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17 octobre 2007

Eglise de la Sainte Trinité d'Autry-Issard

Autry_IssardAutry-Issard fait partie du chemin de Saint-Jacques en Bourbonnais, qui a été repensé il y a peu de temps. Un tracé a été établi suivant des recherches approfondies et a été élaboré afin de proposer au pèlerin du chemin de Saint Jacques en Bourbonnais le plus grand nombre de repères jacquaires, de points forts de l'art roman, une ligne relativement droite et un paysage rural intact, ainsi que des possibilités d’hébergement. Il est difficile de retrouver le chemin véritable, mais la liste suivante s'en rapproche surement :





Autry_Issard__35_a1) Le Veurdre - Agonges (en passant par St. Léopardin d’Augy, Aubigny, Bagneux)
2) Agonges – Souvigny (St. Menoux, Autry-Issard)
3) Souvigny – Châtel de Neuvre (Coulandon, Besson, Chemilly)
4) Châtel de Neuvre – Chantelle (Monetay s. Allier, Contigny, Verneuil, Saulcet, Louchy-Montfond, Cesset, Fleuriel, Deneuille les Chantelle)
5) Chantelle – Ebreuil (Taxat-Sénat, Charroux, St. Bonnet de Rochefort, Vicq, Ebreuil)




Autry_Issard__37_aLe tracé se poursuit dans le Puy de Dôme en passant par Combronde et Mozac/Riom, pour arriver à Clermont-Ferrand.

Il est fait référence à Autry-Issard de la découverte en 1909 d'une vierge en majesté en mauvais état dans l'abside du prieuré de Saint-Maurice, qui serait probablement une ancienne vierge noire.







Autry_Issard__1_aLe sanctuaire d'Autry-Issard est coiffé d'une tour-clocher carrée à deux érages qui est l'une des plus belles du Bourbonnais. L'influence auvergnate est ici évidente.
Autry_Issard__7_a















Autry_Issard__11_a


Le portail

Autry_Issard__2_aLa porte principale, en plein cintre, s'ouvre dans un avant-corps de maçonnerie à deux remapants. elle est sertie d'un boudin continu et d'une archivolte à billette portée sur des colonnes monolithiques.
Deux larges pilastres cannelés l'accostent, aux chapiteaux ornés de rinceaux et d'oiseaux buvant au même calice. Le linteau en bâtière, reposant sur deux colonnes engagées dans les montants, représente une gloire en amande bordée de perles, contenant jadis un Christ bénissant, et soutenu par deux archanges, Michel et Raphaël. De chaque côté pendent des lampes sous des arcades à fond de damiers et d'imbrications.




Autry_Issard__4_aUn petit dais en forme d'arc en mitre abrite la gloire. On y lit l'inscription "PENAS REDDO PRAEMIA DONC BONIS", rappelant que le Christ est aussi juge et souverain. On lit aussi les noms des archanges, et sur le linteau : "CUNCTA DEUS FECI HOMO FACTUS CUNCTA REFECTI", une phrase qui souligne l'identité de l'oeuvre divine et de celle de deiu fait homme, avec, particularité remarquable, la signature de l'artiste : "NATALIS ME FE(CIT)", Noël m'a fait.






Le tableau primitif

Autry_Issard__23_aCette peinture de l'école flamande de la fin du XVème siècle est un tableau votif, comme certaines familles aimaient en offrir à leur église paroissiale. Suivant l'usage du temps, c'est une descente de croix qui figure au centre de la scène. On y retrouve à droite Saint Jean et à gauche Marie-madeleine. Un donateur est derrière Saint Jean, suivi de sa fille et de sa femme, et à gauche, le second donnateur suivi de sa femme et de ses quatre enfants. On ignore encore le nom du peintre et ceux des donnateurs.






Les chapiteaux

Autry_Issard__5_aIls sont très parlants, et l'on retrouve les thèmes chers aux imagiers du moyen-âge : les deux oiseaux buvant au même calice, les figures humaines sortant des rinceaux, les figures géométriques formées par les feuillages. Tout ceci nous apprends la symbolique, et nous montre comment les énergies passent dans l'église.
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L'autel

Autry_Issard__30_aIl a la particularité de représenter Moïse avec des cornes.
" Les commentaires et d’autres études expliquent souvent que toute cette idée de cornes est exclusivement liée à une mauvaise interprétation du texte hébreu. Mais ceci n’est pas vraiment sûr. Il me semble, au contraire, que le récit hébreu joue sur l’ambiguïté: le verbe «qaran» peut en effet signifier «rayon-ner» ou «être cornu». Donc pour un auditeur hébreu    les deux significations se mélangent.


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La sensibilité à cette ambiguïté se retrouve notamment chez Marc Chagall,   qui présente les «cornes» de Moïse comme des rayons lumineux. Les cornes symbolisent la force et sont souvent des attributs divins. Mais dans le contexte du récit du veau d’or, il y a peut-être un sens encore plus profond. Le peuple voulait un dieu visible; ce faisant il a provoqué la «transgression originelle d’Israël» et la destruction de cette image. Au moment de l’alliance renouvelée, Moïse apparaît avec des «cornes».

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A-t-il pris la place du taureau? D’une certaine façon, c’est le cas, puisqu’il est, lui, le médiateur visible entre Yahvé et Israël. Il n’est certes pas la représentation du Dieu d’Israël, mais il demeure définitivement son meilleur représentant. Ainsi,les cornes expriment le statut tout à fait particulier de Moïse. Ce faisant, l’auteur d’Ex 34,29 fait preuve d’une grande audace puisqu’il transpose des attributs du divin sur un homme."

http://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/190/article8.html

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17 octobre 2007

Beaune-d'Allier

Beaune_d_Allier__9_Beaune-d'Allier vient de Belna, (cité sous le nom de Belna en 1394) du nom de Belenos (dieu gaulois), emplacement certain d'un temple à Bélénos et Minerve sur une source à l'emplacement de la chapelle Saint-Porcien.










Beaune_d_Allier__10_aL'église Saint-Aignan  a perdu au fil des siècles son aspect primitif (style roman auvergnat). Elle date du XIIème siècle pour la nef, des agrandissements ont eu lieu aux XVIème siècle et au XIXème siècle.
La fontaine Saint-Aignan est également une source sacrée gauloise christianisée qui guérissait les maladies oculaires.
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Beaune_d_Allier__11_aAignan naquit dans  une noble famille chrétienne, réfugiée à Vienne. Jeune, il se fit ermite dans une grotte de la région, puis il se plaça sous la conduite de Saint Euverte, évêque d'Orléans. Il fut abbé du monastère de Saint-Laurent-des-Orgerils puis succéda à Saint Euverte en 391. Il sauva sa ville assiégée par les Huns d'Attila. Beaucoup de miracles furent faits en son nom.

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Beaune_d_Allier__4_En arrivant sur Beaune, dans un champ longeant la route, une porte de vie m'attendait. Un peu plus loin, un alignement mégalithique m'a sauté aux yeux. Il n'est répertorié nulle part...

