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lieux sacrés

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1 septembre 2011

Le couvent des dominicains de Bolzano



Historique



blason_dominicainL’Ordre des Prêcheurs (Ordo Prædicatorum) plus connu sous le nom d'Ordre dominicain, est né en France sous l'impulsion de Dominique de Guzmán en 1215. Il appartient à la catégorie des ordres mendiants (dominicains, franciscains, carmélites et augustiniens).

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_planSuivant la règle de saint Augustin, les dominicains n’ont pas de vocation monastique (pas de clôture), c’est la raison pour laquelle on parle de couvent et non de monastère. Les Ordres mendiants apparurent avec la croissance des villes où ils s’installèrent. Ils ont donc dû adapter leurs bâtiments aux zones urbaines.

 

 

Bolzano_Dominicains_14Le couvent des dominicains de Bolzano, premier exemple de véritable architecture gothique du Tyrol du Sud, fut construit vers 1270 (durant la même période s’installèrent aussi à Bolzano les franciscains et l’Ordre teutonique).  A cette époque, il se trouvait à l'extérieur du noyau urbain, entouré par  les rivières Talvera et Isarco. Il comprenait un vaste terrain pour la culture de plantes, perdu lors des années 30, quand la ville (et le gouvernement fasciste) décida de le transformer en un nouveau quartier.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_Plan_actuelAu XIVe siècle, le couvent se développa, et devint un important centre culturel. Trois cloîtres et plusieurs chapelles furent construits.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_11Le couvent fut supprimé par Joseph II en 1785 et fut gravement endommagé par les bombardements de la seconde guerre mondiale.

Bolzano_Dominicains_13

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_12Il fut restauré et rouvert en 1960.

 Bolzano_Dominicain_1944

 

 

 

 

 

 

 L’église


Bolzano_Dominicains_2La première église date de 1270.
Bolzano_Dominicains_plan_XIIe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_4Au début du XIVe siècle, elle fut reconstruite et agrandie. Elle comprenait alors une seule salle avec un plafond en bois, le chœur étant couvert de voûtes d'ogive.
Bolzano_Dominicains_Plan_XIVe

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_10Entre 1458 et 1468 la nef de l'église fut refaite en voûtes gothiques reposant sur des piliers octogonaux.

Le chœur fut reconstruit dans le style baroque en 1700.

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_7L'église avec la chapelle Saint-Jean et le cloître avec la chapelle Sainte-Catherine possèdent des fresques d’une rare richesse. 

Bolzano_Dominicains_8

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_9Ce fut l’école de Padoue et Giotto pour la première moitié du XIVe siècle, l’école de Vérone à la fin du XIVe, l’école locale dite de Bolzano (combinant les styles italiens et allemands) et Friedrich Pacher au XVe.
Bolzano_Dominicains_6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chapelle Saint-Jean

 

Bolzano_Dominicains_Chapelle_Saint_Jean_1La chapelle Saint-Jean, située à l'arrière de l'église entre le chœur et la sacristie, fut commandée par les familles de Rossi et  Botsch, banquiers florentins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_Chapelle_Saint_Jean_2Elle est considérée comme "le joyau" de la peinture de Giotto dans le Tyrol du Sud. Les fresques ont été exécutées entre 1330 et 1370. Cette partie de l'église était strictement réservé aux moines.
Bolzano_Dominicains_Chapelle_Saint_Jean_3

 

 

 

 

 

 

Le cloître

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_1Le cloître du couvent, le seul qui nous reste des trois fut mentionné pour la première fois en 1308. Au départ, le toit était plat, en bois, soutenu par des poutres.Les murs étaient déjà couverts de fresques.

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_3

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_2Il fut reconstruit en 1495 par Hans Hueber, qui lui donna des voûtes en pierre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_10Les fresques furent recouvertes de nouvelles peintures.

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_maquetteDurant la deuxième guerre mondiale, trois de ses chapelles furent détruites. Il fut restauré et rouvert au public au XXe siècle.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_12Les quelques vestiges de fresques ayant survécu au bombardement font preuve de la richesse du trésor perdu. Les murs restaurés sont maintenant blanchis à la chaux.
Bolzano_Dominicains_Clo_tre_13

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_14Il reste quand même une fresque datant de la fin du XVe siècle, attribué à Friedrich Pacher qui travailla dans le cloître en 1496 : de style gothique tardif avec des influences Renaissance, elle représente un "Hortus conclusus", c'est à dire un jardin entouré de murs, plein de symboles mariaux et d’animaux symboliques comme la licorne, le phénix et le pélican.


