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lieux sacrés

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6 février 2008

Le grand cercle de pierres

Newgrange_119aAutour du tumulus, à une distance d'environ 15 mètres, se trouve un cercle composé de 12 pierres levées, celles qui restent d'un nombre bien plus élevé au départ, environ 35.

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Newgrange__131ale diamètre moyen du cercle est de 103,6 mètres et enclôt une superficie d'environ un hectare.

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Newgrange__26_ales 4 pierres levées que l'ont voit en face de l'entrée sont les plus grandes de celles qui restent et ont une hauteur de 1,8 à 2,5 mètres au dessus du sol.

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6 février 2008

Bru na Boinne

Newgrange__11_a"Les hommes d’Irlande firent le Brug sous la royauté des mystérieux et divins Tuatha de Danann venus des Îles du Nord du Monde".

Parmi eux, le Dagda, le père des dieux, le dieu des druides. Il a en charge le sacré, la science, les contrats. Il règne sur le temps, l'éternité et sur les éléments, ainsi que sur le Sidh (l'autre monde celtique) mais lui-même habite le Brug na Boinne. Cette résidence, qui n'est autre qu'un Sidh.
Dagda s'unit à Boann, l'épouse d’Elcmar, son frère, ou de Nechtan, forme gaélique de Neptune. Afin de cacher leur aventure, Dagda demanda au soleil de se maintenir au zénith pendant neuf mois, ainsi Oengus fut conçu, porté et accouché en un jour. Il était d'une grande beauté et quatre oiseaux planaient toujours au-dessus de sa tête.
Pour réparer sa relation coupable, et voulant se purifier de ses fautes, elle se baigne dans l’eau lustrale et mortelle de la fontaine de la rivière Segais, dans laquelle elle perd un bras, une jambe et un œil. Dans sa fuite vers l’océan elle devient la rivière Boyne.

Newgrange__10_aDans la mythologie celtique irlandaise, Boann est un des aspects de la grande divinité féminine des Celtes : son nom qui provient de Bo Vinda, "Vache Blanche", en fait une représentation de la prospérité. Les autres aspects de cette déesse primordiale sont Brigit et Étain. Elle est liée au culte des eaux douces et se retrouve dans le personnage encore inexpliqué de Viviane, la fée aimée de Merlin, qui est aussi la "Dame du Lac". Gniark.

6 février 2008

Le Sidh

Newgrange__15_aLes Tuatha de Danann régnèrent jusqu'à l'arrivée de la cinquième et dernière race d'envahisseurs, les fils de Mil ou Goidels (ou encore Gaëls), nommés ainsi d'après leur chef légendaire Mil Espaine. Les Milésiens étaient venus pour deux raisons : la première pour venger la mort d'Ith, grand-père de Mil qui était venu en Irlande avec tout son équipage. La seconde était que les druides leur avait dit que l'Irlande était leur terre promise.
La terre où ils débarquèrent était, à cette époque, gouvernée par les trois petits-fils de dagda et leur épouses Banba, Fotla et Eriu, toutes trois déesses de suzeraineté. Les trois familles régnantes débattaient du partage du pays lorsque les Milésiens se présentèrent à l'embouchure de la Boyne et ordonnèrent aux Dannans de leur livrer l'île.

Newgrange__17_aAprès une bataille fatale aux trois rois, un compromis fut conclu : les Milésiens régneraient sur la partie visible du monde, tandis que les Tuatha De Danann régneraient sur l'Autre-Monde, partie invisible situé en dessous de la terre. Les Dananns ont donc du se réfugier dans les entrailles de la terre. Ils ont fixé leur demeures dans les dolmens et les tumulus, sous les collines et dans les palais de verre au fond des lacs et des océans.
L'ensemble des ces habitats constituent l'Autre Monde, le monde merveilleurx du bonheur et de la paix que les Irlandais appellent le "Sidh". Mais l'Autre Monde est également situé de l'aute côté de l'océan où il n'y a ni souffrance ni mal, où tout est beau et pur. Elle porte dans la tradition gaélique, les noms de "Tir Nan-Og" (la terre des jeunes), "Tir na m-Beo (la terre des vivants), "Madg Meld" (la plaine de la joie), "Trir Tairngire" (la terre du bonheur), "Mag Mor" (la grande plaine), "Tirr Aill" (l'autre monde) ou enfin "Tir na ù-Ban" (la terre des femmes).
L'Irlande fut ainsi laissée aux mains des Milésiens et de leur descendants, les Gaëls.



Newgrange__125aSi les dieux peuvent venir et déambuler à leur guise dans le monde des humains, l'inverse n’est que rarement possible. Seuls des héros, des êtres exceptionnels, tel Cúchulainn, Conle ou Bran Mac Febail ont le privilège de visiter et de séjourner dans le Sidh, généralement à l’invitation d'une Bansidh. Éternel par essence, tout homme qui y pénètre ne peut revenir à la condition humaine. Ainsi ces hommes qui croient passer quelques heures ou quelques jours en compagnie des dieux et y restent plusieurs siècles. Quand ils reviennent chez eux, ils tombent en poussière car ils sont morts depuis longtemps. La période de Samain (nouvel an des Celtes, vers le 1er novembre) est propice à l’ouverture des sidh.