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17 octobre 2007

L'église Sainte-Germaine et Saint-Pardoux d'Arfeuilles

Arfeuilles__3_aIl existe une importante présence mégalithique et druidique à Arfeuilles et dans la région ( le rez Gailles, le rez Murceint, le rez des Ecoliers). Ce fut un lieu de passage, ou les celtes, puis les gallo-romains, vinrent s'installer. Le culte à la déesse-mère c'est continué avec la présence d'une vierge noire, Notre-Dame d'Arfeuilles ("Arfolia" en 1337), qui possédait la propriété de faire revivre les enfants morts-nés sans baptême, et de faire tomber la pluie en cas de sécheresse. En cas de calamité, la statue était portée en procession jusqu’à la croix du Verger. Les actions miraculeuses sont alors attribuées à Notre-Dame et sont transmises par la tradition.
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Arfeuilles__6_aOn pense que c'est au cours du XIIème siècle que les moines de l'ordre de Cluny, déjà installés à Châtel-Montagne, vinrent s'établir à Arfeuilles où ils fondèrent une petite communauté dans des bâtiments situés face au côté gauche de l'église actuelle. L'église fut dédiée à Saint Pardoux.









Arfeuilles__16_aAvant la Révolution, des pèlerins venaient de Châtel-Montagne, Châtelus, Isserpent, Laprugne, Le Breuil, Saint-Pierre-Laval et des lisères du Forez, jusqu’à Saint-Just-en-Chevalet. Après la Révolution la statue de la vierge, d'abord cachée par un cordonnier dans un cellier, fut replacée dans l'église. Le 15 août devint la fête patronale de l’agglomération.








Arfeuilles__14_aL'église actuelle a été construite en 1870 par l’architecte Michaud, de Roanne, selon un style gothique. Elle comporte une nef flanquée de bas-côtés et un clocher de façade carré, à flèche de charpente. Une travée droite précède l’abside à trois pans élevée en 1883.  Il ne reste de l'ancienne église romane qu'un bénitier, du XIIème siècle...

17 octobre 2007

Sainte-Thérence

Sainte_Therence__15_Sainte Thérence était une humble bergère qui vécut au début du VIème siècle. Un jour qu'elle traversait à gué pour rejoindre l'ermite Saint Marien, un orage provoqua une crue soudaine. Alors qu'elle se noyait, la voix de Dieu arreta les flots. Pour remercier le seigneur, elle conçut le projet de construire une chapelle.

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Sainte_Therence__3_En gardant son troupeau, elle ramassait les pierres le jour, en remplissait un chariot tiré par son âne et les emportait au maçon le soir en rentrant à la ferme. Un matin, un ours les surptit et égorgea le pauvre âne. Thérence se fâcha, pris l'ours par les oreilles et l'attela à la charette. L'ours remplaça l'âne... Le soir venu, Thérence le libéra et à sa grande surprise, trouva son âne devant sa porte.
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Sainte_Therence__6_Quand la sainte mourut, conformément à sa volonté, son corps fut confié à un chariot attelé par des boeufs, pour qu'elle soit enterrée là où ils s'arreteraient. Ils tombèrent à genoux en un lieu qui devint Sainte-Thérence.
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Sainte_Therence__1_Dans l'axe de l'église, la tombe de la sainte se présente sous forme d'une plaque de granit posée sur deux colonettes. Les gens désireux de calmer les convulsions de leurs enfants vont gratter la pierre, la mettent dans une infusion qu'ils filtrent avant de loa faire boire à l'enfant.









Sainte_TherenceSainte Thérence est représentée dans l'église du XIIème siècle, le pied gauche sur un dragon qui la regarde d'un air soumis. Elle rapelle sa légende la montrant dominant, avec l'aide de Dieu, les forces primordiales issues de la terre.
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17 octobre 2007

Saint-Martin de Salles-Arbuissonas

 

Beaujolais_003aL’histoire de Salles (mot d'origine gauloise signifiant "lieu où l'on s'arrête") trouve les premières traces d’occupation dès le paléolithique (37000 à 5000 ans avant J.C.) . Des fouilles ont permis de retrouver des objets de cette époque, de l'époque gauloise puis gallo-romaine. (pointes de flèches, grattoirs, burins,  tessons décorés au peigne et les poteries non tournées, du IVème siècle avant J.C., assiette, tripode, vase, amphore, dolium du IVème siècle.

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L’église

Beaujolais_012aSaint Martin de Salles est une des plus anciennes églises du Beaujolais. Du fait de l’incendie en 1705 qui consumma les archives du prieuré de Salles, il est difficile de préciser la date exacte de sa fondation.

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Beaujolais_017aCependant, des procés verbaux d’inspecteurs religieux datés de 1260 permettent de supposer une existance bien plus reculée. Ces documents mentionnent plusieurs batiments qui menacaient alors de ruine. L’église avait été construite sur le flanc d’un coteau ce qui avait pour effet d’obtenir une pente importante depuis la porte principale jusqu’au choeur. A la fin du XIXème siècle, quelques marches à l’entrée ont été ajoutées pour amoindrir la pente qui reste cependant visible.

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Beaujolais_079L’influence clunisienne se traduit par un chevet à trois absides greffées sur un transept débordant.











La façade

Beaujolais_009aElle présente une porte en plein cintre de style roman clunisien, encadrée par des pilastres et des colonnettes sobres. les petites arcatures en saillie et les chapiteaux des deux piliers révèlent une influence byzantine et vénitienne.

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Le clocher

Beaujolais_072Il comporte trois étages : le premier est nu, sur chaque face du second s’ouvre une fenêtre en plein cintre sous un fronton triangulaire, au troisième quatre baies sont séparées par des colonnettes.

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Le portail

Beaujolais_020aIl est fait en pierres dorées et date du XIIème siècle. Il est percé dans un pignon encadré de pilastres et de colonnes surmontés de chapiteaux à feuillage. Il a été abimé pendant la révolution.

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19 octobre 2007

San nicola de Bari, historique

Bari__128_aBari, chef-lieu des Pouilles, est né vers 1500 avant Jésus-Christ dans la région des "Peucetii", un peuple ancien de souche des "Iapigi". Jusqu' à 500 avant Jésus-Christ la ville a appartenu à la Grande Grèce, puis elle est devenue "Municipium" et par la suite une colonie romaine.
La ville s'est alliée avec Hannibal et a participé à la 2ème Guerre Punique pour se libérer de la domination de Rome, mais seulement pour une brève période.
Après la chute de l'Empire Romain, Bari subit l'invasion de la part des Barbares et en 690 après Jésus-Christ, elle est annexée au Duché de Bénévent, sous la domination des Byzantins.
En 847 l'arabe Kalfun crée l'Emirat de Bari. Cette période a été très florissante pour la ville, qui a connu une véritable expansion.

