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6 juillet 2015

Blackhammer

 

Rousay_Blackhammer_cairn_5A quelques enjambées de Taversoe Tuick, à flanc de colline et dominant le détroit de Wyre, se dresse le cairn de Blackhammer.

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Blackhammer_planPlus classique que le premier, daté de 3 500 ans avant notre ère, il mesure 13m de long et se divise en 7 compartiments.

 

 

 

 

 

 

Rousay_Blackhammer_cairn_3A l’origine, le cairn était recouvert d’un toit de pierre en encorbellement.

Rousay_Blackhammer_cairn_2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Blackhammer_cairn_6Une fenêtre en plexi nous montre (quand il ne fait pas trop humide…) que les constructeurs se sont donné beaucoup de mal pour monter le parement extérieur. Les pierres ont été posées et inclinées de façon à faire apparaitre des motifs triangulaires, faisant penser aux poteries de style Unstan.

 

Papa_Westray_Unstan_ware_2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Blackhammer_cairn_4Tout au fond du cairn, dans le dernier compartiment, on sent une énergie particulière, enveloppante et douce, peut-être liée à la guérison. Mais l’endroit le plus fort n’est pas celui que l’on croit.

 

Rousay_Blackhammer_cairn_1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Blackhammer_cairn_7Il suffit de grimper la pente de la colline de quelques mètres, de s’asseoir sur le bord de la petite paroi de rochers, et de laisser couler en soi la résurgence du courant tellurique venant du plateau supérieur…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.orkneyjar.com/history/tombs/blackhammer/

http://www.undiscoveredscotland.co.uk/rousay/blackhammercairn/

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18 janvier 2014

Le site gallo-romain de Compierre

Compierre_Champallement_plan_1Le vicus (nom latin donné à une petite agglomération) de Compierre, en pays éduen, fut occupé du Ier siècle avant notre ère au IVe siècle. Il se situait sur la voie reliant les villes d'Autun et d'Entrains-sur-Nohain puis Auxerre.

 

 

 

 

 

 

Compierre_Champallement_2C'est en 1824 que les premières fouilles dirigées par monsieur Mélines redécouvrirent ce site. Les ruines, situées en sous-bois, servirent pendant longtemps de carrière de pierres.

 

 

 

 

 

 

Compierre_Champallement_3Compierre, dont le nom antique demeure inconnu, fut une grosse bourgade rurale développée sur près de 800m de long. Elle s'organisait autour d'une place publique, fermée par des portiques et dominée par un temple, le fanum.

 

 

 

 

 

 

Compierre_Champallement_8Comptant entre 1 000 et  2 000 habitants, c'était une bourgade animée, avec un centre religieux, une nécropole, des activités artisanales, un marché, des maisons avec caves, échoppes et tavernes, théâtre...

Compierre_Champallement_7

 

 

 

 


Compierre_Champallement_6Son implantation semble liée à la présence de ressources naturelles abondantes: grès pour la construction, argile pour la poterie, minerai ferrugineux pour le travail du fer, bois et sources, la rivière La Férolle.

 

 

 

 

 

 

 

Compierre_Champallement_plan_fanum1

La place publique est construite autour du lieu de culte, le fanum. Cœur de la vie politique et commerciale, des échoppes et des bâtiments annexes la complètent. Elle est orientée selon les points cardinaux tout en subissant les contraintes des voies qui passaient à l'est et à l'ouest.

1-voie est

2-boutiques et ateliers

3-accès principal

4-portique (galerie couverte)

5-cella

6-voie ouest

Compierre_Champallement_4Le fanum de Compierre possède une cella et une galerie de forme octogonale, plan exceptionnel en Gaule. Seule la cella est circulaire à l'intérieur. Mélines, lors des premières fouilles en 1842, retrouvait au centre de la celle un autel recouvert de marbre.

 

 

 

 

 

 

 

 


Compierre_Champallement_plan_fanum_2Les fouilles mirent au jour des fragments de colonnes de calcaire blanc et de placages en marbre blanc veiné de bleu illustrant la richesse du décor intérieur du temple. Le nom du dieu vénéré en ces lieux demeure inconnu.

 

 

 

 

 

 

Compierre_Champallement_5Au centre de la cella se croisent deux cours d’eau souterrains et deux lignes de réseau solaire.

Compierre_Champallement_9



 

 

 

 

 

Compierre_Champallement_1a

http://fr.wikipedia.org/wiki/Champallement

http://www.youtube.com/watch?v=GAjyNU7q9lI

http://www.promenades-d-une-curieuse.com/article-35150037.html

http://saint-reverien.fr/compierre.htm

14 septembre 2016

Stage en Brionnais

J'ai eu le plaisir et le privilège d'animer un stage sur la symbolique romane avec Jacques Bonvin dans cette merveilleuse région qu'est le Brionnais. Et bien ça y est, on repart !

Si la perspective de passer un moment avec nous vous semble intéressante, et pour plus de précisions, il vous faudra contacter l'ANGE :

Académie Nationale de
Géobiologie Environnementale
contact@academie-geobiologie.fr
Téléphone : (33) 05 63 32 06 18

ou vous rendre sur le site de Mosaïque ici et regarder dans les stages d'architecture sacrée. Sinon, vous pouvez laisser vos coordonnées en commentaire. Merci, et peut-être à bientôt.

Stage Brionnais 1

Stages_3

 

Neuilly_en_Donjon_21

4 janvier 2016

Evolution spirituelle

Extrait de l’ouvrage de Paul Petrino « Le petit manuel de l’apprenti-dieu », aux éditions Mosaïque

 

S’il n’y a pas de chemin préétabli pour arriver à la réalisation de l’Être, par contre il y a une dynamique : on l’appelle communément l’évolution. Cette dynamique évolutive se manifeste sur Terre principalement par trois types de cheminement. Chaque humain choisit le sien.

Element_eauOn observe donc que, d’une manière quasi générale en matière d’évolution spirituelle, il y a trois cheminements (ou démarches), trois moteurs et trois outils.

Element_terre_4Chaque cheminement apporte un bénéfice spécifique mais comporte une dérive potentielle. D’une manière habituelle, les chercheurs de vérité ont commencé leur expérience terrestre  dans le premier cheminement (le plus répandu sur terre), puis sont passés dans le second.