 

 

 

La chapelle Sainte- Catherine

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_4La chapelle Sainte- Catherine, construite entre 1335 et 1340, s'ouvre sur le cloître et présente elle aussi des fresques de l’école de Giotto.

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Bolzano_Dominicains_Clo_tre_6Elle sert aujourd’hui de chapelle pour les mariages.

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La salle capitulaire

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_8La salle capitulaire fut quand à elle construite entre 1340 et 1345. On y voit clairement le passage du style roman au gothique.

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_9

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Dominicains_Clo_tre_16http://www.bolzano.net/chiesa-domenicani.htm
http://www.bolzano.net/convento-domenicani.htm
http://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_dei_Domenicani
Bolzano_Dominicains_Clo_tre_15

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1 septembre 2011

L’église franciscaine de Bolzano

 

Bolzano_FranciscainsL'Ordre des frères mineurs (Ordo Fratrum Minorum), ou Ordre franciscain, est un ordre religieux catholique né en Italie sous l'impulsion de François d'Assise en 1210. Les moines franciscains se sont installés dans la région au XIIIe siècle, comme les dominicains.

 

 

 

Bolzano_Franciscains_clo_tre_7A cette époque, saint François était encore vivant et il semblerait qu’il ait séjourné à Bolzano. La première mention du couvent date de 1221. Il fut construit autour d’une ancienne chapelle, dédiée à saint Ingenium, qui fut intégrée à l’église en prenant le nom de chapelle Saint-Erard.

 

 

 

 

 

L’église

 

Bolzano_Franciscains_1Bâtie entre 1221 et 1237, elle fut endommagée par un incendie en 1291. Elle fut reconstruite et agrandie dans le style gothique, les travaux se terminant en 1348 avec l’achèvement du chœur.

Bolzano_Francisain_bi

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Franciscains_2Le clocher (financé par les de Rossi et Botsch) date de 1376, les voûtes de na nef, séparées par des piliers octogonaux, de la première moitié du XVe siècle, ainsi que la plupart des fresques. La façade fut refaite dans la seconde moitié du XIXe siècle en style néo-gothique.

 

 

 

 

 

Bolzano_Franciscains_1944L'église subit d'importants dégâts lors des bombardements de la seconde guerre mondiale, et fut réparée, en perdant une grande partie de ses fresques.

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Franciscains_5Il nous reste l’une d’entre elles, du XVe siècle, qui représente 16 maîtres franciscains des premières universités, comme Londres, Oxford, Paris, Naples ou Heidelberg.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Franciscains_6Extérieurement, l'église, se situant plus bas que la rue, c'est-à-dire au niveau original datant de 800 ans, est très simple, avec des références à l'architecture traditionnelle locale.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Franciscains_8L’église, d’un plan à trois nefs sans transept, possède un chœur suivi d’une abside polygonale. Les voûtes érigées au XVe siècle, sont traversées par un maillage dense de nervures gothiques. La plupart de ces structures, cependant, remontent à la reconstruction du XXe siècle.

 

 

 

 

 

Le cloître

 

Bolzano_Franciscains_clo_tre_2Le côté gauche de l’église mène au cloître. Construit au XIVe siècle, parfaitement carré, il est couvert par un plafond voûté d’arcs gothiques trilobés soutenus par quatre groupes de quatre piliers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Franciscains_clo_tre_1Il fut couvert à l’origine de fresques de l’école de Giotto (1330-1340), recouvertes l'intervention partielle du XVIIe siècle de Ludwig Pfenodter, puis par celle d’ Hilarius Aufenbacher au XVIIIe.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Franciscains_clo_tre_3Seuls quelques fragments sont visibles aujourd’hui.

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Bolzano_Franciscains_clo_tre_8Bolzano_Franciscains_clo_tre_6

 

 

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1 septembre 2011

L’église Saint-Jean



Bolzano_Saint_Jean_4Située au nord de Bolzano, à l’époque entourée de vignes, l'église romane Saint-Jean fut consacrée en 1180 et partiellement transformée au début du XIVe siècle, avec l'ajout d’un clocher gothique.

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Jean_3C’est la plus ancienne église de la ville.

