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lieux sacrés
30 avril 2007

L'église Saint-Pierre d'Yzeure

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Yzeure viendrait du gaulois Iciodorum. Deux traductions possibles : Itio serait un nom de personne (Itis) et dorum signifie  petit village : la ville d’Itius. Ou bien : Icio - itio - iccio est l' adjectif gaulois lié à l’eau et Dorum désigne la porte, dans le sens du passage. Comme nous disons, « eau courante », les gaulois disaient « eau passante ».

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Je préfère la deuxième explication... Comme on le sait, souvent, un haut-lieu est posé sur un croisement de courants d'eau souterrains.












Yzeure__1_aUn monastère fut construit au IXème siecle. L'église Saint-Pierre fut rattachée à l’abbaye de bénédictines de Saint-Menoux au XIIème siècle et garde la trace de plusieurs campagnes de construction.

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Yzeure__5_aConstruite en partie à l'époque romane, elle est remarquable par l'ornementation de sa façade du XIIème siècle et par sa crypte du IXème et Xème siècle.

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Le portail d'influence bourguignonne présente des chapiteaux ornés de monstres, des motifs antiquisants et des modillons à décors fantastiques.











Yzeure_a__3_bDans la nef et les bas-côtés, 32 chapiteaux du XIIème siècle sont sculptés de rinceaux et de végétaux.

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Yzeure_a__7_aLe mobilier est également exceptionnel comme les bancs d'œuvre des corporations, la statue polychrome de la Vierge à l'enfant dont le drapé permet une datation du XIVème siècle et la chaire en bois sculpté de 1623.


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Yzeure_a__18_abcLe chœur fut reconstruit au XIIIème siècle.

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Yzeure_a__1_aLa nef aveugle, longue de quatre travées et les bas-côtés sont un exemple de construction romane bourguignonne. Elle date du XIIème siècle.

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Yzeure_a__2_aLe transept est plus vieux que la nef. Sa perspective est plus sévère, décorée seulemnt d'un cordon de billets. Il date probablement du XIème siècle.

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Yzeure_a__13_aLes chapiteaux ne sont pas sans analogie avec ceux de Souvigny et de Saint-Menoux.

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Yzeure__7_aA l’Ouest, la porte principale à tympan nu offre une ornementation nettement bourguignonne (chapiteaux décorés d’oiseaux affrontés à tête commune).

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Yzeure_a__15_aDans la chapelle Sud-Ouest, de nombreux morceaux de sculpture de l’école bourguignonne du XVème siècle, en particulier Sainte Agnès et Saint Jean-Baptiste.

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La crypte


Yzeure_a__19_aLa crypte, qui s'étend sous le transept, est une salle rectangulaire voûtée en quart de cercle reliée par trois arcs en plein cintre à une construction un peu moins ancienne terminée en hémicycle à l’est et divisée en trois petites nefs séparées par des piliers carrés portant des voûtes d’arêtes.

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Yzeure_a__20_aElle est datée du IXème ou Xème siècle. Elle est décorée par des peintures au plafond, entre chaque pilier.

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http://confluences-lyon.cef.fr/136/moulins.html



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30 avril 2007

Notre-Dame Auxiliatrice d'Ebreuil

Ebreuil_zaDeux vierges sont présente à Ebreuil : l'une d'entre-elles se trouve à l'extérieur et date du XVIème siècle. Cette statue est en lave de Volvic. Une inscription est gravée sur son socle.
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Ebreuil__24_aL'autre est une vierge noire en bois doré du XIIème siècle. Sa figure n'est pas de couleur noire, mais elle en a tous les attributs.

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Malheureusement, son histoire nous est inconnue. Donc point de légendes ni de miracles, ni de provenance. Il ne nous reste que son nom : Notre-Dame Auxiliatrice...
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30 avril 2007

Eglise Saint-Leger d'Ebreuil

EbreuilEbreuil a été le refuge des moines de Saint Maixent, fuyant les Danois en emportant les reliques de Saint Maixent, Saint Léger et Saint Guérin.

Vers 898, fuyant les envahisseurs normands, les moines de Saint Maixent prirent la décision de quitter leur monastère on emportant leurs richesses et le corps de leurs saints.

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Ebreuil_xaC'est ainsi qu'un groupe, responsable des reliques de Saint Léger, se dirigea vers l'Auvergne et se fixa à Ebreuil, actuellement chef-lieu de canton de l'Allier, au bord de la Sioule. L'église Saint-Léger fut bâtie en 906, puis une magnifique abbaye fut élevée à la mémoire du saint évêque d'Autun.








