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lieux sacrés

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5 novembre 2007

La cour Saint-Eutrope

Narbonne__112_aFaisant suite au choeur gothique de la cathédrale, elle correspond au transept de l'église. Elle est délimitée à l'Ouest par l'amorce de la nef qui devait à l'origine comporter 5 chapelles pentagonales de chaque côté et dont deux seulement ont été élevées. L'édifice achevé aurait avoisiné les 120 mètres de longueur.

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Vers 1340 sont réalisées les parties basses du bras Nord du transept, décelables à la teinte plus claire de la pierre. La poursuite des travaux exige que l'on détruise une section de l'enceinte fortifiée d'origine antique. les consuls s'y opposant, il s'ensuit un long procès.








Narbonne__111_aPuis surviennent la peste noire de 1348 et le raid dévastateur du prince noir suivi d'un déclin économique sévère, lié notamment à l'ensablement du port. Le chantier est alors arrêté. Il est relayé par la construction du cloître et l'extension du palais attenant.
En 1840, Viollet-le-Duc y travaillera brièvement, ébauchant un pont fortifié, avant que le chantier ne soit définitivement abandonné.

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5 novembre 2007

La cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, la salle capitulaire

Narbonne__62_aElle est devenue la chapelle de l'annonciade, réservée au culte. Au-dessus, désignée dans les textes du XVème siècle sous les termes de "capitulum novum" ou "capitulum rotodum", se trouve la salle de l'écho ou salle acoustique.














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La coupole ellipsoïdale en briques lui confère une particularité remarquable. Une personne située dans un angle, face au mur, peut communiquer à voix basse distinctement avec son interlocuteur placé dans l'angle opposé, sans être entendue dans le reste de la pièce.








Narbonne__115_aC'est dans cette salle que se trouve le trésor de la cathédrale, l'un des 10 plus riches de France.

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3 novembre 2007

La collégiale Saint-Paul-Serge, historique

Narbonne__10_aCette église est bâtie sur le tombeau du premier évêque de Narbonne, saint Paul, mort en 240. Une ancienne tradition identifie ce premier évêque à Paulus Sergius, proconsul de Chypre converti par l'apôtre Paul. Grégoire de Tours fait de Paul un compagnon des évangélistes Trophime d'Arles, Saturnin de Toulouse et Aphrodise de Béziers. Cette fondation de l'église de Narbonne se situe donc au début du IIIème siècle.




















Narbonne__47_aSur le tombeau de saint Paul proche des voies Domitienne et d'Aquitaine, se sont succédés plusieurs édifices depuis un oratoire primitif (aux environs de 250) auquel succèdera divers édifices de plus en plus importants, pour aboutir à l'église actuelle.









Narbonne___a_Ainsi, une petite basilique (12m x 6m50) érigée en 313 fut détruite par le feu au Vème siècle, un monastère fondé en 782 fut ruiné à son tour. Le tombeau préservé de Saint Paul deviendra lieu de pélerinage et de dévotion, d'autant plus avec le développement du pèlerinage vers Compostelle, et la situation de Narbonne sur la voie du piémont Pyrénéen. Les chansons de geste attestent la célébrité de la basilique carolingienne.

Narbonne_daAutour du sanctuaire agrandi se développera, hors murailles antiques et se protégeant à son tour par un rempart, le Bourg Saint-Paul. Comme la cité, il aura ses propres consuls, et le consulat y siègera toujours.









Narbonne__40_aAu XIIème siècle, dans la prospérité retrouvée, un beau monument sera édifié. Le choeur incendié sera reconstruit entre 1224 et 1230, et les voûtes refaites en 1368.  Le tombeau de Paul Serge  fut placé en 1244 au rond-point du nouveau chœur et fut transféré en 1265 au pied des colonnes du maître-autel, où une chasse contint les reliques jusqu'à la révolution.
Au XVème siècle, deux travées supplémentaires sont bâties, et au XVIème siècle, on consolide plusieurs piliers et on rajoute 3 arcs. Saint-Paul-Serge, l’une des plus anciennes églises gothiques du midi de la France, est considéré comme un sommet de l’art gothique primitif. 

3 novembre 2007

La collégiale Saint-Paul-Serge, éxtérieur

Narbonne__50_aL’ensemble apparaît typiquement méridional. Maintenant qu’il vient d’être dégagé, nous pouvons apprécier l’élégance discrète du chevet. Cette construction de structure ogivale ne ressemble en rien aux édifices contemporains du nord de le France : aucun arc boutant, le mur épais est soutenu par des contreforts, les étroites fenêtres des chapelles sont encadrées de fines colonnes engagées aux chapiteaux ornés de crochets, feuillages et monstres.