Element_feu

Un certain nombre y reste, d’autres désirent expérimenter la troisième voie. Chaque démarche a sa raison d’être car tout le monde n’évolue pas à la même vitesse et n’a pas dans cette vie les mêmes buts, les mêmes besoins. Aucun cheminement n’est supérieur à l’autre car ils sont tous à risque.

Element_air

 

 

 

 



TROIS DÉMARCHES
-   La démarche du croyant: elle propose la discipline et risque l’intolérance.
-   La démarche du sachant propose la lucidité et risque l’orgueil.
-   La démarche du connaissant propose l’admiration et risque la dominance.

TROIS MOTEURS D’ÉVOLUTION
-   Pour le croyant c’est la confiance.
-   Pour le sachant c’est la compréhension.
-   Pour le connaissant c’est l’assimilation.

TROIS OUTILS D’ÉVOLUTION
- Pour le croyant c’est la dévotion religieuse, avec pour risque le fanatisme.
- Pour le sachant, c’est la recherche intellectuelle avec pour risque le jugement.
- Pour le connaissant c’est la perception subtile, avec pour risque l’illusion.



Chaque démarche est légitime si elle est adaptée au niveau de l’être qui est venu sur terre pour se parfaire. Je connais un cardinal qui baigne dans la croyance la plus primaire alors qu’il est intellectuel et un berger qui vole au plus haut de la connaissance alors qu’il est illettré.

Précisions de vocabulaire :

CROIRE c’est prendre à son compte des informations ou des enseignements qu’on ne peut pas ou qu’on ne cherche même pas à vérifier, et s’y tenir fermement.
SAVOIR c’est se fier à des informations qu’on a reçues ou collectées mais que l’on n’a pas vérifiées soi-même.
CONNAITRE ce sont des informations qu’on a vérifiées ou des expériences qu’on a vécues et intégrées au plus profond de soi.

Element_4

 

 

23 juin 2015

Papay ou Papa Westray

Papa_Westray_planL’ile de Papay, Papa Westray pour les anglais, se mérite. Située au nord de l’archipel des Orcades, elle est accessible de l’ile de Westray par un petit ferry ou en avion. Dans ce dernier cas, il faut prendre le vol régulier commercial le plus court du monde, environ deux minutes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_1Dès l’arrivée l’ambiance particulière de cette ile vous enveloppe, laissant couler en vous des sensations de douceur et de bien-être, comme si cette terre offrait un havre de paix pour les visiteurs stressés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_10Les habitants, environ quarante familles et quatre-vingt dix âmes, toujours souriants, sont d’une gentillesse à toute épreuve.

 

Papa_Westray_2

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_33La pointe nord de l’ile abrite la réserve naturelle de North Hill, surveillée par la RSPB, la société royale pour la protection des oiseaux.

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_12Aux creux des falaises, sous les pierres plates de grès, au détour de chaque sentier nichent des centaines d’oiseaux :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_16les grands cormorans séchant leurs ailes au soleil ou protégeant leurs petits,  

 

Papa_Westray_14

 

 

 

 

 

Papa_Westray_29les pies de mer ou huitriers au sale caractère,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_11les fulmars, oiseaux grégaires dont le nom provient du norrois fùll (puant) et màr (mouette),

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_32les guillemots de Troïl ressemblants à de petits manchots,

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_13les petits pingouins appelés ici les razorbills, se laissant tomber du haut de leurs plongeoirs surplombant la mer pour aller pêcher sous l’eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_23aLa réserve abrite également la Primula scotica, la primevère d’Ecosse, rare petite fleur violette endémique aux rivages nord de l’Écosse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_Knap_of_Howar_2Le sol de l’ile étant en plus très fertile, les hommes sont venus s’y installer dès le Mésolithique, c'est-à-dire en 8 500 avant notre ère. C’est sur Papay que fut découverte la plus vieille maison du nord de l’Europe, le Knap of Howar.

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_30L’ile devint terre picte puis se fit annexer par les vikings norvégiens. C’est d’eux qu’elle tient son nom, Papay Meiri, ce qui veut dire la grande ile des papars. Les papars, cités dans de vieux écrits scandinaves du XIIe siècle, étaient des moines irlandais ou écossais qui habitèrent les iles du nord des Orcades après avoir quitté l’Islande. Il est fort possible d’ailleurs que ces moines furent à l’origine des prêtres païens christianisés par la légende.

 

 

 

Papa_Westray_31La petite église Saint Boniface nous parlera de toute cette histoire.

 

 

 

 

 

 

 

Papa_Westray_15

 

 

 

 

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30 juin 2015

L’ile de Hoy

Hoy_plan_1L’ile la plus grande des Orcades après Mainland, se situe au sud de l’archipel. Son nom provient du vieux norrois Hàey, qui veut dire l’ile haute. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hoy_6En effet, c’est sur Hoy que se tient le point le plus élevé des Orcades, Ward Hill, séparée de sa sœur Cuilags par la vallée de Rackwick. Ces deux petites montagnes sont celles que nous voyons de Brodgar et Steness, entre lesquelles va se coucher le soleil.

 

 

 

 

 

 

Hoy_Hedin_et_H_gni_1Dans la mythologie scandinave, c’est sur Hoy que se déroule la bataille sans fin entre Hedin et Högni, respectivement époux et père de Hildr, une valkyrie ayant le pouvoir de ressusciter les soldats morts.

 

 

 

 

 

Hoy_1Le ferry nous emmène de Mainland et de la baie de Houton, où nous n’avons eu aucun problème, au petit port de Lyness.

 

Hoy_2

 

 

 

 

 

Hoy_3Une route longeant la  jolie petite baie de Lyrawa,

 

 

 

 

 

 

 

Hoy_5les petits lacs de la lande à tourbière à côtés desquels poussent les linaigrettes à feuilles étroites, cotton grass en orcadien, autrement dit l’Eriophorum angustifolium,

 Hoy_Linaigrette___feuilles__troites__Eriophorum_angustifolium__2a

 

 

 

 

 

 

Hoy_Dwarfie_stane_3

passe devant la Dwarfie stane…

 

Hoy_Dwarfie_stane_10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hoy_7

 

 avant d’arriver dans la baie de Rackwick,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hoy_old_man_1

 

 

départ du sentier qui monte au Old Man of Hoy, petit bout des falaises les plus hautes du Royaume-Uni.