Ebreuil__2_aLe calme revenu, vers 929, les moines restés à St Maixent réclamèrent le retour des restes de Saint Léger. Malgré de nombreuses négociations, les terres d'accueil ne tenant guère à se séparer des reliques leur ayant apporté une exceptionnelle réputation, le corps de Saint Léger resta à Ebreuil et les moines de Saint Maixent ne reçurent que d'infimes parcelles, "pesant au total 9 onces" (environ 400 grammes).







Ebreuil__16_aDepuis cette époque et jusqu'au XVIème siècle, les restes de Saint Léger reposaient sous le maître autel d'Ebreuil. A cette époque, ils furent placés dans une grande châsse, de nos jours placée sur un socle, derrière le maître autel. C'est un coffre rectangulaire en chêne, à toit en battière, recouvert de cuivre argenté, orné de médaillons et de sujets en cuivre. On peut la dater du XVIème siècle, mais elle a été assez maladroitement restaurée au XIXème. Elle ne conserve plus les reliques de Saint Léger, dispersées dans la Sioule pendant la révolution.






Ebreuil__31_aLe monastère d'Ebreuil fut érigé en abbaye de l'ordre de Saint-Benoit par Grégoire VII en 1180 et l'église devint paroissiale en 1793.

L'église se compose d'une nef de 6 travées flanquée de bas-côtés et précédée d'un vaste clocher-porche. Elle est munie d'un transept saillant dont le bras sud a été en partie démoli. Sur l'abside à 5 pans, prolongeant une travée du choeur, ouvre un déambulatoire à 5 chapelles rayonnantes, trois au centre de plan hexagonal et deux en hémicycle. L'arc triomphal, situé à l'entrée de l'abside, est supporté par deux piles carolingiennes auxquelles s'adossent les pilastres gothiques.









Ebreuil__27_aEbreuil__32_aElle renferme un des ensembles de peinture romane les plus importants d'Auvergne. Ces peintures recouvrent les parois des tribunes de la nef. On peut y admirer notamment :

Ebreuil__30_abEbreuil__27_aales tribunes de l'église décorées d'un superbe ensemble de fresques exécutées vers 1125 représentant Saint Austremoine, le pape Saint Clément, des épisodes des martyres de Saint Pancrace et de Sainte Valérie de Limoges, de Saint Michel terrassant le démon, de Saint Georges terrassant le dragon, de l'Annonciation et de Saint Raphaël remettant à Tobie le fiel de poisson.




Ebreuil__11_aLa nef, de la fin du XIème siècle, est couverte par une charpente apparente et présente de grandes arcades en plein cintre retombant surdes piles rectangulaires. Sur la travée occidentale, une voûte en berceau supporte une tribune enrichie au XVème siècle d'une balustrade de pierre ajourée. Tandis que le bas-côté sud a été reconstruit au XVIIIème siècle, l'étroit bas-côté nord, couvert par le berceau en plein cintre, est contemporain de la nef.

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Ebreuil__13_aLa croisée du transept, de la fin du XIème siècle, est couverte d'une vaste coupole.












Ebreuil__1_aLe chevet a été réédifié à la fin du XIIème siècle en style gothique d'Ile de France.

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Ebreuil_yaLe clocher-porche à trois étages date du XIIème siècle et présente des similitudes avec celui de Saint-Benoit-sur-Loire. Des arcades aveugles au premier étage, laissent supposer qu'il a été conçu comme donjon défensif.

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Ebreuil_uaLa porte en plein cintre est surmontée d'un tympan que supporte un linteau en bâtière. Ce tympan est décoré de trois hauts-reliefs romans représentant un Christ en majesté, entouré de deux apôtres. Sur les vantaux de la porte sont conservées les ferrures du XIIème siècle, appliquées sur des peaux teintes en rouge. On dit que ce sont des peaux d'ours...

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ADEST PORTA PER QUAM  JUSTI REDEUNT AD PATRIAM

"voici la porte par laquelle les justes reviennent à leur patrie"

Présence d'une crypte ou d'un ancien tombeau sous le choeur ?

