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lieux sacrés
19 octobre 2007

L'intérieur de la basilique

Bari_016aLa tradition lombarde se manifeste dans le plan basilical en forme de croix latine. Son axe dévie sur la droite (à vérifier si l'angle correspond avec la date de la fête de saint Nicolas...)
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Bari__37_aLe corps de l'édifice est divisé dans le sens de la longueur en trois nefs séparées par 12 colonnes, six de chaque côté, et deux piliers polystyles. le transept est situé au dessus des voûtes de la crypte.
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Bari__100_aUne coupole à tambour octogonal aurait du en dominer le chevet. L'entrée solennelle du choeur est marqué par une iconostase monumentale, soutenue par trois archivoltes et dominée par l'arc de triomphe.

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Bari__102_aDans les murs latéraux des bas-côtés, des demi-colonnes correspondent à chaque colonne et pilier de la nef centrale. Les voûtes d'arêtes partant de ces demi-colonnes, sont contrebalancées par de robustes soutiens centraux.
Un matroneum court d'un rythme continu le long des murs de la nef centrale et du transept. A l'intérieur des vastes arcades s'ouvrent des triforiums, six de chaque côté.







Bari__110_aDans la première moitié du XVème siècle, trois arcs transversaux furent ajoutés pour consolider l'édifice, en partie endommagé par un tremblement de terre. C'est là que l'on se rend bien compte de l'axe dévié de l'édifice, ainsi que des contraintes d'emplacement des piliers devant suivre les courants telluriques.

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Bari__84_aA l'origine, la nef centrale avait une couverture en bois, qui fut cachée au XVIIème siècle par un riche plafond à caissons, décoré par Carlo Rosa en 1662. Les peintures évoquent la vie de saint Nicolas. Dans le transept, c'est une vision du paradis. Ce  plafond fait un contraste saisissant entre l'austérité de la construction romane et le goût décoratif du XVIIème siècle. Moi, j'ai choisi...













Bari__83_aLe grand ciborium qui surmonte le maitre-autel est daté du XIIème siècle. Il s'élève sur 4 colonnes en brèche rouge et violette qui vont en s'amincissant vers le haut. Les maitres d'oeuvre y laissèrent les symboles de leur art : équerre, marteau et compas. Sa structure est celle d'une petite église : 4 architraves soutiennent une double pyramide octogonale dont les différentes parties sont réunies par une double rangée de petites colonnes.
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Bari_009aLa chaire de l'évêque Elie, placée derrière le ciborium est datée du XIème siècle. On y retrouve des hommes écrasés par le poids de la chaire (et de l'évêque ?) ou bien accablés par les charges matérielles...ainsi que des lions dévorant une tête humaine à l'arrière.











Bari_012aUn pélerin, seul, lève la tête. La transition de la partie basse à la partie haute est ponctuée par une inscription qui fait l'éloge d'Elie : "INCLITUS ATQUE BONUS SEDET HAC IN SEDE PATRONUS PRAESUL BARINUS HELIAS ET CANOSINUS"

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Bari__95_aPendant les restaurations de 1927, on a retrouvé des fresques du XIVème siècle ornant l'abside du côté droit, témoignage de ce que devait être la décoration de la basilique entière à cette époque.

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19 octobre 2007

San nicolas de Bari, la crypte

Bari_013aSon plan est rectangulaire (30,69m x 14,81m). Elle est divisée dans le sens de la longueur par trois rangées de colonnes, en 4 nefs couvertes de petites voûtes d'arêtes. Sur la paroi orientale s'ouvrent trois absides semi-circulaires selon un type architectural repris dans le transept de l'église supérieure.

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Bari__119_aLes 26 colonnes sont taillées dans des matériaux rares (deux en marbre de Numide, deux en brèche coralienne, une en marbre cipolin, les autres en marbre grec).
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Bari__76_aCertains des chapiteaux sont de tradition bizantine, sculptés de feuilles d'acanthe et de rinceaux variés, d'autres sont romans et nous présentent un symbolisme qui mériterait une étude approfondie. (remarquez le loup tenant le lapin par le coup... Tiens, un lapin ?)
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Bari__65_aJe pencherai pour les différentes étapes du grand-oeuvre, pour la transmutation du vil métal en or...le vil métal étant ce que l'on veut bien y mettre.
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Bari__129_aDe couleur rouge, veinée de blanc, le pilier miraculeux se trouve dans la partie Sud de la crypte. La légende, dont nous avons une trace écrite du conseiller de la reine giovanna I, le florentin Niccolo Acciaiuoli en 1359, parle d'une ancienne chapelle. Cette colonne en faisait partie, et a été posée des mains même de Nicola lors de sa construction.

