Pas de commentaires avant d'avoir visité les sites suivants:
http://perso.orange.fr/deesse-mere/1menhir.htm
http://prehist.free.fr/bondons/
Le premier étant plus proche de ma vision des choses, le deuxième ayant une approche plus archéologique.
Nous voici donc dans la Cham des Bondons....tirant son nom de l'occitano-patois Cham (plateau ou causse) et de la proximité de la commune des Bondons en Lozère. C' est un plateau calcaire d'une dizaine de kilomètres carrés s'étendant au pied du Mont Lozère.
(Wikipédia):Avec ses 154 menhirs de granit, le site constitue la deuxième concentration de monuments mégalithiques en Europe après les alignements de Carnac en Bretagne.
On estime que la mise en place de ces pierres doit se situer entre la fin du Néolithique et l'âge du Bronze. (Moi je demande à voir... Personne n'a osé jusqu'à présent donner des dates plus conformes aux travaux de radiesthésistes, sauf un site présentant des mégalithes de Bretagne dont j'ai perdu le lien, et qui proposait des -25 000 ans...)
Ce site recèle également une curiosité géologique : deux mamelons calcaires ayant résisté à l'érosion et dominant la vallée du Tarn. Ces puechs (du latin podium, terre élevée), comme on les appelle, seraient issus selon la légende de la boue tombée des sabots de Gargantua. (On le retrouve vraiment partout ce brave géant...)
Sur une aire d’à peine 10 km² ont été plantés il y a plus de 4000 ans (Ca c'est au moins...) plus de 150 menhirs. Certains chercheurs avancent le nombre de 154 et d’autres au-delà de ce chiffre. Le premier grand inventaire de ces monolithes remonte aux années 1940 avec le docteur Morel.
Depuis, peu ou pas de publications sur ce site, sinon confidentielles. Grâce aux collectivités territoriales et au Service des Antiquités dirigée en Lozère par Gilbert Fages, ce patrimoine est en train de sortir petit à petit de l’ombre.( oui, il sort de l'ombre, et c'est tant mieux... Dommage que les pierres ne soient pas relevées tout à fait comme elles ont été plantées.)
En effet, tout au début du XXe siècle, c’était tout au plus entre 3 et 7 menhirs qui étaient encore debout. Dans les années 1980-1990, une trentaine de pierres avaient été relevées. Aujourd’hui, ce sont au moins 80 menhirs qui ont retrouvé la verticale.
Parmi ces derniers, on notera au sud des hameaux de la Vaissière et de la Fare, deux très grands menhirs mesurant respectivement 4,80 m et 4,50 m hors sol. Encore couchés il y a quelques années mais aujourd’hui remis à la verticale, ils avoisinaient 6 m de long.
En premier lieu, on remarque que tous les menhirs de cet ensemble sont en granit extrait des pentes sud du massif du Mont Lozère. Or, ces pierres ont été plantées en terrain entièrement calcaire. Elles ont donc été transportées pour être érigées à cet endroit sur une distance minimum de 800 m. Pour certaines pierres, la distance entre le lieu d’extraction et le lieu d’érection doit se compter en kilomètres.
En second lieu, les menhirs ne semblent pas disposés dans l’espace de manière rationnelle. On trouve un grand nombre de menhirs seuls, des menhirs par paires et plus rarement en ligne de trois. Des demi-cercles et de vagues cercles (cromlechs) se dessinent aux groupes n°2 de la Fage et à la Baraque de l’Air.
Il n’y a donc pas ici de longs alignements du type Carnac en Bretagne ou des dispositions en cercles parfaits comme sur le Causse de Blandas (département du Gard) Les plus grands menhirs sont souvent sur des buttes mais là encore ce n’est pas une généralité.
En troisième lieu et le plus sujet à hypothèses, c’est bien sûr de connaître la motivation des constructeurs préhistoriques d’élever autant de pierres en un endroit aussi restreint. On a ainsi parlé de balisages de chemins antiques par temps de fortes neiges,( j'avais pas pensé à ça), de bornes indicatrices d’entrées de mines,(non plus) de jalons d’une « route de l’uranium » (à voir)…
Rien ne permet aujourd’hui d’étayer ou de réfuter totalement telles ou telles hypothèses. Néanmoins, on peut avancer l’idée que ces monolithes dressés par dizaines auraient pu démontrer le fort sentiment religieux et la puissance d’une tribu sur d’autres.(pourquoi vouloir toujours mêler la religion aux mégalithes... Sauf si on prend le mot dans sa première signification qui est "relier à".)