Ebreuil_ra"Mention marginale à l’acte de sépulture de Dom Guillaume Lefebvre, prêtre religieux, sacristain de l’abbaye d’Ebrueille (sic), natif de Paris, âgé d’environ 84 ans, est décédé le 20 octobre 1751. Inhumé dans l’église de notre abbaye vis-à-vis la porte de la chapelle.
Il est enterré vis-à-vis la porte de cette chapelle. Il y a ses pieds contre la porte, on voulait faire sa fosse le long de l’autel, cela fut impossible à trois pieds en terre on trouva un bâtiment, il paraît que c’est un ancien tombeau, on n’a pas voulu voir ce que c’était." (Registre paroissial de la paroisse d’Ebreuil, A.D. de l’Allier).

Ebreuil__8_aDans l'église, plusieurs statues interessantes : un Saint-Eutrope, Saint-Michel, et les vierges dont nous reparlerons plus tard.

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Ebreuil__9_aUn baptistère et un livre présenté sur un lutrin.

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http://perso.orange.fr/saintleger/annonces/ebreuil2.htm
http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id_article=188

29 avril 2007

Les roches de Berthaud

dragon_112aCes roches naturelles et imposantes, aux effets de falaises parfois veinées de quartz, n'ont pas manqué d'attirer les cultes anciens.
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dragon_119aSitués sur la veine du dragon des monts du lyonnais, proche du col de Ban, dans la direction opposée au col de la Luère et à Saint-Bonnet le froid, ces arrangements de pierres et les roches naturelles se confondent.
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dragon_081aDes cupules, des bassins apparaissent sur presque tous les sites. Des roches calées de main d'homme tout au long de la visite, ainsi que des pierres en forme de phallus et des portes de vie. Et un petit gardien.
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dragon_120aDes aubépines, du houx, des chênes centenaires et des genets en fleurs, un chemin qui serpente le long du dos du dragon... Belle promenade en perspective.


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Je vous conseille, si vous voulez en savoir plus sur cette région, le livre "la voie des pierres" de Jean-Louis Augay, aux éditions Mosaïque.

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29 avril 2007

Saint Désiré

Saint_D_sir___7_aParoisse de l'ancien diocèse de Bourges. On croit pouvoir identifier le lieu de Saint-Désiré avec celui de Salviacus, où s'élevait primitivement une chapelle dédiée à Saint Martial. Le nom actuel du lieu aurait été donné par la suite en l'honneur de l'évêque de Bourges, Désiré, qui serait mort à Salviacus au milieu du VIème siècle.








Saint_D_sir__aVers 1055, Archambault de Bourbon, son frère Aymon, archevêque de Bourges et Ebbes de Déols, fondèrent un prieuré à Saint Désiré et le placèrent sous la dépendance de l'abbaye de Saint-Michel de la Cluse, en Savoie.

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L'église haute

Saint_D_sir___2_aElle est l'oeuvre de trois campagnes de construction, d'époque romane. De la première moitié du XIIème siècle, la nef et les bas-côtés. A la seconde campagne, une partie des piles de la croisée ainsi que le choeur et l'abside, qui ont subi des transformations fin XIIème.

Saint_D_sir___4_aEnfin, à la fin du XIIème, on remania le transept en employant du grès houiller de teinte rouge. L'édifice fut restauré de 1866 à 1878, et l'on éleva un clocher, refit les voûtes de la nef et la façade.

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L'abside

Saint_D_sir___6_aElle est garnie de cinq arcades aveugles en plein cintre, ornées par des colonnettes que séparent de larges pilastres.





 



Saint_D_sir___8_aLes bases, ornées de tores ou de bâtons brisés, reposent à 1m20 du niveau du sol sur un filetgarni de billettes.

Les chapiteaux portent des palmettes, des têtes rudimentaires et sont surmontés de tailloirs. Sous les trois arcades centrales sont percées des fenêtres en plein cintre.

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Le choeur

Saint_D_sir___28_aIl communique avec l'abside, très élevée, par deux escaliers latéraux entre lesquels se dresse un mur vertical réunissant les deux niveaux du sol et percé en son centre d'une large baie donnant vue sur la crypte. Un berceau en plein cintre le couvre. Chaque mur latéral est renforcé de trois hautes arcades aveugles.