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Bari__71_aA cette légende des premiers jours se sont rajoutées d'autres légendes, comme celle qui  parle d'un voyage de Nicola à Rome, où il aurait poussé la colonne dans le Tibre. Elle serait parvenue seule à Bari, où des marins la virent dans les eaux. Ils ne réussirent pas à la sortir. La nuit où les reliques de Nicolas ont été posées dans la crypte, le peuple entendit le son des cloches et vit Nicolas lui-même, aidé de deux anges, y placer la colonne. Le tableau sur le mur représentant cet épisode fut peint en 1660 par Nicola Gliri. Je ne sais pas s'il est vraiment miraculeux, mais quand j'ai posé ma main dessus, j'ai vraiment senti l'énergie qui s'en dégage.



Bari__60_aSous l'autel, le tombeau de san Nicola. L'endroit est énergétiquement très puissant. Les reliques du saint y sont pour beaucoup (les mesures radiesthésiques de l'huile sainte sont impressionnantes...). L'atmosphère y est prenante, la foi des pélerins forme un égrégore presque palpable.

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Bari_007De ses restes suinte la fameuse huile sacrée miraculeuse, que l'on peut se procurer dans le magasin du parvis.








Bari__52_aDans l'abside gauche, une chapelle orientale fut installée. Pour la première fois dans l'histoire, après la séparation des églises catholique et orthodoxe en 1054, on peut voir dans une église desservie par des catholiques une chapelle dans laquelle les orthodoxes peuvent celebrer leur liturgie. La dévotion à Nicola les a toujours rassemblés, et en l'église de san Nicolas, ils se retrouvent afin de prier ensemble.













Bari__63_aDans l'abside centrale, derrière l'autel érigé sur le tombeau du saint, nous trouvons une icône bizantine de Nicola. En haut, le christ et la vierge, en bas, en prière, les donnateurs : Etienne II Ouroch, roi de Serbie, et sa femme Hélène. De style typiquement bizantin des XIIIème et XIVème siècles, l'icône est recouverte d'argent doré, oeuvre des orfèvres siciliens d'origine grecque Ruggero de Juria et Roberto de Barolo.




Bari__46_aLa façade du sarcophage de l'abbé Elie, près de l'entrée de la crypte, est un remarquable exemple de la sculpture des Pouilles où les éléments d'inspiration classique se mèlent à l'élégance raffinée de l'ornementation byzantine.










Bari__64_aLe pavement remonte probablement à l'époque de l'abbé Eustache (1105-1123). Il montre des caractères orientalisants. Beau labyrinthe, non ?

19 octobre 2007

Cathédrale San Sabino de Bari

Bari__162_aDedicacée à la vierge, mais plus connue sous le nom de San Sabino, dont les reliques sont conservées dans la crypte depuis que l'évêque de Canosa, Angelario, les a transférées au IXème siècle, la cathédrale se dresse sur le site d'une ancienne église dont les traces en sont encore visibles dans le sous-sol extérieur.
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Bari__171_aConstruite au XIème siècle, elle a été partiellement détruite, comme l'ensemble de la ville, en 1156. À la fin du XIIème siècle, l'archevêque Rainaldo a commencé la reconstruction de l'église.

Le bâtiment a suivi le modèle de la basilique San nicola, en utilisant des murs qui étaient déjà existants, les portails et les magnifiques séquences de colonnes, importés de Constantinople, réduisant toutefois à un simple élément ornemental la galerie, qui reste factice, et portant un dôme avec une frise islamisante à l'intersection du transept.
Seul l'un des deux clochers a gardé sa hauteur.










Bari__220_aSur le flanc nord, l'ancien baptistère, le trulla, avec un plan circulaire, utilisé depuis les premières années du XI ème siècle.