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Jean_2Elle possède une seule nef, voûtée en berceau, et l’abside sert de base au clocher.

Bolzano_Saint_Jean_1

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Jean_6aElle est entièrement peinte de fresques admirablement conservées, commandées par la famille Botsch, banquiers florentins, qui datent du XIVe siècle, entre 1330 et 1370. 

 

 

 

Bolzano_Saint_Jean_13Une partie représente la vie de saint Jean-Baptiste, l’autre de saint Jean l’Evangéliste. Plusieurs peintres ont travaillé, mélangeant le style de Giotto et le style germanique.

Bolzano_Saint_Jean_8a

 

 

 

 

 

 

 

L’église ne se visite pas….

http://www.bolzano.net/chiesa-san-giovanni.htm

1 septembre 2011

L’église Saint-Georges de Weggestein de Bolzano



Bolzano_Saint_Georges_teutoniquesCette église fait partie de l’Ordre Teutonique. L’Ordre de la Maison de Sainte-Marie-des-Teutoniques (Ordo Domus Sanctæ Mariæ Teutonicorum), plus connu sous le nom d’ordre des Chevaliers teutoniques, est un ordre militaire chrétien, fondé à Saint-Jean-d'Acre. Il fut reconnu comme ordre hospitalier en 1191, réorganisé en ordre militaire vers 1192, avec une règle équivalente à celle des Telmpliers.

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Georges_aIl a pour racine l'hôpital Sainte-Marie-des-Teutoniques à Jérusalem, fondé en 1128 par des pèlerins germaniques originaires de Brême et de Lübeck pour soigner leurs compatriotes, grâce aux fonds du duc Frédéric de Souabe. Composé pour l’essentiel de chevaliers allemands ou teutons, il adopta comme tenue vestimentaire le manteau blanc à croix noire. Après une longue histoire, il reçoit sa forme actuelle en 1929, un institut religieux clérical de droit pontifical.

 

 

 

 

 

 

Historique

 

Bolzano_Saint_Georges_1L’Ordre reçut à Bolzano un terrain, près de la rivière Isarco, où ils construisirent leur première commanderie en 1202. Elle devint une base importante pour les chevaliers teutoniques, en raison de sa position stratégique entre le nord et le sud de l'Europe.

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Georges_11A la suite de plusieurs graves inondations, ils décidèrent de la transférer  au château de Weggenstein qu’ils achetèrent en 1392. Le château devint le siège régional de l'Ordre.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Georges_10L’église fut construite en style gothique allemand en 1392, et dédiée à saint Georges, patron, avec sainte Elisabeth de Hongrie, de l’Ordre des Teutoniques.

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Georges_2Elle fut restaurée, ainsi que les autres bâtiments qui furent eux totalement restructurés, au XVIIIe siècle, en style baroque. Le clocher du XVIe siècle, détruit par les bombardements de 1943, fut reconstruit en 1991.

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Description



Bolzano_Saint_Georges_3Près de l'entrée principale se trouve le tombeau de Gottfried von Niederhaus, commandeur en 1438.

Sur le mur, une fresque sur laquelle est peinte un chevalier (sans doute Gottfried) agenouillé, portant le manteau de l’ordre.

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Georges_5L’église fut construite sur un plan à nef unique sans transept. L’abside polygonale est ouverte de quatre hautes fenêtres en ogive.
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Bolzano_Saint_Georges_9Le maitre-autel de marbre blanc date de 1790, ainsi que la balustrade et la chaire baroques, côté nord, reliées aux bâtiments de la commanderie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bolzano_Saint_Georges_7Les armoiries familiales de 31 des 40 commandeurs de Bolzano, peinte sur des boucliers, sont accrochées sur les murs, ainsi que les bannières de l’ordre.

