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lieux sacrés
29 mai 2006

Billom

Antiquité : Billom est situé sur le parcours de la voie romaine qui relie Lyon à Bordeaux et qui passe par Clermont.

Ve siècle : évangélisation de la région par Saint-Austremoine et Saint-Juvénal

VIIIe siècle : création du chapitre Saint-Cerneuf. (Cerneuf....le nouveau cerf ? tiens, les druides ne sont pas loin encore une fois !)

Xe siècle : création de la deuxième paroisse de la ville : Saint-Loup

XIIIe siècle : transformation de l'école du chapitre en université. L'université de Billom est la quatrième de France, après Paris, Toulouse et Montpellier. Elle compta jusque deux milles élèves. La ville s'entoure de fortification. Il en subsiste des morceaux : la porte des bouchers, la porte du château.

XVIe siècle : Création du premier collège jésuite en France (1558). Création du tribunal de commerce (un des premiers en France). Il sera confirmé par Charles IX en 1569 et Henry IV en 1594. Il sera actif jusqu'en 1999.

XIXe siècle : Arrivé du train en 1875. Création en 1884 de l'école militaire préparatoire des enfants de troupe de Billom (fermée en 1963). thuret_marsat_riom_103

Mais ce n'est pas l'histoire de Billom qui est la chose la plus marquante, mais bien la crypte sous l'autel de saint Cerneuf !thuret_marsat_riom_095thuret_marsat_riom_092

J'ai eu la chance de pouvoir la visiter seule, pieds-nus, ouverte à toutes les vibrations. Quelle puissance ! Le puits y est sûrement pour quelque-chose, et les représentations de dragons aussi. La wouivre est très forte dans le coin.

Et  une statue de Saint Michel portant l'enfant dans ses bras, enfant qui parait arreter le bras vengeur de l'archange envers la bête à ses pieds.Bête qui d'ailleurs essaie d'attirer l'enfant à lui. Représentation de l'archange essayant d'initier une nouvelle âme en cherchant à la soustraire aux  vils instincts, ou l'enfant initié essayant de retenir la main du juge par sagesse, redressant sans contraindre ? thuret_marsat_riom_085thuret_marsat_riom_099

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24 mai 2006

Saint Martin de Thuret

thuret_marsat_riom_025_editedJe vous présente la dame des croisades.Une vierge noire fut vénérée à Thuret depuis la septième croisade, préchée au Puy devant Saint louis et les seigneurs de Thuret. Celle-ci date  du XVII ème siècle et a du être reproduite sur le modèle de l'ancienne.Elle nous ouvre les portes de l'église térapeuthique de Thuret.

Alain Bouchet a écrit:

"Il faut savoir que de tous temps, la médecine -- la thérapie -- a été associée au sacré, ce qui s'expliquait très bien dans les anciennes civilisations par le fait que le thérapeute était généralement prêtre, astronome et devin ; il y avait donc association entre le sacré et la thérapie. Il est donc normal que ces hauts-lieux sacrés ou sacralisés aient été, en même temps, des lieux de thérapie. N'oublions pas qu'à cette époque, il n'y avait pas d'hôpitaux ; de ce fait, contrairement à ce que l'on pense, la thérapie était de type énergé-tique bien plus que physique. On croit avoir découvert, au cours des dernières décennies, les médecines énergétiques, mais elles ont en fait toujours existé.
      Nous avons un exemple de ceci sur le fronton de l'église de Thuret avec la présence d'un Christ en gloire ou en majesté dans sa mandorle. Il est donc évident que les gens du Moyen-Age connaissaient les corps énergétiques puisque le Christ se trouve placé dans une mandorle et que le chakra -- ou centre énergétique -- du cœur est ouvert et nettement montré. Ceci prouve bien que les gens d'alors avaient une connaissance des centres énergétiques, et que nous n'avons fait que redécouvrir cette connaissance.
      Donc, pour en revenir à votre question, pourquoi les hauts-lieux ont-ils des vertus thérapeutiques ? D'abord, tous les hauts-lieux ne sont pas guérisseurs ; certains ont un aspect sacré -- même si la plupart sont guérisseurs. Ces lieux sont des lieux de rencontres d'énergies : les énergies cosmo-telluriques d'une part, les énergies électro-telluriques du sol comme la radioactivité qui peuvent entrer en ligne de compte, d'autre part, et également les énergies cosmiques qui arrivent dans un endroit, le tout étant généralement accompagné par un changement du champ électromagnétique du lieu. Chaque lieu présente donc des données énergétiques particulières, auxquelles vient bien sûr s'ajouter la composition chimique de la roche, si c'est un menhir, ou de l'eau, s'il s'agit d'une fontaine guérisseuse.
      Ainsi, à la base, nous avons des données brutes qui vont être activées, souvent par l'homme, et qui vont donner par le biais de la dédicace, du rituel ou de la consécration une fonction active orientée vers tel ou tel type de thérapie.thuret_marsat_riom_014thuret_marsat_riom_046"

