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lieux sacrés
22 octobre 2007

Saint Blaise, patron de la ville

Dubrovnik_aaLa légende raconte que Saint Blaise sauva Dubrovnik au Xème siècle...
Des galères vénitiennes avaient jeté l'ancre à Gruz et près de Lokrum afin de renouveler leurs provisions d'eau avant de continuer leur périple vers le Levant.















Dubrovnik__12_aAccueillis amicalement, les Vénitiens, en sournois ennemis, prévoyant une attaque de la cité, profitèrent de cette opportunité pour reconnaître la ville et son système de défense... C'est alors que Saint Blaise apparu à Stojko, pasteur de la cathédrale, qui à son tour révéla au conseil les détails du plan pernicieux des Vénitiens appris lors de la visitation nocturne de Saint Blaise.
Ainsi Dubrovnik fût elle sauvée !
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Dubrovnik__17_aLa cité fut dès lors dévouée au culte du Saint Patron : églises et sculptures lui furent dédiées, les initiales SB ornaient le drapeau d'apparat, l'éfigie du saint figurait sur le sceau de la République et sur les monnaies jusqu'au XVIIIème siècle.
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22 octobre 2007

La cathédrale de l'Assomption

Dubrovnik__14_aAvec sa monumentale façade baroque, la cathédrale fut construite de 1671 à 1713.

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Dubrovnik__18_aElle a remplacé une basilique byzantine du VIIème siècle, elle même transformée en une église romane par Richard Cœur de Lion, dit la légende.
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Dubrovnik__25_aLes vestiges sont encore visibles sous la nef.

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21 octobre 2007

L'Acropole, historique

Ath_nes__2_aLe terme acropole (ἀκρόπολις, akrópolis) vient de l’adjectif ἄκρος (ákros "élevé") et du substantif πόλις (pólis, "cité"), signifiant ainsi "ville haute" ou encore "point le plus haut de la ville". L'Acropole d'Athènes fait environ 300 mètres de longueur (axe Est-Ouest) et 85 mètres de largeur (axe Nord-Sud). C'est un plateau calcaire de 156 mètres de hauteur.
Comme en témoignent les vestiges d'une maison et d'un tombeau datant de l'âge du bronze (3 000 avant notre ère), la colline où se trouve l'Acropole était habitée dès l'époque du néolithique. Cette colline n'est ni la plus haute ni la plus vaste de la région, mais on croit qu'elle était habitée dès 5 000 avant notre ère.


Ath_nes__1_aOn attribuait à Cécrops le premier établissement qui fût installé, Cécropia ou Kranaa. Cécrops avait trouvé là une population autochtone : les Pélages, rameau d'une race préhellénique.

Plus tard, Thésée réunit toutes les bourgades groupées autour de Cécropia et la nouvelle cité prit alors le nom d'Athenaï, pluriel issu du locatif d'Athènes. Athéna, déesse mère, déesse du rocher et du palais mycénien, dont l'attribut était la chouette, oiseau des cavernes et des crevasses.





Ath_nes_baÀ l'époque mycénienne, alors que les grandes métropoles du monde mycénien construisaient leurs remparts, Athènes dota elle aussi l'Acropole d'un mur puissant et imposant. Dans ce temps là, les Acropoles ne servaient pas seulement de refuge, mais elles étaient la demeure du chef du gouvernement. Il en était de même à Athènes, où se trouvait un palais dans la partie nord de l'Acropole. Ce palais servait également de lieu de vénération des dieux de la religion mycénienne. Le côté occidental, seul accessible, était défendu par une série de murailles percées de neuf portes successives.



Ath_nes_fAthènes ayant su repousser les peuples primitifs qui avaient envahi tous les autres territoires mycéniens, a pu continuer de prospérer. On mit fin à la monarchie par la même occasion, le roi Codros étant mort au combat. Ce fut le début de la démocratie. C'est ce changement qui a entraîné la conversion de l'Acropole en un lieu de culte exclusivement, un sanctuaire, puisque les nouveaux dirigeant avaient transporté le centre politique dans la basse ville, là où se développera l'agora,  jusqu'à ce que Pisistrate remonte vers la Citadelle avec une rampe carrossable et des Propylées.




