent la cascade de Rûnes comme l'un des plus beaux sites naturels de France.

lozere_224En effet, cet endroit est magique, plein de vie bouillonnante. Il ne serait pas invraissemblable de voir dans la baignoire creusée dans la roche se baigner les ondins...

runesDe plus, l'histoire du lieu présente la venue en des temps lointains des vikings. Ils auraient laissé gravée dans la pierre la trace de leur passage. Cette pierre représente un Ouroboros, serpent se mordant la queue. A l'intérieur, une inscription: "frà iordu himini bui frà himini til iorbar", ce qui peut se traduire par "de la terre jusqu'au ciel et du ciel vers la terre".(Leamilly)

Ce pétroglyphe est bien mystérieux. sauf si l'on considère que l'endroit est une belle cheminée cosmo-tellurique !

Qui a dit que les vikings étaient de gros barbares ?


26 juin 2006

Saint Gervazy

2004_0709gervazy0056La construction de l'église romane remonte au X ème ou XI ème siècle. Sa merveille reste la vierge noire, une de celles qui m'ont le plus touchée.Voici quelques photos. On peut remarquer dans son dos une cavité qui contenait sûrement, comme Notre Dame du Puy, des reliques, ou bien un parchemin, ou un secret disparu depuis longtemps....

2004_0709gervazy0063

http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/vierges_noires__fichier/index.html

Notre-Dame de Saint Gervazy date de la moitié du XII ème siècle. Elle se trouvait vraissemblablement dans la chapelle du château avant d'être insallée dans l'église. Elle fut volée en 1983, puis retrouvée dans une vente aux enchères à Madrid. Sa copie, réalisée à l'époque, se trouve maintenant dans les locaux de l'office du tourisme de Clermont-Ferrand.

photos_par_rem_499http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/dolmens_et_menhirs/index.html

2004_0709gervazy00382004_0709gervazy0040En ligne directe, au dessus du village, se trouve l'allée couverte de l'oustau du loup.2004_0709gervazy0076_edited1

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