Le bâtiment est alimenté par un courant d'eau et trois réseaux sacrés, et sort à l'ouest à l'aplomb d'un chapiteau qui représente deux griffons buvant au même calice. Les deux se retrouvent aussi à l'intérieur, avec des différences: à l'extérieur, ils ont les pieds qui reposent sur le sol et la queue tournée vers le bas (l'énergie de polarité positive et négative retourne au tellurique) et à l'intérieur, sur le troisième pilier sud (séparation des énergies telluriques et cosmiques) les oiseaux n'ont plus les pieds touchant le sol, leur queue s'élève vers  le ciel.

thuret_marsat_riom_017thuret_marsat_riom_0401Plus loin, nous retrouvons un boeuf, mais sans cornes, tenant une boule dans sa bouche.

L'animal peut-être un cochon, ce qui serait plus propice puisque le lieu est un ancien sanctuaire druidique. Mais les deux animeaux sont telluriques, le symbole reste le même. La boule est par sa forme l'éclatoir par exellence. C'est donc à l'aplomb de cette sculpture que le réseau sacré se désacralise des informations de l'église pour retourner au tellurique.thuret_marsat_riom_018

Une autre sculpture nous apprends qu'il faut maitriser les énergies pour recevoir le lieu dans toute sa puissance: c'est l'acrobate, l'initié qui nous apprends que nous pouvons entrer dans l'église puiser directement les énergies à condition que nous ayons fait notre retournement. Il tient un miroir qui nous renvoie à nous même. En contemplant son image, on fait l'examen de conscience. Et si son propre niveau est suffisant, en toute humilité, nous pouvons passer par le portail des initiés qui se trouve en dessous.

thuret_marsat_riom_013thuret_marsat_riom_012

Nous arrivons au linteau du portail sud. Le Christ en majesté dans sa mandorle, entouré des archanges Michel et Gabriel, est représenté la main droite bénissant et la gauche tenant le livre fermé. (il est maitre des énergies,deux telluriques par les doigts tournés vers le bas et trois cosmiques par ceux tournés vers le haut.) Son plexus solaire est bien marqué, ouvert, autour duquel le plissé de la robe présente le flux énergétique sortant du personnage.thuret_marsat_riom_021_edited

A l'intérieur, nous tombons sur le chapiteau du singe cordé. Il est attaché par le cou (chakra de la gorge) à une corde reliée à la terre.(bloquage des énergies par l'ancrage au tellurisme seul) L'homme doit ouvrir sa partie spirituelle et équilibrer ses cycles cosmo-telluriques.Et pour bien nous faire comprendre, les imagiers du moyen-âge ont représenté les énergies telluriques, lourdes, sortant par l'anus du singe...Entre ses jambes pousse l'arum. C'est une plante purgative.(no comment...)thuret_marsat_riom_027

Deuxième chapiteau interessant: Adam et Eve. Ils sont nus et Adam se cache le sexe de la main gauche et se tient la gorge  au niveau de la pomme d'Adam de la droite alors qu'Eve se cache le sexe également de la main gauche et donne à manger une pomme de la droite au serpent. Au milieu se dresse l'arbre de la connaissance (à noter qu'il n'y en a pas qu'un mais trois, si l'on compte les deux de chaque côté).

La pomme d'Eve ne vient pas de l'arbre puisqu'il ne manque aucun fruit sur les branches. Sur les arbres de droite et de gauche, les fruits redescendent vers le bas.(ils descendent d'en haut)( trois niveaux de branchages,trois niveaux de conscience). L'arbre du milieu porte ses fruits au bout des branches, donc accessibles à l'homme.Il en a aussi trois de chaque côté, plus un que tient Eve.Celui là n'est donc pas cosmique mais tellurique et montre que la chute dans la matière implique le besoin, pour vivre, des énergies telluriques, symbolisées par le serpent.