Narbonne__48_aLe clocher du XVIème siècle est une énorme tour de 40 m de haut que la suspension en ferronnerie des cloches domine de dix mètres.
L'ancienne entrée, sur la façade Ouest, a été murée lors de la construction des remparts au XVIème siècle.
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3 novembre 2007

La collégiale Saint-Paul-Serge, intérieur

Narbonne__8_aPlusieurs fois remaniée, cette ancienne collégiale demeure le premier témoignage à Narbonne du nouveau style qui s’empare des églises françaises au XIIIème siècle : le gothique. Dès 1180-1200, la nef qui sera allongée de deux travées à la fin du XIVème siècle, subit d’importants travaux faisant de Saint-Paul l’une des plus anciennes églises gothiques du midi de la France.
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Narbonne__41_aEn 1224, c’est au tour du chœur d’adopter les nouvelles formules du gothique : une élévation à trois niveaux composée de grandes arcades, d’un double triforium éclairé (galerie ajourée ménageant des jeux de lumière) et de fenêtres hautes, un déambulatoire à voûtes, cinq chapelles absidiales. Le maître-autel en baldaquin du XVIIIème siècle a une chasse d'apparat qui contenait jusqu'à la révolution le corps présumé de Saint-Paul.






Narbonne__5_aLa voûte d’ogives, qui culmine à 22 m, domine un déambulatoire haut desservant des chapelles rayonnantes à sept pans. La longueur totale est de 82 m. Les contreforts soutenant habituellement les voûtes d’ogives dans l’art gothique sont remplacés ici par le mur enserrant l’ensemble des chapelles du chevet. L’aspect ondulé si particulier de ce chevet à couverture unique est renforcé par de fines arcatures aveugles.

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De l’époque romane subsistent les trois premières travées de la nef.



Narbonne__46_aL’orgue de chœur de la basilique, signé Baptiste Puget et datant probablement des années 1880, a été restauré en 2006 et inauguré lors du festival européen Musique et Orgue en Pays narbonnais.
















Narbonne__16_aDans la nef, des piliers cruciformes à colonnes engagées, spécimens de l’art primitif d’Ile de France, uniques dans le midi, la curieuse galerie, témoins d’âges divers, qui court autour de l’église, le triforium réputé par ses baies à claire-voie ajourées sur l’extérieur (aujourd’hui aveugles) qui annonce les belles galeries gothiques.
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Narbonne__3_aAu fond de l’église, la sculpture de Jésus au puits de la samaritaine (sur un sarcophage de l’époque romaine, IVème siècle)











Narbonne__2_aDans la seule travée subsistant du cloître roman, une cuve archaïque de sarcophage, un tympan décoré d’un bas relief où huit abbés mitrés entourent deux évêques. On peut voir dans le plus grand de ces personnages, le saint évêque Paul. L’inspiration byzantine de ce bas-relief permet en effet de penser que la taille du personnage est le symbole de sa grande sainteté.

Narbonne__4_aAu fond de l’église, de part et d’autre des fonts baptismaux qui occupent l’ancien narthex de l’église, sont visibles des sarcophages paléochrétiens.











La grenouille du bénitier

Narbonne__22_aL'un des piliers supporte le fameux bénitier à grenouille, de forme jacquaire, dont la légende veut que fut pétrifié là un animal qui avait troublé l’office. Se rattache à cette sculpture le conte d’un jeune compagnon tailleur de pierre, contraint par son père de revenir à Narbonne parce qu’il avait oublié de l’admirer dans son tour de France. Il se vengea en cassant une des pattes de la grenouille.
Narbonne__23_aUne autre légende raconte que saint Paul, venant de Rome, aborda à Bages. Il y fut mal reçu par les habitants qui, pour se moquer de lui, l’obligèrent à rouler un rocher et à monter sur ce rocher pour traverser l’étang. Il faisait un vent de tempête et d’énormes vagues menaçaient d’engloutir le rocher et le saint évêque. Mais saint Paul, plein de foi, monte sur le rocher qui se transforme en nacelle. C’est alors qu’une grenouille sauta dans l’embarcation et conduisit saint Paul sur le rivage de la Nautique. De là, il atteignit la ville de Narbonne. Le bénitier avec la grenouille providentielle rappellerait la miraculeuse nacelle qui amena saint Paul dans la ville qu’il allait évangéliser.

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3 novembre 2007

La collégiale Saint-Paul-Serge, La crypte paléo-chrétienne

Narbonne__30_aAlors que le christinanisme devient la religion officielle de l’empire romain, les premiers bâtiments cultuels sont construits. L’ancien cimetière paléochrétien (IIIème-IVème siècles) est appelé communément la "crypte" par les Narbonnais.
Narbonne__29_aAménagée autour de colonnes romaines en réemploi, cette "cella memoriae" remise à jour en 1946, se divise en salle de sarcophages et salle de banquets funéraires.






