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lieux sacrés
17 octobre 2007

Fontaine Saint-Rémy à Saint-Sauvier

Saint_Sauvier_aLa paroisse de Saint-Sauvier , à la limite de l'Allier et de la Creuse, a été fondée au début du VIème siècle, en 501, par Saint Rémi, venu dans le pays à la suite des armées de Clovis, afin de chasser les Wisigoths.










Saint_Sauvier__4_aIl y avait déjà en ce lieu une source très ancienne, celte ou gallo-romaine. Saint Rémi, dit-on, pour mettre fin aux pratiques idolâtres, bénit la source, et avec son eau, guérit ceux qui vinrent à lui. Les habitants, frappés par ces miracles, détruisirent l'enceinte sacrée du sanctuaire et élevèrent une chapelle.














Saint_Sauvier__8_aLa chapelle actuelle, dédiée à Jean-Baptiste, fut construite au XVIIème siècle sur la fontaine. De haut débit, elle se déverse dans un bassin empierré. La source sort sous la nef, ou se trouve, dans une niche située au dessus de la fontaine, une statue de Marie-Madeleine.
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Saint_Sauvier__15_a

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17 octobre 2007

Fontaine Saint Patrocle à Colombier

Fontaine_Saint_Patrocle___Colombier_8aOutre l’église, la dévotion à saint Patrocle se centre sur la fontaine. Cette eau, toujours fraîche, est réputée avoir des vertus thérapeutiques. La légende rapporte que celui-ci manquant d’eau lorsqu’il construisit le monastère, il lança un marteau de telle force qu’il retomba à près de 300 mètres en créant la source. D'autres appellent l'endroit "le marteau de Thor". Pourtant, c'est Sucellus, le dieu gaulois, qui aurait été le mieux placé : "Sucellus, dieu au maillet et au chaudron, protecteur de la fécondité, il fait jaillir les sources sylvestres en frappant le sol de sa masse. Il a été assimilé à Sylvain ou à Vulcain. On le représente sous la forme d'un vieillard ou d'un homme d'âge mûr, vêtu à la gauloise d'une tunique à capuche, de braies et de bottes, et portant un maillet et parfois un chaudron, souvent accompagné d'un chien. Il est souvent accompagné de la déesse Nantosvelta. Contrairement aux autres dieux gaulois, qui ont leur équivalent en Irlande et au pays de Galles, on ne le trouve qu'en Gaule. "
La source est réputée pour la guérison des maladies de peau et pour que les jeunes filles à marier trouvent un partenaire. Il suffit pour celà qu'elles trempent leur pied droit deux fois dans le dernier bassin. Une procession à la fontaine a lieu le dernier Dimanche de Juillet. Le pélerinage à Saint Patrocle, survivance probable d'un culte gaulois, n'a cessé qu'en 1970.

Né dans la région de Bourges, Patrocle s'intruisit très vite dans les sciences, les lettres sacrées et profanes. L'évêque de Bourges l'ordonna diacre à l'âge de vingt-cinq ans, puis archidiacre. On le considérait comme l'un des hommes les plus saints et les plus cultivés de son époque.
Devenu le précepteur des fils de Clodomir, roi des Francs, il eut pu vivre à la cour, être l'un des conseillers du royaume. Les honneurs ne le tentaient pas, une existence fastueuse ne convenait pas à son caractère. Le clergé séculier lui parut même trop attaché aux biens de ce monde. Il avait l'ardent désir de se consacrer uniquement à Dieu et il se retira dans la solitude, pour y vivre, prier, méditer. Légende de Saint Patrocle

Fontaine_Saint_Patrocle___Colombier_5aIl s'arreta à Neris où il construisit une maison, un oratoire et une école. Les guérisons qu'il opérait lui valurent le renom de sainteté. Cherchant la solitude, il partit avec sa bêche et sa hache à deux tranchants, et s'installa en ermite à la Celle, dans la forêt. Dix ans plus tard, il repartit pour Colombier où il fondit un monastère. Le monastère fut vendu au prieuré de Souvigny au XIème siècle.




