3 juillet 2015

Midhowe Broch

 

Rousay_Midhowe_broch_1Avant toute chose, je vous invite à aller voir ce qu’étaient les brochs ici. Maintenant, nous pouvons passer à la description de Midhowe, qui fut, d’après les archéologues, l’un des plus vieux brochs des Orcades (dont une vingtaine ont été recensés actuellement).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_2Il est situé sur un promontoire étroit, entre deux criques escarpées. En face de lui, le broch of Gurness. Ils encadrent tous les deux l’ile d’Eynhallow et son détroit.

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_3Midhowe tient son nom de l’ancien norrois mid, le milieu, et haugr, monticule, en raison de sa situation au centre d’une concentration de 3 ou 4 brochs. Il est daté de 200 ans avant notre ère et fut utilisé jusqu’au IIe siècle.

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_4Le broch, d’un diamètre intérieur de 9,6m, était défendu d’un côté par la mer et deux profondes criques

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_24(le mur que l’on aperçoit devant lui fut construit dans les années 1930 afin de protéger le monument de l’érosion côtière),

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_22de l’autre par un rempart de pierres sèches et deux fossés en arc de cercle.

 

Rousay_Midhowe_broch_21

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_10L’entrée monumentale se tient côté mer. La porte est surmontée d’un immense linteau et donne sur un long couloir.

 

Rousay_Midhowe_broch_8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_18Les restes des murs extérieurs du broch font encore plus de 4m de haut et 4,5m d’épaisseur. Leur particularité est qu’ils furent construits en pierres sèches avec deux murs séparés par des couloirs reliés entre eux par des escaliers. Ces couloirs furent remplis de terre à une date ultérieure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_13L’intérieur, séparé par des cloisons en pierre qui furent remontées par les archéologues dans les années 1930, comprenait plusieurs pièces ayant chacune leur foyer.

Rousay_Midhowe_broch_12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_15Dans l’une d’entre elles se trouvait même une source alimentant une citerne, toujours active.

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_14Il semblerait, d’après les traces sur les pierres vers 3m de hauteur, qu’une galerie avec plancher de bois ait été mise en place.

 

Broch_8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_19Collées au mur extérieur du broch s’agglutinent les restes de plusieurs petites maisons. Ces bâtiments de moindre importance furent construits bien après le broch, pour preuve l’un d’entre eux monté au-dessus de l’ancien fossé défensif.

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_20Ils sont considérés par les archéologues comme des ateliers. L’une des maisons, où furent retrouvés des moules, des bijoux et des tessons de pots en cuivre, conserve son foyer sidérurgique.

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_27Un bon nombre d’objets furent retrouves lors des fouilles : des outils en pierre et en os, tels que des meules, des pierres à aiguiser, des fuseaux à laine, des aiguilles à tisser. Quelques artéfacts d’origine romaine prouvent que les échanges commerciaux se faisaient avec ceux qui n’ont jamais pu envahir l’Ecosse…

 Rousay_Midhowe_broch_26

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_23Et c’est là que je vous donne cette réflexion qu’a faite Jacques Bonvin : les iles des Orcades ont toujours été respectées par ses envahisseurs : les vikings par exemple, qui pillaient et détruisaient systématiquement les territoires conquis, ont toujours épargné l’archipel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rousay_Midhowe_broch_25Se passerait-il quelque chose de particulier sur ces terres ?  Ont-ils senti cette atmosphère envoûtante d’où s’échappent à longueur de temps des filets de magie ? Va savoir Rognar.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Midhowe_Broch.

http://www.orkneyjar.com/history/brochs/midhowe/
http://www.undiscoveredscotland.co.uk/rousay/midhowebroch/

9 décembre 2014

Le Roc Rôti



Saint_Saury_le_roc_r_ti_2Entre Sousceyrac et Saint-Saury, sur la départementale 20, se dresse le « Roc Rôti ». C’est un ensemble naturel de rochers, dont le sommet du plus gros fut entaillé d'épaisses rainures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_6Le rocher est constitué de deux parties séparées par une faille due à l’érosion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_14Il semblerait qu’il y ait là une partie féminine, celle qui a été taillée, et une autre masculine, formant ce que l’on appelle une porte énergétique.

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_4Il est dit qu’il servit à un ancien culte druidique si l’on en croit la tradition. Il y est même précisé que du temps des gaulois, un druide ermite y pratiquait des sacrifices d’animaux. Chance, pour une fois, on ne parle pas de sacrifices humains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_5Merci Jules ! (allusion à La Guerre des Gaules, et aux commentaires de Jules César, le vainqueur, sur les gaulois, ces barbares vaincus, et leur religion, alors que tout le monde sait très bien que les gaulois avaient une civilisation bien plus raffinée que la romaine. Hein ? Mais si, je vous assure, allez chercher les bonnes infos !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_7Revenons au rocher. Personne ne sait d'où provient son  nom, regardons alors l’étymologie.

Saint_Saury_le_roc_r_ti_13

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_8Rôtir vient du germanique raust ou rhost, qui veut dire cuire sur un feu, gril ou ce qui est cuit sur un gril, mais le sens au moyen-âge était un peu différent : en 1190 c'est « s'exposer à une forte chaleur, à un soleil ardent ».

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_9Dans "Le Monde primitif analysé et comparé avec le monde moderne" d'Antoine Court de Gébelin il est dit que la racine RO designe la lumière, le guide, R définissant l'élévation et O l'œil et la lumière. Les deux associés peuvent signifier une lumière élevée, un flambeau élevé pour diriger. On obtiendra OR le soleil et RO le rayon, le guide, le roi. Nous nous rapprochons des druides il me semble, eux, les connaissants, qui guidaient les rois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_10Mais il se pourrait aussi que l’endroit fut un lieu de culte dédié à une divinité solaire, tout simplement.

