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lieux sacrés

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31 octobre 2007

L'église de Santo Stefano à Venise

Venise__73_aL'église Santo Stefano est une des dernières grandes expressions du gothique flamboyant et peut également être considérée comme l'une des plus importantes et des plus belles architectures sacrées de Venise. Elle est aussi la dernière des trois des plus grandes églises de Venise ayant appartenu à un ordre mendiant, celui de Saint Augustin.












Venise__71_aL'église de Santo Stefano a en effet été commencée en 1294 par des ermites de l'ordre de Saint Augustin et elle fut terminée en 1325. Elle fut ensuite totalement reconstruite au XIVème siècle avant de subir de nouvelles modifications pendant la première moitié du XVème siècle. Des transformations importantes furent également effectuées à l'intérieur au XVIIème siècle. Si l'on en croit les voyageurs de l'époque, l'église de Santo Stefano se trouvait en piteux état à la fin du XIXème siècle, avant la dernière restauration effectuée entre 1900 et 1904.





Venise__68_aElle possède un magnifique portail de style gothique, réalisé de 1438 à 1442 et attribué au sculpteur vénitien Bartolomeo Bon.


Venise__69_a





 




Venise__66_aLa nef de l'église est en forme de carène de navire. Elle est en forme de croix latine conventuelle, mais l'intérieur possède toutefois des travées beaucoup plus étroites que celles que l'on peut observer dans les églises franciscaines ou encore dominicaines. Elle dût être consacrée six fois à cause des agressions qui y avaient été perpétrées.
Elle est composée de trois nefs dont une nef principale entièrement construite en bois, semblable à une coque de bateau retournée.







Venise__67_aDu fait de ce choix architectural, la structure générale de l'église est d'un aspect particulièrement aérien car cette immense carène de navire qui constitue la nef n'est soutenue que par de fines colonnes de marbre rouge et blanc, de la brocatelle rouge de Vérone ainsi que du marbre grec, qui sont suffisantes pour supporter le poids de cette nef allégée.

On retrouve sur les murs intérieurs le même motif de décoration en losange déjà présent sur le Palais des Doges, un motif totalement d'inspiration orientale. Ce type de dessin en losange était en effet réalisé à l'origine en briques à la fois dans l'Est de la Turquie mais également en Iran.









 

Venise_fEn profitant de la marée basse, il est possible de passer en gondole sous le cœur. Le rio del Santissimo passe en effet tout droit sous l'église en partant du rio de San Anzolo au Campo du même nom, pour déboucher dans le Grand Canal. Une particularité unique à Venise.


Venise_g

Question interessante : pourquoi les architectes ont-ils construit le choeur au dessus de l'eau ? Serait-ce pour se servir du courant acquifère et le faire se croiser avec les courants cosmo-telluriques ?

Parce que sinon, c'est se compliquer la vie pour pas grand chose quand même, non ? Même chose avec l'ancienne collégiale Saint-André à Chartres, édifice roman bâti au-dessus de l’Eure.

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29 octobre 2007

Santorin, historique

Santorin__4_aSantorin... Je m'attendais à ressentir quelque chose de fort. Il n'en fut rien, l'île est trop visitée par des hordes de touristes. J'aurais aimé visiter le site archéologique, mais malheureusement, à la suite d'un accident, il est fermé aux visiteurs.














Santorin__7_aJ'ai quand même pu apprecier la beauté du paysage, et le charme d'Ioa et de Thira. Les églises sont nombreuses, comme partout dans les cyclades, mais souvent fermées. Le seul endroit où j'ai vraiment ressenti des forces puissantes, ce fut en mer, au centre de la caldeira, en un point bien précis. Activité volcanique sous-marine ?








Santorin__77_aLe site de Santorin vaut quand même le détour, et pour vous donner une idée, une adresse internet magnifiquement faite : http://www.ile-de-santorin.com/index.php . Vous y trouverez le plus important sur les fouilles, l'histoire de l'île et des maquettes vous permettant de visualiser l'effondrement du volcan.

Un petit résumé de l'histoire de Santorin :

Santorin__9_aL'île est habitée depuis la période Néolithique. Dans les alentours de 3600 avant notre ère, l'influence de la culture minoenne semble évidente d'après des ruines d'Akrotiri. Les fouilles permettent de voir un village entier avec des maisons décorées semblable à ceux trouvés dans le palais de Mimos en Crête.