Ath_nes__8_aCe sera la première ébauche de l'acropole classique. Elle compte alors un sanctuaire très vénéré, l'ancien Erechteion, un sanctuaire à Artémis Brauronia, et surtout, oeuvre de Pisistrate, organisateur du culte officiel de l'Athéna Polias, l'Hécatompédon, temple long de cent pieds, construit en calcaire et que les fils de Pisistrate agrandirent en marbre.

Malheureusement, pendant les guerres médiques, les Grecs ayant laissé seuls les vieux pour défendre l'Acropole afin d'avoir toutes leur ressources à Salamine, la haute ville fut prise et les Perses saccagèrent tout.  Cependant, après la victoire des Grecs à Salamine, les Perses qui occupaient l'Acropole durent s'enfuir.

Ath_nes__51_aL'Acropole demeura en ruine pendant près de 30 ans. C'est Périclès, le chef démocratiquement élu d'Athènes, qui, vers 450 av. J.-C., détourna l'argent du trésor de Délos qui devait être utilisé à des fins militaires pour rénover l'Acropole. Pour ce faire, Périclès fit appel à son ami Phidias qui rassembla autour de lui toute une équipe de collaborateurs : les architectes Callicratès, Ictinos, Mnésiclès et Coroïbos, les sculpteurs Paionos, Alcamène, Agoracritos et Crésilas, les peintres Polygnotos et Colôles.





Ath_nes_caLe plus admirable fut la rapidité d'exécution du travail. Ce qui, aux yeux de beaucoup, aurait dû prendre plusieurs générations consécutives pour être achevé, le fut pendant la période d'apogée d'un seule carrière. On commença par construire le temple d'Athéna la vierge, le Parthénon. Ensuite ce fut le tour de l'entrée monumentale, les Propylées. Puis il y eut le petit temple d'Athéna Niké. Finalement, on remplaça le vieux temple complètement détruit par l'Érechthéion.












Ath_nes_hAu Vème siècle, l'accès occidental était constitué par une rampe remblayée en pente relativement douce, large de 23 mètres et qui était coupée en deux par un mur de soutènement appuyé sur l'aile nord des Propylées. Sur toute la largeur de cette rampe, serpentait la voie sacrée, qui franchissait par une porte le mur de soutènement.
La voie sacrée était dallée de marbre, et en son milieu elle était entaillée de stries pour que les pieds des bêtes ne glissent pas. La sinuosité compensait la déclivité et permettait le déploiement de belles processions. Aujourd'hui, la voie sacrée n'est plus qu'un sentier de chèvres recouvert de gradins de bois, mais le marbre est encore là.
A son débouché, sur le terre-plein supérieur, la voie sacrée avait à sa droite le temple d'Athéna Nikê, ancien temple dédié à Gaïa. En face, s'étendaient les Propylées.

Ath_nes__6_aVoilà pour comprendre un peu mieux le caractère sacré de l'Acropole. Deux endroits m'ont paru dignes d'intérêt : l'ancien temple de Gaïa, avec son autel encore en place, devenu donc le temple d'Athéna Nikê, et l'Érechthéion. Le premier n'est malheureusement plus visitable, étant en rénovation. Je n'ai même pas pu l'approcher. Le deuxième ne peut se visiter que de l'extérieur. Pfff, dur pour renifler. Mais le nez s'allonge. 

