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lieux sacrés
10 août 2011

La basilique San Zeno, l’intérieur



V_rone_San_Zeno_Int_rieur_20L’église, en forme de croix latine, possède une nef, deux bas-côtés, un chœur et un transept.
V_rone_San_Zeno_Int_rieur_8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_19Les allées sont divisées par une alternance de pilastres en croix et de colonnes à chapiteaux à motifs zoomorphes et corinthiens, appartenant à des bâtiments romains préexistants.

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_15Le plafond voûté en bois date du XIVe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_1Le sanctuaire fut agrandi et surélevé plusieurs fois, entre le IXe et le XIVe siècle. Elle comporte trois niveaux : la crypte, l’église, et le chœur surélevé, accessible par deux escaliers en marbre.

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_16L'abside polygonale gothique, résultat de l'expansion du chœur, fut achevée en 1398.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_45En entrant, sur la gauche, une vasque monolithique en porphyre de 2 mètres de diamètre, d'époque romaine. C’est un labrum lustrale, qui pouvait avoir deux fonctions : ou bien un bassin d'eau consacrée, placé comme un bénitier à l'entrée d'un temple païen, pour contenir l'eau lustrale servant à purifier les mains avant le sacrifice, ou alors un bassin qui s'élevait du plancher à l'extrémité circulaire de la chambre thermale (caldarium). Une légende se rattache à cette vasque, que nous retrouverons dans la vie de saint Zenon.

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_21Sur la droite,  un baptistère octogonal en marbre du XIIIe siècle, qui pourrait être un balneum (une sorte de baignoire où l’on se purifiait l’âme par l’eau baptismale), surmonté d’une croix du XIVe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_3Plus loin dans l’église, la  statue polychrome en marbre de Saint Zénon datant du XIIIe siècle. Elle représente le saint, assis sur son trône épiscopal, tenant sa crosse d’où pend un poisson. Son visage est bien de couleur noire, qui confirme son appartenance à la communauté mauritanienne. Elle est appelée par les habitants de Vérone « San Zen che ride », saint Zenon qui rit.
Verone_San_Zeno

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_6Le triptyque d’Andrea Mantegna, peint entre 1457 et 1459, considéré comme un chef d’œuvre de la renaissance italienne, se trouve dans le chœur. En 1797, l’armée française emmena le retable. La partie haute ne fut restituée qu’en 1815, alors que la partie basse, restée en France (au musée de Tours et au Louvre à Paris), fut copiée par un descendant de Véronèse.

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_46Le sarcophage des saints Lupicin, Lucillus et Crescentianus, tous évêques de Vérone, date du XIIIe siècle. Il sert actuellement de maitre-autel. Y sont représentées des scènes de l’évangile, dont une crucifixion entourée des évangélistes.

 

Les fresques


V_rone_San_Zeno_Int_rieur_17La basilique possède de nombreuses fresques, dont la plus vieille, représentant saint Christophe, date du XIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_48Nous retrouvons aussi saint Georges et la princesse (qui, entre parenthèses, tient en laisse le dragon que le chevalier terrasse avec sa lance…).

 

 

 

 

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_Int_rieur_11Il est entouré du baptême du Christ, de la résurrection de Lazare, du transfert des reliques de saint Zenon.

 

 

 

 

V_rone_San_Zeno_51La fresque dite de la « Madone blanche », du XIVe siècle.
Les fresques parfois se chevauchent.

V_rone_San_Zeno_50

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