Historique
C’est durant l'époque carolingienne que fut construite à Talmont, sur le point haut de la falaise, une chapelle dédiée à sainte Radegonde. A la fin du XIe siècle, en 1094 ou 1097, Guillaume Laier, seigneur de Talamon, fait don de la chapelle et d'un terrain attenant à l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély, communauté réputée pour une importante relique : la tête de saint Jean-Baptiste.
Les bénédictins construisirent alors une nouvelle église, plus grande, dans le style roman saintongeais. Les travaux durèrent de 1140 à 1170 et commencèrent inhabituellement, par la nef. Le transept et le chœur datent de la seconde moitié du XIIe siècle. Les travaux furent menés par les mêmes qui firent l’église voisine d’Arces.
La nouvelle église fut fortifiée au XIIIe siècle après le rachat de Talmont en 1283 par le duc d’Aquitaine et roi d’Angleterre Edouard 1er. Le toit fut remplacé par une plateforme crénelée qui servit de chemin de ronde aux soldats de la garde.
La façade occidentale ainsi que la première travée de la nef s’effondrèrent au XIVe siècle, fragilisées par le creusement de la crypte-ossuaire quelques mètres en-dessous, et non pas à la suite d’une tempête comme on l’entend souvent. Une nouvelle façade gothique, modeste, fut édifiée. Autre affirmation erronée : Talmont ne fut jamais une étape sur le chemin de Compostelle. L’ancienne chapelle, dont le vocable était passé à la nouvelle église, fut détruite au XVe.
En 1794, l’église, rebaptisée temple de la Vérité, servit de lieu d’assemblée à la nouvelle municipalité. Classée monument historique en 1890, elle subit de nombreuses restaurations et reconstructions. En 1929, une première tranche de travaux s’ouvrit. Une partie de la crypte fut dégagée. En 1935, la coupole et la base du clocher furent refaits.
La loi Malraux en 1962 permet la consolidation de la falaise qui menace d’effondrement. S’ensuivit une restauration en profondeur menée par Michel Mastorakis. L’église se voit enlever tout élément postérieur au XIIe siècle. En 1970, le chemin de ronde du toit fut démoli, la base du clocher dégagée, la plupart des sculptures extérieures de l’abside et des absidioles refaites.
Sainte Radegonde
Qui était Radegonde, déclarée sainte quasiment après sa mort ?
Princesse germanique, fille de Berthaire, roi de Thuringe, née vers 520 à Erfurt et décédée le 13 août 587 à Poitiers, Radegonde devint reine des Francs en épousant Clotaire 1er, fils de Clovis. Fondatrice de l’abbaye Sainte-Croix, elle est patronne de Poitiers et patronne secondaire de la France.
Radegonde naquit vers 520. Les Francs envahirent la Thuringe sous la conduite du roi Clotaire, fils de Clovis. Une partie de la famille de Radegonde fut massacrée et elle fut emmenée captive avec son jeune frère. Clotaire la fit élever en Picardie à partir de 531. Vers 538, subjugué par sa beauté, il décida de se marier avec Radegonde. Celle-ci, très pieuse, protesta et prit la fuite. Rejointe par le roi, il l’épousa à Soissons.
Radegonde passa alors ses journées et une partie de ses nuits en prière. Vers 555, Clotaire, après une révolte des Thuringeois, fit assassiner son jeune frère. Ayant appris le crime, elle décida de le quitter et d’entrer en religion. Elle partit à Noyon, et obtint de l'évêque Médard qu'il la consacre diaconesse.
Après avoir pris l'habit, Radegonde se rendit à Tours sur le tombeau de saint Martin, puis elle s'installa dans sa villa de Saix en Loudunais que Clotaire lui avait donnée. Elle y fonda un oratoire et un hospice, menant avec ses suivantes une vie de religieuse. Elle s'occupait elle-même des malades. Ce fut l’un des premiers hospices organisés en France.