Bari_abEn 876 Basile Ier, Empereur Byzantin, fait de Bari la capitale des Pouilles dont le chef était un lieutenant et un gouverneur (Catapan). En 1009 Melo, las de l'avidité du gouvernement byzantin, se rebelle contre ce dominateur qui le contraint à se réfugier sur le Gargano, où il rencontre pour la première fois les Normands. En 1071 Robert le Guiscard conquiert la ville. Ce sont les Normands et le Pape qui grâce à l'intervention de l'Abbé Elie commencent les travaux de construction de la basilique de San Nicola.

nicola_2La basilique de San Nicola fut construite pour recueillir et honorer la dépouille du Saint dont quelques audacieux marchands de Bari s'étaient emparés en 1087. Les saintes reliques furent soustraites du tombeau de Myre en Lycie lorsque cette région tomba aux mains des Turcs. Transportées à Bari, elles furent accueillies par Elie, abbé du monastère de Saint-Benoit.




nicola_1En 1087 commencèrent donc les travaux, et l'on estime que la crypte fut terminée au bout de deux ans. Le 30 Septembre 1089, Elie, nommé évêque, put faire la translation des reliques du saint en présence du pape Urbain II et des ducs normands Roger Borsa et Bohémond. En 1105, à la mort d'Elie, les travaux n'étaient pas encore terminés. L'abbé Eustache prit le relai, et c'est sous sa surveillance qu'entre 1105 et 1123 la nef centrale fut terminée et que le maitre-autel fut érigé.
Les travaux furent interrompus durant la période du règne des normands et en raison des luttes intestines entre les parties adverses de la ville. Epargnée en 1156 durant le pillage executé par Guillaume le mauvais afin de punir l'infidélité des habitants de Bari, la basilique fut consacrée solennellement le 22 Juin 1197 en présence de Conrad, évêque de Hildesheim.

Bari__20_aPlusieurs remaniements furent effectués au cours des siècles, qui transformèrent en partie l'édifice. L'heureuse restauration de 1927 lui a restitué presque complètement son état primitif. Les plans origiaires prévoyaient 4 campaniles, dont deux seulement ont été finis.

Pour l'histoire de Saint Nicolas, voir ici.

21 octobre 2007

L'Acropole, historique

Ath_nes__2_aLe terme acropole (ἀκρόπολις, akrópolis) vient de l’adjectif ἄκρος (ákros "élevé") et du substantif πόλις (pólis, "cité"), signifiant ainsi "ville haute" ou encore "point le plus haut de la ville". L'Acropole d'Athènes fait environ 300 mètres de longueur (axe Est-Ouest) et 85 mètres de largeur (axe Nord-Sud). C'est un plateau calcaire de 156 mètres de hauteur.
Comme en témoignent les vestiges d'une maison et d'un tombeau datant de l'âge du bronze (3 000 avant notre ère), la colline où se trouve l'Acropole était habitée dès l'époque du néolithique. Cette colline n'est ni la plus haute ni la plus vaste de la région, mais on croit qu'elle était habitée dès 5 000 avant notre ère.


Ath_nes__1_aOn attribuait à Cécrops le premier établissement qui fût installé, Cécropia ou Kranaa. Cécrops avait trouvé là une population autochtone : les Pélages, rameau d'une race préhellénique.

Plus tard, Thésée réunit toutes les bourgades groupées autour de Cécropia et la nouvelle cité prit alors le nom d'Athenaï, pluriel issu du locatif d'Athènes. Athéna, déesse mère, déesse du rocher et du palais mycénien, dont l'attribut était la chouette, oiseau des cavernes et des crevasses.





Ath_nes_baÀ l'époque mycénienne, alors que les grandes métropoles du monde mycénien construisaient leurs remparts, Athènes dota elle aussi l'Acropole d'un mur puissant et imposant. Dans ce temps là, les Acropoles ne servaient pas seulement de refuge, mais elles étaient la demeure du chef du gouvernement. Il en était de même à Athènes, où se trouvait un palais dans la partie nord de l'Acropole. Ce palais servait également de lieu de vénération des dieux de la religion mycénienne. Le côté occidental, seul accessible, était défendu par une série de murailles percées de neuf portes successives.



Ath_nes_fAthènes ayant su repousser les peuples primitifs qui avaient envahi tous les autres territoires mycéniens, a pu continuer de prospérer. On mit fin à la monarchie par la même occasion, le roi Codros étant mort au combat. Ce fut le début de la démocratie. C'est ce changement qui a entraîné la conversion de l'Acropole en un lieu de culte exclusivement, un sanctuaire, puisque les nouveaux dirigeant avaient transporté le centre politique dans la basse ville, là où se développera l'agora,  jusqu'à ce que Pisistrate remonte vers la Citadelle avec une rampe carrossable et des Propylées.




Ath_nes__8_aCe sera la première ébauche de l'acropole classique. Elle compte alors un sanctuaire très vénéré, l'ancien Erechteion, un sanctuaire à Artémis Brauronia, et surtout, oeuvre de Pisistrate, organisateur du culte officiel de l'Athéna Polias, l'Hécatompédon, temple long de cent pieds, construit en calcaire et que les fils de Pisistrate agrandirent en marbre.

Malheureusement, pendant les guerres médiques, les Grecs ayant laissé seuls les vieux pour défendre l'Acropole afin d'avoir toutes leur ressources à Salamine, la haute ville fut prise et les Perses saccagèrent tout.  Cependant, après la victoire des Grecs à Salamine, les Perses qui occupaient l'Acropole durent s'enfuir.

Ath_nes__51_aL'Acropole demeura en ruine pendant près de 30 ans. C'est Périclès, le chef démocratiquement élu d'Athènes, qui, vers 450 av. J.-C., détourna l'argent du trésor de Délos qui devait être utilisé à des fins militaires pour rénover l'Acropole. Pour ce faire, Périclès fit appel à son ami Phidias qui rassembla autour de lui toute une équipe de collaborateurs : les architectes Callicratès, Ictinos, Mnésiclès et Coroïbos, les sculpteurs Paionos, Alcamène, Agoracritos et Crésilas, les peintres Polygnotos et Colôles.





Ath_nes_caLe plus admirable fut la rapidité d'exécution du travail. Ce qui, aux yeux de beaucoup, aurait dû prendre plusieurs générations consécutives pour être achevé, le fut pendant la période d'apogée d'un seule carrière. On commença par construire le temple d'Athéna la vierge, le Parthénon. Ensuite ce fut le tour de l'entrée monumentale, les Propylées. Puis il y eut le petit temple d'Athéna Niké. Finalement, on remplaça le vieux temple complètement détruit par l'Érechthéion.












Ath_nes_hAu Vème siècle, l'accès occidental était constitué par une rampe remblayée en pente relativement douce, large de 23 mètres et qui était coupée en deux par un mur de soutènement appuyé sur l'aile nord des Propylées. Sur toute la largeur de cette rampe, serpentait la voie sacrée, qui franchissait par une porte le mur de soutènement.
La voie sacrée était dallée de marbre, et en son milieu elle était entaillée de stries pour que les pieds des bêtes ne glissent pas. La sinuosité compensait la déclivité et permettait le déploiement de belles processions. Aujourd'hui, la voie sacrée n'est plus qu'un sentier de chèvres recouvert de gradins de bois, mais le marbre est encore là.
A son débouché, sur le terre-plein supérieur, la voie sacrée avait à sa droite le temple d'Athéna Nikê, ancien temple dédié à Gaïa. En face, s'étendaient les Propylées.