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_11

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Saint_Saury_le_roc_r_ti_1aUne ancienne carte postale datant de 1907 représente le Roc Rôti avec ce commentaire : le Roc Roti, avec les restes d’enceinte druidique près St Saury (Cantal).

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_3Effectivement, il existe tout autour du rocher de plus petites pierres et même en contrebas une source. Tout est là pour que ce soit bien un lieu sacré. Et pour finir, s’il persistait encore un doute, le simple fait qu’une croix chrétienne ait été fixée à son sommet suffirait à nous l’enlever.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Saury_le_roc_r_ti_12

10 mai 2006

La chapelle de Saint Michel d'Aiguilhe

photos_par_rem_291

C'est ici que se termine le pèlerinage de Compostelle. (petit rappel pour ceux qui ont oublié que le chemin, c'est un aller -retour.)

polignac_291Les marches sont là pour nous faire entrer dans le sanctuaire en étant préparé, même chose qu'à Rocamadour, la Sainte Baume, le mont Saint Michel, etc... Il faut pouvoir entrer en soi même afin de se retrouver et de se présenter devant celui ou celle que l'on vient visiter.

10 mai 2006

Le fronton

photos_par_rem_293

Les deux sirènes sortant du bain purificateur,preuve s'il en est de la présence de courants telluriques puissants.

polignac_307De part et d'autre, un phœnix sortant des palmiers (symbole d'immortalité et de régénération) ou un aigle, symbole solaire par excellence, puis un homme surgissant du feuillage et tenant 3 fleurs de lys (même symbole, mais sur le plan humain : c'est l'adepte triomphant de la mort ayant abandonné le "vieil homme" ).



polignac_306

Mais le plus impressionnant reste l'interprétation de la frise de rinceaux entrelacés. Le premier personnage à gauche, nu, (état adamique) est prisonnier des rinceaux.

Il est l'homme des désirs. Il ne maitrise pas son énergie vitale en la transcendant. La tige trifoliée, placée sur son sexe et tournée vers le bas, en est le signe. Par contre à droite, l'homme tient les rinceaux à pleine mains, il les maitrise. Son énergie vitale, magnifiée par le tantrisme,(figurée par la double feuille sur son sexe) est épanouie. Saint Michel peut l'emporter dans la sphère supérieure.

Les deux hommes semblent flotter au milieu de la végétation, en apesanteur.

10 mai 2006

La pierre qui chante

Les_roches_de_Merlin__Marlin__10_A la tombée de la nuit ou au lever du soleil, un certain jour de l'année,se coucher sur la pierre du diable, dans le chaos des roches de Merlin.
Prononcer son nom en fermant les yeux...

"" Le disciple répéta plusieurs fois cet exercice, jusqu'à ce qu'il sente son corps vibrer. Alors lui sembla que la nature toute entière vibrait avec lui, un vertige le saisit tant il se sentait en harmonie avec l'univers qui l'entourait...Une douce quiétude envahit tout son corps, un flot de notes musicales et colorées parcourut son esprit...Il était bien sur cette pierre, jamais il ne cs'était senti aussi bien. Son angoisse avait totalement disparu et tout comme son maitre il se sentait totalement transfiguré, littéralement ressourcé par une énergie inconnue qui émanait, il n'en doutait pas, de la pierre...""

dragon_040

On remarque la tête, avec les yeux, le nez et la bouche...

""L'axe qui passe par les yeux désigne le sommet d'une colline, de l'autre côté de la vallée du Couzon. Il y a une roche à cupules en ce lieu. L'axe qui passe par l'oeil gauche et le bout du nez pointe au delà de la côte du Ban et désigne la colline de la Tétrette, il y a aussi une roche à cupules à cet endroit. Mais cet axe est surtout la fameuse ligne solsticiale. Au delà de Tétretteil y a la croix de paraqueue, autre site mégalithique et enfin la roche boutière. Quand au troisième axe, qui passe par l'oeil droit et la bouche, il désigne le château de Bélize, dans le Pilat.

Les_roches_de_Merlin__Marlin__19_aMais au delà de ce premier secret il y en a un autre : prenons les angles que forment chacun de ces axes par rapport à l'axe général de la pierre et calculons pour chaque angle un angle plus aigü égal au premier multiplié par 0,618, le nombre d'or. Celà nous donne trois nouveaux axes, encore plus secrets que les premiers qui pointent vers tois autres collines, où nous trouvons d'autres pierres à cupules: au dessus du village de Farnay, au dessus du hameau du Ban et à la Croix du sud qui domine la chartreuse de sainte Croix.

"Au centre de la croix est figuré un coeur dans une étoile: celà signifie que si tu t'allonges sur la pierre qui chante pour recevoir son enseignement, comme elle tu regarderas les étoiles, mais au delà de l'infini des astres, c'est ton propre coeur que tu découvriras."

Les_roches_de_Merlin__Marlin__15_La pierre qui chante, entourée de ses consoeurs à cupules, reste aussi une énigme pour qui ne sait percevoir les réseaux cosmo-telluriques dont elle est vecteur. Ce site, bien plus anciens que nos ancêtres les Gaulois, est l'un des principaux sites mégalithiques de la région. Il faut savoir que l'ancien chemin y menant, qui partait de la chartreuse de Sainte-Croix, était balisé de pierres en amandes, et que l'on devait bien sûr faire l'ascension à pied, histoire de se mettre déjà en résonnance avec la vouivre...et le sacré.



dragon_038

10 mai 2006

chapelle de Jurieu

P1020168aOn retrouve la première trace de Jurieu dans un vieil écrit datant de 1225, mais sous une orthographe différente: "Giureu". Le surnom couramment employé pour la chapelle romane est celui de "chapelle des fous".
La légende de la pierre qui chante prétend que quiconque s'y endort dessus, se réveille soit avec la connaissance universelle, soit en ayant définitivement perdu la raison. Une autre légende toujours transmise par la mémoire collective nous précise que Jurieu aurait été construite sur un antique tumulus.

La pierre qui chante délivre une connaissance qui n'admet ni les curieux ni les mégalomanes.