Santorin__53_aLongtemps, on a cru que Santorin était une colonie de la Crète voisine. Mais on commence à mieux connaître cette extraordinaire civilisation perdue, à la croisée du monde cycladique et du monde minoen. Car Santorin n'était pas une colonie. Plutôt un comptoir indépendant qui commerçait certes avec la Crète, mais aussi avec les autres îles et tout le pourtour de la Méditerranée, Mycènes, la Syrie, l'Egypte. Ni palais ni temple, ici. Mais de grandes maisons bourgeoises richement garnies, des ateliers d'artisanat, des bateaux. Une société indépendante, où hommes et femmes jouissaient d'une grande liberté, et de services collectifs pour assurer la voirie. Une société raffinée où les artistes peignaient la vie et non les rois, avec une créativité, une sûreté de trait, dignes des plus grands chefs-d'oeuvre. Durant l'antiquité, l'île de Santorin était appelée "Strongylé", la "Circulaire".






Puis survint l'éruption.

Santorin__84_aLa date exacte de l'éruption volcanique dite éruption minoenne est connue grâce à la datation au carbone 14 et à d’autres méthodes radiologiques: on estime actuellement qu’elle eut lieu entre 1650 et 1598 avant notre ère.
Après une série de tremblements de terre précurseurs assez puissants pour effrayer la population et l’inciter à évacuer l'île (les archéologues ne retrouvèrent aucun corps et presque aucun objet de valeur), l'éruption projeta des pierres ponces et des cendres tout autour du volcan et jusqu'à 900 km au sud et créa un panache de cendres qui monta à près de 30 km d'altitude.










Santorin__87_aLe volume de ponces éjecté lors de cette explosion est estimé à 30 km3 : en accord avec l'effondrement de 300 m de la partie centrale du Santorin. L' explosion et l'effondrement du volcan provoquèrent un gigantesque raz-de-marée, avec des vagues de 200m de haut, qui dévasta la côte nord de la Crète distante de 70 km et qui détruisit certainement une grande partie de la flotte minoenne.







Santorin__98_aLa physionomie de l'île fut profondément modifiée suite à l’effondrement d’une partie de ses falaises et les retombées de cendres volcaniques ensevelirent Akrotiri, stérilisant le sol de l'île pour de nombreuses années et provoquant la fin de la société qui s'était développée sur Santorin.
Cet effondrement créa une caldeira (non donné pour désigner un immense cratère d'effondrement) qui explique la disposition circulaire des îles de Théra et de Thérasia. (http://druine.free.fr/santorin/histoire.htm)





Santorin__94_aEnsuite, l'île fut envahie à plusieurs reprises par diverses civilisations : les lacédémoniens, puis les grecs et les romains. Elle prit le nom de "Kallisti, "la très belle",  puis "Thira", en raison de Thira, fils d'Antesionas, héros thébain et petit-fils de Kadmos. Le nom de Santorin lui fut donné par les Vénitiens au XIIIème siècle en référence à Sainte Irène, la Aghia Irini que les marins étrangers appelaient "Santa Irini". Cette appelation fut conservée et évolua en "Santo Rini" puis "Santorini".
Entre 1579 et 1821 (date de la révolution grecque), Santorin a été occupée par l'Empire Ottoman.




Le Volcan

Santorin_carteLe volcan Santorin est composé aujourd'hui de cinq îles distinctes. La partie volcanique active est formée les îles de Paléa Kameni et Néa Kaméni,  apparue au cours du XVIIIème siècle.
Marinatos et de nombreux savants à sa suite virent dans le cataclysme survenu à Santorin, l'événement ayant inspiré Platon pour sa parabole sur la disparition de l’Atlantide. Marinatos suggéra également que l'éruption volcanique et ses conséquences fussent la cause de la disparition de la civilisation minoenne en Crète, ce qui est partiellement remis en question par le fait qu’un certain nombre de sites minoens qui se situaient sur le Sud de la Crète furent épargnés par le raz de marée. Un épais nuage s'est installé sur l'hémisphère nord, plus précisément en Amérique du Nord, ce qui causa un refroidissement climatique sans équivalent depuis. Cet événement força les habitants des lieux à émigrer vers le sud pour échapper au climat glaciaire.(Wikipédia)









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Santorin possède encore à l'heure actuelle une activité souterraine bien réelle. Car l'île est située dans une région extrêmement sensible où les continents d'Afrique et d'Europe s'affrontent régulièrement suivant un mouvement de tectonique des plaques à l'origine de séismes et de volcanismes. Santorin n'a cessé au cours des siècles, d'être engloutie et de ressurgir des eaux : plusieurs éruptions volcaniques successives faisant disparaître et apparaître de nouvelles îles.

29 octobre 2007

Oia

Santorin__31_aA l'extrémité Nord de l'île, le village d'Oia est construit sur le rebord de falaises vertigineuses (150 à 300 m haut). Jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, il était le grand centre économique.