Le péché originel est donc la perte de conscience des mondes subtils que l'homme va tenter de retrouver grace aus fruits à sa portée.thuret_marsat_riom_0302

Un autre pilier nous montrela réunion des deux natures de l'homme, masculine et féminine, dans l'androgynat(droite/gauche, soleil/lune, yin/yang), l'homme réalisé. Le pilier suivant montre la progression, les deux énergies réunifiées et maitrisées montent en neuf torsades pour alimenter une croix celtique qui porte des fruits. Le même pilier, sur un autre chapiteau, montre un héron (qui peut voler mais aussi vivre sur la terre, dans la boue, l'argile des origines) Il tient dans son bec le serpent (wouivre) par la queue, montrant qu'il n'en a nulle crainte et non pas comme s'il voulait le manger. Il en est le maitre.

Je voudrais remercier messieurs Jacques Bonvin et Paul Trilloux pour l'excellence de leur étude sur l'église de Thuret.

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24 mai 2006

Dolmen champignon...

Au cours d'un voyage, voilà un curieux champignon. Normal, nous sommes en Dordogne !

Il ne faut pas le réveiller... Il est bien tranquille, loin de l'agitation du monde et des hommes...

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sg5_001Celà me donne envie de vous faire un cadeau: une histoire tirée d'un ouvrage de monsieur Maurice guingand:

Le chant des étoiles

En cette nuit là, le temps n'existait plus.

Pas de vent, pas de bruit. Seule la clarté de l'aurore grandissante rendait les rochers d'alentour plus sombres.

Dans une vallée circulaire, baignée de lumière orange, un cratère béant dont l'intensité du noir intérieur permettait de supposer la profondeur inquietante.

Tout pres de ce cratère, sur un monticule, une grande pierre sombre, droite comme un menhir.Sa silhouette se détachait parfaitement sur la clarté de l'herbe environnante et son ombre s'y déplaçait lentement, plongeant ce qu'elle recouvrait dans un mysterieux violet.

Plus loin, à terre, près du cratère, une autre grande pierre, plate cette fois, luisait comme une large lame ou comme un miroir géant regardant le ciel.

La grande pierre levée, aux rudes contours d'un beau bleu sombre, ressemblait aux vestiges lointains que des civilisations inconnues pointaient vers le ciel.

Plus la clarté montait, plus les contours s'adoucissaient.Elle ressemblait maintenant à une forme humaine qui aurait pris une grande robe de pierre pour franchir sans crainte les siècles attendus.Puis elle prit des formes plus précises, bougea lentement; se retourna, comme un golem petrifié dont le poids et le long réveil auraient ralenti la giration.

La métamorphose s'accomplit progressivement.Ses derniers aspects rudes se fondirent et s'évaporèrent dans un halo lumineux.

C'est une femme qui se trouvait maintenant empreinte encore de la raideur de son sarcophage de grès, reprenant peu à peu vie.Une grande robe bleu-noir, couleur du firmament sous les étoiles, la couvrait toute entière, un châle dissimulait sa tête et ses épaules et quelques mèches blondes s'évadaient vers la lumière.

De visage, il n'y avait point.Seules deux lueurs verdâtres phosphorescentes remplaçaient les yeux et animaient ce visage de vide.

Ses bras bougèrent quelque peu et ses deux mains, longues, fines, blanchâtres, glissèrent sur les plis raides de sa robe.Un murmure grandissant sortit alors de sa personne, prenant des sons plus précis pour former des mots que la brise matinale emportait.

"Je suis  de meurée fixée au regard des étoiles, disait-elle, j'étais placée près de la bouche de la terre pour entendre son chant et écouter la musique sans fin des astres qui nous entourent.

Le mouvement a son rythme, sa lumière, sa mélodie et le vide sa symphonie.Je me suis maintenue là depuis des siècles en un corps dur et froid pour un enchantement de mon esprit.Ma compagne, allongée dans l'herbe, est faite pour entendre et moi pour voir et nous pouvons nous completer.

Maintenant, les temps sont venus.Je peux parler et je veux bien réveler ce que je sais.Mais que personne ne cherche à voir mon visage, ou à le reconnaitre.Je suis celle qui demeure incréee, celle qui fut poursuivie pendant des millenaires et que mon manteau de fille de la montagne dissimulait.

Une partie de mon peuple dort encore, inerte dans ces hauteurs.L'autre partie est disséminée sur la face de la terre, en autant d'êtres sensibles.Certains sont devenus des choses utiles; d'autres des choses glorieuses, d'autres enfin des choses sacrées.