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Bari__213_aPour la cathédrale, tout comme pour la majeure partie des monuments des Pouilles, l'arrivée du baroque a marqué le début d'opérations importantes. Ici signé par l'architecte napolitain Domenico Antonio Vaccaro, ce travail a cependant été enlevé pendant les travaux de restauration dans les années cinquante.
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Bari__215_aLa façade à double pente, soulignée par de petites arches et par des porte-à faux zoomorphes et anthropomorphes, porte une triple rangée de piliers et reçoit le portail du XVIII ème siècle.

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Bari__223_aSous le portail central on trouve encore des traces de l'original, sur les côtés duquel sont posés deux lions.

Au-dessus de la corniche, une statue de la vierge, encadrée par celles de San Nicola et San Sabino. Au dessus de la niche, une double fenêtre à arcatures, séparées, au centre, par une petite colonne torsadée.
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Bari__211_aDans la partie supérieure de la rosace, les sculptures remontent au XII ème et XIII ème siècles.

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Bari__170_aAu-dessus de ces sculptures se trouvent d'élégantes corniches faisant le tour du bâtiment, en passant par le front extérieur de la courbe du dôme, les deux grandes fenêtres du transept et la grande fenêtre de l'abside.











Bari__212_aLe bâtiment a été conçu sur un plan comportant trois nefs avec un transept.

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Bari__191_aL'espace est articulé avec une double rangée de colonnes sur le sommet desquelles est fixée une série d'arcades surmontées par une fausse galerie  qui surplombe la nef principale.












Bari__184_aLe pourtour de la nef est marqué par de petits arcs.













Bari__186_aÀ l'intérieur de la cathédrale, la chaire épiscopale, le tombeau de l'archevêque Romualdo Grisone, le tabernacle et la chaire de Alano da Termoli sont du XIII ème siècle.

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Bari__204_aLa crypte conserve les stucs, le revêtement de faux marbre des colonnes et les autels conçus par Domenico Antonio Vaccaro autour de 1740.
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Bari__210_aDans le sous-sol extérieur, au niveau de la nef centrale, on peut encore apercevoir les structures du bâtiment existant avant la cathédrale, la position des trois nefs et de l'abside centrale.
















Bari__221_aSur le portail Nord, on trouve, sculptés dans un des piliers de la porte, la représentation des 7 chakras principaux, avec l'énergie qui les relie. Les 4 chakras supérieurs sont séparés des trois inférieurs par une fleur stylisée.

Nous retrouvons cette représentation dans les églises du Beaujolais, en particulier les églises d'Avenas et Belleville

19 octobre 2007

Le succorpo de San Sabino de Bari

Bari_San_Sabino_planLa cathédrale fut construite sur un très ancien lieu de culte. A la fin du XIX ème siècle, vers 1890, eut lieu une importante découverte : plusieurs salles, appelées maintenant le « succorpo », furent mises à jour.


















Bari_San_Sabino_15Les premières zones accessibles avaient été utilisées comme ossuaire, ce qui peut expliquer le désintéressement pour le reste des salles suivantes. La découverte de cette partie inconnue de la cathédrale, pratiquement oubliée, suscita un grand intérêt, et une campagne de fouilles fut lancée.









Les anciennes structures murales et les vestiges des différents bâtiments retrouvés, situés 5 mètres sous le sol de l’actuelle cathédrale, montrèrent l’occupation du site sur 4 grandes périodes :

Bari_San_Sabino_3la période romaine,













Bari_San_Sabino_5le début de la période chrétienne,















Bari_San_Sabino_4la médiévale et la moderne (XV-XVIII ème siècle).












Bari_San_Sabino_2Il fut décidé de restaurer l’endroit qui, cependant, devait d'abord être débarrassé des ossements humains. Le projet fut finalement réalisé de nombreuses années plus tard, entre 1966 et 1975. Après avoir vidé les salles, tout le succorpo, menacé par l'infiltration des eaux souterraines, des fissures dans les murs et une instabilité structurelle, fut consolidé et restauré.