Santorin__33_aIl est composé d'élégantes bâtisses à deux étages aux façades ocres et blanches, et aussi un grand nombre d'habitats traditionnels, en partie troglodytiques, aux formes arrondies éclatantes de blancheur ou bien encore vivement colorées.










Santorin__30_aEt surtout un nombre incalculable de chapelles aux coupoles bleues.

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Santorin__39_aLa rue principale, piétonnière, est pavée de marbre. Elle traverse tout le village et longe la falaise jusqu'aux ruines d'un vieux château fort vénitien.
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Santorin__34_aOia est même réputé pour son coucher de soleil. Il attire tous les jours des centaines de touristes qui se massent sur les parapets et applaudissent à l'instant magique.

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Santorin__25_aLes deux églises orthodoxes principales se trouvent l'une sur la place centrale, l'autre non loin.
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Santorin__45_aFermées toutes les deux, j'ai pu quand même visiter une chapelle dédiée à saint Michel.
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29 octobre 2007

Thira

Santorin__81_aLa capitale de l'île, fondée au XVIIIème siècle, est elle aussi construite sur les falaises. Un petit port, 260 m plus bas, est desservi par un téléphérique ou plus traditionnellement par un chemin de 580 marches, parcouru par des mules.
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Santorin__107_aLa ville présente des ruelles tortueuses d'architecture cycladique. La ville basse a été reconstruite avec des terrasses en étage après le violent séisme de 1956.











Santorin__72_aUn nombre impressionnant d'églises : la cathédrale orthodoxe reconstruite en 1970,  les églises Agios Minas et Agios Ionis du XVIIIème siècle, avec leurs dômes bleus, l'église catholique (en croix grecque) et son clocher multicolore, le couvent des Dominicains de style baroque, la chapelle Agios Stylianos du XVIIIème siècle et le monastère des Frères de la Charité.
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28 octobre 2007

Les 1000 églises de Mykonos

Mykonos_figurineL’homme ne fait son apparition dans les cyclades qu’au néolithique, entre 5 300 et 4 500 avant notre ère. Vers -3200, à l’âge du bronze, se développa dans l’archipel une civilisation très originale, dont on ne sait pas grand-chose, faute de témoignages écrits, mais qui laissa une multitude de petits chefs-d’oeuvre, pour la plupart retrouvés dans des tombes et qui inspireront, bien des siècles plus tard, les plus célèbres de nos cubistes. Véritables emblèmes des Cyclades, ces petites idoles de marbre blanc, aux lignes épurées et étonnamment modernes, illustrent au moins deux périodes. Les plus "primitives" représentent des femmes (ou déesses) en forme de violon, dont le long cou ne portait généralement pas de tête.









Mykonos_figurine_4aLes suivantes sont un peu moins abstraites, ont des visages au nez très marqué, les bras croisés sous la poitrine et de simples traits en guise d’entrejambe. Le rôle de ces statuettes, dont la taille varie de quelques centimètres à plus de 1,5 mètre reste un mystère, tout comme celui des disques d’argile surnommés "poêles à frire" et recouverts de dessins géométriques aussi indéchiffrables que le disque crétois de Phaistos.
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Mykonos__1_aLes premiers habitants de Mykonos furent des Lélèges ou des Cariens, auxquels succédèrent probablement des Egyptiens, des Phéniciens, des Crétois et enfin, vers 1000 avant notre ère des loniens. Aujourd'hui, on a repéré dans le quartier de Kastro, à Hora, des traces d'une civilisation cycladique préhistorique, tandis qu'au lieu-dit Linos subsistent des ruines de deux tours et des tronçons de murailles datant de l'époque classique. Les Mykoniotes devaient être, dans l'antiquité déjà, des marins et des paysans, qui vivaient éparpillés, comme aujourd'hui.





demeterAux temps historiques, ils adoraient Poséidon et Apollon, dieux ayant une relation directe avec les ressources naturelles de l'île. Des pièces de monnaie représentant le Dieu Dionysos entouré de grappes de raisin ou d'autres représentant la déesse Déméter tenant des épis de blé laisse supposer que ces deux divinités étaient aussi vénérées sur cette île. Mykonos fut membre de la 1ère Ligue Athénienne, fondée en 478 avant notre ère.
apollon












DionysosMykonos tire son nom du fils du Roi Aniou de Délos, ce dernier étant lui même fils d'Apollon et de la nymphe Rios, fille de Dionysos. Selon la mythologie grecque, Hercule y lutta contre les géants.  Les ayant tués, il les jeta à la mer. Les géants se sont alors pétrifiés et transformés en énormes rochers, qui formèrent une île : Mykonos.

hercule












Mykonos__35_aSur une colline située à 500m du centre se trouvent les six moulins à vent de Kato Myli. C'est là que se trouvait la ville antique de Mykonos. Mais, ce qui impressionne surtout à Mykonos, ce sont les innombrables petites églises, les "1 000 chapelles" de Mykonos, qui ne sont que 300 à 400.