Sidh, l'autre monde

Newgrange__38_aL’étymologie de ce mot signifie “Paix” en celtique et, par extension, “paradis”, Vindomagos gwenva en Breton.
Le mot germanique Seidhr signifie magie et désigne la science de Freyja la Vane, science qu’elle apprit aux Ases car la magie est d’abord la science de l’évocation des ancêtres morts, de leur esprit “bon” (ce qui se dit Mânes pour un Romain).
Cet art chamanique d'évocation des morts était cependant interdite chez les Ases et Wotan seul la pratiquait comme Grand Prêtre des Ases. Mais Sidr serait le terme le plus approprié pour traduire notre mot “religion”, concept qui n’existait pas chez les Germano-Scandinaves : ils étaient “reliés” par leurs croyances et leurs rites…

Newgrange__39_aSiden en vieil anglais signifiait encore “magie” mais, il a maintenant un sens péjoratif, car post évangélique. Appartenant à la famille des “ouvrages de terre sacrés” (rath en anglais), ce sont les tumulus des ancêtres fondateurs.
En Lapon un autel se dit seid, ce qui est aussi la "pierre sacrée" chez les Grecs et ils ressemble tellement à Sidh qu'on ne peut que les rapprocher du rite celtique du sacrifice des prémices aux Dieux qui se fait sur la table du vieux dolmen de nos ancêtres mégalithiques, laquelle comporte souvent des cupules.
En Sardaigne, le dieu éponyme est Sardus pater et les Sardes disent qu’il descend de Sid, “une divinité sylvestre punique honorée par les chasseurs à Antas”.


Newgrange__126aDe nombreux termes indous contiennent la même racine, citons : Siddhapura, qui est une cité mythique “d’au delà des mers” et qui est “la ville des parfaits” (Le Site du feu, le Pharos phrison, ou le Site des Purs) ; les siddhis qui sont des “niveaux de conscience supérieure” ou “des pouvoirs (dits) magiques” obtenus par la pratique du Yoga, et aussi les saddhus qui sont des moines errants







Newgrange__127aDans les Mythologies celtiques, on dit que les Sidhs s’entrouvrent la nuit de Samhain pour permettre à chacun de communiquer avec les Mânes des grands ancêtres fondateurs du clan (les “bons” esprits Halloween).
En langage poétique, le Sidh est comparé à la grande plaine Mag Meld, “la plaine du plaisir”, ou la “terre des femmes”, la “terre de la jeunesse Og ou Oc” Tir na n’og, la “terre de promesse” ou ”terre des vivants”, et la “terre des fées” : on voit très bien les parallèles entre Sidh, Paradis et Monde englouti, c’est à dire l’Autre Monde, l’Au delà : l’Eau de là, dans le “langage des oiseaux” que pratiquaient les troubadours :
"L’Autre Monde n’a rien à voir avec son interprétation infernale propre au monothéisme puisqu’il regroupe à la fois le Monde des Dieux (engloutis), celui des Esprits et celui des Ancêtres morts. Difficile de dire alors si cet “Autre Monde” est situé dans les entrailles de la terre ou au dessus de nos têtes."

Newgrange__129a"Le Sidh est la partie visible de l’Autre Monde… On peut également les localiser dans les Îles, au delà de l’Océan… Et toute divinité occupe un Sidh qui, par sa nature, est en dehors du temps et de l’espace et s’entre ouvre chaque Nuit de Samhain…"
Ceci explique que nos Bretons les nomment des “Tertre aux Fées”. On a vu en effet que si les corps des ancêtres ou des enfants morts sont inhumés ou incinérés, leur esprit s’envole au ciel “dans le soleil” par le truchement d’un oiseau : Grue sacrée des Frisons/ Cygne des Germains de la forêt/ Cigogne des Alsaciens ou encore l’alouette gauloise alauda. De même, c’est cet “oiseau” qui rapportera l’esprit du genos/ clan lors de la naissance du nouveau-né."

Newgrange__133a"Le scribe qui copia le conte de Cûchulainn et de la fée Fann conclut par ces mots : “ceci est l’histoire de la destruction de Cûchulainn par les gens du Sid (résidence des esprits). Car la puissance des démons était grande avant la Foi (chrétienne), et elle était telle que les démons combattaient alors corporellement contre les hommes et leur révélaient des prestiges et des mystères ; et l’on croyait qu’ils étaient immortels. Et ce sont ces fantômes que les ignorants appellent Sîd (esprits) et aes sîde (gent du Sîd)”.
La Skuthi/ Skythie est, chez les irlandais, un des noms de l’Autre Monde, ce que nous rapprocherons de la Scythie des Grecs qui était probablement la matrie archaïque de ces Celtes “éclaireurs” – scouts en anglais  – qui, après leur “grand trek”, se sont établis dans la région pontique. Remarquons donc une parenté probable entre Sidh, Scythe et Celte/ (s)Kelt/ Kelt…

