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lieux sacrés
17 octobre 2007

Chapelle de Chevesne à Denicé

Chevennes_5Nous retrouvons la trace du village de Denicé, en tant que Daniceus, dès XIème siècle.
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Chevennes_10La chapelle de Chevesne de Denicé date du XIIème siècle. Elle fut reconstruite au XVème  et restaurée récemment par l'architecte Catelan.
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Chevennes_9Le décor est de style gothique flamboyant avec des arcs brisés. Ce fut une étape sur le chemin de compostelle, et nous retrouvons la mérelle sur le fronton.

Au coin du clocher, des sculptures de têtes humaines encore en bon état.

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17 octobre 2007

Sainte-Thérence

Sainte_Therence__15_Sainte Thérence était une humble bergère qui vécut au début du VIème siècle. Un jour qu'elle traversait à gué pour rejoindre l'ermite Saint Marien, un orage provoqua une crue soudaine. Alors qu'elle se noyait, la voix de Dieu arreta les flots. Pour remercier le seigneur, elle conçut le projet de construire une chapelle.

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Sainte_Therence__3_En gardant son troupeau, elle ramassait les pierres le jour, en remplissait un chariot tiré par son âne et les emportait au maçon le soir en rentrant à la ferme. Un matin, un ours les surptit et égorgea le pauvre âne. Thérence se fâcha, pris l'ours par les oreilles et l'attela à la charette. L'ours remplaça l'âne... Le soir venu, Thérence le libéra et à sa grande surprise, trouva son âne devant sa porte.
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Sainte_Therence__6_Quand la sainte mourut, conformément à sa volonté, son corps fut confié à un chariot attelé par des boeufs, pour qu'elle soit enterrée là où ils s'arreteraient. Ils tombèrent à genoux en un lieu qui devint Sainte-Thérence.
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Sainte_Therence__1_Dans l'axe de l'église, la tombe de la sainte se présente sous forme d'une plaque de granit posée sur deux colonettes. Les gens désireux de calmer les convulsions de leurs enfants vont gratter la pierre, la mettent dans une infusion qu'ils filtrent avant de loa faire boire à l'enfant.









Sainte_TherenceSainte Thérence est représentée dans l'église du XIIème siècle, le pied gauche sur un dragon qui la regarde d'un air soumis. Elle rapelle sa légende la montrant dominant, avec l'aide de Dieu, les forces primordiales issues de la terre.
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17 octobre 2007

L'église Sainte-Germaine et Saint-Pardoux d'Arfeuilles

Arfeuilles__3_aIl existe une importante présence mégalithique et druidique à Arfeuilles et dans la région ( le rez Gailles, le rez Murceint, le rez des Ecoliers). Ce fut un lieu de passage, ou les celtes, puis les gallo-romains, vinrent s'installer. Le culte à la déesse-mère c'est continué avec la présence d'une vierge noire, Notre-Dame d'Arfeuilles ("Arfolia" en 1337), qui possédait la propriété de faire revivre les enfants morts-nés sans baptême, et de faire tomber la pluie en cas de sécheresse. En cas de calamité, la statue était portée en procession jusqu’à la croix du Verger. Les actions miraculeuses sont alors attribuées à Notre-Dame et sont transmises par la tradition.
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Arfeuilles__6_aOn pense que c'est au cours du XIIème siècle que les moines de l'ordre de Cluny, déjà installés à Châtel-Montagne, vinrent s'établir à Arfeuilles où ils fondèrent une petite communauté dans des bâtiments situés face au côté gauche de l'église actuelle. L'église fut dédiée à Saint Pardoux.









Arfeuilles__16_aAvant la Révolution, des pèlerins venaient de Châtel-Montagne, Châtelus, Isserpent, Laprugne, Le Breuil, Saint-Pierre-Laval et des lisères du Forez, jusqu’à Saint-Just-en-Chevalet. Après la Révolution la statue de la vierge, d'abord cachée par un cordonnier dans un cellier, fut replacée dans l'église. Le 15 août devint la fête patronale de l’agglomération.








Arfeuilles__14_aL'église actuelle a été construite en 1870 par l’architecte Michaud, de Roanne, selon un style gothique. Elle comporte une nef flanquée de bas-côtés et un clocher de façade carré, à flèche de charpente. Une travée droite précède l’abside à trois pans élevée en 1883.  Il ne reste de l'ancienne église romane qu'un bénitier, du XIIème siècle...