 

 

 

 

 

 

 

http://www.bolzano.net/chiesa-san-giorgio.htm
http://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_dell'Ordine_Teutonico

31 août 2011

Notre-Dame de Baffie



Saint_Germain_Laval_Notre_Dame_de_Baffie_17Remplaçant l’ancienne déesse celte, la statue, volée en décembre 1997, possédait bien toutes les caractéristiques des vierges noires. Datant du XIIe siècle, elle était de la même veine que les vierges auvergnates, en majesté, l’enfant sur les genoux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_Laval_Notre_Dame_de_Baffie_19Elle était sculptée dans du bois de genévrier, probablement issu de Phénicie. Le voile sculpté autour de son visage devait se déployer en plis concentriques sur son torse et ses bras et se prolonger par une tunique, comme ses sœurs de Vauclair et de Gervazy. Les visages sont graves, celui de l’enfant porte des traits d’adulte.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_Laval_Notre_Dame_de_Baffie_21C’est au XVIe siècle que l’ancienne statue fut mutilée. Un nouveau corps fut alors refait grossièrement, sur lequel on colla les deux têtes, et que l’on cacha par un vêtement. De Vierge en majesté, elle devint vierge debout. Il nous en reste heureusement une vieille photo.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_Laval_Notre_Dame_de_Baffie_18Passons aux légendes. Comme beaucoup de Vierges noires, la première parle de saint Louis la rapportant des croisades en 1254 et l’offrant à Guillaume de Baffie. Il me semble qu’il a du trainer derrière lui un plein chariot de statues le pauvre homme.

 La deuxième raconte l’histoire d’un ménétrier (musicien des fêtes de village) qui, voulant chanter devant la Vierge, ne put que jouer de son violon puisqu’il était empli de péchés. La Vierge lui sourit, pencha la tête, et il put de nouveau reprendre sa chanson.

 

 

 

 

 

Saint_Germain_Laval_Notre_Dame_de_Baffie_20

La troisième nous fait part de la propension de la statue à revenir sur le lieu qu’elle avait choisi : 3 fois elle fut déménagée, trois fois elle revint seule au bord de l’Aix. La dernière fois, elle posa le genou sur un rocher qui garda sa trace. Cette légende était si ancrée dans l’esprit des gens, qu’après la révolution, quand la statue fut mise dans l’église de Saint-Genis-Laval, on l'attacha avec des chaînes à l'autel sur lequel elle était posée.

Une autre légende raconte dans les « Mystères de la Loire » qu’un dénommé Hugues Baffie, seigneur-brigand, déroba la statue. Les fleurs de lys d’or tombèrent alors petit à petit du manteau de la Vierge, laissant au sol une trace sur le chemin emprunté. Pris de remords, Hugues rendit la statue et lui fit construire la chapelle.

Notre-Dame de Baffie était invoquée pour la bonne santé des enfants, pour les malformations osseuses, surtout des jambes. C’est elle qui, toujours selon la légende, empêcha la peste d'atteindre Saint-Germain-Laval. Elle était protectrice des unions, et aujourd’hui encore, les jeunes mariés lui apportent le bouquet de la mariée en hommage.  

Dernière chose, Notre-Dame de Baffie, au rythme des saisons, porte une robe de soie blanche au printemps et une de velours bleu foncé à l’automne. Je vous laisse le soin d’étudier plus profondément le symbolisme de tout ceci.

 

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24 août 2011

Les variolites


Maguelone_4Les variolites sont des pierres que l’on trouve dans le sud de la France, plus exactement dans le lit de la Durance et sur le lido de Maguelone. Ces pierres, originaires des Hautes-Alpes ou du Queyras, ont été charriées par la rivière jusqu’à la mer, où les courants les ont emportées vers la plage. Elles se sont formées au Jurassique moyen (160 millions d'années), quand les volcans sous-marins rejetèrent des laves basaltiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variolites_1aAu contact de l’eau, le basalte refroidissant très vite se parsema de petites sphères de quelques millimètres de diamètre constituées essentiellement de minéraux silicatés blanchâtres, des plagioclases, ou vert pâle, des chlorites et des actinotes. Quand les Alpes se soulevèrent (70 millions d'années), ces roches furent sorties de l’eau, soulevées, plissées, et se retrouvèrent dans le Queyras et dans le massif du Chenaillet. L’érosion les transforma en cailloux qui, transportés par les rivières, prirent la forme de galets polis.

 

 

 

 

 

 

Variolites_2aLe nom de variolite provient du fait qu’elles semblent présenter les boutons de la variole. Quand à leur surnom de « pierres à venin », ou « pierres à la Picote », ce sont les bergers qui le leur ont donné. En effet, depuis le néolithique, les variolites semblent avoir eu une réputation de pierres de protection. Les druides de la Gaule méridionale les utilisaient. Plus récemment, les bergers de Provence, du Languedoc ou des Cévennes, gardant les anciennes traditions, les inséraient dans les murs des bergeries, les mettaient au cou des bêtes, ou dans l’abreuvoir.