Nombreuses sont les légendes arrivées jusqu’à nous et qui rappellent le pouvoir de fertilité et de force attaché aux pierres plantées.( on se rapproche)
En planter autant sur quelques kilomètres carrés devait revêtir une très importante symbolique religieuse (encore!!!) sinon politique (si la politique se mêlait d'initiation aux courants telluriques...) et ainsi conférer à la Cham des Bondons il y a plus de 4000 ans la notion de « lieu sacré » . Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que la mystérieuse Cham des Bondons garde jalousement le mystère des peuples qui ont dressés ces monolithes dirigés vers le ciel et leur fonction originelle. La Cham des Bondons, en plus d’être la seconde plus importante concentration française de menhirs après Carnac, est aussi un très agréable lieu de randonnée très facile à explorer et où la Préhistoire lozérienne et cévenole se dévoile à chaque détour de chemins.(Wikipédia)
Bon, je me moque un peu, mais cet article est très bien fait et a le mérite de parler d'un des sites les plus extraordinaires que je connaisse. Mes photos vous l'auront, je l'espère, démontré.
Il est vrai qu'il n'est plus très brillant aux niveau des énergies, mais quelques endroits marchent très bien encore. De plus, à chacun ses ressentis: il y a tant de pierres levées, que toute personne doit pouvoir trouver celle qui va la faire vibrer...
Et que de bonheur de pouvoir toucher les pierres, les renifler, leur parler, sortir son pendule, tourner autour, les caresser, méditer, danser si le coeur vous en dit, sans zones interdites ni foule dévisageante... j'ai même pensé voir, sur une colline au loin, plusieurs pierres dressées côte à côte: zoom x 24. Surprise...
La Cham des Bondons se compose de plusieurs groupes de menhirs de taille et d’intérêt variable :
Le groupe de la Fage, fort d’une vingtaine de menhirs couchés, se confond dans un reboisement et les monolithes sont de taille moyenne (entre 1,50 et 2,50 m). Du fait de son occultation par la végétation et de la relative petitesse des menhirs, l’intérêt de ce groupe est peu élevé.
Le groupe n°2 de la Fage est certainement le plus connu et le plus visité. Il compte plus d'une vingtaine de menhirs redressés, un dolmen et des tumulus.
Le parking aménagé est implanté très près du point de départ de ce groupe et de son menhir emblématique « la Pierre des Trois Paroisses ». On reconnaît facilement cette belle pierre aux marques taillées dans la roche laissées par des essais de débitage effectués par des carriers. Autrefois couchée, elle aurait avoisiner 5,45 m de longueur. Elle a été en partie amputée par les carriers et aujourd’hui, une fois redressée, elle culmine à moins de 3 m de hauteur.
Tout autour de cette pierre et en se rapprochant du hameau des Combettes (en contrebas dans la vallée), on rencontre en suivant le GR le dolmen de la Fage, quelques menhirs isolés et sur un replat un peu plus bas, le bel ensemble formé par les trois menhirs alignés de Chabusses.
Une fois traversé la petite pinède située juste à côté et en suivant le GR, ce sont des menhirs seuls ou par groupes de deux qui attendent les randonneurs et cela jusqu’aux Combettes. En allant vers l’est à partir de « la Pierre des Trois Paroisses », plusieurs paires de menhirs ont été replantés et cela jusqu’au sommet d’un mamelon.
Le groupe de la baraque de l'Air compte une vingtaine de menhirs dont la taille moyenne se situe entre 1,70 et 2 m. Ils sont pour leur grande majorité implantés aux sommets de petites croupes situées au sud de la maison dite de la Baraque de l’Air. Ces pierres semblent dessiner pour certaines des demi-cercles de petites envergure ou des alignements imparfaits.
Le groupe de la Vaissière présente les plus grands menhirs de la Cham des Bondons. Situé au sud des hameaux quasi-abandonnés de la Vaissière et de la Fare, c’est un ensemble numériquement très important (une quarantaine de menhirs) mais aussi très étalé sur le terrain.
C’est ce groupe qui a le plus bénéficié des dernières restaurations, ce qui a permit de revoir érigé en majesté de très grands monolithes avoisinant les 5 mètres de hauteur. En se baladant dans ce groupe, on remarque encore près d’une dizaine de pierres couchées, pierres qui devraient être replantées dans les mois ou les années à venir.
Très proche du groupe de la Vaissière mais séparé par un profond ravin, le groupe de Colobrières est facile à atteindre en une demie-heure de marche. L’intérêt vient surtout du beau menhir de Colobrières haut de près de 4 mètres et planté en haut d’une croupe. Les autres menhirs alentours sont toujours couchés et de taille inférieure.
J'allais oublier mon petit pote...