Le roi Clotaire essaya alors de récupérer son épouse par la force. La reine se réfugia à Poitiers près du tombeau de saint Hilaire. L’intervention de saint Germain, l’évêque de Paris, l’empêcha de mener à bout son projet. Clotaire, menacé d'excommunication, se soumit et fit construire pour elle un monastère de religieuses à Poitiers (vers 552-557). Radegonde, refusant d’en être l’abbesse, mais gardant l'autorité d'une reine, envoya à l'empereur de Constantinople ses propres messagers pour qu'il donne à la reine des Francs un fragment de la Vraie Croix. Le monastère Notre-Dame prit alors le nom de Sainte-Croix.
Radegonde et Agnès, son ancienne dame de compagnie devenue abbesse de Sainte-Croix, partirent à Arles pour y rencontrer l’abbesse de Saint-Jean, couvent qui venait d’adopter une nouvelle règle pour les moniales (regula ad virgines) écrite par l’évêque d’Arles qui devint saint Césaire. Radegonde la fit appliquer à Poitiers. Lorsque Radegonde mourut en 587, son monastère comptait 200 religieuses, souvent issues de la noblesse franque ou gallo-romaine. Sa tombe fut profanée ainsi que celle de saint Hilaire, et leurs restes dispersés par les huguenots en 1562.
La vie de Radegonde est connue par la biographie écrite après sa mort par son confident Venance Fortunat, futur évêque de Poitiers et futur saint, par celle rédigée au début du VIIe siècle par Baudonivie, religieuse de Sainte-Croix, et enfin par des passages des livres de Grégoire de Tours.
Radegonde fit de nombreux miracles :
- Elle distribua du vin partout où il manquait, tiré d’un tonneau qui jamais ne se vidait (symbolique de la vigne et du raisin, l’ivresse procurée permettant la déconnexion du mental afin de recevoir un message spirituel)
- Elle fit disparaitre de nombreuses fois le démon (pas Satan, hein ? Juste le démon, qui peut figurer le maitre de la matière et de la Force, ou notre alter ego, notre plu vieil ennemi), qui coupait son fil de pelote (symbole de l’agent qui relie les états d’existence entre eux et à leur Principe, agent du retour à la lumière), qui envahissait le monastère sous forme d’un troupeau de chèvres ( Amaltée et sa corne d’abondance, le capricorne à la queue de serpent), qui, sous la forme d’une chouette (la connaissance), hululait toute la nuit dans le jardin. Elle délivra plusieurs personnes possédées par ce démon : une jeune fille, Fraiflède, une paysanne, Leubile (il sort des épaules sous forme d’un ver), la femme d’un charpentier (il sort par l’oreille) et plusieurs autres.
Le plus intéressant reste les légendes se rapportant à Radegonde.
La première, apparue au XIIIe siècle, parle du miracle des avoines. Il se déroule lorsque Clotaire veut récupérer sa femme à Saix. Il y envoya une troupe pour la ramener à la cour. Avertie de leur venue, Radegonde s’enfuit vers le sud. Alors que les soldats arrivaient sur elle, elle vit un champ que des paysans étaient en train de semer d’avoine. Elle s’y précipita et fit instantanément pousser les graines. Elle put se cacher dans l’avoine haute. Depuis, la sainte est invoquée comme protectrice des moissons.
La deuxième raconte que Radegonde était très liée à un moine anachorète, Junien, fils de nobles gallo-romains. Junien, voulant se retirer du monde, s’installa sans permission sur les terres du domaine royal. Clotaire, fâché, le fit venir dans son domaine de Javarzay. Alors qu’il le sermonnait sévèrement, le bâton de l’ermite se mit en mouvement et vint s’immobiliser au milieu de la pièce. Impressionné, Clotaire lui donna les terres de Mairé-Lévescault afin qu’il puisse s’y installer. Il est dit que Junien et Radegonde, devenus très proches, s’étaient promis que le premier des deux qui partirait pour l’au-delà enverrait à l’autre un messager. Junien, qui deviendra le saint patron des laboureurs du Poitou, mourut le 13 août 587, le même jour que Radegonde. Les deux messagers se retrouvèrent à mi-chemin, en un lieu appelé Troussais près de Ceaux-en-Couhé.
