Les lieux sacrés
Pour ce qui est de la motivation de telles études, je laisse la parole à Gwelan qui l'a expliqué d'une façon qui m'a beaucoup touchée dans son site sur les niveaux vibratoires:
"Pour la très grande majorité d'entre nous, notre implication dans cette discipline radiesthésique a muri avec la fréquentation de hauts lieux vibratoires. Ils nous ont interpellés, instruits, nourris... Ils ont été l'ingrédient indispensable de nos prises de conscience.
Je ne sais pas ce qui s'est ainsi donné, révélé à nous. Je suppose que chacun y mettra le nom qui convient à ses croyances, mais c'est un quelque chose qui nous a mis en vie, davantage, et parfois même qui nous a révélé à nous-mêmes.
Il y a, entre ce qui se dégage de ces lieux et nous-mêmes, une intimité voire une nouvelle forme d'intelligence qui s'est constituée petit à petit. C'est à cette intimité, cette intelligence là, qu'il me semble intéressant aujourd'hui de faire appel, pour s'efforcer d'entrevoir ce qui est (peut-être) en train de se passer : un phénomène que nous n'aurions pas nécessairement à subir, mais qui est peut-être une grande opportunité de progression sur le plan individuel."
Qu'il en soit remercié...
Depuis le début, les lieux sacrés se sont tenus au même endroit, ceux des vainqueurs s'implantant toujours sur ceux des vaincus. Ces lieux ont donc une particularité.
Les anciens possédaient cette faculté de sentir les forces qui émanaient de ces lieux, faculté que nos contemporains ont perdu ou oublié depuis un bon moment.
Cette connaissance avait trait aux forces naturelles particulières de la terre et du ciel, et aux miracles que ces forces peuvent provoquer.
La réunion des énergies du ciel et de la terre, canalisées par les bâtisseurs de tout âge, servit pour la guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. L'architecture créa artificiellement les conditions nécessaires pour que ces forces naturelles puissent s'exprimer pleinement.
"Un lieu sacré, avant d'être utilisé par l'homme pour ses rituels, fonctionne à l'état naturel comme point d'échange des forces entre la terre et le ciel. Les rituels humains, quels qu'ils soient, ne font qu'intensifier le processus et le mettre à la disposition des vivants. Le bâtiment, temple ou église ou tout autre nom qu'on lui donne, est un appareil qui démultiplie encore, à la fois le phénomène naturel et l'action humaine qui s'y déroule éventuellement. Cet appareil doit être en prise avec le lieu.
Un lieu peut se passer des hommes et de l'appareil. L'appareil ne peut se passer du lieu, ni des hommes pour son entretien. Les hommes peuvent utiliser le lieu en se passant de l'appareil. Ils peuvent aussi se passer de l'un et de l'autre à partir d'un certain stade d'évolution. La conjonction des trois, lieu, homme et appareil, permet (parfois) des miracles, lesquels n'existent pas, étant les effets de lois naturelles intelligemment mises en œuvre." (Robert Graffin)
Que se passe-t-il en ces lieux pour que ces énergies soient présentes ?
Tout d'abord intéressons-nous au sous-sol. Nous savons, de par les études géologiques et géobiologiques, que sous ces lieux coulent des rivières, courent des failles, s’implantent des champs magnétiques modifiés, passent des réseaux dits « sacrés ». L’eau apparait comme l’élément indispensable : peuvent se présenter un croisement, un confluent, une boucle ou une chute. Les réseaux présentent des dispositions propres à chacun. Les failles sont suivies soit par l’eau, soit par le fil d’un réseau.
Par le ciel nous arrivent des rayons cosmiques provenant des étoiles, la plus proche étant notre soleil, mais aussi des constellations, des planètes, des trous noirs. Notre étoile la plus proche, par ses vents solaires, génère des courants électro-telluriques qui se propagent dans le sol.
La réunion de ces diverses énergies va faire qu’un lieu devient sacré. L’homme s’en servira pour se mettre en harmonie avec les forces de l’univers.