Narbonne__28_aLe sol, décoré de mosaïques des IIème et IIIème siècles fut cassé pour y descendre six sarcophages (cinq en marbre, un en pierre) du IIIème et Vème siècles,  illustrant différents courants artistiques de l’art funéraire.










Narbonne__25_aLe plus célèbre, dit de l’école d’Arles, retaillé dans un marbre antique,  est le mausolée d’une riche famille romaine, dont les défunts sont représentés sur le couvercle de part et d’autre d’un cartouche et encadrés par la Lune (Isis-Séléné) et le Soleil (Sérapis-Hélios).






Narbonne__33_aUne des faces de la cuve porte des strigiles caractéristiques. Ces cannelures en forme de S cernent une Victoire gravant sur un bouclier une inscription énigmatique :  Lege Feliciter, lis heureusement. C'est à dire, comme au Puy, "regarde bien..."
C’est probablement l'un des plus anciens témoins de la Gaule chrétienne.














Narbonne__32_aLa crypte abrite également des amphores contenant des ossements d’enfants, une pratique très courante dans l’Antiquité tardive pour les plus jeunes d’entre eux (jusqu’à 4-5 ans).

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3 novembre 2007

Béziers, historique

Beziers__42_bLa présence d'habitants nomades à Béziers est attestée par la découverte d'outils primitifs (atelier de silex de la période magdalénienne) datant de -12 000.  La boucle de l’Orb, au pied de la colline Saint-Nazaire, est occupée de manière sédentaire depuis l'ère néolithique. Durant l'âge du fer (VIIIème‑IIème siècle avant notre ère), Béziers constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne.

Les premiers témoignages historiques datent de la fondation de la ville, par les Grecs, au VIème siècle avant notre ère (Betara, plus de 40 hectares).
Les relations commerciales furent très vites privilégiées avec les Grecs d'Europe et d'Asie, les Etrusques et les Phéniciens grâce à la proximité du rivage. Sous zone d'influence ibérique, l'oppidum de Béziers, etait très riche grâce au commerce et à la plaine fertile qu'elle dominait.

Beziers__45_bLes Romains chassent les Celtibères dès le Ier siècle avant notre ère pour s'y installer et y créer une colonie, la Civitas urbs baeterrensis. Située à quelques kilomètres de la mer Méditerranée sur le fleuve Orb, traversée par la Via Domitia qui relie l'Italie à l'Espagne, Baeterrae, nom antique de Béziers, prospère jusqu'au IIIème siècle avant notre ère où l'insécurité ambiante amène la cité à construire des murailles. On y développait alors la culture de la vigne et de l’olivier, on défrichait les forêts de chênes environnantes.

Les invasions barbares touchent de plein fouet Béziers, au centre d'une Narbonnaise très disputée : d'abord aux mains des Wisigoths au VIème siècle, elle est bientôt conquise par les musulmans au début du VIIIème siècle siècle, puis par les Francs qui, menés par Charles Martel la ruinent en 737. Siège d'un évêché puis bientôt, grâce à Charlemagne, d'un comté, Béziers continue à se fortifier, notamment au début du XIIème siècle, au moment de la grande guerre méridionale entre la maison d'Aragon et la maison de Toulouse, et son enceinte, englobant les bourgs de Capnau, Saint-Aphrodise et Saint-Jacques, prend sa forme définitive.





B_ziers_aEn 1209, le 22 juillet, le vicomte de Béziers, Raimond-Roger Trencavel, ne peut résister aux assauts des croisés du Nord, menés par Simon de Montfort, venus châtier les hérétiques Albigeois : tous les habitants de Béziers sont passés par les armes au cours d'un des plus grands massacres du Moyen Âge. Césaire de Heisterbach, moine cistercien vivant près de Bonn, a rapporté la célèbre phrase que le légat du pape Innocent III, l'abbé Arnault, aurait proclamée : "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra le siens". En fait la phrase originelle serait  "Massacrez-les, car le seigneur connaît les siens". On a baptisé ce jour "Lo gran mazel", la grande boucherie.










Beziers__43_aLa cathédrale de Béziers est reconstruite, Béziers intégrée au domaine royal en 1247. gagnée par les pratiques nouvelles qu’Aliénor d’Aquitaine, future reine de France puis d’Angleterre et mère de Richard Cœur de Lion, avait imposées en son duché, Béziers épousa les "cours d’amours" et la cause des troubadours. Ils ont nom Guilhem Augier, Ramoun Gaucelm, Matfre Ermengaud. Cet essor culturel ne résiste pas aux affres du XIVème siècle.






beziers_blasonA partir du XVème siècle, la paix revint et Béziers développa un nouvel art de vivre grâce à une économie plus que favorable. L'évêché connaît son apogée au XVIème et au XVIIème siècle quand il est occupé par la famille des Bonsi, alliée aux Médicis. Néanmoins, la révolte de Montmorency en 1632 valut une sévère répression de la part de Richelieu. L'image de Béziers se trouva restaurée lorsque l'illustre Pierre Paul Riquet, enfant de Béziers, décida de construire à ses propres frais en 1667 le Canal du Midi, reliant l'Atlantique et la Méditerranée, qui sera inauguré en 1681 après sa mort. Le XIXème siècle est surtout marqué à Béziers par la viticulture. Cette activité entraina une spectaculaire augmentation de la population grâce à l'arrivée de main d'oeuvre. Son blason, d'argent à trois fasces de gueules au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.