La troisième date aussi du XIIIe siècle. La rivière du Clain, sujette à des crues dès les premiers jours de pluie, inondait régulièrement les caves et les soubassements de Poitiers. En effet, dès que les eaux montaient, l’abbaye Sainte-Croix était la scène de nombreuses et étranges disparitions. Comme dans de nombreuses demeures, la réserve de nourriture de l’abbaye se trouvait dans les sous-sols. Un soir d’orage, une des sœurs y descendit pour prendre vivres et bougies. Mais elle ne remonta pas. Remarquant son absence, deux de ses sœurs décidèrent de rejoindre la réserve. Elles découvrirent là une traînée de sang, mais pas leur sœur.
L’une d’elle, la plus jeune et la plus courageuse, voulut inspecter le soubassement. C’est alors qu’elle remarqua dans l’obscurité deux rubis brillants qui suivaient ses mouvements comme un tournesol suit le soleil. Plus la jeune sœur tentait d’en discerner la source, plus les perles rouges semblaient s’enfoncer dans les ténèbres des lieux. La seconde religieuse restée à l’entrée de la réserve, entendit alors un cri qui lui glaça le sang. Elle n’eut pas le temps d’avertir ses sœurs que déjà devant elle se dressait une immonde créature. Sortie droit des enfers, la bête se tenait devant elle. Elle avait une tête de lézard, immense, démesurée par rapport à son corps serpentin couvert d’écailles, deux pattes munies de serres, une paire d’ailes osseuses pareilles à celles des chauves-souris et une queue en pince de scorpion. Mais tout cela n’avait rien d’inquiétant, en comparaison à ses yeux flambants de rage qui la fixaient, la clouant sur place de terreur suffisamment longtemps pour que la sœur, pourtant toujours prudente et sage, rejoigne ses deux jeunes sœurs dans les entrailles de la bête…
Devant la disparition de ses subalternes, Sainte Radegonde composa un groupe de sœurs les plus hardies de son ordre. Elles bénirent du pain, saisirent cierges et livres saints, et toutes ensembles descendirent le long escalier sinueux qui s’enfonçait dans les profondeurs terrestres. Une atmosphère malsaine s’opposait au groupe, mais le nombre donnant du courage, elles continuèrent, massées derrière la sainte qui ne vacillait pas. La créature apparût alors devant elles, se dressa de toute sa hauteur et ouvrit grand la gueule pour dévoiler une rangée de dents acérées longues d’une coudée chacune et une langue bifide de vipère. Sainte Radegonde jeta alors dans la gueule béante une poignée de pain béni qui, dès qu’elle toucha la bête, consuma sa chair. La créature lança un cri de douleur si aigu que les murs de l’abbaye tremblèrent, avant de s’éteindre. Pour la petite histoire, les moniales de Sainte-Croix sont les seules de tout le diocèse de Poitiers à fabriquer le pain des hosties.
La créature fut surnommée Grand’Goule en raison des proportions démesurées de sa gueule. Une effigie en bois, dont la gueule est articulée, fut exécutée par l’ébéniste Jean Gargot en 1677 à la demande de l’abbesse de Sainte-Croix. Elle était promenée à la procession du troisième jour des Rogations. Sur son passage, on jetait des gâteaux secs, appelés casse-museaux, et les gens criaient : "Bonne sainte vermine, priez pour nous" et "protège-nous pour l'année à venir". La bête devint, comme on peut le voir, une figure protectrice… Cette procession fut arrêtée au XIXe siècle et la Grand’Goule se retrouva au musée Sainte-Croix.
L'Écossais sir John Lauder de Fountainhall, qui vécut à Poitiers entre 1665 et 1666, décrit, dans son journal de voyage, la Grand'Goule comme un crocodile. Plus particulièrement, il affirme que l'histoire est celle d'un crocodile empaillé visible à l'époque au Palais des comtes du Poitou : « Là est attachée à une muraille avec des chaînes de fer la carapace d'un hideux crocodile ; bien qu'elle soit infiniment réduite, elle est monstrueusement grande, avec une gueule énorme ».