P1020169aElle écarte ceux qu'elle ne juge pas dignes, et peut même, selon leur degré de perversion, les tuer ou les rendre fous, d'où la présence en contrebas de la chapelle au hameau de Jurieu: il y a en cet endroit une énergie qui guérit les personnes qui n'ont pas supporté le choc...

http://regardsdupilat.free.fr/CLOCHER.html

10 mai 2006

Saint Laurent d'Agny

La porte à l'ouest de la chapelle.

En ce lieu, toujours sur le dos du Dragon, la chapelle saint Vincent se trouve au milieu d'un champ de pierres mégalithiques. Certaines ont encore des cupules, d'autres forment de belles portes de vie.
Quand les bâtisseurs ont compris ce que veulent dire les mots partage, tolérance, intelligence du coeur et de l'esprit.2003_1120nana0029

10 mai 2006

Valfleury

Valfleury__22_

Valfleury__17_

Valfleury est située sur un rebord de la vallée du Gier à l’extrémité des Monts du Lyonnais. La commune est située à environ 16km de Saint-Etienne et à 50km de Lyon. Le sanctuaire se voit de loin, situé sur le dos du dragon.




Valfleury__19_L'église actuelle a été bâtie par Pierre Bossan, l'architècte de Fourvière, sur l'emplacement de l'ancien lieu de culte.

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Valfleury__13_La source sacrée a été conservée sous l'église, dans une crypte. Il y a encore quelques années, on pouvait s'y désaltérer, et nous avions même à disposition des gobelets, posés sur le bord. Malheureusement, les "autorités" sont passées par là, et la source a du être fermée au public et déclarée non potable, pour cause de non analyse sérieuse. Il faut dire que ces analyses coûtent cher, et la petite commune ne peut s'offrir cette dépense. Moi je conseillerai aux personnes qui s'occupent de l'église de mettre un gros panneau "NON POTABLE", mais de laisser l'eau s'écouler. Ceux qui savent... (clin d'oeil...). C'est par l'union des forces telluriques et acquifères que l'endroit peut rester miraculeux.




Valfleury__5_Le site peut paraitre déroutant. En effet, les pélerinages se sont succédés depuis fort longtemps afin de rendre hommage à la Dame, et nous nous retrouvons devant une église du XIXème siècle.

Valfleury__3_Même impression que devant Fourvière. Mais l'architecte savait, ou du moins avait connaissance d'une partie du sacré. Laissons donc nos premières impressions et laissons-nous porter par l'histoire.





Valfleury__24_Il y avait donc là une ancienne chapelle dédiée à la vierge où coulait une source guérisseuse. Notre Dame de Valfleury a été trouvée, la veille de Noël, un peu avant l'an 800. Un berger vit un genêt en fleurs au milieu d'un champ de neige. En ayant écarté les branches, il trouva la statue. Le curé la transporta dans l'église, et le lendemain, elle fut retrouvée dans son buisson...







Valfleury__21_Encore une fois un symbole chrétien vient se lier au rocher, à la source ancienne, comme si les anciens lieux de culte ne pouvaint se séparer des nouveaux. Les mêmes forces de la terre et du ciel donnent des lieux privilégiés se succédant au cours du temps. Les nombreux miracles et guérisons spontanés répertoriés au cours des derniers siècles prouvent l'importance des forces de Valfleury.

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11 mai 2006

La sainte Baume

la_sainte_beaume_003Avant de recevoir le nom de Sainte-Baume, le massif était connu comme Le Gargare. Garganos, héros celte bon vivant dont Rabelais s'inspira librement, a prêté son nom à bien des sommets de nos contrées, de la Normandie à l'Italie du Sud. Outre sa richesse relictuelle, un massif aussi prestigieux que celui-ci ne pouvait pas laisser là aussi l'Église indifférente. Ses émissaires vinrent tailler 150 marches dans les côtes du géant Garganos, condamnant par la même occasion toute tentative de perpétuation de rites païens.

http://balades.contingences.com/La-Marie-Madeleine-de-la-Sainte

11 mai 2006

les gardiens

le premier accueil est fait par le chêne d'Heraklès, le bien nommé, tant il parait fort au milieu d'un champ de blé. A ses pieds, une pierre plate, posée là dans quel but.... premier gardien des lieux.

Deuxième sentinelle, à deux pas d'Heraklès, le chêne de Merlin. Il a été baptisé ainsi depuis très longtemps, les légendes de duides étant encore présentes en ce lieu.
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11 mai 2006

Les sources

la_sainte_beaume_150En particulier l'eau est abondante dans le massif et dans la grotte. Il faut comprendre que c'est elle qui détermine la qualité vibratoire d'un lieu sacré. Dans la Genèse, ce sont les choses du second jour de la création qui apparaissent : les eaux d'en haut et les eaux d'en bas. L'eau, c'est la mémoire du monde. C'est le principe même de la vie. L'eau c'est l'élément qui relie : elle relie nos cellules entre elles, elle relie l'homme avec le cosmos.
Le lieu saint, d'une manière générale, est un endroit ou l'homme peut passer de sa condition terrestre au monde de la lumière. L'eau intervient dans ce processus d'échange ; elle est utilisée depuis toujours dans la construction des sanctuaires car elle porte l'information indispensable à un lieu sacré. C'est justement la rencontre, en un endroit précis, d'un ou plusieurs courants d'eau avec des réseaux, dits géomagnétiques ou géobiologiques, que peut apparaître, avec l'aide de l'homme, le sens sacré dans toute sa force. (revue Arcadia ).

Dans l'ordre, je vous présente saint Zacharie, la_sainte_beaume_126la source de Nans,la_sainte_beaume_085et saint Sidoïne.

11 mai 2006

La grotte

la_sainte_beaume_111De nos jours on accède au "rocher de la pénitence" par un escalier integré dans l'ensemble architectural du maître-autel réalisé en 1867. C'est sur ce rocher que la légende établit l'endroit de la couche de Marie-Madeleine.