Mykonos__53_aElles témoignent du profond sentiment religieux des habitants et surtout de celui de nombreux marins en péril, ayant fait le vœu d'ériger une église s'ils étaient sauvés. Ce qui explique la pléthore de chapelles dédiées à St Nicolas (Agios Nicolaos), patron des marins. Leur grand nombre s'expliquerait aussi par la piraterie, activité principale des habitants pendant des siècles : les "accidents" professionnels et de navigation étaient donc fréquents et ceux qui en réchappaient faisaient vœu de consacrer une chapelle à leur saint favori.
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Mykonos__32_aL'église catholique, Panagia Rodariou,  se trouve dans le quartier d'Alefkandra. Fondée au XVIème siècle, elle fut restaurée au XVllème, puis au XVIIIème, époque à laquelle elle fut décorée de peintures vénitiennes. Elle possède une belle coupole bleue.
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Mykonos__15_aDans le quartier du Kastro, l’église Panagia Paraportiani, du XVIème siècle, est la plus ancienne de l'île : 5 chapelles  imbriquées sur 2 niveaux. Son architecture originale comporte un clocher cintré et une seule porte située sur le côté. Elle est souvent considérée comme la plus belle église byzantine des Cyclades.














Mykonos__11_aA l'extrémité des quais, la chapelle Haghios Nikolaos.

Sur une petite place, l'église Haghios Kiriaki qui renferme de belles icônes.










Mykonos__58_aJuste à côté se dresse la Métropole orthodoxe : la Panagia héotokos ou Pigadiotissa, dotée de belles icônes et d'un riche décor intérieur.

Agia Eléni, qui est située dans un quartier de Kastro et renferme de belles icônes byzantines, est l'une des plus grandes églises de l'île et fut jusqu'en 1878 la métropole de Hora.

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22 octobre 2007

Dubrovnik, historique

Dubrovnik__77_aLa fondation de Dubrovnik remonte au VIIème siècle. A l'époque, les habitants d'Epidaure (Cavtat aujourd'hui), chassés par les invasions lombardes, et à la suite d'un tremblement de terre (614), émigrèrent vers le village de Ragusium (Raguse) alors séparé du hameau du rivage par un bras de mer. Celui ci fut comblé au XIème siècle pour devenir la Placa, artère principale de la ville.





Armonia_26La ville fut placée sous l'autorité de Constantinople et ne cessa de se développer. Elle devint, peu à peu, un comptoir commercial prospère, suscitant les convoitises. C'est pourquoi les habitants construisirent une enceinte fortifiée.
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Dubrovnik__125_aEntre temps, une cité du nom de Dubrovnik (Dubrov : chêne-vert) fut fondée non loin de là. Raguse et Dubrovnik fusionnèrent au XIIème siècle. La puissance économique de Dubrovnik ne cessa de croître et elle commença à faire de l'ombre aux autres cités méditerranéennes.

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Dubrovnik__39_aEn 1205, Dubrovnik tomba sous la domination de Venise qui lui imposa une tutelle de plus de 150 ans. En 1358, le traité de Zadar la libéra du joug vénitien mais la plaça sous l'autorité de l'empire hongrois.
Dubrovnik__34_aCependant, elle bénéficia d'une relative indépendance en matière de commerce et d'échanges. Elle devint une république autonome. Le XVIème siècle fut marqué par le rayonnement de l'empire ottoman.










Dubrovnik__89_aDubrovnik en devint une province en 1526.
L'année 1667 endeuilla profondément la cité. En effet, elle subit un terrible séisme qui fit 5 000 victimes et détruisit presque entièrement la ville. Dubrovnik fut rapidement reconstruite mais ne retrouva jamais les fastes d'antan.

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Dubrovnik__1_aEn 1806, elle fut conquise par les troupes napoléoniennes. Cet événement marqua le glas du statut de république autonome dont elle jouissait. A l'issue du congrès de Vienne (1815), Dubrovnik fut annexée par l'Empire austro-hongrois. A la fin de la Première guerre mondiale, on l'intégra au royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes.