C'est à dire que chacune de nos parcelles n'a eu que le langage que l'homme a bien voulu lui donner.Mais c'est aussi par la faute de l'homme et par son ignorance que d'autres sont perdues ou gâchées.

Rappelez-vous de moi.

Alors vous apprendrez à vivre les pierres, celles qui sont levées dans les matins du Nord, celles que l'on a empilées sous les cieux plus limpides, celles qui sont sculptées pour des aurores plus douces.

Il vous faudra chercher leur nombre et le mien et celui de ma compagne qui dort encore."

Pendant qu'elle murmurait ainsi, le bord du cratère était devenu un grand cercle blanc et, lentement vers l'est, le soleil entamait sa course quotidienne.

Le murmure reprit.

"Dans vos civilisations successives, il y a toujours eu des hommes qui connaissaient les mystères de la marche du monde.Ils avaient des doigts pour les déterminer, pour figurer les symboles.Ils ont eu des pierres pour les y graver.Du nombre est venu le signe, puis du signe le symbole et, plus tard, le chiffre.

Par la voix de l'homme, le nombre prit un son,puis une gamme et enfin un chant.Dans ce chant, il y avait un rythme et tout cela provoquait une résonnance, résonnance du coeur de l'homme sur le coeur de la nature, à travers le coeur des pierres et ceci afin d'être compris par le coeur des dieux.

Et les dieux envoyèrent sur terre des fées pour guider les hommes vers un merveilleux perpétuel.Ces fées étaient des femmes, mais ces femmes furent des rêves.

Il plait à l'homme de revivre ces rêves, il lui plait de rejoindre ces fées, parce que ces fées dorment dans la pierre.

Et ces pierres furent les premiers médiums de l'homme vers la création et son harmonie."

C'est dans un faible souffle que les derniers mots s'évanouirent.Une lueur subite se fit dans la vallée verte, jaillissant au-dessus des cîmes.

Les yeux de la femme disparurent et une brume légère sortant de de sa face vide, comme la rosée matinale, s'évapora doucement en la tiedeur des premiers rayons du soleil.

On eut pu distinguer un sourire d'une douceur ineffable et d'une indicible joie comme un envol vers un appel mysterieux.Des volutes de ces vapeurs matutinales, rosée des philosophes, pierres des sages, furent absorbées intimement en leur montée allègre.

Il ne resta plus bientôt, au bord du cratère toujours sombre, qu'une grande pierre figée dans le sol indiquant les mystères d'un temps.

D'autres pierres seront d'autres femmes.il se peut que l'une d'entre elles,Venus hyperboréenne ou fille de khéops, prêtrese du soleil ou odalisque orientale revenue aux bords de la mer bleue vivre tout à son souvenir de cristal une réminiscence du passé et une vibration de l'avenir, comme l'émeraude au milieu des roses rouges.

Le nombre lui sera peut-etre froid, mais elle saura aussi que son ombre est celle du mystère qui voile les choses et les rends plus vraies.

La connaissance apporte une joie et c'est cette joie que nous essayons de partager.

Maurice Guingand

24 mai 2006

Arles, Saint Trophime

Au Vème siècle, saint Trophime, premier évêque d'Arles, transforme en cathédrale une basilique primitive, alors dédiée à saint Etienne. Les invasions des VII-VIIIème siècles provoquent la destruction de cet édifice. Une reconstruction est entreprise à l'époque carolingienne. Il en reste certains murs. Plusieurs restaurations sont faites aux X-XIème siècles. C'est à cette époque que le nom de Saint-Trophime, dont les reliques sont transférées pour la première fois dans la cathédrale, l'emporte sur Saint-Etienne. Ces reliques, enlevées en 1078, sont ramenées en 1152, après de nouveaux travaux qui transforment la nef et la crypte.arles

A cette époque, Arles devient le point de ralliement de nombreux pèlerins sur la route de Compostelle (point de départ de la Via Tolosana).(http://architecture.relig.free.fr/arles.htm)

L'église était ancienne primatiale des Gaules, rabaissée au rang d'église paroissiale. Elle est une des rares églises de France à avoir un parcours initiatique en forme de tau et un autre en forme d'anhk.(parcours initiatique égyptien: les deux autres étant Saint Sernin de Toulouse et Notre Dame du Port à Clermont- Ferrand.)

La filiation est transmise par la colonne de Saint-Trophime qui est large d'une coudée égyptienne.

