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lieux sacrés
3 avril 2010

Le crâne de cristal

British_Museum_1a

Nous voici devant le British Museum. Je l'ai tant trouvé cité dans les livres... Émotion.

Crâne de cristal

British_Museum_3Le crâne dit « de Londres » n'est pas translucide mais opaque. E. Boban l’avait tout d’abord proposé sans succès au Smithsonian Institute, il fut finalement acquis par Tiffany's à New York, à qui le musée le racheta en 1898 pour l’exposer comme objet précolombien. Le crâne a bénéficié d'une première analyse en 1996, puis d’une plus poussée en 2004, qui tendrait à prouver qu'il s'agit d'un faux.












British_Museum_4Des observations au microscope électronique ont permis de détecter sur la surface du crâne des marques droites et parfaitement espacées, qui apportent la preuve de l'utilisation d'une roue de polissage moderne. Un polissage manuel aurait conduit à la formation de minuscules traces réparties aléatoirement.
Le cristal utilisé vient du Brésil, les techniques utilisées pour le couper et le polir sont résolument européennes. En fait, il a probablement été fabriqué en Allemagne au XIXème siècle.








Pour plus d'informations sur les différents crânes, voir ici.

British_Museum_2Cinq crânes ont été étudiés récemment par les scientifiques : celui de Nick Nocerino baptisé "Sha-Na-Ra", celui de Jo Ann Parks, "Max", celui de Norma Redo (crâne à la croix reliquaire) ainsi que celui du British Museum et celui du Smithonian Institute.Trois ont été définitivement considérés comme faux. Mais... pour "Max" et "Sha-Na-Ra", silence radio. Le mystère des crânes continue.


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3 avril 2010

Assyrie

Première visite. Je dois dire que la lecture de livres tels que ceux d'Aton Parks ou de Zecharia Sitchin a changé ma vision des choses...

L'obélisque noir de Salmanazar III, Assyrie, environ 827 avant notre ère, Nimrud.


British_Museum_14La pierre est un calcaire à grain fin, noir strié de blanc.
L'obélisque fut érigée dans le centre de Nimrud peu avant la mort de Salmanasar III. Il représente les campagnes du roi, et l'hommage rendu de tous les peuples conquis :











British_Museum_13de haut en bas

1 Gilzanu (ouest de l'Iran). Salmanazar tient un arc et reçoit le tribut de Sua le Guilzanéen. Il fait face à un capitaine et à un personnage officiel.
2 Jéhu, roi d'Israël. Salmanazar, sous un parasol, accepte le tribut de Laua, de la maison d'Humri. C'est le roi Jehu, cité dans la Bible (Rois, 9-10)
3 Musri (peut-être l'est de l'Iran). Des serviteurs amènent le tribut de Musri, deux chameaux. Musri veut dire "frontière", c'est donc probablement un pays frontalier de l'est.
4 Suhi (moyen Euphrate). Un lion et un cerf de Marduk-Apla-Usur le Suhéen, probablement pour le parc de chasse du roi.
5 Patina (sud de la Turquie). Le tribut de Qarparunda le Patinéen : argent, or, étain, bronze, ébène et ivoire.








Stèle de Shamshi-Adad V (823-811 avant notre ère)

British_Museum_15Cette stèle montre le roi priant devant le symbole des dieux. La large croix sur sa poitrine est un symbole du dieu soleil. Sa robe et sa barbe indiquent son rôle de roi de Babylone après la défaite de Marduk-Balassu-Iqbi en 814 avant J.C. L'inscription est un compte-rendu des campagnes du roi. L'écriture cunéiforme utilisée était en usage 1 000 ans auparavant, sans doute l'a-t-on utilisée afin de donner une impression de grand âge et d'autorité au roi.













Esprit protecteur, Assyrie, temple de Ninurta, 865 avant notre ère.

British_Museum_16L'esprit porte une tunique, et par dessus, accrochée dans son dos, une peau de poisson avec la tête du poisson au-dessus de la sienne. Il porte un seau dans lequel se trouve un liquide purificateur. Il se tenait à l'intérieur de l'entrée du temple de Ninurta, en compagnie d'un de ses semblables.
















