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19 avril 2007

Notre-Dame de Taxat-Senat ?

Riom__7_aAu musée Mandet se trouve la statue présumée de Notre-Dame de Taxat-Senat. Cette statue représentant une vierge en majesté date du XIIème siècle et provient donc de la région de Clermont-Ferrand.

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Riom__8_ Elle a une cavité creusée dans son dos et une trace de médaillon au niveau du cou qui laissent à penser qu'elle servait de reliquaire, comme Notre-Dame de Vauclair.
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19 avril 2007

Notre-Dame de Taxat-Senat ?

Riom__7_aAu musée Mandet se trouve la statue présumée de Notre-Dame de Taxat-Senat. Cette statue représentant une vierge en majesté date du XIIème siècle et provient donc de la région de Clermont-Ferrand.

Riom__7_d














Riom__8_ Elle a une cavité creusée dans son dos et une trace de médaillon au niveau du cou qui laissent à penser qu'elle servait de reliquaire, comme Notre-Dame de Vauclair.
Riom_Taxat_009b

19 avril 2007

Saint-Amable de Riom

Riom__9_aLe nom de Riom est d'origine celtique: Ricomagum, le bourg arverne, ( Vicus Ricomagensis ) "le riche marché", de rico, riche et de magum, marché, indique un centre économique aux fonctions commerciales importantes au carrefour de deux grandes voies, la route de la vallée de l'Allier (la voie Claudia reliant Augusto-Nemetum, Clermont-Ferrand, à Avaricum, Bourges ) et celle de l'océan Atlantique.
La région de Riom a été probablement peuplées de bonne heure. Peut-on avancer une présence humaine vers 20.000 ans avant l'ère chrétienne ? Des haches polies, des objets en silex, des grattoirs ont étés retrouvés au cours de fouilles.









Riom__11_aA l'époque Gallo-romaine,  Riom est alors une agglomération à vocation agricole sans fortifications connues qui deviendra à la fin du IVème siècle le siège d'une vaste paroisse primitive. Aucun vestige de cette époque n'est visible dans la ville ancienne mais le peuplement gallo-romain est attesté par la présence de villae dans la campagne proche.
Au Vème siècle, Saint Amable fonde un sanctuaire,  l'église Saint-Bénigne, puis un baptistère. Il meurt en 475. Au VIIème, l'église est agrandie et prend le nom de Saint Amable. En 1077, un chapitre de chanoines s'installe. En 1212, Riom devient capitale de la terre d'Auvergne. En 1477 et 1490 : plusieurs séries de tremblements de terre détruisent une bonne partie de la région riomoise.









Saint Amable

Riom__19_aIl exerça son ministère dans l'église de Riom, puis fut appelé au siège épiscopal de l'Auvergne (Clermont), probablement par saint Sidoine Apollinaire.
On raconte qu'à sa voix les bêtes venimeuses et les démons s'enfuyaient. Les images et médailles représentant le saint portent toujours cette inscription « le démon s’enfuit, ainsi que le serpent et le feu ». On peut voir à Mirecourt, une toile du XVIIème siècle représentant saint Amable, saint réputé protéger des serpents et des sorciers.
Il est mort un 11 novembre de la fin du Vème siècle. Sa fête a cependant toujours été célébrée le 11 juin.
Son tombeau à Clermont a été le lieu de plusieurs miracles dont saint Grégoire de Tours a été témoin et qu'il nous rapporte. Au Xème siècle, on procéda à la translation de ses reliques de Clermont à Riom où on les plaça dans l'église Saint-Bénigne.

La basilique

Riom__23_aLa basilique Saint-Amable à Riom, le plus vaste édifice du diocèse après la cathédrale de Clermont,  est dédiée au saint depuis le VIIème siècle. Elle fut édifiée à la place d'une ancienne chapelle que fit construire Saint Amable, en même temps qu'un baptistère, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à Saint Gervais et Saint Protais, vers l'an 450 et dans laquelle il fut inhumé en 475.
L'édifice est desservi par un chapitre de chanoines de Saint-Augustin depuis 1077 et  devient séculier en 1548.
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Riom__31_aElevée au rang de collégiale, l'église primitive fut remplacée au XIIème siècle par une construction romane réalisée à la diligence des évêques de Clermont, sans doute par Etienne de Mercoeur. De cette grande église, subsiste seuls aujourd'hui la nef de sept travées au berceau brisé sans doubleaux avec bas-côtés surmontés au-dessus de grandes arcades en tiers-points de tribunes et quelques éléments d'un vaste transept débordant. Toutes les autres parties ont fait l'objet de multiples transformations successives.
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Riom__32_aÀ la Révolution, l'église devient un atelier de salpêtre. Dix-huit mois plus tard, elle est rendue au culte. Elle est intitulée basilique depuis 1912.  Son architecture est complexe puisqu'elle est marquée par toutes les périodes :
La nef bordée de deux bas-côtés est de style roman bien qu'elle soit construite en pierre de Volvic (pierre volcanique) employée seulement à partir du XIIIe siècle. Il s'agirait donc d'un roman tardif.