Ath_nes__6_aVoilà pour comprendre un peu mieux le caractère sacré de l'Acropole. Deux endroits m'ont paru dignes d'intérêt : l'ancien temple de Gaïa, avec son autel encore en place, devenu donc le temple d'Athéna Nikê, et l'Érechthéion. Le premier n'est malheureusement plus visitable, étant en rénovation. Je n'ai même pas pu l'approcher. Le deuxième ne peut se visiter que de l'extérieur. Pfff, dur pour renifler. Mais le nez s'allonge. 

Wikipédia, http://francoib.chez-alice.fr/rodier/index.htm

21 octobre 2007

L'Érechteion, historique

Ath_nes__86_aIl remplace le temple archaïque d'Athéna Polias qui fut détruit par les Perses en -480 lors des guerres médiques. Il est situé sur l'emplacement de l'Acropole primitive et regroupait certaines des reliques les plus anciennes et les plus sacrées des athéniens.
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Ath_nes__17_aC'est à cet endroit qu'eut lieu la dispute entre Athéna et Poséidon, relatée dans une légende : "alors qu'Athènes était encore un petit village, deux dieux luttaient pour le pouvoir à Athènes : Athéna, déesse de la guerre sage et juste, et Poséidon, dieu du monde marin. On raconte que pour mettre fin à la querelle, Athéna et Poséidon se livrèrent à un concours : celui qui impressionnerait le plus les habitants obtiendrait le pouvoir. Poséidon, en frappant sur un rocher avec son trident, fit jaillir une source d'eau salée. Athéna, quand à elle, offrit un olivier. Les athéniens choisirent l'olivier. C'est ainsi qu'Athéna obtint le patronnat de cette cité."



ath_nes_d2On trouvait aussi à cet emplacement le Palladium, une statue d'Athéna, consacrée par Cécrops, le roi mythique de l'Attique, et dont on croyait qu'elle était tombée du ciel, les tombes de Crécrops et d'Érechthée, une chapelle dédiée à Pandrose, la fille de Crécrops, un puits d'eau salée et l'olivier sacré d'Athéna. Il y avait une crypte dont une partie servait de cage aux serpents sacrés. Des vierges s'occupaient des serpents, qui représentaient les protecteurs de la cité. Une source sacrée, un arbre sacré, une crypte, des serpents et une vierge : on a tout bon ?

Ath_nes__18_aSon nom, qui signifie "celui qui ébranle", désigne le surnom attique de Poséidon. C'est un des rares temples grecs en forme de croix.
Sa construction fut entreprise en -420 et fut achevé entre -409 et -406. C'est le plus sacré des temples et le mieux rattaché à la mythologie. Seule la face est, le mur sud et les Caryatides s'appuient sur la grande terrasse qu'offrait l'emplacement du vieux temple, tandis que le reste du bâtiment fut construit plus bas de 3,10 m.  Tout cela afin de dégager l'autel et pour que l'attention ne soit pas toute détournée par l'immense Parthénon.  En même temps cette disposition permet au temple d'englober les lieux les plus sacrés de l'Acropole.
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Ath_nes__24_aAu VIIème siècle, l'Érechthéion fut transformé en église byzantine. Les murs intérieurs furent détruits et d'autres furent édifiés. Au cours de la période ottomane, le temple subit d'autres dommages. En 1463, il fut transformé pour loger le harem du commandant turc de l'Acropole et le portique nord fut muré. Ensuite, il fut utilisé comme magasin à poudre. Ceci marque la fin du bâtiment original. Lorsque les vénitiens combattirent les ottomans, le magasin explosa, détruisant le toit et endommageant plusieurs autres monuments situés à proximité.
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Ath_nes__41_aPlus tard, Thomas Bruce, septième comte d'Elgin et ambassadeur britannique à Constantinople, fit enlever une des caryatides ainsi que de nombreuses autres sculptures du Parthénon et la vendit au gouvernement britannique. Cette statue se trouve actuellement au British Museum. Les cinq autres Caryatides se trouvent au musée de l'Acropole, protégées de la corrosion et de la pollution. Les six statues se trouvant sur le site sont des répliques exactes de celles d'origine.

21 octobre 2007

L'église des saints Apôtres (Agii Apostoli Solaki)

Ath_nes__48_bCette église byzantine est l'une des plus vieilles églises de la région, ayant été construite dans le dernier quart du Xème siècle sur le site d'un ancien temple grec, le nymphaion (IIème siècle).
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Ath_nes__60_aElle est située près de l'entrée Sud de l'Agora, construite en évidence, afin de couvrir le besoin croissant de paroisses dans une ville en constante évolution.











Ath_nes__75_aElle contient un certain nombre de fresques dans l'allée centrale du XVIIème siècle, qui ont été restaurées en 1985.
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Ath_nes__67_aLe plan initial de l'église a été celui d'une croix, avec absides sur les quatre côtés et une nartex sur le côté ouest. Quatre colonnes soutenaient le dôme. L'autel et le plancher étaient en marbre.

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Ath_nes__61_aQuelques carrelages sur les murs extérieurs montrent des motifs décoratifs originaires de l'Est.
Une fois la construction initiale achevée, l'extrémité nord du narthex a été élargie de manière à ajuster une arcosole interne (suspension arquée utilisée comme un lieu d'inhumation dans une catacombe). Aucune certitude quand à la personne enterrée ici, mais elle était probablement un donateur qui, selon la tradition bizantine, se doit d'être enterré dans son église avec les membres de sa famille. Le sarcophage existe encore, il a été découvert par les archéologues travaillant à proximité de l'église.










Ath_nes__79_aOn connait 4 phases de construction.
Ath_nes__64_aLe bâtiment montre une partie supérieure bien conçue alors que l'inférieure est composée de grandes couches disposées de façon aléatoires.
Parmi les nombreux  monuments médiévaux connus pour avoir existé dans l'agora, elle est la seule qui fut conservée. L'église a été rétablie dans sa forme originale en 1954.   


Ath_nes__77_aL'église, qui fut la première grande église bizantine d'Athènes, est ouverte au public. Le 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, une messe y est donnée. Le nom de Solaki se réfère probablement à la famille qui a parrainé la rénovation de l'église.

21 octobre 2007

L'Agora

Ath_nes__85_aL'agora grecque est l'équivalent du forum romain. Par l'Agora, coeur de la cité, passait la voie sacrée qu'empruntait la procession de panathénées en direction de l'Acropole. C'était le principal rendez-vous des Athéniens, où se concentrait la vie administrative, commerciale, politique ou sociale. On y voyait aussi les intellectuels. Socrate, entre autres, y participa à la vie publique, jusqu'à ce qu'on le condamne ici-même à boire la ciguë.