Humain ailé à tête de lion, Assyrie, 860 avant notre ère, palais de Nimrud

British_Museum_17Il est l'un d'une paire ornant la porte de la salle du trône du palais du roi Assurnazirpal II. Il apportait une protection magique.











Les portes

British_Museum_18Durant l'empire assyrien (900-612 avant notre ère), les portes et les accès étaient considérés comme des endroits à travers lesquels pouvaient passer des influences, bonnes ou mauvaises. Les annales des rois assyriens nous disent que les figures colossales, mi-humaines mi-animales, qui ont été placées de chaque côté des entrées des plus importants palais, non seulement ornaient le bâtiment et impressionnaient les visiteurs, mais aussi le surveillaient :









British_Museum_19«les colosses de pierre gardiens du seuil qui, par leur apparence, éloignent les mauvais esprits, protègent le chemin du roi leur créateur, je les ai placés à droite et à gauche de l'entrée. "

















Esprits protecteurs

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Boite en calcaire contenant des tablettes de fondation, Assyrie, vers 875 avant notre ère. Balawat, proche de Nimrud

British_Museum_22Cette boite était placée dans le temple de Mamu, déesse des rêves. Les tablettes portent les titres du roi Assurnazirpal II. Elles décrivent comment il a fondé le temple, apportant le bois du Liban pour le toit et les portes, et fait la décoration des portes en bronze.










Écriture cunéiforme

British_Museum_23Le premier système d'écriture connu apparaît dans la seconde moitié du IVème millénaire avant notre ère, en basse Mésopotamie, pour transcrire le sumérien. Dans l'ancienne Mésopotamie, les premiers signes d'écriture sont apparus pour répondre à des besoins très concrets : dénombrer des biens, distribuer des rations, etc. Comme tous les systèmes d'écriture, celui-ci apparaît donc d'abord sous forme de caractères pictographiques, dessins schématisés représentant un objet ou une action. Le génie de la civilisation sumérienne a été, en quelques siècles, de passer du simple pictogramme à la représentation d'une idée ou d'un son.




Esprit protecteur, Assyrie, Palais est de Nimrud, 865 avant notre ère.

British_Museum_24Cet esprit, tenant une masse d'armes, surveillait l'une des portes d'entrée de la salle du trône royal.


















  Roi Assurnazirpal II, entouré d'esprits protecteurs à tête d'aigle, Assyrie, 860 avant notre ère, palais de Nimrud

British_Museum_25Cette paire de panneaux se trouvait à l'intérieur d'une salle aux murs entièrement lambrissés d'esprits protecteurs à tête d'aigle et d'arbres sacrés.











Scène symbolique, Assyrie, vers 860 avant notre ère, palais de Nimrud

British_Museum_26Le roi Assurnazirpal II apparaît deux fois, habillé de robes rituelles et portant le sceptre symbolisant l'autorité. Devant lui se tient un arbre sacré, symbolisant probablement la vie. Le roi fait un geste rituel devant un dieu dans un disque ailé. Le dieu, qui pourrait être le dieu du soleil Shamash, tient un anneau dans une main, symbole de royauté de droit divin de l'ancienne Mésopotamie. Derrière, des esprits protecteurs entourent le roi de chaque côté. Cette scène symétrique, très chargée en symboles, était placée derrière le trône royal. Il y en avait une autre, à l'opposé de l'entrée principale de la salle du trône, et des scènes similaires occupaient des places importantes dans quelques autres palais assyriens. Elles étaient également brodées sur les vêtements royaux.

La "reine de la nuit", Babylonie ancienne, sud de l'Irak, vers 1800-1750 avant notre ère.

British_Museum_57La "reine de la nuit" représente une déesse nue ailée à pieds d’oiseaux juchée sur deux lions flanqués de chouettes. Cette grande plaque est faite d'argile cuite et de paille trempée. A l'origine, la déesse était peinte en rouge, sur fond noir.  Elle porte une coiffure cornue, caractéristique d'un dieu mésopotamien et tient dans ses mains une tige et la bague de la justice, symboles de sa divinité. Ses longues ailes multicolores pendent vers le bas, ce qui indique qu'elle est une déesse des Enfers. Cette déesse  pourrait être Ishtar, déesse de l'amour et de la guerre, ou sa sœur et rivale, Ereshkigal qui règne sur les Enfers, ou bien encore la démone Lilitu (la Lilith de la Bible).