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La crypte

Saint_D_sir___37_aElle mesure 4 m sur 2,80 m. Elle est divisée dans le sens de la longueur en trois travées de plan rectangulaire, séparées per deux rangées de trois arcades en plein cintre, retombant sur des colonnes trapues, monolithiques. Saint_D_sir___20_a
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Saint_D_sir___40_aLa travée centrale est plus large et plus profonde que les autres. Toutes trois sont voûtées en un berceau dont la naissance est marquée par un cordon chanfreiné. Un simple tailloir adouci d'un cavet couronne chaque colonne. Une étroite fenêtre percée dans le mur oriental de la travée centrale éclaire cette crypte, que l'on peut dater du XIème siècle. Les chapelles latérales, bâties à une époque plus tardivedans la pérode romane, ont des murs de blocage irrégulier. leur sol est légèrement surélevé vers l'est.





Saint_D_sir___36_aLes pignons des croisillons du transept se dressent au-dessus des toitures, de même que le pignon de la travée droite du choeur. Le choeur compte deux absidioles. Chaque croisillon en possède également une. La nef compte trois travées et des collatéraux voûtés en berceau. La croisée du transept est couverte d'une haute coupole sur pendentifs. Les croisillons du transept sont voûtés en berceau brisés. Les deux travées sont divisées par un arc doubleau extradossé d'un arc diaphragme percé d'une fenêtre.

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Le transept

Saint_D_sir___25_aLa croisée du transept, reprise dans la seconde moitié du XIIème siècle, est couverte d'une coupole sur pendentifs, système que nous retrouvons à Domérat.

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Saint_D_sir___52_aLes arcs ouvrant sur les bras sont brisés et à deux rangées de claveaux. Le croisillon nord est muni dans la partie basse de son mur occidental de trois arcades aveugles.

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La nef

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La reprise de construction entre le transept et la nef est visible sur les piles occidentales de la croisée. La nef est couverte d'un berceau en plein cintre sur doubleaux, refait à l'époque moderne en remplacement d'une charpente lancée au XVIème siècle après l'écroulement de la voûte primitive. Elle est dépourvue d'éclairage direct. La travée orientale est plus longue que les autres.














Saint_D_sir___62_aOn trouve à côté du bénitier, un ancien puits sur lequel on a posé un couvercle de bois. Je n'ai pas pu aller voir si l'eau était toujours au fond.

Ce sanctuaire est vraiment accueillant, je m'y suis sentie bien immédiatement. La crypte est toujours baignée dans une énergie douce, mais puissante.

Une vraie petite merveille.

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29 avril 2007

La chapelle Sainte-Agathe

Sainte_Agathe_aNon loin de Saint-Désiré, sur un promontoire où arrive un chemin de croix, se trouve la chapelle Sainte-Agathe. Lieu de pélerinage, elle conserve des parties romanes.
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Sainte_Agathe__4_aElle comprend une nef, terminée par une petite abside et deux absidioles. un clocher carré domine la façade. De là-haut, un paysage grandiose s'offre à nos yeux.
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Sainte_Agathe__1_aEt la gardienne est toujours là...

28 avril 2007

L'église Saint-Saturnin de Rocles

Rocles_aA la fin du IIIème siècle, d’après M.Bougerolle instituteur à Rocles, Saint-Saturnin (ou Saint-Sornin) introduisit la religion chrétienne dans cette région. La commune voisine porte d’ailleurs son nom (Saint-Sornin) et  l’église de Rocles lui est consacrée (sous son autre nom : Saint-Saturnin). Ce saint venait de Toulouse où l’on retrouve l’église Saint-Sernin. Deux autres prêcheurs avaient également sillonné la contrée. II s'agissait de Saint-Ourse ou Saint-Ursin, venu de Bourges et Saint -Austremoine arrivé de Clermont.





Rocles__1_aC'est vers 1150 que fut construite l'église ; mais de ce premier édifice de style roman, il ne subsiste que l'abside en hémicycle (flanquée au Nord d'une très petite absidiole de même tracé), et le mur de façade. Ces deux parties sont réunies par une nef entièrement reconstruite au XVème siècle, en style gothique, et qui comporte quatre travées.
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Rocles__7_bLa paroisse de Rocles appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L'église Saint-Saturnin dépendait alors du monastère du Montet. C'est un monument de style gothique, à l'exception du choeur, de l'absidiole nord et du portail ouest. Elle comporte une nef principale de 3 travées, flanquée au sud d'un bas-côté de 4 travées.