Wikipédia, http://francoib.chez-alice.fr/rodier/index.htm

21 octobre 2007

L'Érechteion, historique

Ath_nes__86_aIl remplace le temple archaïque d'Athéna Polias qui fut détruit par les Perses en -480 lors des guerres médiques. Il est situé sur l'emplacement de l'Acropole primitive et regroupait certaines des reliques les plus anciennes et les plus sacrées des athéniens.
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Ath_nes__17_aC'est à cet endroit qu'eut lieu la dispute entre Athéna et Poséidon, relatée dans une légende : "alors qu'Athènes était encore un petit village, deux dieux luttaient pour le pouvoir à Athènes : Athéna, déesse de la guerre sage et juste, et Poséidon, dieu du monde marin. On raconte que pour mettre fin à la querelle, Athéna et Poséidon se livrèrent à un concours : celui qui impressionnerait le plus les habitants obtiendrait le pouvoir. Poséidon, en frappant sur un rocher avec son trident, fit jaillir une source d'eau salée. Athéna, quand à elle, offrit un olivier. Les athéniens choisirent l'olivier. C'est ainsi qu'Athéna obtint le patronnat de cette cité."



ath_nes_d2On trouvait aussi à cet emplacement le Palladium, une statue d'Athéna, consacrée par Cécrops, le roi mythique de l'Attique, et dont on croyait qu'elle était tombée du ciel, les tombes de Crécrops et d'Érechthée, une chapelle dédiée à Pandrose, la fille de Crécrops, un puits d'eau salée et l'olivier sacré d'Athéna. Il y avait une crypte dont une partie servait de cage aux serpents sacrés. Des vierges s'occupaient des serpents, qui représentaient les protecteurs de la cité. Une source sacrée, un arbre sacré, une crypte, des serpents et une vierge : on a tout bon ?

Ath_nes__18_aSon nom, qui signifie "celui qui ébranle", désigne le surnom attique de Poséidon. C'est un des rares temples grecs en forme de croix.
Sa construction fut entreprise en -420 et fut achevé entre -409 et -406. C'est le plus sacré des temples et le mieux rattaché à la mythologie. Seule la face est, le mur sud et les Caryatides s'appuient sur la grande terrasse qu'offrait l'emplacement du vieux temple, tandis que le reste du bâtiment fut construit plus bas de 3,10 m.  Tout cela afin de dégager l'autel et pour que l'attention ne soit pas toute détournée par l'immense Parthénon.  En même temps cette disposition permet au temple d'englober les lieux les plus sacrés de l'Acropole.
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Ath_nes__24_aAu VIIème siècle, l'Érechthéion fut transformé en église byzantine. Les murs intérieurs furent détruits et d'autres furent édifiés. Au cours de la période ottomane, le temple subit d'autres dommages. En 1463, il fut transformé pour loger le harem du commandant turc de l'Acropole et le portique nord fut muré. Ensuite, il fut utilisé comme magasin à poudre. Ceci marque la fin du bâtiment original. Lorsque les vénitiens combattirent les ottomans, le magasin explosa, détruisant le toit et endommageant plusieurs autres monuments situés à proximité.
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Ath_nes__41_aPlus tard, Thomas Bruce, septième comte d'Elgin et ambassadeur britannique à Constantinople, fit enlever une des caryatides ainsi que de nombreuses autres sculptures du Parthénon et la vendit au gouvernement britannique. Cette statue se trouve actuellement au British Museum. Les cinq autres Caryatides se trouvent au musée de l'Acropole, protégées de la corrosion et de la pollution. Les six statues se trouvant sur le site sont des répliques exactes de celles d'origine.

21 octobre 2007

L'Erechteion, description

Ath_nes_iIl comporte un corps, deux portiques (nord et sud), et des annexes.
L'ensemble actuel ne représentait que la moitié d'un projet primitif. Ces deux portiques du nord et du sud, qui sont totalement décentrés, auraient été au milieu et auraient permis d'accéder à un vestibule central. Ce devait être un ensemble allongé et amphiprostyle. Seule la moitié est du projet fut réalisée. De l'est à l'ouest, le corps de l'Erechteion comprend un pronaos à six colonnes ioniques, puis la cella d'Athéna, et en troisième lieu, séparée par un mur plein, la cella de Poséidon et d'Erechtée, à deux mètres en contrebas.