Fontaine_Saint_Patrocle___Colombier_2aNous avons donc là un saint portant la francisque, ou le marteau cher aux dieux nordiques, une source miraculeuse, c'est à dire de l'eau chargée, l'ermitage dans la forêt, la biche compagne du saint... Voilà bien des ingrédients laissant paraitre un fond de druidisme. Quand à la forme de la fontaine elle-même, avec ses trois bassins, rond, carré et rectangulaire, nous y voici plongés. Les ondes de forme des bassins font le reste.
On peut voir, dans le premier bassin de forme ronde, l'eau qui bouillonne.




Fontaine_Saint_Patrocle___Colombier_10al'endroit a été christianisé, mais de très beaux arbres entourent encore cette fontaine miraculeuse qui se déverse dans le champ en contrebas.

















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A la fontaine Saint-Patrocle, christianisation d'un ancien culte païen, probablement à Dispater, l on trouve donc les restes bien conservés des captages gallo-romains de la source.

Le captage de la source est un puits gaulois de madriers, comme à Voingt.

 

17 octobre 2007

la fontaine-lavoir de Louchy-Montfand

la fontaine Saint-Pourçain se présente sous forme d'un lavoir au bassin très ancien, en parfait état.
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Louchy_Montfand_3aL'eau y est abondante et de très bonne qualité. Elle fut construite là où le corps du saint aurait initialement été enterré. Son eau soulage les brûlures.

17 octobre 2007

La source Sainte-Thorette à Villefranche d'Allier

Villefranche_d_Allier_24aTout près de l'oratoire Sainte-Thorette se trouve une source à laquelle les pèlerins en route pour Compostelle venaient puiser de l’eau à laquelle ils ajoutaient un peu de roche sacrée qu’ils avaient récupérée par grattage des pierres de la maison natale de la sainte ou de celles de l’église comme en témoignent les cupules encore visibles sur le portail ouest.












Villefranche_d_Allier_23a La source est bien plus vieille qu'il n'y parait, et ma foi, est bien accompagnée. Une chouette nous y a accueilli, mais elle n'était pas seule.

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17 octobre 2007

La fontaine Saint-Eloi de Vitray

Vitray__4aLa dédicace à Saint Eloy de l'église de Vitray, saint patron de tous les métallurgistes, date peut-être de l'installation des forges.
il faut évoquer la légende du gentil génie païen qui entretenait et fleurissait le château de Vitray, et qui à l'arrivée d'étrangers (peut être chrétiens) poussa de longs gémissements toute une nuit pour disparaître pour toujours le lendemain à l'aube.













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La fontaine Saint-Eloi, un peu en contrebas de la chapelle du château, alimente un abreuvoir destiné aux chevaux : le maréchal-ferrant étant installé là, les bêtes s'assuraient ainsi  la santé et le ferrage...
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17 octobre 2007

Chapelle Saint-Bonnet de Montmelas-Saint-Sorlin

Chapelle_Saint_Bonnet__3_aLa chapelle de Saint Bonnet, du XIIème siècle, était un lieu de pélerinages pour la guérison de la goutte et des maux de tête.

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Chapelle_Saint_Bonnet__12_aLe clocher, très massif, repose sur des portiques en plein cintre, intégrés dans la maçonnerie. Deux chapiteaux romans ornent la porte d'entrée.

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Chapelle_Saint_Bonnet__11_aL'église est à l'abandon, les ouvertures sont condamnées par des grilles qui permettent de voir à l'intérieur le désastre. La porte d'entrée est même maçonnée.

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Deux routes mènent au promontoire où est implantée la chapelle.

Chapelle_Saint_Bonnet__1_aL'une, en partant sur la droite du parking, large, ensoleillée, serpente autour de la colline sur plusieurs kilomètres.
Chapelle_Saint_Bonnet__2_












Chapelle_Saint_Bonnet__7_aChapelle_Saint_Bonnet__8_aLe chemin est facile, bien entretenu. Deux magnifiques arbres gardent l'entrée de la dernière montée au sanctuaire. Un chêne et un cèdre.
















Chapelle_Saint_Bonnet__29_aL'autre, en partant sur la gauche, entre dans un bois assez dense de sapins tordus. Là, pas de lumière, une atmosphère sombre et oppressante, mais le chemin est droit et plat et mène directement et sans détour à la chapelle.
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Voie sèche, voie humide ?

Chapelle_Saint_Bonnet__26_aCurieusement, des abeilles ont choisi un trou dans le mur sud de la chapelle pour élire domicile, comme sur le mur nord de l'église de Salles-Arbuissonas...