Newgrange__137aMais la racine “sombre”, scâth, se retrouve dans le personnage mythologique Scâthach “l’ombreuse” tout comme dans celui de l’Écosse/ Scottia, mais aussi dans Scandia/ Scandinavie.
L’Autre Monde est pour les Lettons vina saule, littéralement “l’autre soleil”, la partie du monde où le soleil dort la nuit, par opposition à si saule “ce Soleil”  qui est la partie du monde ou vivent les hommes et où brille le soleil. Les deux forment “l’Univers sous le Soleil” … le Cosmos. On remarquera que cette racine vina se trouve dans Vinéta, l’Ys des Germains, dans le Vin-land des Vikings et, sans doute aussi, dans Vanes et Vénètes ; ainsi que la racine saul “sol, Sul, la soleil”, mais aussi Saüle “pilier”.

6 février 2008

Newgrange, la légende

Newgrange__47_a"Je préfère m’imaginer Newgrange, comme un “vaste zodiaque” qu’approchent pendant leur nuit de veille, de jeunes initiants marchant dans les bruyères, les erica carnea d’alentour : Ils contournent maintenant le Sidh, à dextre, en repérant sur le mur de galets les constellations des Ases et des Asines qu’un Ovate éclaire faiblement, de loin, de sa torche. On ne voit plus ainsi que les astérismes faits de pierres blanches sur fond sombre : les impétrants récitent entre eux le nom des Dieux de leur Panthéon que chaque quinzaine ils voient se lever au dessus du Sidh, Dieux qui seront aussi les repères célestes de leurs nombreux voyages…Ils pénètrent maintenant dans le Sidh mystérieux, derrière le “très savant” Dru Widés, le Druide. Le chemin est irrégulier, sinueux. C’est le noir absolu et chacun marche à tâtons, légèrement oppressé par l’inconnu espéré et le silence mystique que n’ose à peine troubler leurs pas allégés…
Newgrange__45_aPause ! Dru Widès sort de sous son ample manteau bleu nuit constellé d’étoiles, la petite lampe à huile de baleine qu’il tenait à la main et l’on se rassemble pour lire les ancestrales gravures rupestres qu’il décrit du bout de sa baguette d’Elfe, son aune sacrée qui lui sert à mesurer, mais cèle aussi bien de mystérieuses figures dans son calendrier !.
On repart… Voici maintenant à gauche, à droite, dans les absides, des spirales temporelles et des signes gravés sur les dalles verticales, signes qu’ils ont longuement appris à décrypter dans leurs németons d’initiants ; d’autres aussi décorent les voûtes !
Puis, c’est la grande salle, le Grianan, la solaire salle capitulaire de l’Ordre ! Le Chapître y tient en entier, en rond autour de la pierre à cupule géante, taillée en cuvette : les yeux s’habituent à la pénombre et, peu à peu, y devinent les restes sacrés des Mânes de l’Ancêtre Primordial, le Dagda “Bon” père du clan des Tuatha de Danann, le vieux Mile !
On devine à peine les restes du vieux roi, rougis d’une terre d’ocre selon la tradition indo-européenne et l’on voit, bien mieux maintenant, son bouclier, son épée, sa lance, son casque et son torque d’or qui “lucinent” dans la pénombre !
Newgrange__42_aL’émotion étreint l’assemblée, le silence est total, chacun médite… communiant avec l’Esprit du Grand Ancêtre… “en théio” !
Mais, soudain, le petit lumignon s’éteint Chacun retient sa respiration : le silence devient pesant. On discerne maintenant le murmure de la petite source au pied de la roche à cupule : elle serpente et se perd dans le blocage de roches…
Chacun prête attention car on dirait qu’à chacun elle parle à l’oreille : c’est elle la Mémoire de Mimir, sa Sagesse qui enseigna les Runes sacrées à Wotan leur ancêtre bien avant le funeste raz de marée de la Mer du Nord qui les garde tous, depuis, dans l’Eau de là.
Et, chacun de revoir l’ensemble de son enseignement initiatique et, peu à peu, dans cette ambiance propice, tout se met en place, s’organise et tout devient clair, lumineux comme le Jour : Diew !…
Newgrange__36_aC’est alors que, soudain… Tout s’éclaire !
Tous les “nains”, Elfes esprits des ancêtres, grands Savants et petits farceurs qui parlaient avec la murmurante source, viennent de s’évanouir, “transformés en pierre” par l’aurore naissante : c’est qu’Apollon vient de transpercer magiquement le Sidh de son rayon de feu par la petite fenêtre surmontée d’une frise de  Runes Gebo ou “Don des Dieux” qui, parmi les huit stations solaires sacrées, indique les points de l’horizon où se lève et se couche le soleil lors des deux solstices.
Il s’est élancé brusquement dans le caisson rectiligne afin d’apporter ses certitudes éternelles à tous ces nouveaux Druides : pour les introniser lui même devant leur respectable Maître !
Alors, la dépouille toute armée du Dagda rutile au soleil, c’est impressionnant ! L’enthousiasme gonfle les poitrines et tous, en chœur, ils poussent un “yahou” de jubilation qui résonne somptueusement sous la voûte ! Et, ils entonnent quelque chant guerrier pour résorber leur émotion et imprimer durablement leur enthousiasme dans leur âme encore si fraîche…
Newgrange__13_aPuis, tout aussi soudainement, Apollon disparaît comme il était venu, c’est un signe.
Voilà pourquoi, sans doute, l’on dit que le Mac Oc (Œngus, en Dieu-Fils) est né dans le Brug na Boyne, alors que ce “trois pièces” en forme de trèfle servait de résidence à Alcmar le frère du Dagda et à Boand son épouse, la Déesse Mère grimée en Vache sacrée…
Alors, chacun médite sur cette expérience unique, se fortifie dans sa Foi et prend des résolutions et, ainsi, quelque temps d’une densité incroyable passe…
Le temps que les yeux s’habituent à nouveau à l’obscurité, l’oreille au silence après le grand fracas jubilatoire, puis au murmure de Mimir, ce murmure de la source vive : Source de Vie, Source de Mémoire, Source de Sagesse…
Car c’est elle la Vouivre “Vivre”, Gwenwifhar la Reine Guenièvre qui, mouvante serpente, ressortira sous le mur zodiacal, juste sous le signe du Taureau de Mai : le signe d’Odhin/ Wotan …
Newgrange_140Dru Widés le Druide rallume alors son lumignon et ses acolytes s’écrient : "Plus est en nous!"
Quelle belle devise ! Il suffit en effet de toujours chercher en nous même pour y trouver toujours tellement plus que notre condition de simple mammifère…
Mais, déjà, encore tout imprégnés de cette subtile religiosité communielle, ils referment soigneusement le caisson avec deux cubes de quartzite jusqu’à l’hiver prochain, pour une nouvelle “promotion”, et ceci montre bien que cette fête programmée, hautement pédagogique, était précédée d’observations précises car le cérémonial de revitalisation du vieux Dagda n’avait lieu qu’une fois l’an pour la naissance du Dieu Fils solaire : Jul, Épiphania… à la “nouvelle clarté” Neu Helle !
Allons, il est maintenant temps d’agir !
Mais, pour commencer, un Grand Festin les attend : Sanglier, Saumon, Hydromel : c’est la Grande Fête!"
http://racines.traditions.free.fr/sidhnewg/index.htm