Bari_San_Sabino_18C'est au cours de ces travaux que la mosaïque dite de Timoteo, les anciens murs porteurs de la colonnade supérieure et une partie des murs de l'église des premiers chrétiens furent retrouvés. Il est maintenant possible, après l’assainissement, la restauration et la transformation de l’endroit en musée, de pouvoir admirer ces témoins du passé.








Bari_San_Sabino_26Les fouilles archéologiques du succorpo montrent les ruines d'un grand bâtiment ayant occupé le sous-sol de la cathédrale au cours de la période romaine. Ce bâtiment, construit avec des pierres calcaires noires, présentait différentes pièces, dont l'une faisait 22 mètres de long et 9 mètres de large.









Bari_San_Sabino_8Dans la salle aux piliers, un alignement d'environ 10 mètres est visible, s'étendant transversalement. Une grande partie du sol en mosaïque, datant de la première moitié du I er siècle, et du V ème ou VI ème siècle, est encore présente.










Bari_San_Sabino_24Une première basilique y fut construite, probablement dédiée à Marie. C’est dans cette partie, délimitée par les structures de fondation de la cathédrale romane, que la plus grande section de sol du début de la période chrétienne est conservée.









Bari_San_Sabino_17La mosaïque dite de Timoteo, d’après le nom mentionné dans l'inscription, en fait partie. Cette mosaïque, composée de petites pièces polychromes de divers matériaux, comme le calcaire, la brique et le marbre, dispose d'un grand champ central, avec des éléments rectangulaires unis par une ceinture.








Bari_San_Sabino_16La mosaïque est bordée à l'est par une inscription latine dédiée à la mémoire d'un certain Timoteo, qui pendant l'épiscopat d'Andrea (758-761), avait commandé une partie du sol afin d'accomplir un vœu:
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Bari_San_Sabino_19La sainte église de Bari se réjouit, avec son évêque Andrea, avec son clergé et sa suite, exaltant Timoteo et sa suite, que lui, avec l’aide de Dieu, accomplissant son vœu, ait complété la décoration de cette salle avec talent, compétence et maitrise, l’éloge du saint peuple de Dieu.







Bari_San_Sabino_28Cette mosaïque se superpose aux restes fragmentaires de sols d’époques précédentes.




Bari_San_Sabino_910-11-15 Puis, au même endroit, fut construite l’église du XI ème siècle. Fondée en 1034 par l'archevêque Bizancio, continuée par son successeur Nicolas I (1035 - 1061) et complétée en 1064 par Andrea II (1061 - 1068), la nouvelle cathédrale avait une nef et deux bas-côtés voûtés d'arêtes, séparés par d’anciennes colonnes, le tout précédé d'un atrium ou vestibule.







Bari_San_Sabino_7Les restes de l'ancienne structure furent englobés dans le sol.




Bari_San_Sabino_15L’architecte de cette construction, œuvrant de 1034 à 1066, fut le célèbre maître sculpteur Acceptus, qui fit les corniches de cinq portails, des chapiteaux  retrouvés lors de la restauration, et l’ambon, commandé par Andrea II.










Bari_San_Sabino_10Cette église fut partiellement détruite, comme l'ensemble de la ville, en 1156. À la fin du XII ème siècle, vers 1170, l'archevêque Rainaldo commença la reconstruction de l'église actuelle.
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Bari_San_Sabino_25Une paroi transversale ferme la partie occidentale de la structure paléochrétienne et continue vers le nord et le sud, créant un passage qui à l'origine communiquait avec l'extérieur.
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Bari_San_Sabino_21 Les salles se trouvant de chaque côté du bâtiment principal sont des anciens lieux de sépulture, construits à l’extérieur de l’ancienne basilique. Ce sont des salles longues et étroites voûtés en berceau.
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Bari_San_Sabino_30Parmi les tombes découvertes, un tombeau carré de gros blocs de calcaire, du début de la période médiévale, est particulièrement bien conservé. L’endroit fut tout d’abord un cimetière, mais par la suite, devint une zone de service de la basilique, comme en témoigne un bassin médiéval accolé au mur.
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Bari_San_Sabino_6Les travaux d'excavation sur la place de l'archevêque Bisanzio et Rainaldo révélèrent la présence inconnue d'une petite église médiévale, datant des IX ème et XI ème siècles, dont le niveau est situé à environ deux mètres sous le sol de la place.