Ath_nes_e2Sous le dallage de cette double cella, la crypte qui servait de cage aux serpents sacrés. Un vestibule à l'extérieur ouest, auquel on accède par les deux portiques et qui abrite la citerne, ancienne source sacrée ? La colonnade de la partie occidentale est accolée au mur ouest du vestibule et elle est posée sur un mur pour compenser les inégalités de niveaux.



Ath_nes__21_aAu nord, un portique classique, à fronton, composé de six colonnes. Ce porche abritait les trous creusés dans le roc par le trident de Poséidon. Il donne dans le vestibule par une porte remarquable, avec des moulures et des rosaces d'une grande finesse. Les Byzantins, cependant, l'ont retouchée.

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Les Caryatides

Ath_nes__16_aAu Sud il y a le fameux portique des Caryatides où six statues de jeunes filles drapées servent de colonnes supportant l'entablement. Ces femmes sont les citoyennes de la ville de Caryatide (ville du Péloponnèse).









Ath_nes__28_aLa ville ayant collaboré avec l'envahisseur Perse, les athéniens lui déclarent la guerre et vendent ses femmes comme esclaves. Pour que cela serve d'exemple, ces statues sont sculptées dans le marbre pour rappeler le sort de ceux qui collaboreront.



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21 octobre 2007

L'Agora

Ath_nes__85_aL'agora grecque est l'équivalent du forum romain. Par l'Agora, coeur de la cité, passait la voie sacrée qu'empruntait la procession de panathénées en direction de l'Acropole. C'était le principal rendez-vous des Athéniens, où se concentrait la vie administrative, commerciale, politique ou sociale. On y voyait aussi les intellectuels. Socrate, entre autres, y participa à la vie publique, jusqu'à ce qu'on le condamne ici-même à boire la ciguë.






Ath_nes__84_aLe site a commencé à se développer au VIème siècle avant notre ère. Dévasté par les Perses, en -480, il a connu un important développement sous le règne de Périclès. Le site actuel qui s'étend entre les quartiers de Plaka et Monastiraki, s'organise principalement autour du portique d'Attale, du temple d'Héphaïstos et de l'église des Saints-Apôtres.



 

Ath_nes__80_aGuère plus d'un amas de décombres pour l'oeil béotien, l'Agora romaine recèle pourtant quelques trésors. L'entrée se fait par la porte d'Athéna Archegétis, très bien préservée et flanquée de quatre colonnes doriques. A droite se tiennent les fondations de latrines publiques datant du Ier siècle, tandis que le secteur sud-est abrite les fondations d'un propylée et d'une rangée de boutiques.



Ath_nes__81_aLa tour des Vents, édifice octogonal en marbre érigé au Ier siècle avant notre ère par l'astronome syrien Andronicus, faisait à la fois office de cadran solaire, de girouette, de clepsydre et de boussole. Chacune des faces du monument représente un point cardinal et comporte le relief d'une silhouette flottant dans l'air, illustrant le vent associé à ce point. La girouette, qui a disparu depuis bien longtemps, figurait un triton de bronze tournant sur lui-même en haut de la tour.







Ath_nes__36_a A l'extrémité ouest de l'Agora, à l'opposé du portique d'Attale, se  trouve le temple d'Héphaïstos, improprement appelé Théséion, en raison de la présence d'une frise de la façade ouest où figure Thésée. Il fut construit au Vème siècle avant notre ère, à la même époque que le Parthénon.

Ath_nes__78_aC'est sans aucun doute le bâtiment classique le mieux conservé d'Athènes, sinon de toute la Grèce, probablement parce qu'il n'abritait aucune richesse à même d'intéresser les pilleurs.
On y abritait une statue en bronze d'Héphaïstos, patron des artisans, dont les échoppes étaient situées dans les quartiers proches de l'Agora, ainsi qu'une effigie d'Athéna, également considérée comme patronne des artisans.