Riom__34_aLe chœur avec chevet à déambulatoire et trois chapelles rayonnantes reconstruit au XIIIème siècle et chapelles rayonnantes typiquement gothiques (1230-1255).
Les chapelles nord de style gothique flamboyant (fin XIVème siècle).
Les chapelles sud datant de 1747 (elles comblent la démolition du cloître à cette époque).
La façade ouest de 1750.
Le transept et le clocher qui sont reconstruits en 1855. La flèche du clocher avait été supprimée à la Révolution.




Riom__17_aLa basilique Saint-Amable est remarquable par ses dimensions exceptionnelles : 64,50 m par 27 m ; (nef romane : largeur 6,97 m, hauteur 16,15 m) ; (bas-côtés : largeur 3,50 m, hauteur 7,70 m).

Elle l'est aussi par l'architecture de son choeur gothique qui représente avec ses trois travées et son rond-point, l'un des premiers témoignages de l'introduction du nouveau style en Auvergne.

Riom__27_ahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Riom
http://membres.lycos.fr/jpax/histoire.html

18 avril 2007

La fontaine Saint-Eloi de Vitray

Vitray__4aLa dédicace à Saint Eloy de l'église de Vitray, saint patron de tous les métallurgistes, date peut-être de l'installation des forges.
il faut évoquer la légende du gentil génie païen qui entretenait et fleurissait le château de Vitray, et qui à l'arrivée d'étrangers (peut être chrétiens) poussa de longs gémissements toute une nuit pour disparaître pour toujours le lendemain à l'aube.













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La fontaine Saint-Eloi, un peu en contrebas de la chapelle du château, alimente un abreuvoir destiné aux chevaux : le maréchal-ferrant étant installé là, les bêtes s'assuraient ainsi  la santé et le ferrage...
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18 avril 2007

Saint-Eloy de Vitray et sa fontaine

Vitray_1aLa région de Tronçais a toujours eu une vocation forestière, bien avant l'action de Colbert. Ainsi, l'ancienne paroisse de Vitray était-elle vouée à cette activité. La toute petite église datant de l'époque romane comporte un choeur à chevet plat et deux travées voûtées en plein-cintre, précédé d'une nef plus récente, couverte d'une charpente témoignant de l'habileté des charpentiers d'une zone riche en bois. Son clocher est entièrement en bardeau.












Vitray__4aLa dédicace à Saint Eloy, saint patron de tous les métallurgistes, date peut-être de l'installation des forges. Ce monument est aujourd'hui propriété particulière.
















Vitray__13ail faut évoquer la légende du gentil génie païen qui entretenait et fleurissait le château de Vitray, et qui à l'arrivée d'étrangers (peut être chrétiens) poussa de longs gémissements toute une nuit pour disparaître pour toujours le lendemain à l'aube.

La fontaine Saint Eloi, un peu en contrebas de la chapelle du château, alimente un abreuvoir destiné aux chevaux : le maréchal-ferrant étant installé là, les bêtes s'assuraient ainsi  la santé et le ferrage...
Vitray__7a

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18 avril 2007

La lanterne des morts de Culhat

Culhat__3_Une lanterne des morts est un édifice maçonné, de forme variable, souvent élancé (comme une petite tour élancée), généralement creux et surmonté d'un pavillon ajouré (au moins trois ouvertures), dans lequel au crépuscule, on hissait, souvent avec un système de poulies, une lampe allumée, supposée servir de guide aux défunts.
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Culhat__4_aConstruites pour la plupart aux environs du XIIème siècle, on pense que ces petites tours creuses, surmontées d'un pavillon ajouré et dans lequel on hissait au crépuscule une lampe allumée, jouaient le rôle d'une sorte de phare destiné à guider les âmes des disparus vers le repos éternel. D'autant plus qu'on ne les retrouve pratiquement qu'aux abords des cimetières, bien que certains aient pu disparaître au fil du temps. La présence d'une lanterne, si elle n'a pas été déplacée, peut matérialiser alors l'emplacement d'un ancien lieu de sépulture aujourd'hui oublié.