17 octobre 2007

Beaune-d'Allier

Beaune_d_Allier__9_Beaune-d'Allier vient de Belna, (cité sous le nom de Belna en 1394) du nom de Belenos (dieu gaulois), emplacement certain d'un temple à Bélénos et Minerve sur une source à l'emplacement de la chapelle Saint-Porcien.










Beaune_d_Allier__10_aL'église Saint-Aignan  a perdu au fil des siècles son aspect primitif (style roman auvergnat). Elle date du XIIème siècle pour la nef, des agrandissements ont eu lieu aux XVIème siècle et au XIXème siècle.
La fontaine Saint-Aignan est également une source sacrée gauloise christianisée qui guérissait les maladies oculaires.
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Beaune_d_Allier__11_aAignan naquit dans  une noble famille chrétienne, réfugiée à Vienne. Jeune, il se fit ermite dans une grotte de la région, puis il se plaça sous la conduite de Saint Euverte, évêque d'Orléans. Il fut abbé du monastère de Saint-Laurent-des-Orgerils puis succéda à Saint Euverte en 391. Il sauva sa ville assiégée par les Huns d'Attila. Beaucoup de miracles furent faits en son nom.

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Beaune_d_Allier__4_En arrivant sur Beaune, dans un champ longeant la route, une porte de vie m'attendait. Un peu plus loin, un alignement mégalithique m'a sauté aux yeux. Il n'est répertorié nulle part...

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17 octobre 2007

L'église Saint-Laurent de Châtel-de-Neuvre

Ch_tel_de_Neuvre__24_aL' église romane de Châtel-de-Neuvre surplombe les méandres de la rivière Allier.

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Ch_tel_de_Neuvre__18_aLa paroisse de Châtel-de-Neuvre appartenait au diocèse de Clermont. L'église Saint-Laurent, située au sommet d'une butte dominant la vallée de l'Allier, occupe l'une des positions les plus spéctaculaires du département.










Ch_tel_de_Neuvre__20_aL'église comporte une nef très étroite, l'une des plus anciennes de l'Allier. Celle-ci est éclairée directement et contrebutée de bas-côtés voûtés en quart de cercle.

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Ch_tel_de_Neuvre__1_a Le transept peu saillant fut modifié au nord à l'époque gothique. Les absidioles, asymétriques, sont légèrement plus tardives que la nef. Le clocher, dont la souche remonte également à l'époque romane, a été amputé de sa flèche.

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Ch_tel_de_Neuvre__22_aA mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d'un ancien établissement antique sur ce site.


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17 octobre 2007

Eglise Saint-Martin de Besson

BessonUne donation du 20 Septembre 1077, de l'évêque de Clermont, Durand, à Guillaume, prieur de Saint-Pourçain sur Sioule, fait figurer Saint-Martin de Besson parmi les possessions de l'abbaye de Tournus.










Besson__20_aA la révolution, l'église fut mise aux enchères et fut achetée par le marquis de Tilly, seigneur de Botz, afin de la sauver de la démolition.
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Besson__5_aC'est un édifice du XIIème siècle à nef de quatre travées, bas-côtés, transept non saillant, absides et absidioles en hémicycle. Sa construction s'est faite en deux temps : le choeur, les bras du transept et les bas-côtés de la nef dans un premier temps et l'achèvement de l'édifice dans un second temps.

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Besson__11_aRattachée à la période romane, la simplicité du plan est à remarquer. Les deux chutes successives du clocher en 1620 et 1700 ont entrainé la disparition des voûtes d'origine à l'exeption d'une partie de celle des bas-côtés.
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Besson__17_aLe bénitier me parait bien curieux, surmonté d'une tête double... Besson, le jumeau ?
Celà proviendrait de l'origine du vocable du village, du latin "bisso", deux fois.

















Besson__6_aLes chapiteaux sont remarquables, avec feuilles de marronniers, de chênes, de houx... La tradition des arbres sacrés se perpétue.
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Besson__14_aIl y avait encore, au XVIIème siècle, à Besson, une chapelle consacrée à Notre-Dame de Cussierges. la vierge de majesté date du XIIème siècle. Elle est en chêne et mesure 80 cm. On distingue encore des traces de polychromie, mais lma statue a perdu ses mains et l'enfant n'a pas été conservé. Elle est en collection particulière.
On retrouve à Besson une présence mégalithique avec le dolmen de la Pierre-Folle.