6 février 2008

Dowth

Newgrange_Dowth__103_Dowth, en gaëlic "Dubad", veut dire "ténèbre" ou "obscurité". Ce tumulus, daté d'environ 5 000 ans, mesure 15 mètres de hauteur pour 85 mètres de diamètre. Il est bordé de 115 pierres, et comporte 2 galeries. La galerie la plus au nord mène à une salle cruciforme où se trouve un bassin en pierre. Elle est également connecté à un passage souterrain avec 2 cellules annexes.







Newgrange_dowth_planLa galerie la plus au sud mène à une chambre funéraire de 4 mètres de diamètre. L’une des galeries communique avec un passage souterrain datant de l’ère chrétienne.
Au moins trente-huit pierres sont gravées, le cercle étant le motif le plus utilisé. De petites pierres de quartz ont été trouvées, montrant que la façade de l'entrée, comme à Newgrange, était blanche.





Newgrange_Dowth_1775_aDowth est le monument qui a le plus souffert de l’érosion. Il fut pillé en 1059 puis incendié en 1170.  Au siècle dernier, une maison a même été construite sur le sommet de la butte. De plus, les pierres ont été utilisées pour les routes et comme matériaux de construction. L’intérieur reste officiellement inaccessible au public.



Newgrange__Dowth__108_Comme Knowth, ce tumulus possède donc deux couloirs, opposés l'un à l'autre : un au nord, et un autre plus petit au sud qui fait face à Newgrange. Au solstice d'hiver, le matin, les rayons du soleil illuminent Newgrange, et illuminent le couloir sud de Dowth à la fin de la journée. Par contre, les rayons sont bien plus puissants à Dowth, qui permettent d'éclairer toute la pièce centrale. Cette pièce possède un renfoncement sur la droite dans lequel se trouve une pierre gravée de symboles circulaires.





Newgrange__Dowth__109_Quand les rayons du solstice parviennent au fond du couloir, cette pierre convexe est mise en valeur. Deux autres pierres gravées, de chaque côté de la pièce principale sont aussi décorées de symboles.
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Newgrange_Dowth_pierre_2aPendant les quelques jours avant et après le solstice, ces pierres sont éclairées les unes après les autres. Le symbolisme de Dowth semblerait se rapprocher du cycle lunaire. Ce qui confirmerait son alignement sur le satellite.







Newgrange_Knowth__5_aD'autres tentatives ont été faites pour expliquer le sens de ces symboles : certains disent qu'ils sont des représentations du soleil à différentes époques de l'année, d'autres disent qu'ils représentent des corps célestes tels que les comètes, ou bien l'alignement des Pléiades.