Ath_nes__84_aLe site a commencé à se développer au VIème siècle avant notre ère. Dévasté par les Perses, en -480, il a connu un important développement sous le règne de Périclès. Le site actuel qui s'étend entre les quartiers de Plaka et Monastiraki, s'organise principalement autour du portique d'Attale, du temple d'Héphaïstos et de l'église des Saints-Apôtres.



 

Ath_nes__80_aGuère plus d'un amas de décombres pour l'oeil béotien, l'Agora romaine recèle pourtant quelques trésors. L'entrée se fait par la porte d'Athéna Archegétis, très bien préservée et flanquée de quatre colonnes doriques. A droite se tiennent les fondations de latrines publiques datant du Ier siècle, tandis que le secteur sud-est abrite les fondations d'un propylée et d'une rangée de boutiques.



Ath_nes__81_aLa tour des Vents, édifice octogonal en marbre érigé au Ier siècle avant notre ère par l'astronome syrien Andronicus, faisait à la fois office de cadran solaire, de girouette, de clepsydre et de boussole. Chacune des faces du monument représente un point cardinal et comporte le relief d'une silhouette flottant dans l'air, illustrant le vent associé à ce point. La girouette, qui a disparu depuis bien longtemps, figurait un triton de bronze tournant sur lui-même en haut de la tour.







Ath_nes__36_a A l'extrémité ouest de l'Agora, à l'opposé du portique d'Attale, se  trouve le temple d'Héphaïstos, improprement appelé Théséion, en raison de la présence d'une frise de la façade ouest où figure Thésée. Il fut construit au Vème siècle avant notre ère, à la même époque que le Parthénon.

Ath_nes__78_aC'est sans aucun doute le bâtiment classique le mieux conservé d'Athènes, sinon de toute la Grèce, probablement parce qu'il n'abritait aucune richesse à même d'intéresser les pilleurs.
On y abritait une statue en bronze d'Héphaïstos, patron des artisans, dont les échoppes étaient situées dans les quartiers proches de l'Agora, ainsi qu'une effigie d'Athéna, également considérée comme patronne des artisans.

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Ath_nes__50_aÀ Athènes, l'importance du rôle joué par Héphaïstos s'explique par sa tentative de viol d'Athéna et la naissance d'Érichthonios qui en résulte. Platon lui attribue une souveraineté commune avec Athéna sur la cité de l'Attique :
« Héphaïstos et Athéna qui ont la même nature, et parce qu’ils sont enfants du même père, et parce qu’ils s’accordent dans le même amour de la sagesse et des arts, ayant reçu tous deux en commun notre pays, comme un lot qui leur était propre et naturellement approprié à la vertu et à la pensée, y firent naître de la terre des gens de bien et leur enseignèrent l’organisation politique. »

22 octobre 2007

Dubrovnik, historique

Dubrovnik__77_aLa fondation de Dubrovnik remonte au VIIème siècle. A l'époque, les habitants d'Epidaure (Cavtat aujourd'hui), chassés par les invasions lombardes, et à la suite d'un tremblement de terre (614), émigrèrent vers le village de Ragusium (Raguse) alors séparé du hameau du rivage par un bras de mer. Celui ci fut comblé au XIème siècle pour devenir la Placa, artère principale de la ville.





Armonia_26La ville fut placée sous l'autorité de Constantinople et ne cessa de se développer. Elle devint, peu à peu, un comptoir commercial prospère, suscitant les convoitises. C'est pourquoi les habitants construisirent une enceinte fortifiée.
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Dubrovnik__125_aEntre temps, une cité du nom de Dubrovnik (Dubrov : chêne-vert) fut fondée non loin de là. Raguse et Dubrovnik fusionnèrent au XIIème siècle. La puissance économique de Dubrovnik ne cessa de croître et elle commença à faire de l'ombre aux autres cités méditerranéennes.

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Dubrovnik__39_aEn 1205, Dubrovnik tomba sous la domination de Venise qui lui imposa une tutelle de plus de 150 ans. En 1358, le traité de Zadar la libéra du joug vénitien mais la plaça sous l'autorité de l'empire hongrois.
Dubrovnik__34_aCependant, elle bénéficia d'une relative indépendance en matière de commerce et d'échanges. Elle devint une république autonome. Le XVIème siècle fut marqué par le rayonnement de l'empire ottoman.










Dubrovnik__89_aDubrovnik en devint une province en 1526.
L'année 1667 endeuilla profondément la cité. En effet, elle subit un terrible séisme qui fit 5 000 victimes et détruisit presque entièrement la ville. Dubrovnik fut rapidement reconstruite mais ne retrouva jamais les fastes d'antan.

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Dubrovnik__1_aEn 1806, elle fut conquise par les troupes napoléoniennes. Cet événement marqua le glas du statut de république autonome dont elle jouissait. A l'issue du congrès de Vienne (1815), Dubrovnik fut annexée par l'Empire austro-hongrois. A la fin de la Première guerre mondiale, on l'intégra au royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes.








Dubrovnik__124_aEn 1991, Dubrovnik souffrit particulièrement de la guerre civile. Elle fut le théâtre de nombreux bombardements qui la défigurèrent. Elle est en train d'être restaurée.



22 octobre 2007

Le monastère franciscain

Dubrovnik__43_aLe monastère franciscain fut construit en 1337. Son cloître est considéré comme un des chefs-d'œuvre architecturaux de Dubrovnik. Sa bibliothèque possède plus de 30 000 volumes.


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Dubrovnik__68_aLe cloître, édifié au milieu du XIVème siècle par Miho Brajkov, est un des plus beaux exemples de roman tardif en Dalmatie.

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Dubrovnik__74_aCe havre de paix et d'harmonie offre à la comtemplation une succession d'arcades aux fines colonnettes jumelles dont chacun des soixante chapiteaux représente une figure humaine, un animal fantasque, la luxuriance du végétal. Ici et là persistent aussi quelques stigmates de la guerre qui ravagea la ville.




 


Dubrovnik__69_aLe jardin aux haies taillées au cordeau abrite un très joli puits gothique surmonté d'une statue de Saint François.


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Dubrovnik__52_aLa vieille pharmacie, située à l'intérieur du monastère franciscain, a été ouverte en 1317. C'est la troisième plus ancienne pharmacie d'Europe, mais la seule à encore travailler. Les inventaires, de la céramique, des bols, du matériel de laboratoire médical et les vieux livres de l'ancienne pharmacie sont conservées dans le musée du monastère franciscain.

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La bibliothèque du monastère possède 30 000 volumes, 22 incunables, 1 500 documents et manuscrits précieux.














Dubrovnik__72_aL'énergie du lieu doit être forte, si l'on en croit les représentations sur les chapiteaux : vouivres ailées, nombre d'éclatoirs, colonnes doubles... le cosmo-tellurisme bat son plein.

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22 octobre 2007

L'église franciscaine

Dubrovnik__4_aInitiée à l'aube du XIVème siècle, la construction de la grande église franciscaine se poursuit jusqu'à la fin du XVème siècle. Des éléments d'origine ne persiste que le portail sud. Le tympan, oeuvre de Leonardo et Petar Petrovic en 1479, dont les volumes annoncent la Renaissance, arbore une Pietà entourée de Saint Jean Baptiste et de Saint Jerôme, et surmontée d'une figure de Dieu.