Le chemin de Saint Jacques au moyen-âge, était un parcours alchimique. Le pèlerin allait de halte en halte apprendre les secrets du grand œuvre pour finir en retour par sa propre transmutation.Tous ces messages se retrouvent sur les sculptures des églises et autres cloitres du pèlerinage, bien cachées aux yeux du monde extérieur.

Arles confirme tout cela.arles2

Dans l'église, nous retrouvons les reliques de plusieurs saints, dont une chasse qui vibre plus fort que les autres, celle des saintes Marie-Jacobé et Marie-Salomé...

reliques

Le cloitre est un des endroits où j'ai ressenti le plus d'énergie, avec la chapelle saint Michel d'Aiguilhe au Puy. Celà est peut-être du à la présence d'un menhir inclus dans un des piliers ...Et aussi des gardiens que j'ai pu rencontrer.
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22 mai 2006

Saint Austremoine d'Issoire

 

sg5_027sg5_029__892x1200_Dénommée jadis Isiodorensis, "Issoire la belle" garde à travers son vocable le souvenir d'une origine gallo-romaine. Il est probable qu'un premier monastère ait été fondé à Issoire par l'évêque saint Austremoine, vers le milieu du IIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint Austremoine est 2004_0709gervazy0086l'évangélisateur de l'Auvergne, au début du IVe siècle.Il est dans un premier temps enterré à Issoire. Du Ve au VIIIe siècles, la mémoire de saint Austremoine tombe dans l'oubli. Ses reliques sont transférées à Volvic, puis à Mozac. En 816, des moines bénédictins venus de Charroux dans le Poitou, et fuyant les invasion normandes, se réfugient à Saint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert, se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de saint Austremoine.Il ramène le chef du saint.

 

 

 

 

 

 

polignac_535Le nouveau monastère sera consacré en 937 par Bernard, évêque de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et de Saint-Austremoine. Le nouvel abbé, Samuel, surnommé Sam, fut pris d'une forte fièvre. De là l'expression "la fièvre du Sam d'Issoire". Puis, vers le milieu du XIIe siècle, les moines décident la reconstruction complète du monastère et de son abbatiale, à l'image des autres églises "majeures" déjà édifiées. C'est le monument que nous pouvons admirer aujourd'hui. polignac_534

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

polignac_530En Auvergne, lorsqu'une église est dédiée à la vierge, elle a des chapelles abstidiales en nombre pair, comme à Orcival. Ici, l'église est dédiée à un saint, il y a quatre absidioles, plus une dédiée à la vierge, de forme différente.

 

 

L'analyse géobiologique montre plusieurs cours d'eau, deux cheminées cosmotelluriques,(autel + nef/transept). L'énergie a été activée par un réseau de chemins de galets souterrains. Présence d'un "gardien".st_austremoine1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et depuis mon dernier passage, j'en ai ressenti d'autres, dont un dans la crypte. polignac_568Et peut-être un autre dans une des chapelles latérales.polignac_529

 

 

 

 

 

 



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Le zodiaque gravé sur les murs extérieurs est magnifique, et a la particularité de comporter un treizième signe, un âne porté par un griffon. L'âne c'est l'humain qui ne peut seul élever son âme. Le griffon, c'est l'église de Saint Austremoine...

 

 

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Signalons au passage qu'Issoire représente l'étoile de l'épi dans la constellation de la vierge posée sur le sol d'Auvergne, Saint Nectaire étant Gamma, Orcival Epsilon, Clermont Tzeta, en continuant par Marsat et Vassivière.

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22 mai 2006

Ottmarsheim

05_08_5__1600x1220_Située sur l'ancienne route de Strasbourg, elle date de l'an mil. De forme octogonale, elle a souvent été restaurée. Un temple plus ancien a précédé l'église actuelle.

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Au mur, de belles fresques, dont une super interessante représentant Saint Michel. C'est dans cette chapelle Saint Michel que les énergies sont les plus puissantes, située dans l'axe de l'autel, au premier niveau.05_08_2__1600x1233_

22 mai 2006

Conques

Sur les chemins de Compostelle...Cette église a été restaurée par Prosper Mérimée. Le sauvetage ne c'est pas fait sans erreurs, mais elle reste impressionante par l'énergie qu'elle dégage.(Je n'ai rien contre Soulage qui a fait les vitraux, mais quand on sait que le plastique translucide ne laisse pas passer les rayonnements cosmiques...)

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Le tympan de style roman présente un christ posant singulièrement: il ne bénit pas, il ne soigne pas, il ne désigne rien de précis.La main droite est levée en direction du ciel, la gauche baissée par terre.(cosmo-tellurique...)