Newgrange_Dowth__96_Cet alignement de Dowth au coucher su soleil le soir du solstice d'hiver, alors que les jours sont les plus courts, le place à la fin du cycle solaire et au début de la plus longue nuit de l'année. Il symbolise donc les ténèbre, l'obscurité.
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Newgrange_Dowth__121_Les légendes s'y rapportent : "Le druide Bresal voulut construire une tour montant jusqu'au ciel. Pour celà, il demanda au peuple Irlandais de l'aider pendant une journée. Comme celà ne fut pas suffisant, sa soeur jeta un sort au soleil, afin qu'il ne se couche qu'à la fin des travaux. Le frère et la soeur commirent un inceste, et le charme fut rompu. La tour ne fut jamais finie, et l'endroit fut appelé Dubhaigh, Dowth, qui veut dire "obscurité". Dans cette légende, nous trouvons un contraste avec les rites de souveraineté où le roi prend pour maitresse la Déesse-Mère afin d'assurer la fertilité de la terre et la prospérité pour le peuple...



Newgrange_Dowth_interieur_aLe couloir principal, de 8,2 mètres de long, est composé de pierres verticales soutenant le toit en linteau. Il conduit à une pièce cruciforme avec un grand bassin en pierre au milieu. Une série de petites pièces ouvertes au sud-ouest occupent une si petite partie de l'ensemble monticule que l'on peut se demander si d'autres pièces restent encore à découvrir.
Le tunnel paléochrétien conduit à une série de pièces à chaque extrémité. Ce souterrain a probablement été construit au premier millénaire, lorsque le monticule a servi à la création d'une forteresse.
http://www.megalithicireland.com/Dowth.htm

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6 février 2008

Knowth

Newgrange_Knowth__21_aPour mémoire : to know “connaître”…

Knowth, en gaelic "Cnogba", Cnoc Bua, la colline de Bua, est le plus important des tumulus de la vallée de la Boyne, et il semblerait qu'il soit aussi le plus âgé, au moins 500 ans avant Newgrange. La légende raconte qu'une noble dame, Bua, a été enterrée ici et que la "grande colline" a été construite par dessus sa tombe. Knowth est aussi appelé "the Great Mother’s grave" ou “la Tombe de la Grande Mère”.
Knowth est aussi associé à Englec, la fille d'Elcmar, lui même frère du Dagda et premier mari de Boann. Englec fut aussi la maitresse d'Oengus, fils de Boann.

 

Newgrange_Knowth__19_aLe tumulus est entouré de 17 autres tumulus plus petits, que l'on appelle les satellites. Au mois l'un d'entre eux existait déjà avant que le tumulus principal ne fut construit, qui fut considéré comme suffisamment important pour y avoir été incorporé.




 

Newgrange_Knowth__9_aKnowth a été abandonné aux environs de - 2 500. Une tombe de l'âge de bronze a été installée dans le tumulus 500 ans plus tard.






 

Newgrange_Knowth__f_Un cercle composé de pieux datant de cette époque, à l'intérieur duquel furent retrouvés un nombre important d'objets, d'offrandes, laisse penser qu'il était utilisé comme un espace sacré ou rituelique après que le grand monticule fut déjà tombé en désuétude.





 


Newgrange_Knowth__11_aKnowth fut de nouveau utilisé à l'âge de fer, le site fut fortifié et un immense fossé fut creusé autour de la butte. Aux premiers temps de l'ère chrétienne, Knowth devint la capitale du royaume de Brega. Même les normands l'ont utilisé comme forteresse entre le IIème et le IVème siècle.


 






Newgrange_Knowth_Entr_e_aPuis les entrées ont été bouchées et oubliées. Knowth devint propriété des moines de l'abbaye de Mellifont. Après la dissolution des monastères, le site a été utilisé essentiellement à des fins agricoles jusqu'à ce que la majeure partie en fut acheté par l'Etat en 1939.





Newgrange_knowth_plan_aD'une hauteur de 12 mètres pour un diametre de 65, il est bordé de 127 pierres (3 d'entre elles ont disparu, 4 sont gravement endommagées) et contient deux galeries principales dont les entrées se situent côtés est et ouest. Elles font respectivement  40 et 34 mètres de long. Les 2 "chambres funéraires" sont à quelques mètres dos à dos au centre du tumulus, et l’une possède un bassin en pierre gravée. La découverte de ces deux passages fut faite en 1967 par l'archéologue George Eogan.






Newgrange_Knowth__15_Une théorie longtemps admise selon laquelle les galeries étaient orientées sur le lever et le coucher du soleil aux équinoxes du printemps et de l'automne est remise en question. Il semblerait que l'alignement des couloirs soit en rapport avec la lune, nouvelle théorie confirmée si l'on en croit l'interprétation faite des gravures représentant les différentes phases du satellite.

Newgrange_Knowth__12_a




Newgrange_Knowth__16_aNewgrange, cercle du soleil. Knowth celui de la lune. Dowth, celui des étoiles ? Celà me rappelle Brodgar, Stenness et O'Bookan dans les Orcades...