Dubrovnik__6_aL'église, l'une des plus riches de Dubrovnik à l'époque, a été détruite dans le tremblement de terre de 1667 et reconstruite dans le style baroque.
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Dubrovnik__81_aDevant l'église franciscaine, une petite sculpture devant laquelle tout le monde se presse : seules les âmes pures peuvent y rester sans tomber…
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5 novembre 2007

La cathédrale, Notre-Dame de Bethléem

Narbonne__99_aD'après la tradition, la vierge du pont de sainte Catherine se trouvait en grande vénération dans l'église de Lamourguier. Cette vierge miraculeuse avait remplacé une antique statue de Marie. Elle fut toujours un refuge de la ville en temps de calamités.
En 1525, les fortifications furent reconstruites. A cette époque, sur le pont que l'on appelait indifféremment le pont de Notre-Dame, la Cadène (en raison de la grosse chaine en fer que l'on tendait le soir d'une rive à l'autre pour empêcher la circulation des barques) ou bien de Sainte-Catherine, on édifia au milieu du pont une chapelle votive et l'on y plaça la statue vénérée.
Pendant 3 siècles, la statue fut vénérée. Elle était si aimée, que pendant la révolution elle fut respectée, et lorqu'en 1889 eut lieu le déclassement des fortifications comportant la démolition du pont, une vaste pétition demanda et obtint du gouvernement que l'on conservât le pont et la chapelle. Malheureusement, quand l'ordre arriva de Paris, la mine avait déjà fait son oeuvre et le pont était à moitié détruit.











Narbonne__98_aLes Narbonnais firent alors placer la statue dans la cathédrale, où le pélerinage un instant interrompu a repris son cours. Lors de restaurations, on retrouva la fresque murale qui est autour d'elle. Sous ses pieds, à l'image de la vouivre, le "Léviathan".

5 novembre 2007

La cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, la salle capitulaire

Narbonne__62_aElle est devenue la chapelle de l'annonciade, réservée au culte. Au-dessus, désignée dans les textes du XVème siècle sous les termes de "capitulum novum" ou "capitulum rotodum", se trouve la salle de l'écho ou salle acoustique.














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La coupole ellipsoïdale en briques lui confère une particularité remarquable. Une personne située dans un angle, face au mur, peut communiquer à voix basse distinctement avec son interlocuteur placé dans l'angle opposé, sans être entendue dans le reste de la pièce.








Narbonne__115_aC'est dans cette salle que se trouve le trésor de la cathédrale, l'un des 10 plus riches de France.

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14 novembre 2007

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, les cours

La cour d'honneur

Fontfroide__131_aLa cour est très bien gardée.













Fontfroide__9_aAprès avoir franchi le porche d'entrée, bâti vers 1777-1778, on découvre le long rectangle de la cour d'honneur. Il est cerné à droite par un mur de gros appareil et, en terrasse, les jardins à l'italienne.
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Fontfroide__14_aÀ gauche, un grand bâtiment de structure médiévale qui fut d’abord occupé par les frères convers puis transformé et réaménagé, notamment par l’ouverture de larges fenêtres à meneaux, afin d’accueillir l’hôtellerie.
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Fontfroide__12_aAu fond, l’espace est limité par une vaste arcature à trois baies dont celle du milieu, fermée par une grille de fer forgé, s’orne d’un fronton triangulaire classique.











La cour du XVIIIème siècle

Fontfroide__19_aCette cour est souvent dénommée "Louis XIV", à tort, car les documents attestent que sa configuration actuelle provient des travaux effectués à partir de 1775. Dans le monastère médiéval, sur un espace nettement plus restreint, s'ouvraient au nord les ateliers des frères convers : la menuiserie, la forge et la boulangerie au droit du moulin enjambant le torrent. À l’est se développait l’aile du noviciat tandis que vers le sud plusieurs bâtiments proprement conventuels débordaient largement dans cette cour.

Tout l’ensemble se trouvait centré autour du puits, véritable citerne aux moellons parfaitement assemblés et qui s’approfondit en un gouffre creusé dans les calcaires fracturés. C’est la que se trouve une eau très froide, sans doute origine toponymique du nom Fontfroide (fons frigida) et en raison de la présence sur ce site de la première installation monacale. Toute implantation de monastère nécessite en effet une triple proximité : celle de la pierre, celle du bois et celle de l’eau. Tous ces éléments se trouvent réunis à Fontfroide.

Quand l’abbaye, aux temps classiques, n’abrite plus ni convers, ni novices mais seulement un petit groupe de moines, ceux-ci détruisent les bâtiments devenus inutiles et modifient les constructions en les alénageant selon le goût de l’époque. Alors cette cour prend son aspect régulier, rectangulaire, par la réduction des surfaces de la cuisine, de la salle des moines (le scriptorium) et surtout du réfectoire. La surélévation du sol, de près de 30 centimètres, correspond aux déblais retirés de ces démolitions. Quant au noviciat, il fait place au logis du prieur conventuel avec une orangerie et, à l’étage, des logements spacieux. La façade cependant n’est qu’un décor de théâtre, placage sur la structure du XIIIe siècle.

14 novembre 2007

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, la roseraie

Fontfroide__119_aFontfroide offre depuis quelques années une nouvelle roseraie. Sur cet emplacement, au sud de l’abbaye, subsista durant de long siècles le double enclos d’un cimetière. Dans la partie orientale jouxtant le transept de l’église, étaient enterrés les religieux, moines et convers. Depuis le XIIème siècle, plus de deux mille sépultures se sont superposées.

Autrefois séparé par un mur, un second enclos vers l’Ouest recevait les dépouilles des laïcs, généralement de riches bienfaiteurs. Ce cimetière fut désaffecté dès 1668-1669 et réaménagé au XVIIIème siècle. Au XIXème siècle, les cisterciens avaient installés leur cimetière au chevet de l’église.


Fontfroide__122_aLe terrain de la nécropole, en friche, reçut la roseraie au début du XXème siècle. En 1986, un incendie criminel la ravagea et elle fut replantée en 1989. En tout, ce sont 2 500 rosiers qui embellissent Fontfroide et présentent onze coloris différents. Un peu plus haut, l’enclos Saint-Fiacre constitue un jardin de senteurs où sont réunis toutes sortes de roses anciennes anglaises associés à des plantes odorantes de la garrigue.

28 novembre 2007

La chapelle Saint-Vincent

Chapelle_Saint_Vincent_de_Saint_Laurent_d_Agny_B__45_La chapelle Saint-Vincent est l'une des plus belles que je connaisse, non pas parce qu'elle est dédiée au saint patron des vignerons, mais parce qu'elle vibre d'une manière incroyable. Elle est située à 490 m d'altitude, sur la commune de Saint-Laurent d'Agny.














Saint_Laurent_d_Agny_2aLe site était à l'origine un lieu de culte pré-celtique, comme en témoignent les pierres levées à l'ouest de la chapelle, et les pierres à cupules au sud.