Bornes en pierre, sud de l'Irak, vers 1100 avant notre ère.

British_Museum_60Un type de monument particulier prit naissance à l'époque kassite, le koudourrou. II en est de deux sortes : les uns sont des pierres dures roulées ou galets ovoïdes, les autres des stèles taillées. Ce sont des bornes en pierre à valeur d'acte de donation, duplicata de titres de propriété, dont le texte s'achève par des malédictions très développées : les dieux devant accabler de toutes sortes de maux celui qui contreviendrait aux clauses de l'acte.













British_Museum_59Souvent, au premier plan est représenté un serpent. Comme le serpent, beaucoup d'autres symboles peuvent être liés à des constellations. La représentation des constellations remonte aux toutes premières civilisations. Ainsi, les plus anciens textes cunéiformes consacrés à l'astronomie – seconde moitié du IIème millénaire avant notre ère – mentionnent les noms sumériens des constellations encore appelées aujourd'hui Lion, Taureau et Scorpion. Des bornes babyloniennes de la même époque sont ornées de dessins représentant ces animaux astronomiques. Cependant, la présence de ces motifs sur des sceaux, sur des vases sumériens et sur des plateaux de jeu suggère une origine bien antérieure, peut-être dès 4 000 avant notre ère.








British_Museum_58Cette pierre par exemple est un monument commémoratif donnant l'histoire d'un particulier, fonctionnaire dans le temple de Morduk. Il a été érigé par son fils entre 900 et 800 avant notre ère, et porte une mention légale sur la propriété d'un lopin de terre. Neuf dieux sont invoqués pour protéger le monument, ainsi que des symboles divins :  le disque solaire du dieu soleil Shamash, le croissant de lune de la déesse Sin, l'étoile à huit branches d'Ishtar, déesse de la fertilité et de la guerre. Dessous, la représentation d'autels avec les symboles des dieux moins importants dans la hiérarchie : les coiffes à cornes, la bêche triangulaire de Marduk, le stylet en forme de coin de Nabu, dieu de l'écriture. Le texte se termine par des malédictions lancées sur ceux qui ignoreraient ou détruiraient la borne.









Borne, Sippar, sud de l'Irak, 1125-1104 avant notre ère

British_Museum_62Le texte cunéiforme de ce koudourrou décrit les services militaires de Ritti-Marduk, sous le roi Nabuchodonosor I (1125-1104 avant notre ère) au cours d'une campagne en Elam (au sud-est de la Mésopotamie), en représailles à des raids dans le nord de la Babylonie élamite. La campagne a été menée durant l'été et l'armée babylonienne a beaucoup souffert de la chaleur et le manque d'eau. Ritti-Marduk, le capitaine des chars, a mené l'attaque contre les Elamites. Le texte liste treize hauts fonctionnaires qui étaient présents à l'octroi de la charte, et invoque neuf dieux pour protéger le monument. Il y a également vingt symboles divins gravés en relief.












Têtes de Pazuzu, Nimrud, nord de l'Irak, vers 800-550 avant notre ère

British_Museum_61Pazuzu est un démon  d'origine Assyrienne, souvent dépeint avec le corps d'un homme mais avec la tête d'un lion ou d'un chien, avec des griffes à la place des pieds, deux paires d'ailes, une queue de scorpion  et un pénis en forme de serpent. Il est aussi représenté avec la main droite levée, et la main gauche baissée, ce qui symbolise la vie et la mort, la création et la destruction. Doté d'une double paire d'ailes (qu'on trouvera aussi plus tard sur certaines représentations de chérubins ou d'anges), Pazuzu est le démon du vent du sud-ouest, connu pour apporter sécheresse et famine en saison sèche, et des Inondations lors de la saison humide. Il était le roi des démons du vent mais il ne semblait pas totalement inamical avec les Hommes. Son aspect terrible n'est vraisemblablement destiné qu'à terrifier les démons malfaisants : il est invoqué pour produire des amulettes qui permettront de combattre les pouvoirs maléfiques de la déesse Lamashtu, qui blesse mère et enfant durant un accouchement. Pazuzu était aussi réputé protéger les humains de la peste et des forces mauvaises. Pazuzu est évoqué dans le récit légendaire de l'Épopée de Gilgamesh.