 

 

 

 

 

Variolites_3aElles les protégeaient de la clavelée (picota en langue d'Oc), du piétin (dermatite des ovins, caprins et bovins, qui peut entraîner la boiterie ou le décollement des sabots), des morsures de serpent, mais aussi des esprits errants de la montagne et des attaques des loups. Les femmes s’en frottaient le ventre pour être fécondes. Les variolites étaient utilisées en application directe, ou parl’eau de trempage que l’on buvait.

Un site où vous retrouverez tout sur les variolites, et bien plus encore : http://www.variolite.fr/

24 août 2011

Le mont Saint-Clair de Sète



S_te_3Le mont Saint-Clair est un endroit chargé d'une énergie tellurique puissante. Culminant à 175m, le mont, vu des alentours, ressemble à une baleine, ce qui fut à l'origine du nom de la ville étendue à ses pieds : Sète, issu du latin cetus et avant du grec kêtos, la baleine.

 

 

 

 

S_te_4Les fouilles archéologiques du bassin de Thau mirent à jour des traces d’habitat datant de l’âge du bronze, sous deux mètres d’eau au large du quartier du Barrou. L’endroit fut habité par les celtes, puis les grecs et les romains. La position du mont, ainsi que sa hauteur, en fit un refuge pour la navigation, et ainsi, l’endroit devint une étape commerciale maritime.

 

 

 

 

S_te_1Au IXe siècle, le mont fait partie de l'abbaye d'Aniane, puis d'Agde. Il devint un poste de veille contre les pirates puis les corsaires, comme le célèbre Barberoussette, pirate du XVIe siècle qui allumait des feux sur le mont pour attirer les bateaux.

 

 

 

S_te_12aLe mont ne fut jamais très peuplé, mis à part quelques pêcheurs travaillant sur l’étang de Thau. Au XIIe siècle, un oratoire dédié à saint Clair fut construit à son sommet. En 1586, le fortin de Montmorencette y fut construit en l’honneur d’Henri  II de Montmorency. Richelieu le fit démolir en 1682. C’est à cette époque qu’un ermite, frère Hilarion, vint s’installer dans les ruines. D’autres moines le suivirent et bientôt un petit monastère s’installa.

 

 

S_te_5Au XIXe siècle, la chapelle fut reconstruite, s’appuyant sur les restes de pans de murs militaires. Elle fut dédiée à Notre-Dame de la Salette le 19 septembre 1866.
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S_te_7La tour de la chapelle pourrait être confondue avec un clocher. C’est en fait un ancien signal géodésique (qui indique une position précise et qui fait partie d'un réseau de triangles avec d'autres sommets géodésiques). Il est surmonté d’une statue de la Vierge. 

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S_te_11A ses côtés existait un sémaphore (du grec sema, signe et phoros, qui porte : poste de guet établi sur la côte, chargé de surveiller les approches maritimes et de signaler par signaux optiques toute activité ennemie) démoli par les Allemands en aout 1944.

 

 

 

 

S_te_aPlusieurs légendes racontent l’histoire sous un autre angle… Comme celle de l’ancien golfe de Thau et de sa ville, dont les habitants, devenus trop fiers, furent punis par Poséidon. Il remonta avec son trident une énorme baleine, qu’il déposa à l’entrée du golfe. La baleine, apercevant le dieu de la Mer, se pétrifia, devenant le mont Saint-Clair. Le golfe devint alors étang.

 

 

 

 

 

 

S_te_cL’histoire médiévale des trois frères de Saint-Martin de Londres (dont l’étymologie dérive du mot celtique lund qui signifie marais) est aussi très jolie. Les trois frères, Guiral, Loup et Clair, étaient amoureux de la même jeune fille. Seuls leurs exploits guerriers devaient les départager. Ils revinrent des croisades couverts d’honneur.

 

 

 

 

S_te_bMais la belle ne put choisir, étant morte la veille. Ils décidèrent alors de vivre en ermites. Ils montèrent chacun sur l'un des trois pics formant un triangle autour de Saint-Martin, et tous les 24 décembre, ils allumèrent des feux à leur sommet pour signaler leur présence. Il y eut trois feux, puis deux, puis un seul, et enfin, plus rien. En leur hommage, les trois pics furent appelés Saint-Guiral, Saint-Loup et Saint-Clair.