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Chapelle_Saint_Vincent_de_Saint_Laurent_d_Agny__68_aLes celtes nous laissèrent deux croix gravées sur des pierres de part et d'autre de l'arête sud du clocher, sous le larmier. Les romains se sont installés là, avec le siège d'une importante villae. Le moyen-âge nous légua la chapelle, déjà citée au Xème siècle dans le cartulaire de Savigny.









ChEn octobre 1364, elle fut ravagée et profanée par les "tards-venus" avant d'être réconciliée le 31 mars 1365. Paroisse mère jusqu'au XIIIème siècle, elle devient en 1239 l'annexe de la paroisse de Saint-Laurent jusqu'en 1789. Clasée monument historique le 17 août 1945, elle fut restaurée en 1956.

28 novembre 2007

L'extérieur

Saint_Laurent_d_Agny_088aL'abside repose sur un gros mur de soutènement orthogonal qui accroit l'élan vertical de l'édifice, situé à l'extrémité d'une plateforme rocheuse en granit.
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Saint_Laurent_d_Agny_072aLa nef est flanquée de contreforts : trois au nord et deux au sud, le troisième ayant été supprimé, qui viennent compenser la poussée latérale de la voûte en plein cintre. La porte d'entrée primitive, décentrée, est située sur la façade ouest. Elle est rectangulaire et surmontée d'un arc de décharge en briques soigneusement clavées.










Saint_Laurent_d_Agny_060aUne seconde porte a été percée à l'extrémité gauche de la façade sud, sous un arc de décharge existant, visible de l'intérieur. Egalement rectangulaire, elle est couverte d'un linteau en bâtière surmonté d'un arc de décharge en plein cintre, aux claveaux en briques et pierres blanches alternées et au tympan constitué d'un appareillage réticulé en provenance de l'acqueduc du Gier.













Saint_Laurent_d_Agny_064aLe clocher, reconstruit à la suite des dommages subis en octobre 1364, est constitué de deux appentis latéraux qui permettent de passer, à l'extérieur du plan barlong au plan carré.
Deux baies géminées en plein cintre garnies d'abat-son s'ouvrent sur chacune des 4 faces.
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28 novembre 2007

Etude géobiologique

Saint_Laurent_d_Agny_085aCette église se situe donc sur un site sacré immémorial. Rien d'étonnant à celà : nous y retrouvons le croisement de plusieurs réseaux telluriques, dont un d'un métal rare, et de cheminées cosmo-telluriques. A celà s'ajoute la présence d'un réseau sacré, celui des Saint-André, la reliant au Mont-Blanc que l'on aperçoit les jours de beau temps.
Un autre réseau la relie à l'église de Mornant. Plusieurs failles se retrouvent sous l'église, ainsi qu'une rivière souterraine artificielle se joignant aux naturelles. Le jourdain se retrouve après la pierre d'abaissement, et n'est pas indiqué par les piliers comme on le voit souvent.










Saint_Laurent_d_Agny_015aTout ce beau monde nous est indiqué par les pierres noires se trouvant à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment. Le point le plus élevé se trouve devant l'autel. La porte d'entrée primitive est décentrée afin de se trouver sur le réseau sacré des Saint-André.
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Saint_Laurent_d_Agny_071aIl semblerait que le lieu de culte primitif se soit situé en amont de l'église, sur le sommet de la montagne d'Agny, (colline Saint-Vincent qui se dénommait "Dagninus") là où se trouve actuellement la table d'orientation.










Saint_Laurent_d_Agny__092aEn contrebas, après avoir passé la porte de vie composée d'un menhir (masculin) et d'un dolmen (féminin), nous nous retrouverions dans la partie "térapeuthique" du lieu. L'église en fait partie, ainsi que les pierres à cupules.










Saint_Laurent_d_Agny_077aL'une d'entre-elles profite des énergies telluriques (croisement de plusieurs réseaux) et soulage les pelerins fatigués. Radical pour le mal de dos. D'ailleurs, les arbres répondent aux courants.

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19 décembre 2007

Le presbytère

Ars_5Le Curé d’Ars y vécut 41 ans, jusqu'au 4 Août 1859. Il est resté dans l’état où il se trouvait à sa mort, tout spécialement sa chambre. Ses objets personnels sont présentés, ainsi que les vêtements liturgiques et les objets du culte dont il se servit durant les messes.
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Ars_3Les différentes pièces où il a vécu, comme la cuisine où l'on peut voir le chaudron dans lequel il faisait cuire les pommes de terre pour la semaine, sont impreignées de l'aura du curé.











Ars_4La paillasse sur laquelle il dormait présente encore les traces du feu que le "grappin" comme il l'appelait, c'est à dire le tentateur, fit démarrer afin de lui faire peur.
Tout est simple dans cette modeste demeure, et vrai, à l'image de celui qui l'occupa.

23 janvier 2008

Glendalough, historique

Glendalough_9Glendalough tire son nom de l'Irlandais Gleann Dá Locha qui se traduit par "la vallée des deux lacs". Ces lacs ont pris naissance après la période glaciaire, quand de grands dépôts de terre et de pierres ont été éparpillés à travers la vallée, bloquant les rivières Pollanass et Glenealo. C'était un lieu sauvage et isolé.

Ce fut déjà un lieu tenu pour sacré aux temps des Celtes, où, traditionnellement, les agriculteurs menaient leur bétail dans l'eau pendant la fête de Beltaine pour le garder en bonne santé le restant de l'année.









Glendalough__134_aMais l'histoire la plus connue de la vallée boisée remonte au VIème siècle, à l'aube du christianisme en Irlande, quand Kevin décida de venir s'installer dans cet endroit idéal pour un moine cherchant à vivre en ermite. La légende dit qu'il cherchait un lieu situé au confluent de deux rivières : ce furent Glenealo et Glendasan.








Glendalough__120_aLa légende rapporte aussi qu'une créature serpentiforme vivait près des lacs et mangeait les malheureux qui s'aventuraient dans son voisinage. Ces créatures, symbolisant certainement les énergies de la terre, autrement dit  "vouivres", furent toujours chassées par les premiers chrétiens. Mais Kevin lui a assuré qu'il le laisserait en paix...








Glendalough__132_aUn peu plus tard, il construisit un monastère sur les bords du lac qui devint un important centre ecclésiastique. Le monastère fut attaqué, pillé et incendié par les Danois, basés dans la forteresse de Dublin. Puis, en dépit des dommages causés par un incendie en 1163, il a prospéré jusqu'au début du XIIIème siècle. L'arrivée des Normands en Irlande scella le sort de Glendalough.







Irlande_632aEn 1214, le monastère fut détruit par les envahisseurs et le diocèse de Glendalough et de Dublin furent réunifiés. L'aura culturelle et spirituelle du monastère déclina. En 1398, la destruction de la colonie par les Anglais ne laissa que ruines, mais le site conserva un rôle d'église locale et par la suite, Glendalough, avec ses sept églises, devint l'un des principaux pèlerinages d'Irlande.
Les vestiges actuellement visibles ne racontent qu'une infime partie de son histoire. A son âge d'or, le monastère aurait comporté des ateliers, des salles d'écriture et de copies de manuscrits, des appartements pour les invités, un hôpital, des fermes ainsi que des logements pour les moines et une vaste population laïque. Les édifices qui ont survécu à l'épreuve du temps sont datés du Xème et du XIIème siècle.