3 avril 2010

Amérique précolombienne

Statue monumentale de l’île de Pâques

British_Museum_42L’île de Pâques, ou Rapa Nui « la grande Rapa », est une île isolée dans le sud-est de l’océan Pacifique, particulièrement connue pour ses statues monumentales, les moaïs, et son unique écriture océanienne, le rongorongo.
Les Moaï sont les statues sculptées dans des roches volcaniques (basalte, trachyte  ou tuf volcanique). Leur taille varie de 2,5 à 9 mètres, pour un poids moyen de 14 tonnes. Toutes sont des monolithes tournés principalement vers l’intérieur de l’île à l'exception du Ahu Akivi dont les Moaï regardent l'océan.
Les Moaï ont probablement été sculptés vers l'an 1000 jusqu'à la seconde moitié du XVIIème siècle, époque où le culte Birdman est apparu. Avec l'apparition du christianisme dans les années 1860, les Moaï encore debout ont été renversés.









British_Museum_43Ce Moaï, initialement peint en rouge et blanc, a été ramené par l'équipage du vaisseau anglais HMS Topaze, sous le commandement de Richard Ashmore Powell, lors de leur visite à l'île de Pâques en 1868. Son poids est de 4 tonnes. Le nom que les pascuans lui donnait était " ami caché, ou volé". Le dos est sculpté de bas-reliefs qui semblent avoir été ajoutés à une date ultérieure. Ils représentent des motifs de cérémonie relatifs au culte de l'homme-oiseau.














Le dieu du feu

British_Museum_44Cette statue représente Xiuhtecuhtli, dieu du feu, assis, les mains posées sur ses genoux. Xiuhtecuhtli est généralement représenté portant un pagne, avec des yeux à demi fermés et seulement deux dents sortant des coins de sa bouche (caractéristique de l'ancien dieu Huehueteotl, avec lesquels il est également identifié).















45-53   Yaxchilán, Oiseau-Jaguar IV (752-768)

800px_Yaxchilan_1Yaxchilan est une ancienne cité Maya située à l'est de l'état du Chiapas, au Mexique.Yaxchilan signifie « pierres vertes » en langue maya, le nom antique de la ville pourrait avoir été Izancanac. Le site est envahi par la jungle, mais la qualité des monuments, qui rivalisent avec ceux des autres grandes villes mayas, en fait un lieu de grande importance. Trente stèles y furent découvertes, ainsi que des linteaux sculptés qui représentent des personnages et des inscriptions. Les textes abondants permirent de reconstituer en partie l'histoire de la dynastie régnante, celle des "Jaguars". Ces rois belliqueux, qui entretenaient des relations avec les cités voisines, sont décrits sur les monuments à Yaxchilán même.


British_Museum_45Yoaat-Balam, fondateur d'une longue dynastie, est monté sur le trône de la cité le 2 août 320 alors que Yaxchilan était encore un site mineur. La ville-état est devenue une capitale régionale et la dynastie a duré jusqu'au début du IXème siècle. Yaxchilan était au faîte de sa puissance pendant le long règne du Roi "Bouclier-Jaguar II", mort à plus de 90 ans en 742.











British_Museum_53Plusieurs bas-reliefs reproduisent les exploits de certains rois comme Itzamnaaj B'alam II alias «Bouclier-Jaguar II» (681-742), auquel a succédé en 752 son fils Oiseau-Jaguar IV (752-768).  Il se prépare pour l'auto-sacrifice tandis que sa femme passe une corde dans sa langue jusqu'au sang. Members of the royal families are often depicted performing bloodletting rituals required for accession ceremonies. Les membres des familles royales sont souvent représentés des rituels effusion de sang nécessaire pour les cérémonies d'adhésion.