Cela peut nous ramener à saint Bertrand de Comminges, qui terrassa un… crocodile (vvoir la symbolique du crocodile). D’après la légende, il existait un monstre avant son arrivée, tapi dans la vallée de Labat-d’Enbès. Il imitait le vagissement des enfants pour attirer ses victimes et les dévorer. Pour en débarrasser le pays, Bertrand alla à sa rencontre, armé de son seul bâton épiscopal. Le monstre s’avança vers lui la gueule ouverte. Le saint toucha sa tête du bout de sa crosse, et le reptile devint plus doux qu’un agneau. Il suivit docilement Bernard jusqu’au seuil de la cathédrale, où il mourut. Bertrand ne tue pas le crocodile, il le maitrise.
On retrouvera des légendes semblables à Tarascon avec sainte Marthe qui terrasse la Tarasque, a à Metz où saint Clément chasse le Graouilly, à Rouen où saint Romain libère la ville de la Gargouille.
Que nous racontent ces légendes ? La maitrise du dragon… Avec les sauroctones et les céphalophores
L’extérieur
La façade occidentale, refaite en style gothique au XVe siècle est très sobre, sans beaucoup d’intérêt. C’est un mur à pignon percé d'une simple porte gothique. De puissants contreforts l'étayent aux deux angles.
Le chevet, rythmé par des contreforts-colonnes, est divisé en trois niveaux délimités par des bandeaux. Le deuxième niveau est percé de baies à colonnettes qui éclairent le chœur, le troisième est décoré d’arcatures aveugles.
14 13 Les modillons, malheureusement, ne sont pas d’époque. Ils ont été refaits durant les diverses restaurations de l’édifice.
La façade nord est séparée en trois parties horizontales. Un portail à trois voussures est flanqué de deux arcades. La partie intermédiaire présente sept arcades supportées par des colonnettes. La partie supérieure formant un pignon est ornée d’un oculus.
Le portail a conservé la plupart de ses sculptures mais elles sont très abimées. Difficile d’en faire une interprétation symbolique. Il est admis, chez les gens bien intentionnés, que la façade représente le thème du salut de l’âme, avec à gauche le mal et l’enfer, au centre les moyens de trouver le salut, et à droite la pénitence et le paradis. Pourrait-ce être l’indication de la voie qu’offre l’église pour une élévation spirituelle ?
A gauche, effectivement, deux dragons ailés (aile : capteur cosmique de l’énergie divine) s’affrontent sur la voussure. A droite un dragon lunaire, féminin, à gauche le dragon solaire, masculin ? Sur le linteau, un monstre affronte une femme allongée. Sainte Radegonde affrontant l’animalité, la force brutale représentée par le saurien ? Voir la symbolique des sauroctones.
A droite, la voussure est ornée de motifs végétaux représentant des feuilles de vigne. La vigne du Seigneur, par l’ivresse mystique qu’elle procure, va permettre de poser le mental de côté afin de recevoir un message spirituel qui ne se comprend parfaitement qu’avec le cœur.
La vigne et son fruit, le raisin, vont se retrouver sur un des chapiteaux des colonnes du pied droit de droite, côté solaire. Ici, des oiseaux symbolisant l’âme suivent le serpent tellurique en montant. Le premier a ses pattes posées sur l’astragale, symbole de la terre, du sol, le deuxième, plus haut, a les pattes accrochées sur le corps du serpent. Quant au troisième oiseau, les pattes toujours posées sur le corps du serpent, il mange du raisin. Sa tête est presque au niveau du tailloir, qui représente le ciel. Le serpent le tient encore dans sa gueule. Est-ce pour essayer de le faire redescendre, ou est-ce pour l’aider à s’envoler ?
Le pied droit de gauche, côté lunaire, montre un chapiteau représentant la décollation de saint Jean-Baptiste. Ce thème provient sans doute de Saint-Jean-d’Angély. Couper la tête, c’est abandonner les barrières mentales. Même principe qu’avec la vigne. Un peu plus définitif parfois. A moins qu’il ne s’agisse d’un épisode de la vie de Radegonde, quand son mari tua son frère, puisqu’on retrouve ici le même personnage qu’à gauche du portail, habillé d’une robe aux manches pagodes qui semble représenter la sainte.