 

 

 

S_te_110http://www.ot-sete.fr

S_te_9

10 août 2011

La basilique San Zeno, historique



V_rone_4Vérone, de par sa position géographique stratégique, existait déjà lors de l’invasion des Etrusques, puis des celtes Cénomans. Elle devint ville romaine en 89 avant notre ère et se développa au carrefour de trois grandes voies : la via Postumia, la via Gallica et la via Claudia Augusta.

 

 

 

 

V_rone_7A la chute de l'empire romain, Vérone passa aux mains des barbares germains au Ve siècle et devint la résidence de la cour du roi ostrogoth Théodoric en 489. Après la brève reconquête par Justinien en 553, les Lombards vainquirent les Romains.

 

 

 

 

 

V_rone_1En 774, Charlemagne vainquit les Lombards et son fils Pépin hérita de la région. En 1226, Vérone tomba sous la domination du Saint-Empire romain germanique, qui céda plus tard la province de Vérone à son vassal, le duc de Bavière.

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Cloitre_17Aux premiers temps de Vérone, c’est le long de la via Gallica qu’une une vaste nécropole païenne se tenait. C’est à cet endroit, en 380, que fut inhumé saint Zénon, huitième évêque de Vérone.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Cloitre_20Selon la légende, la première église fut érigée sur son tombeau par Théodoric, roi des Ostrogoths. C’est au cours du VIe siècle que le bâtiment originel subit des réfections. Certains archéologues considèrent que le sacellum (petite enceinte ronde ou carrée, consacrée à une divinité, et contenant un autel), encore présent dans le cloître, date de cette période.

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Crypte_5En décembre 806, une nouvelle basilique, construite ainsi que le monastère attenant, à l’initiative de l’évêque Ratoldus, fut consacrée en présence du roi Pépin et les reliques du saint y furent transférées le 21 mai 807. L’édifice fut détruit par les Hongrois (les Magyars) en 963 et fut reconstruite selon les règles de l'art roman Vérone par l'empereur Othon Ier et l'évêque Raterius, avec trois nefs, trois absides et une crypte.

 

 

 

V_rone_6Le clocher haut de 72 mètres fut construit vers 1045. Le 3 Janvier 1117, l’église fut endommagée par un tremblement de terre, restaurée et agrandie en 1138. Le travail fut achevé en 1398, par les architectes Jean et Nicolas Ferrara, qui donne à basilique sa physionomie actuelle, avec la construction de l'abside gothique et du plafond en carène de navire.

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Crypte_13La tradition veut que Roméo et Juliette se marièrent dans sa crypte à cette époque. En 1870, l'escalier monumental du Cinquecento est remplacé par les actuels escaliers latéraux et par l'accès central à la crypte. Selon la volonté de la République de Venise, le monastère cesse ses activités en 1770 et la basilique devient paroissiale en 1806.

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Cloitre_8http://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_San_Zeno
http://www.medioevo.org/artemedievale/Pages/Veneto/SanZenoaVerona3.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_32http://www.verona.net/it/monumenti/chiesa_san_zeno.html
http://france-romane.com/Etranger/E_Documentation/Notice_S-Zeno.pdf

10 août 2011

La basilique San Zeno, l’extérieur




Le clocher


V_rone_San_Zeno_29Le clocher, détaché de l’église, fait 72 m de haut. Il fut commencé en 1045 par l’évêque Albéric, restauré en 1120 et surélevé en 1178. De même style que l'église romane, il est divisé en plusieurs étages par des corniches et des arches.

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V_rone_San_Zeno_36Le dernier étage possède des fenêtres à triple meneaux. Il est surmonté d'une flèche conique avec des pinacles à chaque angle. Des pierres de remploi romaines sont encore visibles sur sa façade. Il contient la plus ancienne cloche de Vérone, qui fut fondue en 1149.

 

 

 

 

 

 

La façade

 

V_rone_San_Zeno_39Elle fut élevée par maître Brioloto entre 1217 et 1225. Construite en tuf, elle est divisée en trois composantes verticales, marquant la nef centrale et les deux bas-côtés. Ces trois parties sont délimitées par deux pilastres d’angle se terminant par un chapiteau au niveau du fronton triangulaire. Au niveau du tympan court une galerie peu profonde de 12 arcs jumelés, divisé par de minces colonnettes identiques à celles de la rosace. Le nombre 12, symbolisant les cycles.
Le fronton triangulaire définit la nef et crée un contraste frappant avec la pierre de tuf du reste de la façade de l'église, étant de marbre blanc divisé par sept pilastres de marbre rose.