Dans l'absidiole sud, dédiée à Saint-louis, une peinture le représente.

17 octobre 2007

Eglise Saint-Pierre de Gipcy

Gip_y__2_aGipcy a une éthymologie gauloise. La paroisse de Gipcy appartenait autrefois au diocèse de Bourges et dépendait de l'abesse de saint-Menoux.
Construite en grès qui varient du jaune au gris, elle est constituée d'une longue nef de six travées avec voûte en berceau brisé soutenue par des doubleaux.
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Gip_y__8_aL'église est terminée, sans transept, par une abside en hémicycle. Ce fut au moyen-âge un prieuré bénédictin, non loin de l'abbaye de Grandmont, fortifiée au XIème siècle. Au XVIIème siècle, un pélerinage y était encore en vigueur.
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Gip_y__15_aL'église est vendue à la révolution comme bien national et fut restaurée au XIXème siècle. Le chevet d'époque romane est alors prolongé d'une travée et d'une absidiole. La sacristie est construite et une charpente vient remplacer la voûte écroulée.
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Gip_y__4_aA l'origine, elle fut sans doute décorée de peintures murales. Le portail en plein cintre est surmonté d'une archivolte à quatre voussures qui retombent sur des colonnettes et des pilastres sculptés. Au-dessus du clocher carré s'élève une flèche octogonale en pierre. Des chapelles voûtées d'ogives sont rajoutées au XVème siècle. On retrouve des signes lapidaires sur les façades.
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Gip_y__11_aDans la nef de l'église, le chapiteau roman présente, sous une rangée en dent de scie, un décor d'arcatures. Cet édifice présente le plan habituel des églises romanes bourbonaises. La nef centrale, voûtée en berceau, est accostée de deux collatéraux et dépourvue de transept.

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Gip_y__10_aLes fonds baptismaux sont encastrés dans le mur du bas-côté droit de l'église. La face centrale présente un écu mutilé et illisible entouré d'arcatures. les parois latérales ne sont pas décorées. Cet élément de pierre peut-être un réemploi. Il date du XVème siècle. Le couvercle, plus récent, est en bois.

17 octobre 2007

L'église Saint-Aignan de Bègues

B_gues__1_aDu celte Bec ou Beg signifiant "pointe rocheuse avancée", Bègues surplombe la vallée de la Sioule et communique avec elle par des passages situés entre deux escarpements.
De nombreuses découvertes archéologiques ont révélé l'ancienneté du site : un menhir, des éléments dans une grotte, la "cafrotte", creusée dans le rocher au niveau de la Sioule, témoignent aussi d'une occupation préhistorique. Présence aussi de tumuli avec des haches de bronze.
Plus tard, les gaulois ont fortifié le lieu en oppidum. Le site représentait probablement un camp avancé arverne faisant face aux Bituriges de l'autre côté de la Sioule.
Après la conquête romaine, la fonction commerciale de Bègues s'est confirmée. La voie romaine venant de Clermont passait par là, pour preuve la borne militaire rerouvée, datant du règne de Trajan (98-117).











L'église Saint-Aignan de Bègues

B_gues__12_aLa paroisse de Bègues appartenait à l'ancien diocèse de Clermont, sous la dépendance de l'abbé d'Ebreuil.










B_gues__2_aEdifice du XIIème siècle, l'église Saint-Aignan comprend une nef occidentale flanquée de bas-côtés et un choeur composé d'une abside et de deux absidioles.
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B_gues__7_aLe chevet déstructuré témoigne des nombreux remaniements liés probablement à la surélévation des voûtes. Les grandes arcades en arc brisé sont portées par des piles rectangulaires. la nef, les bas-côtés et le transept sont couverts de berceaux brisés. Le clocher carré élevé sur la croisée du transept, date certainement de cette période.

 












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B_gues__13_aA l'intérieur, au dessus de la porte occidentale, il faut remarquer la présence d'une peinture murale de la fin de l'époque gothique. La scène représente l'annonciation : la Vierge est entourée de deux anges, à droite Gabriel lui annonce qu'elle va mettre un enfant au monde.Sur la gauche, un donateur est représenté par un évêque (peut-être Saint-Aignan). La partie inférieure de la composition a été détruite lors de la restauration de la porte.