British_Museum_46Le texte hiéroglyphique de ce linteau peut être lu en entier, et la scène est bien comprise.  Le linteau était posé au dessus de la porte centrale de la maison royale de Oiseau-Jaguar IV, né le 23 août 709. Le roi était un homme pieux. De nombreux monuments le représentent exerçant des actes rituels.














British_Museum_47Ce linteau représente un acte rituel lié au sang. De la bouche du serpent sort l'ancêtre que la dame a contacté pendant le rite.

















British_Museum_48La scène représente un rituel sacré de la saignée effectuée par le roi  Itzamnaaj B'alam II alias "Bouclier-Jaguar II", et son épouse, Itzamnaaj Bahlen III alias "Dame Xoc". Le roi tient une torche enflammée au dessus de sa femme, qui fait passer une corde à travers sa langue. Les deux premiers glyphes dans le texte du haut du linteau indiquent la date à laquelle eut lieu cet évènement : le 24 octobre 709. Le dernier glyphe représente l'emblème de Yaxchilán, celui de gauche le nom et les titres de l'épouse.













Glyphes d'un temple maya, époque classique tardive, vers 600-800, Yaxchilán, Mexique


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Mictlantecuhtli, XIVème siècle 

British_Museum_50Dans la mythologie aztèque il est le dieu de la mort, Son nom signifie "seigneur du Mictlan", le domaine de la mort, le lieu le plus bas du monde de dessous. Selon un des mythes de la création du monde, c'est là que Tezcatlipoca  et Quetzalcoatl l'ont enfermé en mettant en ordre les éléments.
















Une icône-serpent aztèque

British_Museum_51Cet objet a probablement été porté comme pectoral lors de cérémonies. Il est sculpté dans du bois de cèdre et recouvert de mosaïque turquoise. Le serpent est associé à plusieurs divinités dont Quetzalcoatl (Serpent à plumes), Xiuhcôatl  (Serpent de feu) et Mixcoatl (Serpent de nuage) ou Coatlicue, mère du dieu Huitzilopochtli. L'habitude des serpents de se défaire de leur peau chaque année a probablement conduit à ce qu'ils soient utilisés pour transmettre des idées concernant le renouvellement et la transformation. De même, la capacité de nombreuses espèces de se déplacer librement entre l'eau, la terre et le couvert forestier a permis de souligner leur rôle symbolique en tant qu'intermédiaires entre les différentes couches du cosmos (monde souterrain, la terre et le ciel).

Statue du dieu-maïs maya, Copán, Honduras, Maya, époque classique tardive, 600-800

British_Museum_52Cette sculpture du dieu du maïs a été commandée par Waxaklajuun Ub'aah K'awiil, treizième roi de Copán. Il a été fait en l'an 715 à l'occasion du vingtième anniversaire de son accession au trône. Le dieu du maïs, avec son dynamisme, ses traits juvéniles, représente l'idéal de la beauté Maya. Il personnifie le cycle agricole et est associé à l'abondance et la prospérité.

3 avril 2010

Égypte

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Sekhmet, déesse à tête de lionne.

British_Museum_7Aménophis III a particulièrement vénéré Sekhmet : il possédait une énorme quantité de ses statues dans son temple funéraire à Thèbes. Il put y en avoir eu à l'origine 720, une assise et une debout pour chaque jour de l'année, destinées à un rituel pour apaiser la déesse du feu. Le British Museum en possède plus de 20, la plus grande collection hors d'Egypte.














Senenmout

British_Museum_8Cette statue représente Senenmout, l'intendant de la princesse Neferura, fille d'Hatchepsout, la tenant sur ses genoux. Les deux personnages sont enveloppés par un long manteau arrivant aux chevilles. Le geste de la princesse de placer l'index de sa main droite à sa bouche est une caractéristique iconographique de l'enfance. La statue en granodiorite est gravée sur leurs jambes et sur le siège.














Statue de Senenmout, XVIII ème dynastie, vers 1480 avant notre ère.Thèbes, le temple de Karnak.