La mandorle est conçue suivant le nombre d'or . En fait, nous en trouvons sept imbriquées (vibrations de l'énergie centrale). De même, toutes les scènes représentant des anges sont accompagnées et soulignées par des vagues vibratoires.sg5_066__desktop_resolution_

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Dans l'église, deux courants d'eau se croisent dans l'axe de la nef et du transept, et deux failles se croisent sous l'autel.

Sur la droite de l'église, au niveau du transept, je pense qu'il existe une crypte, qui pourrait être un ancien lieu de culte de Mithra.sg5_097__desktop_resolution_

21 mai 2006

La fontaine Saint-Winoc

 

Fontaine Saint-Vinoc 1Il suffit de remonter le chemin qui passe devant la chapelle de saint-They, entre les hameaux de Kerfendal et de Filibéré, de trouver au milieu des broussailles l’entrée d’un petit sentier et de se diriger vers le nord, dans une végétation assez dense et un sol carrément boueux, pour arriver devant la fontaine Saint-Winoc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fontaine Saint-Vinoc 3Cette fontaine de dévotion n’a pas été datée. Sa première mention date du cadastre de 1836 où elle est citée près d’un pré appelé Prat ar Venoc. L’église paroissiale dont elle dépend, Saint-Winoc de Plouhinec, se trouve à plus de deux kilomètres, ce qui est fort rare. Comme cette église fut construite vers 1530/1540 sur un édifice plus ancien, notre fontaine pourrait être plus âgée qu’on ne le pense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fontaine Saint-Vinoc 4Construite dans un vallon très humide, elle resta longtemps abandonnée, inaccessible, au milieu d’une véritable mare. Depuis sa remise en état en 1999 après des travaux de drainage du ruisseau, elle est à nouveau fréquentée et la niche où devait s’abriter la statue du saint contient aujourd’hui des offrandes, bougies, coquillages, vases emplis de fleurs, images pieuses et croix sommaire en bouts de bois.

 

 

 

 

Fontaine Saint-Vinoc 2La fontaine, d’une forme originale, surmontée d’un toit en bâtière en granite (toit à deux versants opposés, les deux autres côtés du bâtiment formant un mur pignon), fut construite en pierre de taille au centre d’un enclos en pierres sèches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fontaine Saint-Vinoc 4Deux échaliers (sorte de petit escalier surmonté d’une dalle servant le plus souvent à entrer dans les enclos paroissiaux en Bretagne tout en empêchant les animaux de passer) permettaient d’accéder à l’eau guérisseuse qui était réputée pour guérir les phlébites.  

 

 

 

 

 

Fontaine Lavoir Saint-Vinoc 1Un peu plus haut, le lavoir de forme rectangulaire est alimenté en amont par le ruisseau.

 

Fontaine Saint-Vinoc 8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fontaine Saint-Vinoc 5A côté, une pierre levée, qui parait gravée, ressemble à un bornage. 

 

Fontaine Saint-Vinoc 7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais qui était ce Winoc ?

Saint Winoc 5aLe nom de Winoc proviendrait de la forme originelle Uinnoc, dérivée de l’adjectif uin, devenu gwenn en breton ou gwynn en gallois, qui veut dire blanc au sens propre et aïeul au figuré. Winoc est né en Armorique, à Saint-Méen-le-Grand ou à Dol (Ille -et-Vilaine) au début du VIIe siècle (entre 627 et 640). Les uns le disent fils du légendaire roi Hoël III, d’autres le font frère, fils ou neveu de saint Judicaël, roi de Domnonée. Selon la légende, il quitta sa famille et partit avec trois compagnons, saint Ingenoc, saint Madoc et saint Quadanoc, ou bien son oncle saint Josse, saint Madoc et saint Arnoc, ou encore saint Doetval, saint Ingenoc et saint Eumaël, vivre en ermite. Ils arrivèrent en Flandres (Pas-de-Calais), à Sithiu (devenu Saint-Omer), où fut enfermé le dernier des rois mérovingiens, Childéric III)). Ils y ils furent accueillis en tant que moines par l’abbé Berthwun (saint Bertin), disciple d’un successeur de saint Colomban.