 

 

Le porche, ou protiro


V_rone_San_Zeno_5Le protiro (du grec prothyron, qui définit un petit édicule architecturé construit devant l'entrée principale d'une église) fut l’œuvre de maitre Niccolò. Il est constitué par une voûte en berceau soutenue par un couple de colonnes (dans certains cas la voûte fait simplement saillie sur la façade de l'église, comme pour San Procolo.

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_26Les colonnes du protiro ne s'appuient pas directement sur le sol mais sur des lions, dits « lions stylophores », comme à Trente. Ces lions en marbre, caractéristiques de l'architecture romane lombarde, sont dérivés des lions funéraires romains, gardiens des tombes.

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_42Ce sont des lions apotropaïques (du grec apotropein, détourner) qui conjurent le mauvais sort, visent à détourner les influences maléfiques, éloignent les forces du mal et effrayent l'ennemi. Le lion est aussi symbole de force et de courage, mais il peut aussi représenter l’orgueil et la colère. Force brutale incarnée dans la matière lunaire, mais aussi puissance maitrisée du principe solaire accompli. C’est aussi le symbole de la résurrection.

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_13Le fronton triangulaire de marbre blanc est porté par deux télamons, un homme avec les jambes croisées, et une femme.
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V_rone_San_Zeno_8Il est encadré des saints Jean-Baptiste et Jean l'Evangéliste.
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V_rone_San_Zeno_7Ilporte la main de Dieu bénissant, trois doigts levés pour la connexion cosmique, deux baissés pour le tellurique. L’inscription latine est traduite par « La main droite de Dieu bénit ceux qui viennent le demander ».

 

 

 

 

 

Verone_San_Zeno_porcheIl présente aussi, sur les côtés, les douze mois de l'année avec leurs travaux respectifs, qui reflètent les douze secteurs de la roue de la fortune : c’est la répétition de cycles  qui se succèdent sans cesse.
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V_rone_San_Zeno_41Le tympan figure des scènes historiques de la ville de Vérone, encadrant saint Zenon tenant sa crosse et bénissant, les pieds posés sur un dragon. L’initié, avec sa crosse, maitrise la bête que l’on peut comparer à des pulsions primaires, ou à des forces telluriques, ou à la connaissance, mais certainement pas au mal ou au démon. Les bas-reliefs représentent la vie de saint Zénon, et quelques miracles qu’il accomplit.

 

 


Les bas-reliefs


V_rone_San_Zeno_25Le portail est flanqué de 18 bas-reliefs en marbre datant du XIIe siècle.
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V_rone_San_Zeno_27Sur la gauche,  des scènes bibliques sculptées par maitre Guillaume, et sur la droite, maitre Niccolò représenta des scènes de la vie de Jésus. Plus bas, des épisodes de la vie de Théodoric, comme le duel avec Odoacre et la chasse au chevreuil. 

 

 

 

 

 

 

 

Le portail


V_rone_San_Zeno_Int_rieur_22Les portes de bronze de la basilique, dont chaque battant est décoré de 24 panneaux en relief, furent fabriquées entre le XIe et le XIIIe siècle.
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V_rone_San_Zeno_Int_rieur_24Nous trouvons des scènes du Nouveau et de l’Ancien Testament,

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_43de la vie et des miracles de saint Zenon,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_26des représentations de généreux donateurs comme Mathilde de Canossa et son mari Godefroy, des thèmes musicaux, la représentation de vertus théologales.

               

 

 

 

 

   
La rosace

V_rone_San_Zeno_40C’est une roue de Fortune, comme celle de Trente, où la symbolique est traitée. Cette roue date du début du XIIIe siècle, et fut faite par maitre Brioloto. C’est l'un des premiers exemples en architecture romane d'une rosace.

 

 

 

 

 

 

 

Verone_San_Zeno_rosaceElle est divisée en douze secteurs séparés par des rayons constitués de paires de colonnes qui rejoignent le centre.

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_15Sur le bord extérieur, six personnages, traités en haut-relief, représentent la destinée des humains.