Newgrange_Knowth__masque_Knowth à lui tout seul représente 1/4 des pierres gravées mégalithiques d'Europe. Un certain nombre d'objets ont été découverts au cours des 40 années de fouilles à Knowth : une tête de massue en silex, une pierre phallique, un bassin gravé également connu sous le nom de chaudron de  Dagda, sont parmi les plus importants.


Newgrange_Knowth__i_





Newgrange_Knowth_pierres_4aUne théorie d'un universitaire suédois parle de la gravure de ce bassin comme d'une carte d'Atlantis, la capitale de l'Atlantide telle que décrite par Platon, avec ses trois canaux concentriques. On retrouve la même explication sur le site de Tara...








Newgrange_Knowth__22_aLes pierres sont gravées de symboles, le plus souvent de spirales. Il est intéressant de remarquer qu' une bonne partie de cette œuvre a été sculptée sur le dos des pierres, comme à Newgrange.






 

Newgrange_Knowth__14_aEt comme à Newgrange et à Dowth, les galets de quartz blanc et de granit noir...


Pour ceux qui veulent voir plus de pierres : ici




http://www.knowth.com/knowth.htm
http://www.mythicalireland.com/ancientsites/knowth/index.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Knowth
http://www.megalithicireland.com/Knowth.htm

1 février 2008

La vierge de Dublin

Dublin_36aCette vierge,datant probablement du XIIème siècle, se trouve dans le national museum de Dublin. Sa provenance n'est pas indiquée, et à ma connaissance, il n'y en avait pas en Irlande.
Dublin_38_a

30 janvier 2008

Tara, historique

Avant tout, une ballade Irlandaise. Vous êtes tout de suite dans l'ambiance du site, avec une voix envoûtante charmant vos oreilles... ici

Hill_of_tara_702Il existe un grand nombre de monuments et de structures en terre sur la colline de Tara. Les premiers datent du Néolithique, et le Mont des Otages a été construit vers 2500 avant notre ère.

Puis vint l'Irlande gaélique : elle se présentait sous la forme d'une nuée de petits royaumes, de tribus (tuath) comprenant chacune un roi, une assemblée d'hommes libres et un sénat. La royauté n'était pas héréditaire mais éléctive, au sein de l'aristocratie, et plus souvent de la famille du roi.

Hill_of_tara_MeathHill_of_tara_MunsterCes petits royaumes se  fédérèrent vers le début de l'ère chrétienne en 5 royaumes puissants (ou provinces) gouvernés par des rois : l’Ulster (Ulaidh, en irlandais), le Connaught (Connachta), le Leinster (Laighin) et le Munster (Mumhain) auxquelles s’ajoute celle de Meath (Midhe) qui est constituée d’une partie des autres. La rivalité entre ces royaumes dura pendant tout le moyen-âge.


Hill_oftara_Leinster

Hill_of_tara_UlsterHill_of_tara_Connaught

Dans la mythologie celtique irlandaise, Tara est la capitale de l’Irlande, située dans la cinquième province de Meath, au centre. En irlandais, c'est "Teamhair na Rí", la colline des rois, les "Ard ri Érenn" (hauts-rois), conseillés par les druides.

Hill_of_tara_carte_12_me_si_cleLe récit Suidigud Tellach Temra (Fondation du domaine de Tara) expose la suprématie de la ville sur le reste de l’île. Elle est le lieu de toutes les assemblées religieuses, politiques et judiciaires ainsi que de l’intronisation du roi qui est l’occasion du fameux "Festin de Tara".
Le nom même de Tara, ou Teamhair, découlerait d'ailleurs de Tea Mhur, "la tombe de Tea". Tea serait la fille du premier grand roi Milesien, Eremon.







Hill_of_Tara_8aSelon la tradition, le roi irlandais Conn surveillait quotidiennement, depuis les murailles de Tara, les gens de Sid et les Fomoire, peuple légendaire, ennemi par excellence des Irlandais. La "Grande fête de Tara" était célébrée pendant la période de Samaïn (novembre), premier mois du calendrier celtique. La dernière soirée de l'année (veille du premier novembre) était la plus propice au triomphe des forces maléfiques, et c'est pourquoi le roi et ses vassaux devaient confirmer leur pouvoir sur le royaume d'Irlande. Cette nuit-là (la nuit de Halloween), les quatre rois vassaux et leurs chevaliers s'asseyaient autour du roi d'Irlande pour protéger la structure cosmique de l'état et l'ordre de la société, tandis que régnait le chaos hors des murs de la ville.


Hill_of_Tara_16aLa division de l'Irlande en quatre royaumes plus la région centrale se rattachait aux traditions les plus anciennes, notamment chinoise et indienne où les quatre Maîtres présidaient aux quatre points cardinaux. L'île d'Irlande fut pour cette raison appelée “l'île des quatre Maîtres” ou encore “l'île verte” (Erin). Or, ces appellations faisaient traditionnellement référence à une autre terre beaucoup plus septentrionale et inconnue, siège de l'un des principaux centres spirituels, voire du Centre suprême, dans les temps anciens.
Cette division du territoire irlandais doit en conséquence être davantage prise dans un sens symbolique que géographique ou historique. Les quatre provinces sont décrites par les quatre branches de la croix, la cinquième par leur intersection et le contour de l'île par le cercle.