 

 

 

 

Saint Winoc 6Devenus des modèles de la vie monastique, Berthwun leur demanda, en 685 ou 695, de fonder un monastère sur des terres marécageuses données par un certain Hérémarus à Wormhold. Winoc, après avoir construit l’église, les bâtiments monastiques et l’hôpital sur le modèle de Sithiu, en devint l’abbé sous la règle de Saint-Benoît et c’est là qu’il mourut le 6 novembre 717.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint Winoc 1aSes reliques furent transportées à Sithiu puis à Bergues suite aux attaques des Normands (anciennement le mont Baal/Belen, connu aussi sous le nom de Groenberg puis Winocsbergen d’où provient le nom de Winoc de Bergues. Une légende parle d’un sorcier qui débarrassa la région des serpents, worm en germanique voulant dire serpent ou ver).

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint Winoc 3aLe culte de saint Winoc est attesté en Cornouailles où il est connu sous le nom de Wednack, à Lanwenock et à Landewednack. Au Pays-de-Galles, il est saint Gwynnog, patron de Llanwnog. En Écosse, il est connu à Lochwinnoch près de Glasgow. En Bretagne, on retrouve son culte à Landévennec, anciennement LanToWinnoc, mais surtout à Plouhinec où un acte du Saint-Siège daté du 25 octobre 1374 mentionne déjà une église en ce lieu lui étant dédiée. En 1900, le curé de Plouhinec et de nombreux paroissiens accompagnèrent l’évêque de Quimper à Bergues afin de demander des reliques du saint qui arrivèrent sur place en juin de la même année.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

saint Winoc 4De nombreux miracles lui furent attribués. La légende rapporte que le saint devint le meunier de sa communauté. Devenu vieux, devoir tourner la meule à la seule force de ses bras lui prit de plus en plus de temps, l’empêchant de faire ses dévotions. C’est alors que Dieu envoya des anges faire le travail à sa place. C’est ainsi qu’il devint le saint patron des meuniers de Flandre.

Plus tard, au XIe siècle, un enfant d’une riche famille de Bergues se noya dans la Colme, rivière bordant la ville. Les parents demandèrent d’apporter les reliques de saint Winoc au bord de l’eau, ce qui leur fut accordé. La châsse touchant l’eau, le petit en sortit sain et sauf. Depuis, le jour de la Sainte-Trinité, la châsse était portée dans la Colme où l’on baignait les enfants malades.

 

 

 

Saint Winoc 2aSaint Winoc fut aussi réputé pour son pouvoir sur les éléments : il était invoqué pour arrêter les pluies torrentielles, pour éviter la sècheresse, pour éloigner la foudre. Mais aussi pour son pouvoir de guérisseur : on le demandait pour éloigner la fièvre, la jaunisse, la coqueluche et pour aider la délivrance des femmes enceintes.

Saint-Winoc

17 mai 2006

Saint Rigaud

2006_1402006_121"Le Pays Beaujolais n'est pas avare de points de vue qui vous saisissent l'œil et l'âme de leur beauté, et ne vous laissent plus retourner au monde banal. Le plus célèbre de ces panoramas, à tout seigneur, est celui embrassable du sommet du Mont Saint-Rigaud. la "redoute" du Saint-Rigaud s'approprie du regard l'essentiel du Beaujolais. Veillant sur cette forteresse naturelle, le Saint-Rigaud lui-même (1009 m), la roche d'Ajoux et le Tourvéon (970 et 953 mètres). Trois portes seulement décadenassent ce fortin de verdure : le Fût d'Avenas, le Col de Crie et le Col des Écharmeaux. Et une piétaille de feuillus que dominent les alignements de sapins, en sont les sentinelles. Nul ne quittera le Saint Rigaud sans faire halte devant la fontaine des pèlerins, dite "fontaine sacrée". Une très vieille croyance veut que l'eau de cette source, déjà sacrée au temps des druides, guérisse l'épilepsie et la stérilité. ""


2006_138La fontaine est située sur le versant Sud/Ouest de la montagne, très légèrment en contrebas, à une altitude de 950 mètres. Une légende lui est associée:

Un moine vivait en ermite, il y a bien longtemps, près d'une source, sur le Mont Saint Rigaud. Cet homme était, dit-on, doué de pouvoirs guérisseurs et soulageait nombre de pèlerins venus chercher son aide. On raconte qu'à sa mort, il eut pour sépulture la nappe même de la source, ce qui aurait pour effet de donner à l'eau ses vertus miraculeuses.





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Ainsi la fontaine est réputée bénéfique pour les maux de gorge et d'yeux, les rhumatismes et la stérilité féminine. En témoignage de leur passage, les pélerins plantaient en ce lieu, tous les 16 Août, une croix de bois. Modèste source à l'état sauvage, envahie par les plantes aquatiques jusqu'en 1988, elle fut captée et entièrement réhabilitée à cette date.