L'intérieur de la grotte, très humide...Le souffle forme de petits nuages de fumée, qui s'élèvent vers la chapelle du pilon, située juste au dessus, où Marie -Madeleine se faisait élever sept fois par jour par les anges.
J'ai senti la présence d'une autre grotte, située juste en dessous cette fois. Mais les fouilles ne sont pas au goût du jour.
Le père dominicain, gardien du sanctuaire, avec qui j'ai discuté un peu, m'a dit non sans humour que la pauvrette devait avoir des nausées à faire ainsi autant de trajets dans les airs...

Cette fois, ça me rappelle Saint michel d'Aiguilhe, au Puy,où j'ai eu à faire au même ascenseur...

24 juin 2006

Saint Maximin

La Basilique dédiée à Ste Marie-Madeleine, dont la construction fut décidée par Charles II d'Anjou, est le plus grand édifice gothique de la Provence. Elle renferme dans la crypte Gallo romaine (IVe siècle), la Châsse contenant les reliques de Marie-Madeleine, les sarcophages de St Maximin, Ste-Marcelle, Ste Suzanne et St Sidoine.05_08_16__1600x1213_

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Villa-Latta, petite bourgade gallo-romaine, qui après la mort de saint Maximin prit son nom, doit sa célébrité depuis le XIIIe siècle à la découverte des tombeaux de saint Maximin et de sainte Madeleine.

Selon la tradition, Marie-Madeleine, après avoir passé de longues années de pénitence dans la grotte de la Sainte-Baume, aurait été ensevelie dans la crypte de saint Maximin. Baume est l'équivalent provençal de grotte.

Les reliques, cachées en 716 dans la crainte des Sarrasins qui dévastaient la région, sont découvertes en 1279 par Charles d'Anjou qui, sur l'emplacement de la crypte, bâtit une basilique et à côté un couvent. Il y installe les dominicains comme gardiens du tombeau.(wikipédia)

1295-1316 (abside et chœur) : construite sur l'emplacement d'une vieille église mérovingienne, sur les plans de Pierre d'Augicourt, architecte des rois de Naples, comtes de Provence, les travaux furent entrepris et interrompus pendant près d'un siècle.

1404 : la crypte de l'ancienne église fut nivelée à hauteur du sol de la nouvelle basilique.

1508-1532 : les travaux furent portés en l'état où ils se trouvent aujourd'hui.

À l'extérieur, l'aspect trapu de la basilique est dû à l'absence de clocher, à sa façade inachevée, aux contreforts massifs qui soutiennent, en s'élevant très haut, les murs de la nef. Il n'y a ni déambulatoire ni transept.

La crypte : c'est le caveau funéraire d'une villa romaine (fin IVe siècle - début Ve siècle). Il renferme quatre sarcophages gallo-romains. Ce sont, avec le sarcophage de la Gayolle, conservé dans l'église de Brignoles, les plus anciennes pierres chrétiennes de la Gaule. Au fond, reliquaire en bronze doré (XIXe siècle) contenant un crâne complet, vénéré comme étant celui de sainte Marie-Madeleine.

Je ne sais pas si c'est vraiment Marie- Madeleine, mais les reliques sont d'une haute vibration. J'ai eu de la chance de pouvoir  approcher le reliquaire, étant sur les lieux le jour de la procession. je me suis donc trouvée en face d'elles, et franchement, c'est une belle émotion que j'ai ressenti ce jour là.

10 mai 2006

Le cloître du Puy

polignac_203Le cloitre est rectangulaire: 30,75 mètres par 19. Le rapport de ces deux nombres donne Phi. Nous avons donc ici un rectangle doré. Autres divines proportions : dans la longueur, nous avons 10 arcades et 5 dans la largeur, 153 chapiteaux.

p1020803__1600x1200_Malheureusement, l'ensemble a été restauré au XIXème siècle et il est devenu difficile d'interpréter le symbolisme.


p1020784__1600x1200_La salle capitulaire donne dans la galerie est du cloitre. La porte est encadrée par 4 colonnes dont deux très rares, qui sont dites "ondées". Leur relief n'est autre que la métaphore des eaux du styx que devaient traverser les Grecs après leur mort. Traverser le seuil, entre ces deux colonnes ondées, c'est donc traverser symboliquement le Styx et pénétrer dans le royaume des ombres, la chapelle des morts.





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Sur le tympan, la ligne brisée traduit la même notion, le chevron étant symbole de l'eau. Elle a 8 pointes(nombre christique, de la vie future) et 12 boules (allusion aux 12 mois de l'année, aux signes du zodiaque, par conséquent au temps rythmé par la course du soleil). Les boules servent aussi d'éclatoir aux énergies.



polignac_218Un des chapiteaux d'époque représente deux lions retenus par une corde dont les extrémités s'enlacent pour n'en faire plus qu'une. Les deux lions tirent chacun de leur côté. Ils sont attachés contre leur gré et l'on voit bien qu'ils ont envie de griffer et de mordre. Ils sont les Cerbères, les gardiens du seuil, de nature solaire. Leur lien est l'axe cosmique car il descend d'en haut, il les unit en un seul corps. Identiques mais antagonistes, représentation de la dualité en nous. Sur le plan alchimique, ils sont le lion vert et le lion rouge, les deux mercures secrets.

29 juin 2006

Ronzières

La butte autour de laquelle est construite cette petite bourgade a été habitée depuis des temps très reculés. Le promontoire basaltique naturellement défensif fut utilisé dès le premier millénaire avant notre ère, avant d'être réoccupé au bas-empire, puis fortifié à l'époque carolingienne.

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Parallelement, il abrita très tôt l'une des premières paroisses rurales du diocèse.dsc03463

Derrière l'église romane, on découvre des fouilles remontant à l'époque gallo-romaine. Dans cette église, outre la vierge noire trônant, on peut voir des châpiteaux de facture gauloise provenant sans doute d'un temple élevé autrefois à cet endroit.

dsc034693La légende de Ronzières parvenue jusqu'à nous commence par l'arrivée de Saint Baudime.

" Alors que Saint Baudime passait par Ronzières, il trouva une source dédiée aux fées. Il y précha et la consacra à Notre-Dame. La source dispensa alors une eau guérisseuse et ne tarissant jamais. Une chapelle y fut construite. Lors des invasions barbares, la chapelle abritant la fontaine fut détruite et la statue de Notre-Dame, placée par le saint, disparut. Beaucoup plus tard, après la révolution, la statue fut retrouvée, dans un roncier non loin de la fontaine, par un boeuf qui marqua un rocher de son sabot. Les jeunes filles désirant se marier glissent toujours leurs pieds dans le "pas du boeuf", sur le chemin menant à la fontaine, et déposent une offrande à l'église."