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Rocles__2_aLes éléments les plus remarquables de l'architecture sont le clocher, assis sur la travée droite de l'abside, avec une base romane quadrangulaire surmontée d'une flèche gothique en pierre de plan octogonal, et surtout le portail ouest : de style roman bourguignon, il est entouré d'une archivolte en plein cintre aux voussures garnies de damiers, d'oves de palmettes et de billettes, et que reçoivent de chaque coté, trois colonnettes en délit à chapiteaux d'entrelacs.












Rocles__5_aLe tympan, supporté par deux colonnettes appareillées dressées contre les piédroits, est découpé en festons. 

















Rocles__9_aA l'intérieur, l'absidiole nord conserve la statue sur bois de la Vierge. Assise comme les vierges à l'enfant de l'époque romane, elle appartient pourtant au style et à l'époque gothique.
















Rocles__10_aElle fut trouvée par "hasard" entre les deux guerres dans les combles de l'église où elle avait été cachée pendant la révolution. Haute de 78cm, elle tient dans sa main droite un fleuron. C'est une statue de transition.
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Rocles__6_aOn trouve aussi un grand bénitier de pierre, en forme de chapiteau (seconde moitié du XIIème siècle) décoré de rinceaux végétaux.

http://rocles03.free.fr/tourisme/pag_eglise.htm

28 avril 2007

L'église Saint-maurice de Vicq

Vicq__glise_aVicq dérive de « vicus » désignant un centre gallo-romain d’administration locale. La paroisse de Vicq appartenait autrefois au diocèse de Clermont. Le prieuré était, à l'origine, la propriété des bénédictins de Menat, puis de l'abbaye Saint-Leger d'Ebreuil.

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Vicq__4_aL'église Saint-Maurice est située sur les bases d'un ancien sanctuaire chrétien, ayant laissé trois couches de sépultures mérovingiennes et carolingiennes, datées du Vème et du VIIIème siècle.
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Vicq_abEdifice roman, elle est comosée d'une nef de trois travées, flanquée de bas-côtés, et d'un transept saillant, sur les bras duquel s'ouvrent des absidioles en hémicycle et une abside de même plan, précédée d'une travée droite. L'absidiole nord  est remplacée au XVIème siècle par une chapelle de plan rectangulaire qui sert actuellement de sacrtistie.
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Vicq__6_aLes culs-de-four de l'abside et de l'absidiole sud, ainsi que la croisée d'ogives du choeur, datent du XIIIème siècle. La porte en plein cintre ouvre sur un auvent de bois du XIIème siècle.
















VicqLe clocher aujourd'hui tronqué fut construit au début du XIVème. Sa restauration est en cours et consistera à remplacer les éléments défectueux de sa charpente. La couverture de l'appentis sommital de la flèche sera réalisé en plomb... (argh...). Les façades seront consolidées avec changement des pierres en mauvais état et rejointement des parements.

Une crypte remarquable du Xème ou XIème siècle renfermait les reliques de saint Mesmin.



http://www.valdesioule.com/fr/communes/commune.asp?code_commune=19

27 avril 2007

L'église Saint Barthélémy et Saint Gènes de Chapeau

ChapeauaC'est un petit édifice roman du XIIème siècle à nef unique sans bas côtés.










Chapeau__2_bLe portail à tympan moderne s'ouvre dans un avant-corps de maçonnerie surmonté d'un glacis et entouré de deux voussures retombant sur des colonnettes en délit.

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Chapeau__4_aL'ensemble du site (église, château et parc) est classé.

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27 avril 2007

L'église Sainte Radegonde de Cognat-Lyonne

Cognat__1_aL'église Sainte Radegonde de Cognat-Lyonne a été construite au XIIème siècle. Elle en a conservé son clocher octogonal, ses hauts pignons auvergnats à l'avant du transept et son chevet trifolié. C'est le seul vestige du village, qui fut détruit pendant les guerres de religions opposant catholiques et protestants.

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Dans le mur du coté gauche du porche, au niveau du sol, une pierre de remploi facilement repérable. Et quelques signes lapidaires...


 

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Cognat__9_aSur le sommet de la butte, un mémorial raconte la bataille, avec un peu d'humour : "C'est en hiver que s'entretuèrent les catholiques et les protestants, sur cette colline, le 6 Janvier 1568. L'armée protestante fut victorieuse, mais son chef, le capitaine Poncenat, fut tué par erreur par ses propres troupes, le soir après la bataille"...







Cognat__4_aUn bénitier est encastré à l'extérieur. Pour les abblutions ?

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