Le chapiteau suivant montre deux animaux dont les pattes avant (posées sur l’astragale) sont liées par une corde. La corde représente, en symbolique romane, l’appartenance à un ordre, ici certainement les bénédictins, qui avancent tous sous une même règle (les fraternités initiatiques en font le symbole de l’union de leurs membres). Mais le fait de porter une corde, chez les moines, leur permet aussi de couper les énergies telluriques alourdissantes ou matérialisantes captées par les jambes et peuvent ainsi se consacrer à la vie spirituelle. Ici, les bêtes sont tenues par le cou (chakra de la gorge : la parole, l’énergie du verbe) par un homme dont la tête touche le tailloir (le ciel). Leurs yeux (miroir de l’âme et symbole de la connaissance universelle) sont picorés par des oiseaux, les pattes posées sur leurs corps. Leurs oreilles (j’entends) sont bien ouvertes, leurs dents (la sagesse) acérées. Dent j’ai ? Franchir le seuil de l’église n’est pas anodin.
Les voussures elles aussi nous parlent. La plus haute présente soi-disant des hommes qui essaient de tirer un lion qui piétine une pauvre victime. En fait, je pense plutôt qu’ils tirent l’animalité du corps du futur initié.
La voussure du milieu présente soi-disant des hommes (dont le premier semble avoir les jambes retournées) portés les uns par les autres dans une métaphore de la communauté chrétienne unie et solidaire. Moi je vois plus l’initié qui a commencé son retournement, un acrobate.
La voussure du bas est ornée d’anges honorant l’agneau pascal, symbole du Christ. Je vois, quant à moi, des hommes ailés (les anges en général portent une auréole), donc débarrassés de la lourdeur de la matière. Les premiers, les ailes regardant encore vers le sol, portent les seconds, thuriféraires (porteur d’encens : la fumée symbolise l’âme s’élevant vers Dieu)), dont les ailes regardent vers le ciel. Ils arriveront bientôt à l’état christique.
L’intérieur
L’axe de l’église, orienté est/nord-est (celui de l’absidiole au septentrion sud/sud-est, nord/nord-ouest), est décalé par rapport aux traditionnels levers et couchers du soleil aux solstices. C’est à cause de la dédicace, faite le jour de la fête de sainte Radegonde, le 13 août.
L’église, primitivement édifiée en forme de croix latine, possédait une nef à trois travées, un transept avec absidioles, un chœur et une abside semi-circulaire. Elle peut aujourd’hui, après l’effondrement d’une partie de la nef, s’inscrire dans un carré de 25 m de long et 21 de large.
La nef, d’une seule travée, est couverte par une voûte en berceau brisé reposant sur des doubleaux.
Les chapiteaux plus anciens sont assez sobres. Les plus récents, situés à l’est, sont historiés. Parmi eux, au nord-est, celui qui représente la légende de saint Georges. Encore un sauroctone. A moins qu’il ne s’agisse, encore une fois, d’un épisode de la vie de Radegonde.
Les deux absidioles sont voûtées en cul-de-four. Celle de droite sert de sacristie. Devant celle de gauche, une chapelle, un bateau à trois mâts est suspendu en ex-voto.
L’abside, légèrement plus étroite que le chœur, voûtée en cul-de-four, est ornée de cinq fenêtres dont deux aveugles. Leurs cintres s'appuient sur des colonnettes à chapiteaux.
Au fond de la nef, deux escaliers descendent vers la crypte. Découverte au siècle dernier, mesurant près de neuf mètres, elle est composée d’une chapelle funéraire surmontant un ossuaire. 20m 3 d’ossements en furent retirés, ainsi que des pièces carolingiennes, quelquefois en or.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Radegonde_de_Talmont
http://decouverte.inventaire.poitou-charentes.fr/monuments-romans/talmont-sur-gironde.html
http://architecture.relig.free.fr/talmont.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand%27Goule
http://www.talmont-sur-gironde.fr/
http://chapiteaux.free.fr/ALBUM_TALMONT/PORTA_TALMONT.html
https://inventaire.poitou-charentes.fr/documents/fichiers/inventaires_territoire/estuaire_de_la_gironde/diaporama-conference-estuaire-de-la-gironde-12-06-2014.pdf
https://www.paris.catholique.fr/113-Sainte-Radegonde.html
Inventaire du patrimoine de la région Poitou-Charentes