British_Museum_9Le texte qui couvre la statue de Senenmout et qui continue sur sa base contient une formule traditionnelle d'offrande et une liste de titres et d'épithètes élogieuses. Le texte sur le corps souligne la relation de Senenmout avec le roi Thoutmosis III, tandis que les inscriptions sur la base, il est fait mention d'Hatchepsout. C'était un membre très influent de la cour sous la reine Hatchepsout. Certaines spéculations le présentent même comme l'amant de la reine. Ce qui est certain, c'est qu'il était le tuteur de la princesse Neferoura, et qu'il a supervisé l'érection de plusieurs monuments dans la vallée thébaine (obélisques et le temple de Deir El Bahari).











Statue d'Amenwahsu, XVIII ème dynastie, vers 1480 avant notre ère,Thèbes

British_Museum_10Amenwahsu s'agenouille, les mains levées, paumes vers le haut, dans l'atitude de l'orant. Ses mains sont appuyées sur une stèle portant une prière au dieu soleil Râ-Horakhty. Sur la stèle sont inscrite deux formules d'offrande : l'une adressée au dieu soleil Râ-Horakhty-Atoum, et l'autre à Osiris, dieu des morts.
















Sculpture en granit rouge d'un lion, XVIII ème dynastie, vers 1400 avant notre ère, Gebel Barkal, au Soudan.

British_Museum_11Premièrement mis en place devant le temple d'Aménophis III à Soleb, ce lion a été transporté avec son compagnon, à Gebel Barkal, par le souverain méroïtique, Amanisic, durant le troisième siècle avant notre ère. Le nom du propriétaire d'origine est inscrit sur le socle et celui de l'usurpateur sur la poitrine du lion.








Dalle du roi Nectanebo I, XXXème dynastie, vers 370 avant notre ère.

British_Museum_12Cette dalle décorée fait partie d'un type de dalles utilisées pour créer des murs écrans entre les colonnes des monuments égyptiens. Le relief sculpté montre une représentation agenouillée du roi Nectanebo I, dont le nom figure dans les inscriptions. Le bord supérieur est orné d'une corniche au-dessus de laquelle se tenait un faucon dont seules restent les pattes.














Figurine Nagada I ou Amratien ou Nagadien ancien, vers 4000 à 3600 avant notre ère.

British_Museum_54Nagada ou Naqada (Ombos en grec, Noubt en égyptien ancien) est une ville de l'Égypte antique. Elle a donné son nom à la civilisation prédynastique de la culture de Nagada, représentée par de nombreux sites de nécropoles localisées du nord d’Abydos à Louxor au sud.  Les sites ont livré de nombreuses tombes et un riche mobilier funéraire de cette période. Il semblerait que Seth, le dieu de Haute-Égypte, y aurait eu son principal culte.







Statuettes d'Osiris


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Crânes retrouvés en Égypte

British_Museum_56La forme allongée du premier en haut m'a interpellée... Il est daté d'environ 3 000 ans avant notre ère.



















Monument de Thoutmosis III, XVIIIème dynastie, vers 1450 avant notre ère, Karnak

British_Museum_34Les différentes faces de ce monument sont décorées de 6 personnages sculptés en bas-relief. Celle-ci représente le pharaon Thoutmosis, le dieu Râ et la déesse Hathor. Chaque personnage est représenté deux fois.
















Panehsy, XIXème dynastie, vers 1270 avant notre ère, Thèbes ou Abydos

British_Museum_35Panhesy, surveillant du Trésor, porte une robe typique de la fin des XVIIIème et XIXème dynasties. Il est à genoux et tient un sanctuaire contenant les figures des dieux Horus et Osiris et de la déesse Isis, dont les noms sont inscrits tout autour. Le nom de Ramsès II est gravé sur son épaule et tout autour de la statue. Panehsy a probablement fait don de cette statue à un temple, afin de montrer sa dévotion aux dieux, perpétuer sa mémoire, et pour obtenir leur protection.













Sculpture en granit gris de Roy, XIXème dynastie, vers 1 220 avant notre ère, temple de Karnak

British_Museum_36Statue représentant le prêtre Roy, s'appuyant sur un sistre d'Hathor. Cette statue provient du temple de Mout à Karnak. Le sistre était un instrument de musique, que l'on devait secouer pour en jouer. Il est directement associé au culte d'Hathor.
Roy devint grand prêtre d'Amon dans les dernières années du règne de Ramses II et le resta jusqu'au règne de Séthi II. Ses bras se reposent sur l'emblème sacré de la déesse Hathor.