Bari_San_Sabino_12La petite église, orientée dans la même direction que l'ancienne basilique chrétienne, mais située 0,85 mètres plus haut, présente une nef se terminant par trois absides, dont celle du milieu est la plus large.










Bari_San_Sabino_14Dans l'axe de l'abside centrale, l'autel, sculpté dans un seul bloc de pierre calcaire. Un mur de séparation avec un passage central sépare la zone du célébrant de celle des fidèles qui, malheureusement, fut abimée par un réservoir d'eau.










Bari_San_Sabino_22Le sol, bien conservé dans de nombreux endroits, est fait de pierres calcaires disposées en motifs géométriques bordées par des carrés. On y trouve aussi une zone dense de sépultures. 
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19 octobre 2007

Santa Scolastica

Bari__1_aL'ensemble conventuel de Santa Scolastica s'élève sur le point le plus éloigné des murs de l'ancienne cité. L'histoire connue du couvent date de 1102, quand l'abbesse Agnès reçu une donation de la part de Landolfo, Gouverneur Byzantin de Bari.
Guisanda Sebasti, dont la pierre tombale est conservée au chateau de Bari, succéda à Agnès. Elle acheva la construction du monastère dans les premières années du règne du Prince de Grimoaldo (1119-1131).






Bari__4_aLe couvent, agrandi en 1308 en incorporant la petite église de San Basil, puis réactivé plusieurs fois, est divisé en trois cours et présente une intéressante gallerie du XVIIème siècle.
L'ensemble fut partiellement restauré au XVIIIème siècle et dans la première partie du XIXème.  En 1856, la communauté fut supprimée et le monastère transformé en maison de retraite. En 1945, il fut endommagé par l'explosion d'un bateau dans le port de la ville. Après sa restauration en 1971, l'église reprit son activité liturgique pendant que le monastère devint un important lieu d'initiatives culturelles.










Bari__3_aL'église, reconstruite au XIIème siècle et consacrée de nouveau en 1579, fut complètement rénovée au XVIIIème siècle. Elle présente une facade divisée en trois parties par des pilastres qui supportent une corniche curviligne surmontée d'un pignon avec un toit conique. Le portail est rehaussé par un fronton vide en arc de cercle, surmonté d'une statue de sainte Benedicte au centre et de deux anges sur les cotés. Au dessus, une grande fenêtre vitraillée illumine l'intérieur. Que je n'ai pas pu admirer, l'ensemble étant fermé...











Bari__5_aLe beffroi, completement restauré, est basé sur un plan rectangulaire avec des fenètres à ballustrades.

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19 octobre 2007

Quelques autres églises de Bari

Bari__226_aTout au long du parcours, quelques belles églises. Tout d'abord San Grégorio, puis San Marco.











Bari__31_aSan Grégorio est une petite église située aux abords de la basilique San Nicola. Elle n'est ouverte que très rarement, pour les cérémonies.

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Bari__153_aSan Marco est la plus vieille église de Bari. Un charmant monsieur nous l'a ouverte, nous accompagnant à l'intérieur pour nous parler avec émotion de son "trésor"...
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Bari__156_aLes piliers supportant l'autel proviennent de la cathédrale San Sabino, et datent du XIIème siècle.

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17 octobre 2007

La Fontaine de Saint Pardoux

Saint_Pardoux_2aLa fontaine de Saint Pardoux capte les eaux d'une source ferrugineuse de la commune de Theneuille. On attribuait à l'eau de cette fontaine de nombreuses propriété, notamment de jouvence et de digestion.
Elle n'est plus exploitée aujourd'hui, cependant, une pompe existe toujours à l'entrée pour votre permettre de goûter à tous les bienfaits de cette eau.

Saint Pardoux l'aurait fait jaillir en frappant le sol de son bâton pour abreuver les pélerins assoifés.

17 octobre 2007

Beaune-d'Allier, fontaine Saint-Aignan

Beaune_d_Allier__2_aBeaune-d'Allier vient de Belna, du nom de Belenos (dieu gaulois), emplacement certain d'un temple à Bélénos et Minerve sur une source à l'emplacement de la chapelle Saint-Porcien.
La fontaine Saint-Aignan est également une source sacrée gauloise christianisée qui guérissait les maladies oculaires.