23 janvier 2008

Saint Kevin

Glendalough__st_Kevin_2aSaint Kevin, ou Coemhghien (Coemgen)en gaélique, signifie "le bien engendré". Né en 498, on le dit descendant d'une famille régnante de Leinster. Il étudia, enfant, sous la direction de trois hommes, Eoghan, Lochan et Eanna, puis fut instruit par le Gallois saint Pétroc de Bodmin qui résida un temps en Irlande.
Sa légende a survécu grâce à l'Acta Sanctorum, basé sur un ancien manuscrit. L'auteur d'un commentaire sur ce manuscrit, le Père Francis Baert,  explique que " bien que la véracité de plusieurs des légendes rapportées soient douteuses, il a été décidé de les conserver en faveur de l'antiquité du document, ayant été écrit aux alentours du XIIème siècle".













Glendalough__st_Kevin_1aLa naissance et l'enfance de Kevin figurent en bonne place dans les légendes traditionnelles : un ange sachant que l'enfant était sur le point d'être baptisé, vint voir ses parents et leur dit que l'enfant devait être appelé Kevin. Cronan, le prêtre qui  procéda à la cérémonie, déclara : " Ce fut sûrement un ange du Seigneur, et comme il a nommé l'enfant, ainsi doit-il être appelé". Une mystérieuse vache blanche venait chez ses parents chaque matin et chaque soir pour fournir le lait pour le bébé. Sa légende raconte aussi qu’à l’âge de 7 ans, alors qu'il priait les mains  étirées vers le ciel, un merle est venu pondre ses œufs dans le creux de ses mains. Kevin resta immobile pendant que l’oiseau construisait le nid. Il ne bougea pas pour toute la durée du Carême. L’oiseau nourrissait Kevin avec des baies et des noix. À la fin du
Carême, les oisillons se sont envolés et le nid était vide.
Puis vient une longue série de miracles, allant de la guérison des corps à celle de l'âme.





Glendalough_1Kevin vint s'installer dans une grotte au bord du lac supérieur de Glendalough où il passa 7 ans en ermite. Il priait exclusivement dans la nature, au pied d’un arbre, sur le roc ou même dans la rivière. Quand il priait longtemps dans la rivière, une loutre venait lui porter du poisson pour qu’il conserve son énergie. Chaque jour, une vache sortait du troupeau et venait le voir pour lécher sa tunique pendant qu’il priait. Lorsque la vache revenait pour se faire traire, elle produisait d’immense quantité de lait. Le fermier, intrigué par les pouvoirs de Kevin, fut le premier à être converti dans la région. Kevin eut alors des visions lui demandant de construire un monastère sur les bords du Lac. Ce qu'il fit.

Glendalough__st_Kevin_3a

Il devint l'un des plus grands évangélisateurs d'Irlande après saint Patrick, consacrant le reste de sa vie à diriger son monastère où l'on soignait les malades et où l'on transcrivait les évangiles avec de merveilleuses enluminures. Il mourut en 618, à l'âge de 120 ans.

23 janvier 2008

La pierre de Hollywood et le chemin de saint Kevin

Glendalough__la_pierre_de_HolllywoodElle porte ce nom depuis sa découverte près du village de Hollywood, le "bois sacré", dans le comté de Wicklow en 1908. Elle était couchée face vers le bas sur un sentier. Le bloc, mesurant environ 1,2 m de haut, 0,9 m de largeur par 0,8 m d'épaisseur, représente un labyrinthe.
Il semblerait que la pierre a un lien avec le Pèlerinage de Glendalough. Il peut avoir été utilisé comme marque, tout comme les différentes croix médiévales retrouvées sur le chemin de saint Kevin.
Les labyrinthes sont souvent associés aux pèlerinages chrétiens. On sait que parcourir celui de Chartres équivalait à faire le pélerinage de Jérusalem. Or, dans la tradition, il est dit que faire 7 fois le chemin de Glendalough équivaut à aller jusqu'à Jérusalem... Ou bien, ceux qui s'y rendaient sept fois en pèlerinage gagnaient autant d'indulgences que s'ils faisaient le pèlerinage des sept basiliques romaines.

Glendalough_6Cet ancien chemin, dit "la route de saint Kevin", menait les pèlerins au travers des monts Wicklow jusqu'à Glendalough. Une grande partie du pavage s'est effondré, mais on retrouve parfois encore intactes de petites pierres recouvertes de dalles de granit plus grosses.
La légende rapporte que Kevin, ayant besoin d'un nouveau lieu de retraite après la fondation du monastère, partit à sa recherche avec quelques compagnons en montant vers le nord. Ils se trouvèrent bloqués par des arbres tombés sur le passage.
Glendalough_5


















Glendalough_10Ses compagnons s'arretèrent, mais Kevin leur demanda de continuer. Les arbres s'écartèrent pour les laisser passer. Kevin les bénit, et formula une malédiction contre ceux qui oseraient dès lors les couper. C'est pourquoi ce lieu fut appelé "Holy wood", le bois sacré. Ceci est peut-être la réminiscence d'un ancien bois sacré druidique : la colline s'appelle 'Dragoon hill' (bon, c'est le nom d'un dragon militraire, mais sait-on jamais...) et est couronnée par un cercle de pierre, Piper's stone. Le chemin est parsemé d'anciennes pierres gravées, qui ont été christianisées. Nos anciens connaissaient bien les énergies...Comme Kevin, qui trouvit sa grotte-retraite.

En 2001, un chemin de 29 km a été rétabli, en suivant d'aussi près que possible l'ancienne route.

Glendalough__144_aDans le parc du centre des visiteurs, dessiné dans l'herbe, nous retrouvons un labyrinthe classique à 7 voies, construit par Kevin O 'Kelly. décidément, le 7 est bien présent : 7 ans pour le premier miracle, 7 années d'érémitisme, 7 églises, 7 étages à la tour, 7 tours autour des pierres, 7 cupules pour les 7 fonds...

23 janvier 2008

La passerelle

Glendalough__10_aLa passerelle qui mène à la cité monastique de Glendalough est l'un des plus importants monuments, à ce jour unique en Irlande. Elle comptait à l'origine deux étages, avec deux superbes arches de granit. Les antes (ou murs saillants) situées aux extémités donnent à penser que la passerelle fut dotée d'une toiture en bois.

Glendalough__12_a












Glendalough__13_aDans le mur ouest, côté intérieur, se trouve une croix gravée dans la pierre. Elle indiquait la présence d'un sanctuaire, la frontière d'une zone de refuge, une enceinte sacrée nimbée par l'aura de la tour ronde.










Glendalough__8_aDans la cité monastique, le pavage du trottoir est partiellement préservé, mais il ne subsiste presque rien du mur d'enceinte.

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