A l'arrivée, je fus accueillie par des scarabées...Pas étonnant quand on sait que le village le plus proche s'appelle Montsols. Le mont du soleil...Les croix autour de la source, les arbres immenses plantés dans le fouillis des airelles, tout celà m'a touchée. L'eau est vraiment très froide, elle est aussi réputée pour guérir les douleurs articulaires.


17 mai 2006

Le Puy

LA LÉGENDE

A l'époque gallo-romaine, une matrone souffrant d'une fièvre tenace, inspirée par une vision, se rendit sur le mont Anis, plus connu de nos jours sous le nom de rocher corneille. Là elle s'endormit, épuisée. A son réveil, la vierge trônant sur un dolmen lui confia son désir d'avoir une église en ces lieux. Sa fièvre avait disparu. Saint Georges, alors évêque du Velay, se rendit sur place. Bien qu'en plein mois de Juillet, le sol était couvert de neige sur laquelle un cerf dessina de ses sabots le tracé d'une église. L'argent manquait et l'évêque se contenta de marquer le tracé par une haie de buissons épineux. Le lendemain, la haie était couverte de fleurs. Le temps passa, puis une autre guérison miraculeuse eut lieu dans des conditions similaires: la vierge renouvelait son souhait.

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L'évêque de l'époque, Vozy, s'en fut à Rome demander l'autorisation au pape de construire une église. Scutaire, sénateur et architecte romain aurait été chargé de la construction.

L'église achevée, l'évêque se dirigea de nouveau vers Rome pour en demander la consécration. En chemin, au lieu-dit "les trois pierres", deux vieillards habillés de blanc leurs conseillèrent de retourner d'où ils venaient, les chargèrent de reliques et disparurent sur ces mots: " nous vous précédons et vaquerons à tout." Quand Vozy et Scutaire arrivèrent à Anis, ils trouvèrent leur église baignée d'une lumière irréelle et les cloches animées par des êtres invisibles.

La dédicace de la première église fut l'œuvre des anges dit-on. Pour cette raison, elle fut appelée chambre angélique.

Scutaire réalisa la première église entre 415 et 430. Dans le même temps il transféra son siège épiscopal d'Espally au Puy. Le Puy-en-Velay est, avec Chartres, le plus ancien sanctuaire marial de la Gaule chrétienne. On a retrouvé sous le pavé du chœur les fondations de cette première église qui mesurait 12 m x 24 m.

La pierre fut intégrée dans l'église, et ce fut certainement la raison de sa demande à Rome, n'ayant absolument pas besoin de l'accord du pape pour construire une église.

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Cette église s'est donc édifiée sur les restes d'un temple romain dédié à Adidon et Auguste. Ce sanctuaire se dressait aux côtés d'une source miraculeuse et abritait lui-même le dolmen, preuve de l'ancienneté du culte en ces lieux.  Le Puy est au centre d'une immense étoile dont les rayons partent vers autant de mégalithes ou de sites celtes spécifiquement sacrés. Jacques Derderian (à qui je fais très souvent des emprunts, "Le puy, haut-lieu ésotérique" aux éditions Dervy) parle même du Puy comme un centre sacré druidique, celui du sud, Chartres étant celui du nord.

Parlons de l'épigraphe d'où est tiré le nom d'Adidon.C'est un texte de dédicace adressée à l'empereur et à une divinité: "A Adidon et à Auguste,Sextus Talonius, musicien a fait faire ceci de ses deniers."

D'où vient Adidon ? Préfixe Adi et terminaison Don: Ani Dun, colline de la déesse Ana...

La matrone couchée sur la pierre ? Rituel celtique avec apparition du cerf (Cernunnos)

Neige en Juillet ? Opposée au soleil et au lion zodiacal du mois de Juillet, la neige incarne le principe féminin qui va subir la fécondation indispensable à l'éclosion de la vie. (opérée par le cerf, le sillon étant symbole de l'acte sexuel, version primitive de l'immaculée conception). Le buisson d'épine est là pour confirmer la fécondation, le lendemain.

Les vieillards ? passation des pouvoirs, symbolisés par les reliques, des druides aux responsables de la religion chrétienne. En échange, le dolmen sera conservé et la vierge sera noire.

Les anciens évêques du puy étaient-ils des druides convertis à la foi du Christ, par obligation ?

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