Culhat__7_aSurvivance d'un rite religieux d'origine celte, on pensait aussi que la lumière protectrice dégagée de ces lieux durant la nuit, pouvait retenir la mort et l'empêcher d'aller rôder faire de nouvelles victimes. Ceci notamment en période d'épidémie où la flamme du lampier pouvait également servir à alimenter en feu les foyers, évitant ainsi un contact inutile entre les villageois qui aurait pu leur être fatal.

Celle de Culhat est une lanterne des morts cylindrique du XIIème siècle en arkose, située à l'emplacement de l'ancien cimetière. Tout autour d'elle, l'herbe forme un cercle plus épais d'herbe. Il semblerait que l'on soit en présence d'un vortex et d'un croisement de réseaux telluriques. Ces lanternes, au niveau énergétique, servaient peut-être de phare, de douche et d'ascenseur aux âmes en partances... (on en trouve aussi sur certaines églises jouxtant un cimetière)

http://lanternes.free.fr/presentation.htm

18 avril 2007

L'église Saint-Vosy de Culhat

Culhat__22_aCulhat dépendait de la commanderie de templiers de La Foulhouze jusqu'au XIVème siècle, puis passa à la commanderie des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem de Montferrand.
























Culhat__15_aOn retrouve son passé dans ses armoiries, qui sont : d'azur à la lanterne des morts du lieu d'or, accompagnée en chef de deux croix de Malte d'argent. On y trouve des vestiges préhistoriques et gallo-romains découverts au domaine de l'Eguille et au Champ Saint-Martin.
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Culhat__21_aL'église Saint-Vosy est du XIIème siècle : 3 nefs et transept refaits au XIXème en style roman, chevet avec patine dorée, façade avec mosaïques. Fermée, malheureusement. On dit dans le pays que de la cave de la maison d'à côté partait un souterrain qui rejoignait l'ancienne crypte.

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18 avril 2007

Le menhir de Bègues

B_gues__1_aDu celte Bec ou Beg signifiant "pointe rocheuse avancée", Bègues surplombe la vallée de la Sioule et Du celte Bec ou Beg signifiant "pointe rocheuse avancée", Bègues surplombe la vallée de la Sioule et communique avec elle par des passages situés entre deux escarpements.
De nombreuses découvertes archéologiques ont révélé l'ancienneté du site : un menhir, des éléments dans une grotte, la "cafrotte", creusée dans le rocher au niveau de la Sioule, témoignent aussi d'une occupation préhistorique. Présence aussi de tumuli avec des haches de bronze.
Plus tard, les gaulois ont fortifié le lieu en oppidum. Le site représentait probablement un camp avancé arverne faisant face aux Bituriges de l'autre côté de la Sioule.
Après la conquête romaine, la fonction commerciale de Bègues s'est confirmée. La voie romaine venant de Clermont passait par là, pour preuve la borne militaire rerouvée, datant du règne de Trajan (98-117).









18 avril 2007

Cusset

Cusset__11_aLa statue actuelle est une copie de substitution. On possède encore les mains de l'ancienne statue, dans le trésor de l'église. Elles sont datées du Xème siècle et sont ornées de bracelets de vermeil sur lesquels sont fixés des godets contenant une calcédoine pour la main gauche et pour la main droite deux cornalines, intailles romaines représentant Athéna-Minerve et un bouquet avec un gouvernail.
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Cusset__12_aLa statue fut trouvée vers le Xème siècle, selon la légende, sur une fontaine de l'abbaye de Cusset. Le culte de Notre-Dame de Cusset fut considérable et les rois de France Louis XI et Philippe le Bel vinrent l'honorer et la couvrir de cadeaux. En 1629, elle stoppa la peste qui ravageait la ville.