Dubrovnik__124_aEn 1991, Dubrovnik souffrit particulièrement de la guerre civile. Elle fut le théâtre de nombreux bombardements qui la défigurèrent. Elle est en train d'être restaurée.



22 octobre 2007

Le monastère franciscain

Dubrovnik__43_aLe monastère franciscain fut construit en 1337. Son cloître est considéré comme un des chefs-d'œuvre architecturaux de Dubrovnik. Sa bibliothèque possède plus de 30 000 volumes.


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Dubrovnik__68_aLe cloître, édifié au milieu du XIVème siècle par Miho Brajkov, est un des plus beaux exemples de roman tardif en Dalmatie.

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Dubrovnik__74_aCe havre de paix et d'harmonie offre à la comtemplation une succession d'arcades aux fines colonnettes jumelles dont chacun des soixante chapiteaux représente une figure humaine, un animal fantasque, la luxuriance du végétal. Ici et là persistent aussi quelques stigmates de la guerre qui ravagea la ville.




 


Dubrovnik__69_aLe jardin aux haies taillées au cordeau abrite un très joli puits gothique surmonté d'une statue de Saint François.


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Dubrovnik__52_aLa vieille pharmacie, située à l'intérieur du monastère franciscain, a été ouverte en 1317. C'est la troisième plus ancienne pharmacie d'Europe, mais la seule à encore travailler. Les inventaires, de la céramique, des bols, du matériel de laboratoire médical et les vieux livres de l'ancienne pharmacie sont conservées dans le musée du monastère franciscain.

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La bibliothèque du monastère possède 30 000 volumes, 22 incunables, 1 500 documents et manuscrits précieux.














Dubrovnik__72_aL'énergie du lieu doit être forte, si l'on en croit les représentations sur les chapiteaux : vouivres ailées, nombre d'éclatoirs, colonnes doubles... le cosmo-tellurisme bat son plein.

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22 octobre 2007

L'église franciscaine

Dubrovnik__4_aInitiée à l'aube du XIVème siècle, la construction de la grande église franciscaine se poursuit jusqu'à la fin du XVème siècle. Des éléments d'origine ne persiste que le portail sud. Le tympan, oeuvre de Leonardo et Petar Petrovic en 1479, dont les volumes annoncent la Renaissance, arbore une Pietà entourée de Saint Jean Baptiste et de Saint Jerôme, et surmontée d'une figure de Dieu.













Dubrovnik__6_aL'église, l'une des plus riches de Dubrovnik à l'époque, a été détruite dans le tremblement de terre de 1667 et reconstruite dans le style baroque.
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Dubrovnik__81_aDevant l'église franciscaine, une petite sculpture devant laquelle tout le monde se presse : seules les âmes pures peuvent y rester sans tomber…
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22 octobre 2007

Place Milicevic et sa fontaine

Dubrovnik__106_aL'eau provient d'une source, Rijeka Dubrovacka, située à environ quinze kilomètres de là. La fontaine est située à l'entrée de la ville, tout près de la porte Pile. Avant d'aller plus loin, les visiteurs devaient s'y laver afin de protéger la cité de la peste.










Dubrovnik__3_aConstruite au début du XVème siècle par l'architecte italien Onofrio de la Cava (1438-1444), la fontaine était à l'origine ornée de sculptures. Détruite pas le séisme de 1667, seuls les seize masques sculptés persistent. L'eau sort de leurs bouches, glisse dans le bassin avant de rejoindre le très élaboré réseau d'eau de la ville.

22 octobre 2007

Saint Blaise, patron de la ville

Dubrovnik_aaLa légende raconte que Saint Blaise sauva Dubrovnik au Xème siècle...
Des galères vénitiennes avaient jeté l'ancre à Gruz et près de Lokrum afin de renouveler leurs provisions d'eau avant de continuer leur périple vers le Levant.















Dubrovnik__12_aAccueillis amicalement, les Vénitiens, en sournois ennemis, prévoyant une attaque de la cité, profitèrent de cette opportunité pour reconnaître la ville et son système de défense... C'est alors que Saint Blaise apparu à Stojko, pasteur de la cathédrale, qui à son tour révéla au conseil les détails du plan pernicieux des Vénitiens appris lors de la visitation nocturne de Saint Blaise.
Ainsi Dubrovnik fût elle sauvée !
Dubrovnik__13_a











Dubrovnik__17_aLa cité fut dès lors dévouée au culte du Saint Patron : églises et sculptures lui furent dédiées, les initiales SB ornaient le drapeau d'apparat, l'éfigie du saint figurait sur le sceau de la République et sur les monnaies jusqu'au XVIIIème siècle.
Dubrovnik__27_a

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