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Rappel d’une citation de Lucien Carny : « Cette ascension de la roue de la fortune, c'est la tentative de reconquête de l'état primordial d'avant la chute. La chute de l'homme, c'est la dualité, l'histoire étant le déroulement de l'incarnation du Verbe Divin initiant l'homme à l'intelligence pour le conduire à la Connaissance. C'est l'obscurcissement, par la bêtise humaine, des  révélations divines conduisant à la perte du Verbe. C'est le passage du Paradis Terrestre qui est le centre de la roue, à la chute, c'est-à-dire aux rayons, jusqu'à la circonférence de la roue. Le temps est l'énorme illusion et la plus belle invitation au  sommeil. »

V_rone_San_Zeno_11Des vers en latin sont gravés au centre : « Moi, Fortune, je décide de la destinée des mortels, j’élève et je précipite, je donne le bonheur et le malheur. Je recouvre ceux qui sont nus et je dépouille ceux qui sont richement habillés. On se moquera de celui qui a mis sa confiance en moi. »

10 août 2011

La basilique San Zeno, l’intérieur



V_rone_San_Zeno_Int_rieur_20L’église, en forme de croix latine, possède une nef, deux bas-côtés, un chœur et un transept.
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V_rone_San_Zeno_Int_rieur_19Les allées sont divisées par une alternance de pilastres en croix et de colonnes à chapiteaux à motifs zoomorphes et corinthiens, appartenant à des bâtiments romains préexistants.

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_15Le plafond voûté en bois date du XIVe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_1Le sanctuaire fut agrandi et surélevé plusieurs fois, entre le IXe et le XIVe siècle. Elle comporte trois niveaux : la crypte, l’église, et le chœur surélevé, accessible par deux escaliers en marbre.

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_16L'abside polygonale gothique, résultat de l'expansion du chœur, fut achevée en 1398.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_45En entrant, sur la gauche, une vasque monolithique en porphyre de 2 mètres de diamètre, d'époque romaine. C’est un labrum lustrale, qui pouvait avoir deux fonctions : ou bien un bassin d'eau consacrée, placé comme un bénitier à l'entrée d'un temple païen, pour contenir l'eau lustrale servant à purifier les mains avant le sacrifice, ou alors un bassin qui s'élevait du plancher à l'extrémité circulaire de la chambre thermale (caldarium). Une légende se rattache à cette vasque, que nous retrouverons dans la vie de saint Zenon.

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_21Sur la droite,  un baptistère octogonal en marbre du XIIIe siècle, qui pourrait être un balneum (une sorte de baignoire où l’on se purifiait l’âme par l’eau baptismale), surmonté d’une croix du XIVe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_3Plus loin dans l’église, la  statue polychrome en marbre de Saint Zénon datant du XIIIe siècle. Elle représente le saint, assis sur son trône épiscopal, tenant sa crosse d’où pend un poisson. Son visage est bien de couleur noire, qui confirme son appartenance à la communauté mauritanienne. Elle est appelée par les habitants de Vérone « San Zen che ride », saint Zenon qui rit.
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V_rone_San_Zeno_Int_rieur_6Le triptyque d’Andrea Mantegna, peint entre 1457 et 1459, considéré comme un chef d’œuvre de la renaissance italienne, se trouve dans le chœur. En 1797, l’armée française emmena le retable. La partie haute ne fut restituée qu’en 1815, alors que la partie basse, restée en France (au musée de Tours et au Louvre à Paris), fut copiée par un descendant de Véronèse.

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_46Le sarcophage des saints Lupicin, Lucillus et Crescentianus, tous évêques de Vérone, date du XIIIe siècle. Il sert actuellement de maitre-autel. Y sont représentées des scènes de l’évangile, dont une crucifixion entourée des évangélistes.

 

Les fresques


V_rone_San_Zeno_Int_rieur_17La basilique possède de nombreuses fresques, dont la plus vieille, représentant saint Christophe, date du XIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_48Nous retrouvons aussi saint Georges et la princesse (qui, entre parenthèses, tient en laisse le dragon que le chevalier terrasse avec sa lance…).

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_11Il est entouré du baptême du Christ, de la résurrection de Lazare, du transfert des reliques de saint Zenon.

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_51La fresque dite de la « Madone blanche », du XIVe siècle.
Les fresques parfois se chevauchent.

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