 

Hill_of_Tara_1aC’est à Tara qu’a lieu la confrontation entre saint Patrick et Laoghaire en 433 de notre ère. On raconte qu'après avoir cherché en vain à entrer en contact avec ce dernier et ne pouvant accéder au site sacré de Tara, Saint-Patrick conçu le plan ingénieux de se rendre sur la colline qui lui faisait face, la Hill of Slane. De là, il alluma un grand feu le jour de la Saint Pascal et la lueur de ce dernier parvint jusqu'à Tara où siégeait le Roi.




hill_of_tara_patrick_a

Ce geste n'était pas anodin : un feu équivalent rayonnait sur la colline sacrée de Tara. Oser allumer un feu sur une colline voisine était donc un signe de rébellion, de sacrilège. Aussi, le roi, ulcéré qu'on ose ainsi le narguer, fit arrêter et amener Saint-Patrick devant lui. Laoghaire l'accueillit, entouré de ses conseillers et de ses druides, "sages parmi les sages".


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Hill_of_Tara_28aSaint-Patrick exposa alors au roi sa mission devant des druides médusés et sûrs de leur pouvoir et de leur supériorité. Visiblement, le sourire narquois qui, à chaque phrase, accueillait ses propos, commençait à lui faire perdre patience. Soudain, Saint Patrick se courba et, tout aussi vivement se releva. Il se tourna alors vers les druides et, leur montrant le trèfle à trois feuilles qu'il venait de ramasser aux pieds du roi, les invectiva pour avoir osé fouler, eux les si sages, ces preuves même de l'existence de Dieu, le symbole de la Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit. C'est ainsi que le trèfle devint l'un des symboles Irlandais et que Saint-Patrick évangélisa l'Irlande.

Tara conserva son titre de site royal Jusqu'en 560 après J.C.

Tara en Atlantide ?

Hill_of_Tara_atlantideUne nouvelle théorie suggère que Tara est l'ancienne capitale du royaume perdu d'Atlantis, la terre mythique d'Atlantis étant l'Irlande. Comme l'on sait que la géologie de l'île et la tectonique des plaques la plaçait bien plus au sud il y a quelques milliers d'années, ce peut être une explication :

"Il y a environ 600 millions d'années, à la fin du précambrien, la masse géologique constituant l'actuel Irlande était coupée en deux, une partie à l’ouest de l’océan Lapetus et l’autre à l’est, ces deux parties se trouvant à une latitude d'environ 80° sud, à proche de ce qui deviendra le nord ouest de l'Afrique.


Hill_of_Tara_atlantide_2Pendant les 45 millions d’années suivantes, ces deux parties se sont rapprochées l'une de l'autre, et se sont réunies il y a environ 440 millions d'années. Les montagnes du nord ouest de l’Irlande se sont formées lors de cette collision ainsi que le granite trouvé dans différents endroits du Donegal et des Wicklow. La masse géologique de l’Irlande se trouvait alors émergée et à la latitude de l'équateur. L’ère du carbonifère s’est terminée par de grands mouvements de plaques tectoniques qui ont vu l’Irlande dériver vers le nord. Il y a environ 250 millions d’années, l’Irlande se trouvait à une latitude proche de l'actuelle Égypte et connaissait un climat désertique. Il y a environ 150 millions d'années, l'Irlande a été submergée, sur de grandes parties. Il y a environ 65 millions d'années une activité volcanique a débuté."
Voir la théorie de Wegener. Pour lui, l'Irlande, au même titre que l'Ecosse, ne faisaient pas partie du continent Européen, mais s'y sont rattaché plus tard.


http://www.top-assistante.com/eire/lieux/tara.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Hill_of_Tara
http://bol-d-eire.over-blog.com/article-4008025.html
http://keltic.johnny.free.fr/histoire/le_cycle_mythologique_celte.htm
http://www.megalithicireland.com/
http://www.arbre-celtique.com/

30 janvier 2008

Tara

Hill_of_Tara_gLe site se situe à environ quarante kilomètres au nord de Dublin et son installation remonte au néolithique. Il se compose de 5 enclos circulaires sur un rayon de 2 km dont deux se nomment Rath Lugh (Lug) et Rath Maeve (Medb Maeve, la déesse mère). Il y a environ 30 monuments visibles dont la construction s’étale du IVème millénaire avant notre ère au Vème siècle.
Ils sont mieux détectés par photographie aérienne. Par exemple,  un immense temple mesurant 170 mètres constitué de plus de 300 poteaux de bois, a été découvert récemment à Tara. (carte Johnny Le Saulnier)

Seuls deux monuments ont été fouillés Tara : le Mont des Otages dans les années 1950, et la forteresse des Synodes au tournant des XIXème et XXème siècles. Il est intéressant de noter que la grande salle de Tara est orientée nord/sud.