Salles_Arbuissonas_en_Beaujolais__11_a
http://www.rhonetourisme.com/site/page_main.asp?ContentID=43&FromContentID=61&VersionID=1&isRub=2 

17 octobre 2007

Saint-Martin de Salles-Arbuissonas

 

Beaujolais_003aL’histoire de Salles (mot d'origine gauloise signifiant "lieu où l'on s'arrête") trouve les premières traces d’occupation dès le paléolithique (37000 à 5000 ans avant J.C.) . Des fouilles ont permis de retrouver des objets de cette époque, de l'époque gauloise puis gallo-romaine. (pointes de flèches, grattoirs, burins,  tessons décorés au peigne et les poteries non tournées, du IVème siècle avant J.C., assiette, tripode, vase, amphore, dolium du IVème siècle.

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L’église

Beaujolais_012aSaint Martin de Salles est une des plus anciennes églises du Beaujolais. Du fait de l’incendie en 1705 qui consumma les archives du prieuré de Salles, il est difficile de préciser la date exacte de sa fondation.

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Beaujolais_017aCependant, des procés verbaux d’inspecteurs religieux datés de 1260 permettent de supposer une existance bien plus reculée. Ces documents mentionnent plusieurs batiments qui menacaient alors de ruine. L’église avait été construite sur le flanc d’un coteau ce qui avait pour effet d’obtenir une pente importante depuis la porte principale jusqu’au choeur. A la fin du XIXème siècle, quelques marches à l’entrée ont été ajoutées pour amoindrir la pente qui reste cependant visible.

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Beaujolais_079L’influence clunisienne se traduit par un chevet à trois absides greffées sur un transept débordant.











La façade

Beaujolais_009aElle présente une porte en plein cintre de style roman clunisien, encadrée par des pilastres et des colonnettes sobres. les petites arcatures en saillie et les chapiteaux des deux piliers révèlent une influence byzantine et vénitienne.

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Le clocher

Beaujolais_072Il comporte trois étages : le premier est nu, sur chaque face du second s’ouvre une fenêtre en plein cintre sous un fronton triangulaire, au troisième quatre baies sont séparées par des colonnettes.

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Le portail

Beaujolais_020aIl est fait en pierres dorées et date du XIIème siècle. Il est percé dans un pignon encadré de pilastres et de colonnes surmontés de chapiteaux à feuillage. Il a été abimé pendant la révolution.

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17 octobre 2007

Le prieuré de Saint-Martin de Salles-Arbuissonas

Salles_Arbuissonas_en_Beaujolais__90_Le prieuré de Saint-Martin de Salles fut fondé par les moines de Cluny vers 950. Une première église est terminée en 1100 dont il reste l'abside et le cloître. La bâtiments conventuels datent de 1150 et furent agrandis en 1250. Après 35O ans de présence des moines bénédictins, ce sont les bénédictines qui s'y installent en 1301. Au début du XVème siècle, elles font bâtir la salle capitulaire et la porte qui donne sur le cloître. En 1647, les dames bénédictines devenues riches cherchent à s'affranchir de la règle clunisienne.




















Beaujolais_028__640x480_aAu fil des siècles, les jeunes femmes qui devenaient "bénédictines de Salles" y venaient parce qu'elles ne trouvaient pas le mari digne de joindre ses armes aux leurs, ou que, plus simplement, elles recherchaient une ambiance calme auprès de dames de leur condition, tout en évitant les rigueurs d'une clôture trop sévère. En 1777, elles passent de l'obédience de Cluny à celle, beaucoup plus tolérante, de l'Archevêque de Lyon : elles élaborent elles-mêmes de nouveaux statuts qui augmentent le nombre de quartiers de noblesse exigés à l'entrée et obligent les dames à construire leur propre maison dans une enceinte réservée. Les voeux disparaissent et sont remplacés par une Profession qui n'est qu'une cérémonie assujettissant à un règlement très souple; en particulier, les chanoinesses-comtesses ont la possibilité de sortir à volonté pendant le jour et d'avoir des servantes.
La révolution balaie cette conception fastueuse de la vie monastique. Les maisons des chanoinesses sont vendues comme biens nationaux, trois côtés du cloître sont abattus, la sacristie et l'église sont pillées.










Le cloître

Beaujolais_035aIl est très beau même s’il n’en reste qu’un quart puisque seule la face du levant qui longe la salle capitulaire est encore debout.