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Ath_nes__50_aÀ Athènes, l'importance du rôle joué par Héphaïstos s'explique par sa tentative de viol d'Athéna et la naissance d'Érichthonios qui en résulte. Platon lui attribue une souveraineté commune avec Athéna sur la cité de l'Attique :
« Héphaïstos et Athéna qui ont la même nature, et parce qu’ils sont enfants du même père, et parce qu’ils s’accordent dans le même amour de la sagesse et des arts, ayant reçu tous deux en commun notre pays, comme un lot qui leur était propre et naturellement approprié à la vertu et à la pensée, y firent naître de la terre des gens de bien et leur enseignèrent l’organisation politique. »

21 octobre 2007

L'église des saints Apôtres (Agii Apostoli Solaki)

Ath_nes__48_bCette église byzantine est l'une des plus vieilles églises de la région, ayant été construite dans le dernier quart du Xème siècle sur le site d'un ancien temple grec, le nymphaion (IIème siècle).
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Ath_nes__60_aElle est située près de l'entrée Sud de l'Agora, construite en évidence, afin de couvrir le besoin croissant de paroisses dans une ville en constante évolution.











Ath_nes__75_aElle contient un certain nombre de fresques dans l'allée centrale du XVIIème siècle, qui ont été restaurées en 1985.
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Ath_nes__67_aLe plan initial de l'église a été celui d'une croix, avec absides sur les quatre côtés et une nartex sur le côté ouest. Quatre colonnes soutenaient le dôme. L'autel et le plancher étaient en marbre.

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Ath_nes__61_aQuelques carrelages sur les murs extérieurs montrent des motifs décoratifs originaires de l'Est.
Une fois la construction initiale achevée, l'extrémité nord du narthex a été élargie de manière à ajuster une arcosole interne (suspension arquée utilisée comme un lieu d'inhumation dans une catacombe). Aucune certitude quand à la personne enterrée ici, mais elle était probablement un donateur qui, selon la tradition bizantine, se doit d'être enterré dans son église avec les membres de sa famille. Le sarcophage existe encore, il a été découvert par les archéologues travaillant à proximité de l'église.










Ath_nes__79_aOn connait 4 phases de construction.
Ath_nes__64_aLe bâtiment montre une partie supérieure bien conçue alors que l'inférieure est composée de grandes couches disposées de façon aléatoires.
Parmi les nombreux  monuments médiévaux connus pour avoir existé dans l'agora, elle est la seule qui fut conservée. L'église a été rétablie dans sa forme originale en 1954.   


Ath_nes__77_aL'église, qui fut la première grande église bizantine d'Athènes, est ouverte au public. Le 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, une messe y est donnée. Le nom de Solaki se réfère probablement à la famille qui a parrainé la rénovation de l'église.

21 octobre 2007

Chapelle Theotokos Gorgoepikoos

Ath_nes__89_aDans le quartier de Plaka, juste à côté de la cathédrale d'Athènes, qui, après le séisme de 1999, est derrière les échafaudages, se trouve une petite chapelle bizantine.

Elle a été construite à la fin du XIIème siècle, sur les ruines d'un ancien temple dédié à la déesse Ilithias (Eleutho/Ilithias, déesse de la naissance, fille de Zeus et d'Héra, est née dans une grotte près de Knossos en Crète. Soeur d'Arès, d'Hestia et d'Hebe, elle est généralement considérée comme une déesse vierge, mais parfois comme une déesse-mère).










Ath_nes__91_aDans la continuité de culte, elle fut consacrée à la Vierge Marie, la Panagia Gorgoepikoos. En 1841, elle abritait la bibliothèque publique d'Athènes. Plus tard, en 1863, elle a été dédiée à Aghios Eleutherios, ce qui explique le double nom.