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17 octobre 2007

Eglise Sainte-Croix de Saint-Pourçain sur Sioule

Saint_Pour_ain_sur_Sioule__4_aLa cité a été fondée au Vème siècle autour d'un petit monastère qui à l'époque mérovingienne devient une abbaye puis un riche et puissant prieuré.

C'est à partir du VIème siècle que l'on trouve des traces de la ville dans l'histoire lorsque Porcianus, un ancien porcher qui devint abbé d'un monastère et s'établit à une date inconnue sur cette petite hauteur dominant la rivière. Au Moyen Âge, le prieuré bénédictin, qui dépendait de l'Abbaye Saint-Philibert de Tournus prospèra en même temps que la ville. C'est au XIVème siècle que le bourg s'entoura de murailles. Si la ville s'est fortifiée, le prieuré également, preuve en est le beffroi qui était alors une des tours de guet de l'enceinte monastique.







Saint_Pour_ain_sur_Sioule__7_aCité prospère grâce à son vignoble, on en retrouve trace jusqu’à la Bibliothèque Nationale : pendant plus de 2 siècles, Saint-Pourçain aura été l’un des 8 ateliers monétaires royaux, frappant le royal d’or de Charles V et le jeton de Anne de Baujeu, reconnaissables par la présence d’un point sous la 11ème lettre de la légende.








Saint_Pour_ain_sur_Sioule__15_aL'ancienne prieurale Sainte-Croix, aujourd'hui paroissiale, est un vaste édifice qui nécessita plusieurs campagnes de construction. Elle présente un porche datant du début de l'époque romane au-dessus duquel s'élève le clocher. La nef gothique est couverte d'une charpente en carène de vaisseau. A l'intérieur,  le chœur dont le rond-point comporte des arcs aigus très élégants, est désaxé au sud et est entouré d'un déambulatoire à quatre chapelles rayonnantes avec maître-autel du XVIIIe siècle. Le porche nord a conservé les niches et les bases de ses anciennes statues-colonnes détruites à la Révolution.
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Saint_Pour_ain_sur_Sioule__18_aLes stalles de moines bénédictins du XVème siècle, la statue de l'Ecce homo en pierre polychrome de la fin du XVIème siècle et le maître autel du XVIIIème siècle constituent les plus beaux objets conservés à l'intérieur de cette église qui possèdent aussi un orgue Cavaillé-Coll du XIXème siècle.

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Saint_Pour_ain_sur_Sioule__2_aLa partie occidentale de l'église est la plus ancienne, remontant au XIème siècle, et forme l'avant-nef. L'architecte Nollet fit sa restauration en 1830 et utilisa le grès de Coulandon. Au dessus de la façade, côté sud, se dresse le clocher, lui aussi issu de plusieurs campagnes de travaux : sa base pourait dater du XIème siècle. Chacun de ses côtés est percé de deux fenetres en arc légèrement brisé, ce qui suppose une influence bourgignone : Saint-Pourçain fut longtemps liée à Tournus. La partie supérieure du clocher appartient au gothique et est disposé à 90° par rapport à sa base. Elle fut plusieurs fois refaite.
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17 octobre 2007

Eglise de la Sainte Trinité d'Autry-Issard

Autry_IssardAutry-Issard fait partie du chemin de Saint-Jacques en Bourbonnais, qui a été repensé il y a peu de temps. Un tracé a été établi suivant des recherches approfondies et a été élaboré afin de proposer au pèlerin du chemin de Saint Jacques en Bourbonnais le plus grand nombre de repères jacquaires, de points forts de l'art roman, une ligne relativement droite et un paysage rural intact, ainsi que des possibilités d’hébergement. Il est difficile de retrouver le chemin véritable, mais la liste suivante s'en rapproche surement :





Autry_Issard__35_a1) Le Veurdre - Agonges (en passant par St. Léopardin d’Augy, Aubigny, Bagneux)
2) Agonges – Souvigny (St. Menoux, Autry-Issard)
3) Souvigny – Châtel de Neuvre (Coulandon, Besson, Chemilly)
4) Châtel de Neuvre – Chantelle (Monetay s. Allier, Contigny, Verneuil, Saulcet, Louchy-Montfond, Cesset, Fleuriel, Deneuille les Chantelle)
5) Chantelle – Ebreuil (Taxat-Sénat, Charroux, St. Bonnet de Rochefort, Vicq, Ebreuil)




Autry_Issard__37_aLe tracé se poursuit dans le Puy de Dôme en passant par Combronde et Mozac/Riom, pour arriver à Clermont-Ferrand.