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Monuments les plus importants

 

Hill_of_Tara_26-Le Rath na Ríogh (le fort des rois) serait l’œuvre de Cormac Mac Airt, c’est un enclos fortifié (rempart et fossé) d’une superficie de près de 6 hectares.






Hill_of_Tara_5a-Dans le Rath na Ríogh, se trouve le Mount of the Hostage (le mont des otages), qui est une tombe mégalithique à couloir, du IVème millénaire. On y a trouvé la trace d'une quarantaine d'incinérations, et d'une inhumation qui présente une riche bijouterie d'origine méditerranéenne. Elle doit son nom à cette coutume qui voulait que les rois d'Irlande, par précaution, retiennent en otages des personnages importants de leurs royaumes vassaux afin de s'assurer de leur soumission. L'un des rois les plus célèbres pour ce type de fait est le légendaire Niall of the Nine Hostages qui détenait pas moins de 8 otages originaires de toutes les provinces d'Irlande et d'Angleterre.




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Le couloir du mont des otages n'est pas très long, mais il est quand même aligné pour capter la lumière du soleil et de la lune les 8 novembre et 4 février, les jours de Samhain et Imbolc. A l'entrée, sur la gauche, se trouve une pierre gravée, ressemblant à celles de Newgrange.





 

-À proximité se trouve la Lia Fail (Pierre du Destin) et un enclos nommé Tech Cormac : la résidence du roi Cormac Mac Airt, dont il est souvent question dans les textes.

Hill_of_Tara_43-Le Rath of Synods (la forteresse des Synodes) appartient aux derniers siècles du Ier millénaire av. J.-C. et révèle de vastes constructions circulaires (de 15 à 30 mètres de diamètres) à poteaux dont la vocation est probablement destinée aux rites druidiques. Des fouilles partielles montrent que, selon les époques, des monuments ont été utilisés à des fins funéraires ou d’habitation.

-Le Míodhchuarta (Salle des banquets) est un espace qui se situe un peu au nord du Rath of Synods. Deux levées de terre parallèles distantes de 30 mètres courent sur une distance de 180 mètres. On ignore sa destination exacte, mais il ne peut s’agir que d’une « cour » d’apparat, ou d’un nemeton, espace sacré réservé aux cérémonies druidiques.

-Un autre enclos est nommé Rath Laoghaire, du nom de Laegaire Mac Néill, le roi qui selon la légende s’oppose à Saint Patrick, lors de la christianisation de l’île.

-Rath Grainne et Claoin-Fhearta sont des tertres funéraires, ce dernier est associé à une légende selon laquelle Dunlaing, roi du Leinster, aurait assassiné 30 princesses et 300 personnes de leurs suites.

Hill_of_Tara_3aDans le cimetière, à Tara, il ya deux menhirs, nommés Blucc et Blaigné, restes d'une époque où la colline portait de nombreuses pierres. La plus grande des deux pierres serait dotée d'une figure du dieu celte de la fertilité, Cernunnos. La légende raconte qu'en cet endroit se dressait un monument appelé "La Croix de Adamnan", commémorant un saint du VIIème siècle. Il aurait promulgué des lois dans la nouvelle église chrétienne donnant plus de droits aux femmes. Juste à côté, la statue de Saint Patrick.

30 janvier 2008

La Pierre du Destin, Lia Fail.

Hill_of_Tara_12aC'est à Tara qu'étaient désignés les futurs rois d'Irlande. Dans la mythologie celte, Lia Fail aurait été amené en Irlande par les Tuatha De Danann (le peuple de la déesse Dana). Ils voyagèrent dans les îles du Nord où ils apprirent l'habileté et la magie dans les 4 villes que sont Failias, Gorias, Murias et Finias. Ensuite ils continuèrent leur chemin vers le nord de l'Ecosse où ils passèrent 7 ans à Dobhar et à Lardobhar apportant avec eux un trésor de chaque ville, dont la fameuse pierre du destin (provenant de la ville Failias d'où le nom Lia Fail).




 

Hill_of_Tara_11aCette pierre serait magique : quand le roi "légitime" d'Irlande posait son pied sur cette pierre, on dit qu'elle se mettait à crier. D'ailleurs, tous les rois d'Irlande furent couronnés à cet endroit. Un jour, le fameux Cuchulainn fissura cette pierre avec son épée car elle n'avait pas crié lorsque son protégé Lugaid Riab nDerg posa le pied dessus. Depuis ce jour la pierre aurait cesser de gronder. On attribue aussi à cette pierre le pouvoir de rajeunir le souverain et de le doter d’un long règne, ainsi que de protéger l’Irlande pour qu’elle ne soit pas engloutie par les vagues.







Hill_of_Tara_13aLia Fail était placée, à l'origine, c'est à dire dans les temps néolithiques, à l'entrée du Mont des Otages. Ce n'est qu'en 1798 que la pierre fut transportée à son emplacement actuel pour marquer la tombe massive de 400 insurgés tombés lors de la Rébellion du 26 mai 1798. Une légende affirme que ce n'est que l'une des quatre pierres placées aux 4 points cardinaux sur Tara.

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