Ath_nes__101_aLes murs de l'église sont composés d'anciens blocs de marbre, bien plus anciens que l'église elle-même. On retrouve dans les bas-reliefs(quatre-vingt-dix au total) la représentation des mois, avec leurs symboles du zodiaque et les fêtes qui les accompagnent. Les croix ont été ajoutées au XIIème siècle.

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Ath_nes__97_aLe narthex, encore ensoleillé par l'entrée, nous laisse parvenir l'atmosphère typique des églises byzantines, avec ses effluves d'encens et ses couleurs chaudes.
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Ath_nes__100_aSur la place, devant la chapelle, un prêtre orthodoxe se ballade, la poussette de son enfant devant lui, sa femme enceinte à son bras. Que du bonheur.

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19 octobre 2007

San nicola de Bari, historique

Bari__128_aBari, chef-lieu des Pouilles, est né vers 1500 avant Jésus-Christ dans la région des "Peucetii", un peuple ancien de souche des "Iapigi". Jusqu' à 500 avant Jésus-Christ la ville a appartenu à la Grande Grèce, puis elle est devenue "Municipium" et par la suite une colonie romaine.
La ville s'est alliée avec Hannibal et a participé à la 2ème Guerre Punique pour se libérer de la domination de Rome, mais seulement pour une brève période.
Après la chute de l'Empire Romain, Bari subit l'invasion de la part des Barbares et en 690 après Jésus-Christ, elle est annexée au Duché de Bénévent, sous la domination des Byzantins.
En 847 l'arabe Kalfun crée l'Emirat de Bari. Cette période a été très florissante pour la ville, qui a connu une véritable expansion.

Bari_abEn 876 Basile Ier, Empereur Byzantin, fait de Bari la capitale des Pouilles dont le chef était un lieutenant et un gouverneur (Catapan). En 1009 Melo, las de l'avidité du gouvernement byzantin, se rebelle contre ce dominateur qui le contraint à se réfugier sur le Gargano, où il rencontre pour la première fois les Normands. En 1071 Robert le Guiscard conquiert la ville. Ce sont les Normands et le Pape qui grâce à l'intervention de l'Abbé Elie commencent les travaux de construction de la basilique de San Nicola.

nicola_2La basilique de San Nicola fut construite pour recueillir et honorer la dépouille du Saint dont quelques audacieux marchands de Bari s'étaient emparés en 1087. Les saintes reliques furent soustraites du tombeau de Myre en Lycie lorsque cette région tomba aux mains des Turcs. Transportées à Bari, elles furent accueillies par Elie, abbé du monastère de Saint-Benoit.




nicola_1En 1087 commencèrent donc les travaux, et l'on estime que la crypte fut terminée au bout de deux ans. Le 30 Septembre 1089, Elie, nommé évêque, put faire la translation des reliques du saint en présence du pape Urbain II et des ducs normands Roger Borsa et Bohémond. En 1105, à la mort d'Elie, les travaux n'étaient pas encore terminés. L'abbé Eustache prit le relai, et c'est sous sa surveillance qu'entre 1105 et 1123 la nef centrale fut terminée et que le maitre-autel fut érigé.
Les travaux furent interrompus durant la période du règne des normands et en raison des luttes intestines entre les parties adverses de la ville. Epargnée en 1156 durant le pillage executé par Guillaume le mauvais afin de punir l'infidélité des habitants de Bari, la basilique fut consacrée solennellement le 22 Juin 1197 en présence de Conrad, évêque de Hildesheim.

Bari__20_aPlusieurs remaniements furent effectués au cours des siècles, qui transformèrent en partie l'édifice. L'heureuse restauration de 1927 lui a restitué presque complètement son état primitif. Les plans origiaires prévoyaient 4 campaniles, dont deux seulement ont été finis.

Pour l'histoire de Saint Nicolas, voir ici.