Il est fait référence à Autry-Issard de la découverte en 1909 d'une vierge en majesté en mauvais état dans l'abside du prieuré de Saint-Maurice, qui serait probablement une ancienne vierge noire.







Autry_Issard__1_aLe sanctuaire d'Autry-Issard est coiffé d'une tour-clocher carrée à deux érages qui est l'une des plus belles du Bourbonnais. L'influence auvergnate est ici évidente.
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Le portail

Autry_Issard__2_aLa porte principale, en plein cintre, s'ouvre dans un avant-corps de maçonnerie à deux remapants. elle est sertie d'un boudin continu et d'une archivolte à billette portée sur des colonnes monolithiques.
Deux larges pilastres cannelés l'accostent, aux chapiteaux ornés de rinceaux et d'oiseaux buvant au même calice. Le linteau en bâtière, reposant sur deux colonnes engagées dans les montants, représente une gloire en amande bordée de perles, contenant jadis un Christ bénissant, et soutenu par deux archanges, Michel et Raphaël. De chaque côté pendent des lampes sous des arcades à fond de damiers et d'imbrications.




Autry_Issard__4_aUn petit dais en forme d'arc en mitre abrite la gloire. On y lit l'inscription "PENAS REDDO PRAEMIA DONC BONIS", rappelant que le Christ est aussi juge et souverain. On lit aussi les noms des archanges, et sur le linteau : "CUNCTA DEUS FECI HOMO FACTUS CUNCTA REFECTI", une phrase qui souligne l'identité de l'oeuvre divine et de celle de deiu fait homme, avec, particularité remarquable, la signature de l'artiste : "NATALIS ME FE(CIT)", Noël m'a fait.






Le tableau primitif

Autry_Issard__23_aCette peinture de l'école flamande de la fin du XVème siècle est un tableau votif, comme certaines familles aimaient en offrir à leur église paroissiale. Suivant l'usage du temps, c'est une descente de croix qui figure au centre de la scène. On y retrouve à droite Saint Jean et à gauche Marie-madeleine. Un donateur est derrière Saint Jean, suivi de sa fille et de sa femme, et à gauche, le second donnateur suivi de sa femme et de ses quatre enfants. On ignore encore le nom du peintre et ceux des donnateurs.






Les chapiteaux

Autry_Issard__5_aIls sont très parlants, et l'on retrouve les thèmes chers aux imagiers du moyen-âge : les deux oiseaux buvant au même calice, les figures humaines sortant des rinceaux, les figures géométriques formées par les feuillages. Tout ceci nous apprends la symbolique, et nous montre comment les énergies passent dans l'église.
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L'autel

Autry_Issard__30_aIl a la particularité de représenter Moïse avec des cornes.
" Les commentaires et d’autres études expliquent souvent que toute cette idée de cornes est exclusivement liée à une mauvaise interprétation du texte hébreu. Mais ceci n’est pas vraiment sûr. Il me semble, au contraire, que le récit hébreu joue sur l’ambiguïté: le verbe «qaran» peut en effet signifier «rayon-ner» ou «être cornu». Donc pour un auditeur hébreu    les deux significations se mélangent.


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La sensibilité à cette ambiguïté se retrouve notamment chez Marc Chagall,   qui présente les «cornes» de Moïse comme des rayons lumineux. Les cornes symbolisent la force et sont souvent des attributs divins. Mais dans le contexte du récit du veau d’or, il y a peut-être un sens encore plus profond. Le peuple voulait un dieu visible; ce faisant il a provoqué la «transgression originelle d’Israël» et la destruction de cette image. Au moment de l’alliance renouvelée, Moïse apparaît avec des «cornes».

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A-t-il pris la place du taureau? D’une certaine façon, c’est le cas, puisqu’il est, lui, le médiateur visible entre Yahvé et Israël. Il n’est certes pas la représentation du Dieu d’Israël, mais il demeure définitivement son meilleur représentant. Ainsi,les cornes expriment le statut tout à fait particulier de Moïse. Ce faisant, l’auteur d’Ex 34,29 fait preuve d’une grande audace puisqu’il transpose des attributs du divin sur un homme."

http://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/190/article8.html

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