Sarcophage en granit de Hapmen, XXVIème dynastie, vers 600 avant notre ère.

British_Museum_38Les reliefs extérieurs  montrent Isis et Nephtys, Anubis et les 4 fils d'Horus, et le texte représente une partie du livre des morts. Sur le sol à l'intérieur, la représentation de la déesse Nout, et tout autour, une frise des dieux majeurs.
















Scarabée sacré, dynastie ptolémaïque, vers 200 avant notre ère.

British_Museum_39Dimensions : 152 cm x 91 cm
Cette sculpture est l'une des plus importantes représentations connues d'un scarabée.  Il est daté de l'époque ptolémaïque mais pourrait être bien plus ancien.











Ramsès VI


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Bas-relief d'Osorkon II XXIIème dynastie, Bubastis, vers 850 avant notre ère.

British_Museum_41Osorkon II est un pharaon de la XXIIe dynastie, dont la capitale est à Tanis, dans le nord-est du delta du Nil. Elle est l'une des deux dynasties d'origine libyenne (berbère). Le pharaon et son épouse Karoma II Méritmout se tiennent debout devant un dieu, qui a disparu depuis.

3 avril 2010

Grèce

Statuette cycladique ancien II, culture de Kéros-Syros, age de Bronze, vers 2600-2400 avant notre ère

British_Museum_27Les idoles cycladiques sont des statuettes de marbre (de 5 cm à 1,50 m de hauteur) représentant principalement des figures féminines et, plus rarement, masculines. Les bras sont croisés sous les seins figurés par deux petites protubérances. Le sexe est représenté par des incisions. La tête ovale, de grande dimension avec le front légèrement incliné vers l'arrière, ne laisse apparaître que la forme du nez. Les statuettes sont représentées sur la pointe des pieds. Elles ne disposent d'aucun socle pour les tenir debout.






British_Museum_28Personne ne sait ce que ces statuettes représentent. On les retrouve principalement en mobilier funéraire.  Le soin et le temps pris pour les produire, l'utilisation du marbre plutôt que des matériaux doux, la forme bien définie maintenue au cours des siècles, suggèrent qu'elles étaient importantes pour les gens qui ont fabriquées et utilisées. Elles avaient peut-être une certaine utilité dans les rituels de la vie avant d'accompagner leurs propriétaires dans la tombe.












Déesses en terre cuite assises sur des trônes, Athènes, environ 500 avant avant notre ère.

British_Museum_31Athéna, Demeter ou Hera...












Tête de Périclès

British_Museum_32Périclès (né à Athènes vers 495 avant notre ère, mort à Athènes en 429), fut un stratège et homme d'État athénien. L’influence de ce personnage sur son époque fut si grande qu'on surnomme généralement cette période « Le siècle de Périclès ».
Cette image idéalisée le présente  avec un casque militaire repoussé sur le sommet de son crâne, en citoyen-soldat modèle. Rome, IIème siècle avant notre ère, copie d'une œuvre grecque perdue de 440.













Statue d'Aphrodite, IIème siècle 

British_Museum_33Cette œuvre romaine est vraisemblablement une copie d'une statue grecque plus ancienne, datant peut être du IIème siècle avant notre ère. Aphrodite accroupie au bain, couvrant sa nudité en joignant ses bras.

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3 avril 2010

Dürer

British_Museum_29L'arc de Triomphe est un des plus grands dessins jamais produits Il fut commandé par l'empereur Maximilien Ier (1459-1519). Il fut conçu par l'historien de la cour et mathématicien, Johann Stabius, sur le modèle des arcs de triomphe antiques des empereurs romains.
Au-dessus de l'arcade centrale, une généalogie de Maximilien sous la forme d'un arbre généalogique. Sont représentés aussi les événements de sa vie. La date de 1515, qui figure sur l'arc, se réfère à la réalisation des dessins.











British_Museum_30Cette impression appartient à la première édition de 1517-18, environ sept cents dessins ont été imprimés. Ils sont aujourd'hui très rares.

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