Cusset__13_aMais celà n'empêcha pas la statue d'être détruite à la révolution, et malgré la nouvelle statue refaite à la manière de l'ancienne, son culte, qui fut un des plus grands pélerinages au moyen-âge, tomba dans l'oubli.(Jacques Bonvin, Vierges noires)


18 avril 2007

Saint-Saturnin de Cusset

Cusset__1_aCussiacus fundus, à l'époque gallo-romaine, nous a laissé peu de traces : des éléments d'hypocauste et de céramiques ont été mis au jour place Victor-Hugo en 1992 et passage de Valmy en 1994. De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d'aqueducs et d'hypocauste qui attestent de la présence d'une villa.
En 886, Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes (le bâtiment est aujourd'hui occupé par l'hôtel de ville).
Le 17 juillet 1440, le dauphin Louis, futur Louis XI, s'y réconcilia avec son père Charles VII, mettant ainsi fin à la Praguerie.
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Cusset__28_aLouis XI devenu roi, il fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d'œuvres Vauzy de Saint-Martin, de 1476 à 1483. Avec leurs murs à bossages, leur canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capables de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Vauban s'en servira de modèle. Détruites petit à petit à partir du XVIIème siècle, il n'en subisiste qu'une tour (qui abrite le musée) et les souterrains, c'est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.
Une abbaye de religieuses bénédictines est installée par Eumène, évêque de Nevers. Elle impose une véritable domination à la cité durant plusieurs siècles tout en contribuant à son développement.







Cusset__23_aAu XIème siècle,Cusset, lieu de transit entre le Bourbonnais, l'Auvergne et les provinces du centre, est le siège de nombreuses foires. La population augmente, également attirée par le tribunal du bailliage à la Vierge noire. Au XIIIème siècle, les premières fortifications entourent "la seule ville qui fut domaine royal en l'Allier et la Loire", dixit Philippe le Bel.

L'église paroissiale Saint-Saturnin, médiévale, a été reconstruite pour des raisons de vétusté entre 1859 et 1868, sur les plans de l'architecte parisien Jean-Baptiste Lassus (1807-1857) qui opta pour un édifice dans le goût du XIIIème siècle.
L'église est dédiée à Saturnin, évêque de Toulouse, martyrisé dans les années 250-251 ; accusé de rendre muet l'oracle du temple païen, il fut attaché à un taureau et eut la tête fracassée lorsque l'animal se mit à dévaler l'escalier du Capitole. Il est réputé guérir les hommes  du vertige et les moutons de la maladie de tournis.




Cusset__29_aL'église est exeptionnellement orientée au nord, et non à l'est pour des problèmes de place au sein du tissu urbain. Le plan est basilical, le transept non saillant. La nef à 6 travées est flanquée de bas-côtés. Le chevet à déambulatoire est entouré de deux sacristies, de la tourelle de l'escalier du clocher et de 3 chapelles rayonnantes pentagonales. L'édifice, dont la base est en pierre de Volvic, , est construit en pierre de Gannat et les décorations sculptées en pierre d'Apremont.
Cusset__31_aPour ces décorations, Lassus s'est inspiré des carnets de croquis de Villard de Honnecourt qu'il avait découverts à la bibliothèque impériale et fait publier.









Cusset__19_aLe portail de la façade principale est divisé en deux parties. Les linteaux sont gravés d'inscriptions latines rappelant l'histoire de la construction. A l'intérieur, les chapiteaux sont sculptés par Martial Liandrat.
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La vierge noire

Cusset__11_aLa statue actuelle est une copie de substitution. On possède encore les mains de l'ancienne statue, dans le trésor de l'église. Elles sont datées du Xème siècle et sont ornées de bracelets de vermeil sur lesquels sont fixés des godets contenant une calcédoine pour la main gauche et pour la main droite deux cornalines, intailles romaines représentant Athéna-Minerve et un bouquet avec un gouvernail.
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Cusset__12_aLa statue fut trouvée vers le Xème siècle, selon la légende, sur une fontaine de l'abbaye de Cusset. Le culte de Notre-Dame de Cusset fut considérable et les rois de France Louis XI et Philippe le Bel vinrent l'honorer et la couvrir de cadeaux. En 1629, elle stoppa la peste qui ravageait la ville.















Cusset__13_aMais celà n'empêcha pas la statue d'être détruite à la révolution, et malgré la nouvelle statue refaite à la manière de l'ancienne, son culte, qui fut un des plus grands pélerinages au moyen-âge, tomba dans l'oubli.(Jacques Bonvin, Vierges noires)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cusset
http://www.ville-cusset.fr/laville/monum1.htm

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