Beaune_d_Allier_14Saint Aignan naquit dans  une noble famille chrétienne, réfugiée à Vienne. Jeune, il se fit ermite dans une grotte de la région, puis il se plaça sous la conduite de Saint Euverte, évêque d'Orléans. Il fut abbé du monastère de Saint-Laurent-des-Orgerils puis succéda à Saint Euverte en 391. Il sauva sa ville assiégée par les Huns d'Attila. Beaucoup de miracles furent faits en son nom.

17 octobre 2007

La fontaine de Chateloy

ChateloyOccupé depuis la préhistoire, le site de Chateloy a été lieu de culte druidique, avant l'implantation de la cité gallo-romaine de Cordes.

















Chateloy__3a La vierge à l'enfant présentant une grappe de raisin est en grès d'Alsace. Oeuvre du céramiste A. Wattel, elle fut d'abord installée dans la petite abside de l'église. Par la suite, un emplacement convenant mieux à ses dimensions fut trouvé près de l'ancien lavoir et du puits attenant. Inspiration, quand tu nous tiens...
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http://herisson.planet-allier.com/eglise/eglise.htm

17 octobre 2007

Sainte-Anne à La Chapelle-aux-Chasses

La_chapelle_aux_chasses_6aSainte Anne est la patronne de la commune et de l'église. Non loin de la place centrale, en partant sur la droite de l'église, à la fin d'un petit chemin, se trouve la fontaine Sainte-Anne. Elle se déverse dans un bassin probablement d'époque gauloise. La statue de la sainte, dans sa niche, est de facture bien plus récente...

Nous sommes en présence de l'ancien culte à la déesse Ana. L'eau de la fontaine est réputée pour guérir les maladies oculaires. Regardez-bien !


















La_chapelle_aux_chasses_8a"Comme le dieu Janus qui avait deux faces, Ana est non seulement une déesse de la fertilité, mais également une déesse de la mort, du monde souterrain et de l’au-delà, qui règne sur les marais (ana, en gaulois), considérés comme l’entrée des enfers. Déesse de la vie et de la mort, elle est à la fois, comme la terre elle-même, symbole de fécondité et de décomposition, tout naissant de la terre et retournant à la terre.
Le culte de la déesse Ana s’est perpétué soit dans le culte de Marie, notamment en tant que « vierge noire », soit dans celui de sainte Anne, mère de Marie. Lorsque François Villon prie Marie en la nommant « emperière des infernaux paluds », il rappelle que Marie règne, comme Dana, sur le monde souterrain, dont les marais sont un accès.
Le dimanche de Pâques 776, le jour de la consécration de la cathédrale d’Apt, en présence de Charlemagne, fut retrouvé, dit-on, le corps d’Anne. Un aveugle, sourd et muet de naissance, commença à fouiller le sol comme s’il cherchait quelque chose. On creusa aussitôt à cet endroit, et l’on découvrit une chapelle souterraine, éclairée par une lampe. L’infirme fut miraculeusement guéri et l’on trouva dans la chapelle souterraine une châsse portant l’inscription : « Hic est corpus beatae Annae matris virginis Mariae » (Ici se trouve le corps de la bienheureuse Anne, mère de la Vierge Marie).
Chapelle_aux_Chasses__9_C’est à partir de la cathédrale d’Apt où avaient été découvertes les reliques de la sainte que son culte a semblé se développer en Europe. Cependant, la dévotion à sainte Anne, très forte en Bretagne et très nettement identifiable en Suisse, est certainement plus ancienne que cette découverte. Souvenons-nous pour le comprendre qu’aucun des évangiles ne nomme les parents de Marie." http://www.arbredor.com/edh/dieux.html

Ana , également connues sous les noms d' Anna, Dana , Anu , Danu (ou encore Dôn au Pays de Galles), est la « Déesse-Mère » dans la mythologie celtique, elle qui donne son nom auxTuatha Dé Danann, les gens de la déesse Dana, dans la tradition irlandaise.

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