Beaujolais_049Les colonnes alternent d’un gros pilier à deux colonnettes accouplées. Les chapiteaux au sommet des piliers, ornés de feuillages, sont tous différents et supportent dix petites arcades avec l'alternance d'une colonne simple et de deux colonnes accouplées, qui donnent au tout une élégance remarquable.









La salle capitulaire du XVème siècle

Beaujolais_044aDe style gothique, elle marque la prospérité du XVème siècle. Un gros pilier central supporte la voûte. Les quatre grandes travées sont couronnées par une clef de voûte portant un des quatre symboles : le lion pour Saint marc, l'aigle pour Saint Jean, le taureau pour Saint Luc et l'homme ailé pour Saint Mathieu.














Beaujolais_068aL'ange peint sur une des nervures représente un ange peint qui porte l'écu au Lion noir. Au centre de cette salle se trouve un gros pilier qui s’épanouit en une foule de nervures qui supportent la voûte.










Beaujolais_067aCes nervures divisent la salle en cinq travées. Les quatres plus importantes se couronnent par une clef de voûte qui porte un des quatres animaux symboliques des évangélistes alors que la cinquième porte un ange peint. Trois retombées de voûtes s’amortissent sur des culs-de-lampe ornés d’un même feuillage. La salle est éclairée par cinq fenêtres dont l’une est devenue une porte.

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Les peintures murales

Beaujolais_070aLes dames du XVème siècle avaient orné la salle capitulaire de belles peintures, mais celles du XVIIIème siècle les recouvrirent de chaux. Au milieu du XIXème siècle, M. l’abbé Laurent a fait gratter les murs et a ainsi fait réapparaitre saint Odilon et saint Hugues abbés de cluny.











Le parloir

Beaujolais_051aDe puissantes voûtes gothiques surprennent par les deux clés totalement décentrées. Un curieux personnage y est figuré, nous montrant de son doigt... son anus !   

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http://www.salles-arbuissonnas.mairies69.net/
http://notes.romanes.free.fr/images/rhone/salles/photos.htm

17 octobre 2007

Chapelle Saint-Paul ou Notre-Dame du Sou de Lacenas

Lacenas_3La chapelle domine le château du Sou et la vallée du Morgon. Construite vers l’an 1100, c’est un bon exemple du premier art roman.
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Lacenas_1abLa façade en pierres dorées présente les traces de deux grands arcs aveugles et une porte en plein cintre de style roman clunisien du XVème siècle, encadrée par des pilastres et des colonnettes sobres. Les petites arcatures en saillie et les chapiteaux des deux piliers révèlent une influence byzantine et vénitienne.
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Lacenas_6aLa nef est charpentée, et le clocher barlong domine une travée intermédiaire voûtée. Une modeste abside en cul de four est éclairée par une fenêtre étroite. La paroi intérieure du chœur était entièrement recouverte de peintures murales gothiques des XIIIème et XIVème siècles qui constituent l’ensemble le plus important du Beaujolais.

L'association "en longeant le Morgon" ouvre la chapelle aux visiteurs le premier samedi du mois, du mois de mars au mois d'octobre, à 15h précises. Cette association cherche toujours des bénévoles qui s'intéressent à l'histoire...
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http://villefranche-beaujolais.fr/villefranche_region/patrimoine_environs.php

17 octobre 2007

L'église de Chervinges à Gleizé

Beaujolais_131aGleizé a la chance de posséder une longue histoire et un patrimoine riche et diversifié.
Cette ancienne terre des Sires de Beaujeu, dont certains quartiers remontent à l'époque gallo-romaine, a connu des modifications importantes depuis le XIème siècle, où quelques domaines ruraux étaient établis dans une région couverte de forêts.







Beaujolais_130aIl faut attendre la venue des moines bénédictins au XVème siècle pour que s'organise le village de Gleizé autour de son église, située alors dans la vallée du Morgon.

En 1809, la commune de Chervinges est réunie à Gleizé.
L'église de Chervinges est donc rattachée à la paroisse de Gleizé, sa partie la plus ancienne date du XIIIème siècle.







Beaujolais_133aElle fut vendue en 1836 et passa de main en main. Aujourd'hui, l'église est devenue une propriété privée mais son propriétaire l'a restaurée.

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