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Autre légende, un peu plus explicite...

" Saint Baudime et le dragon.

La légende la plus ancienne relate le duel épique qui opposa Saint Baudime, compagon évangélisateur de saint Nectaire, à un monstre hideux. Celui-ci avait établi son repaire dans les anfractuosités de la falaise et terrorisait les habitants de la région. Baudime eut le courage d'affronter le terrible dragon et le terrassa au terme d'un combat acharné. la légende raconte aussi qu'avant de mourrir, l'animal marqua le rocher de l'empreinte de ses griffes et provoqua l'éboulement de la partie sud du plateau..."

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J'ai retrouvé l'église sans problème, le pas du boeuf avec un peu plus de mal. La source fut une autre affaire. Le chemin de saint Jacques passe par là, mais il tourne bien avant la fontaine.( on passe, en remontant vers l'église, par plusieurs portes de vie. Les pierres dressées de chaque côté du chemin nous proposent, comme dans la forêt de la Sainte Baume, des paliers.)dsc03494

Il a fallu la mériter, ce qui me fait dire qu'elle est encore opérationnelle. J'ai rencontré un gars du coin qui, avec un petit sourire narquois, m'a dit qu'il ne "voyait pas du tout de quoi je voulais parler"... Il récoltait les fruits d'un magnifique tilleul offrant son ombre salvatrice en ces jours de chaleur torride, juste derrière l'église.

Je suis sûre que cet endroit fait partie des hauts-lieux de France. La pierre à cupule se trouvant devant la fontaine, et que je soupçonne de nous parler de choses que l'on ne peut entendre qu'avec les oreilles de l'âne qui vielle, en fait foi...vassiviere_145

Le dragon nous indique la puissance tellurique de ce lieu, la vierge noire et sa source son efficacité.

19 juin 2006

Polignac, l'église

Le chœur est des X et XIèmes siècles, la nef du XIIème siècle, sauf la dernière travée, qui fut ajouté au siècle dernier. Ses dimensions : 30m de long, 14m de large et 12m de haut (sous voûte) en font un édifice remarquable pour une petite agglomération.

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L'église est (sauf la dernière travée à l'intérieur) construite en pierre taillée, ocre ou noire, provenant des coulées volcaniques de la Denise. Cette pierre se prêtant mal à la sculpture fine, a été remplacée pour la plupart des chapiteaux par la pierre blanche des carrières de Blavozy.

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Le bâtiment comporte une nef centrale, deux nefs latérales et un transept incomplet. Les piliers massifs, en forme de croix, sont agrémentés dans les angles, par de belles colonnettes en fuseau, qui ornent également le pourtour de l'église.

Au nord, on peut observer des restes de meurtrières et de mâchicoulis, l'église faisait partie de la deuxième enceinte fortifiée. Au sud, le porche gothique a été ajouté entre les XIIIème et le XIVème siècles. C'est une sorte de dais en pierre, qui abrite une porte gothique s'ouvrant dans la nef latérale droite. Le clocher, reconstruit récemment a retrouvé son allure primitive (représentée sur les vieilles estampes).
L'ensemble de l'édifice (vieux de presque un millénaire, dans ses parties les plus anciennes), témoigne de la tranquille assurance des choses qui durent...

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Le choeur: Les quatre piliers supportent une coupole à pans coupés qui passe du carré à l'octogone et à l'arrondi. Cette forme est fréquente en Auvergne.
Les fresques de l'abside sont remarquables. La plus ancienne (détruite en partie) est du XIIème siècle, elle représente le jugement dernier. Elle a été modifiée au XIVème siècle, en son milieu, par une nouvelle, dite "frise des anges". Bien sûr, Saint Michel est présent, dans sa continuité à Apollon.

L'autel primitif était une simple table de pierre portée par des colonnes. Aucun tabernacle. Les saintes éspèces étaient donc enfermées dans un placard creusé dans l'épaisseur de la muraille à droite de L'autel . Il s'y trouve toujours et contient la statue de Sainte Anne portant Marie qui porte elle-même l'enfant. Cette statue date du XII ème siècle et a gardé sa polychromie. Anne, Anna, Diane, Innana,la déesse des origines a toujours sa place en ce lieu sacré, au pied du rocher de Polignac où son parèdre Apollon donne à la pythie les pouvoirs de l'oracle.polignac_124

La surprise se trouve derrière l'église, façade ouest: une belle tête d'isis taillée dans la pierre ! A moins que ce ne soit Diane, qui répond à  Apollon par  le puits de l'oracle dans l'enceinte du château...polignac_155

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Allez, quelques orbs juste pour le plaisir...polignac_137

3 juillet 2006

Brionnet

Sur la route menant de Besse à Ronzières, le village de Brionnet. Rien de bien important, si ce n'est une chapelle posée sur un dyke, que l'on voit de très loin. Elle domine toute la région, et me fait beaucoup penser à Saint Michel d'Aiguilhe. Là aussi, il a fallu des trésors d'ingéniosité pour monter les matériaux sur ce sommet rocheux.

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Arrivés sur place, une mauvaise surprise. Le lieu n'a pas l'énergie de sa grande soeur. Laissons-nous prendre quand même par le paysage...

Dans la chapelle, une vierge au dessus de laquelle on peut lire: "magnificat anima mea dominum", et un petit gardien à l'entrée.