19 octobre 2007

Les façades de San Nicola

Bari__136_aLa façade principale, qui révèle la division intérieure en 3 nefs, est décorée par les grandes arcades aveugles, et, au sommet, par de petits arcs murés d'origine lombarde. Pour alleger cette grande surface, des ouvertures ont été percées. Celles-ci se succèdent en ordre ascendant en réalisant aussi une subdivision dans le sens horizontal.

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Bari__30_aLes deux tours latérales ne sont pas de la même époque : celle de droite est construite sur le soubassement d'une autre construction antérieure à l'église. La tour de gauche est postérieure. Le bas comprend un large passage. La partie supérieure est divisée par des pilastres et des semi-colonnes cylindriques terminées par de petits arcs aveugles. 








Bari__35_aLe portail de la grande façade Ouest est de la seconde moitié du XIIème siècle. L'influence de l'art musulman est évidente, dans la stylisation des arabesques et des figures symboliques sur les montants. Les oves, les denticules, les feuilles de laurier et les petites roses des corniches sont des reminiscences plus classiques.


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Bari__133_aL'encadrement de la porte est dominé par un tympan de forme triangulaire qui s'appuie sur deux colonnes soutenues par deux taureaux en saillie, placés sur de solides supports.

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Bari__24_aSur le côté Nord s'ouvre le "portail des lions". Fait au XIIIème siècle, il est formé de trois sortes de pierres différentes. Les lions, comme les taureaux, sont en saillie.

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Bari__26_aBari__29_aLa frise se rattache par le style à la France occidentale, plus particulièrement au style toulousain, alors que l'ornementation des montants et de la bande extérieure de l'arcade conserve des motifs de tradition byzantine. A noter la représentation des mois de Fevrier et de Juin sur les chapiteaux.








Bari__22_aAu dessus des grandes arcades ouvertes sur le côté de la construction s'insère l'élégante galerie à "hexafore", d'inspiration lombarde. Les petites arcades sont soutenues par des colonnettes avec des chapiteaux à "stampella", communs aux cloitres bénédictins de Conversano Brindisi et de Bari. La base des petites arcades est décorée par des "protomes", têtes humaines presque toujours féminines.






Bari__23_aLes arcades sont peut-être d'inspiration auvergnate. Au XIVème siècle, elles furent murées afin de faire des chapelles privées à l'intérieur de l'église. Elles ne furent réouvertes que lors des restaurations commencées en 1927, qui ont redonné au monument son aspect originel.









Bari__11_aLa façade arrière, à l'Est, se présente comme un grandiose parallélépipède de front carré. A l'extérieur, les absides sont masquées par une muraille nue qui s'élève jusqu'à la hauteur du transept. Le chevet laisse aux angles extérieurs l'emplacement des tours qui n'ont jamais été construites. Cet arrangement a été repris dans les cathédrales de Bari, Bitonto, Molfetta et Giovinazzo. Cette facade n'appartient pas à la construction primitive, ayant été rajoutée ultérieurement.






Bari__13_aLe schéma architectural de la fenêtre centrale reprend des motifs propres aux constructions du Monte Cassino et de la Campanie. Elle s'articule en un ordre triple de linteaux rentrants, flanquée de deux colonnes posées sur le dos d'éléphants en saillie. Semblable à un portail, cette fenêtre perce les puissants murs de pierre pour en interrompre la compacité.

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Bari__16_aLa frise du dessous reprend le thème du sphinx, décidément bien présent Quelle énigme la basilique nous propose-t-elle ?
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Bari__121_aOn retrouve au portail de la façade Sud, daté de la seconde moitié du XIIème siècle, des motifs classiques ainsi que byzantins et musulmans, ainsi que lombards.

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Bari__125_aLes deux animaux sont difficilement identifiables. Le tombeau à baldaquin est de style gothique, facilement reconnaissable au motif treflé du sommet, que l'on retrouve sur le devant du sarcophage.

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