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19 juin 2006

Menhir de Freydefond

Au nord de Saint Nectaire, ce menhir de dimension modeste (1 mètre 50 ) est visible de très loin. Il est situé sur un plateau basaltique tabulaire. Il était surmonté d'un petit bloc de basalte dans lequel était fiché une croix. Elle fut brisée à la révolution, restaurée et à nouveau détruite faute d'entretien. Il travaille sur la sphère "amortisseur".A sa droite, le dolmen de la Pineyre.polignac_076polignac_075polignac_078polignac_079

7 juillet 2006

Iles d'Aran, Dun Aengus

Selon une ancienne légende irlandaise, la baie de Galway formait autrefois un lac, séparé de l’Océan par une barre de terre, jusqu’au jour où, par une tempête plus violente que les autres, les flots ont tout balayé: les trois îles d’Inis Oirr, Inis Meain et Arainn ( plus connues sous leurs noms anglais d’Inisheer, Inishmaan et Inishmore ) sont tout ce qui reste de ce bras de terre.

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Géologiquement, les trois îles prolongent les escarpements des Burren, dans le comté Clare, à quelques kilomètres de l’autre côté de la baie de Galway.  La surface du sol, du calcaire ou du schiste, fracturée par des milliers de fissures parallèles plus ou moins larges, a été sculptée par l’érosion.

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Le Gaélique est encore la première langue parlée sur l'île, et il y règne une ambiance spéciale de "vieille Irlande". Sur ces îles vous trouverez partout des vestiges de monastères Chrétiens, de fortifications et d'églises. Les vestiges de The House of Saint Edna, édifice religieux d'époque Médiévale le plus important sur Inishmore, peut être encore visité.

On y trouve plusieurs forts de l’âge du fer : Dun Aengus (Dún Aonghasa), le fort noir (Dún Dúchathair) et Dún Eoghanachta tous les trois en bon état de conservation.

Le site se compose d'une triple enceinte(voir plus bas la symbolique de la croix celtique) dont le mur interne entoure un espace de quatre hectares. En avant du mur extérieur, de très nombreuses pierres dressées forment des chevaux de frise dont le rôle défensif est d’empêcher les attaques d’assaillants. De forme semi-circulaire, il est délimité, à l’autre extrémité par une falaise d’une centaine de mètres de hauteur. Dans la partie centrale le mur s’élève par endroits à 4 mètres, et a 5 mètres d'épaisseur.

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Le début de la construction remonterait à la fin de l’âge du bronze (début du dernier millénaire avant JC) et le site aurait été occupé jusqu’au IVème siècle après JC.

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Selon la mythologie celtique, cette forteresse aurait été édifiée par le peuple légendaire des Fir Bolg réfugiés dans l'île après leur défaite, dans la guerre qui les opposa aux Tuatha Dé Danann. Le nom viendrait de leur chef qui se nommait Aengus ou Aonghus (à ne pas confondre avec le dieu Oengus) et le mot dun signifie « forteresse » en Gaélique.(Wikipédia)

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"Dun Aengus was named after the mythical hero Aonghas.  Dun Aonghasa is thought to have been built around the time of the birth of Christ during the Celtic Iron Age.  Although Dun Aonghasa has the appearance of a military fort, experts say it was used as a ceremonial theatre."  We heard many other stories about what the fort could have been used for.  Seeing that the fort is prehistoric, they really don't have record of what it was exactly used for."

Comme ils disent.... Moi je reste persuadée que ce site est bien plus ancien, orienté vers l'océan Atlantique. Une vision m'a montré l'endroit comme un comptoir, relié à un peuple de navigateurs. Je n'oserai pas mettre le nom de l'Atlantide en avant (en plus je me ralie à l'hypothèse de l'Atlantide en Antartique), mais ça y ressemblait fort.

Le ressenti que j'ai eu, allongée sur la pierre regardant la mer, reste unique.

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Il existe aussi les ruines d'un monastère datant du V ème siècle. Il abrita 7 ermites qui, selon la tradition, se construisirent chacun une chapelle. Tiens, 7, d'habitude c'est 12...

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Le cimetière, de pure tradition Celte, est vraiment d'une beauté surprenante.  Non loin de là, sur le continent, beaucoup de mégalithes.

P.S.: Je ne sais pas si vous avez remarqué, sur plusieurs de mes photos, il y a dans le ciel un truc bizarre...

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Rappel du symbolisme de la croix celtique, tiré du site Lux Sanctuary:

La croix Celtique :

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Le cercle central, le gwenved représente la lumière (le monde des Dieux)… le second cercle (à la jonction des Quatre branches) le premier le plus au centre est le cercle d’annoum, l’abysse le néant (Le monde souterrain) le second le plus à l’extérieur est le cercle d’abred le cercle de l’expérience humaine ( le monde terrestre) et enfin le tout derniers cercle qui entour la croix est le Keugant le cercle de l’Incréé de l’Univers, représentant la Source.
La croix celtique est un symbole majeur car il représente ainsi l’expérience humaine et son évolution. La croix en elle-même est un symbole puissant. Elle rappelle la quadripolarité et la concrétisation physique de l’Un au travers la matière, la Quintessence. C’est ainsi l’expression des forces de l’univers primaires, élémentales.

Le talisman d’Hyperborée :

talisman_hyperboreeCe talisman très puissant est similaire à la croix celtique sauf que la branche du bas (nommée le socle ) est plus longue tout simplement … sinon pour plus de détail sur ce talisman il y d’autres éléments sur la croix : la croix en elle-même est souvent en argent et les cercle autour du centre en argent mais beaucoup plus brillant beaucoup plus clair. Au centre exacte de la croix il y a un petit cercle (le Gwenved) dans lequel se trouve un cristal de roche ou une améthyste en haut de la croix sur la branche « nord » se trouve un tribann doré et en bas sur la base du socle se trouve un triskèle bleu marine ou or.
Ce talisman nous vient des hyperboréens et plus loin encore des atlantes dont les druides en sont des héritiers d’après la légende. Pour entrer plus en détail dans la symbolique les cercles représentent divers niveau du monde et de l’expérience humaine comme sur la croix celtique, ils représentent des liens vers la source une connections entre nous même et ce qu’il y a part delà, dans l’astral et ses plus hautes sphères. Le cristal central agis comme un condensateur projetant un fin rayon énergique qui nous connecte avec l’au-delà nous met en résonance avec les forces d’autres mondes, diffusant l’antiques sagesse et la mémoire des atlantes. Qui le porte dispose en outre d’une protection idéale et puissante. Plus encore pour qui médite dessus…

http://time.mystiek.net/croix%20celtique.htm

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