3 novembre 2007

La cathédrale Saint-Nazaire

Beziers__45_bLa cathédrale Saint-Nazaire de Béziers est le plus grand monument de style gothique de la ville de Béziers. Elle est édifiée dans la partie ouest de l'ancienne ville médiévale, sur une éminence qui domine la plaine de l’Orb s'étalant en contrebas. Elle est un des symboles de la ville, visible de très loin par sa position en hauteur.



Historique

Beziers__10_aVers 650, peut-être la construction des premières parties de l'église St Nazaire, construites sur l’emplacement d’un temple dédié à Auguste. Un écrit mentionne l'existence d'un édifice dès le VIIIème siècle. Une église romane fut reconstruite en 1130, dont il ne reste plus que les murs de la travée orientale de la nef et les chapiteaux de l’arc triomphal, car, lors du sac de Béziers, le 22 juillet 1209, un incendie provoqua la destruction entière du bâtiment :  il est raconté que la cathédrale se "fendit comme une grenade".
Les travaux de reconstruction de la cathédrale débutèrent au milieu du XIIIème siècle. L'édifice est alors en partie construit sur un ancien cimetière. La cathédrale est dédiée aux saints Nazaire et Celse.


L'extérieur

Beziers__23_aDe l'extérieur, la cathédrale présente des airs de forteresse, avec ses éléments architecturaux empruntant au château fort. Elle est dominée par une imposante tour carrée de 46 mètres de hauteur.
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Beziers__20_aLa partie supérieure, du XVème siècle, est ornée de colonnes dont chacune des bases représente un visage humain. De nombreuses gargouilles ornent les murs de la cathédrale.
La sacristie construite sous Guillaume de Montjoie, qui jouxte l'abside, plus basse que cette dernière, date du XVème siècle.
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Beziers__12_aLa façade Ouest de l'édifice domine l'Orb. Cette façade, imposante, se voit de loin, et donne une impression de forteresse, davantage que d'édifice religieux.
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Beziers__25_aElle est surmontée de deux tours et d'un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet avec des créneaux.
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Beziers__13_aElle est ornée d'une immense rosace de 10 mètres de diamètre. En dessous, se trouve le portail d'entrée surmonté d'un mâchicoulis.
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Beziers__15_aLes sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues situées de part et d'autre du portail, représentant la synagogue et l'Eglise du Christ.

Sur la façade nord du transept, se trouve la porte d'entrée, créée au XVIIème siècle, surmontée d'un linteau de bois qui évoque le martyre des saints Nazaire et Celse.












L'intérieur

Beziers__1_aCurieusement, l'intérieur de la cathédrale forme une croix grecque. L'édifice mesure 50 mètres de long, la nef 14 mètres de large. Largeur du transept : 33 mètres. Hauteur maximale de la voûte : 23 mètres 58.

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Beziers__3_aOn remarque des colonnes et des chapiteaux romans, vestiges de la cathédrale romane. La majorité des colonnes date de la période gothique. Les arcs doubleaux qui soutiennent la voûte sont du XIVème siècle.
Les appuis des tribunes, situées dans la nef, près du chœur, présentent des frises à triglyphes et métopes. Ces frises sont des imitations de style gallo-romain dégénéré, datant de l'époque romane (XIIe siècle).
Le chœur renferme d'anciens vitraux de l'âge gothique.
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Beziers__6_aLes murs sont en partie recouverts de fresques anciennes, remises en état en 1917. Ces fresques présentent un intérêt artistique certain, même si elles ont été gravement endommagées lors des guerres de religion, puis enduites d'un badigeon qu'il a fallu enlever par la suite. Ces fresques sont datées des XIVème et XVème siècles. La grande rosace, d'un diamètre de dix mètres, fait passer la lumière.
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2 novembre 2007

Ancienne église des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Narbonne__118_aCette chapelle appartenait à l'origine aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dont la présence est attestée à Narbonne dès 1149. Avant eux, elle était la chapelle hors les murs des templiers de Narbonne. L'édifice est probablement de souche romane, des éléments de la nef dénotent des remaniements intervenus au début du XIIIème siècle.









Narbonne__117_aA une époque indeterminée, antérieure au XVIIème siècle, son orientation est inversée. Le choeur, jusqu'alors correctement situé à l'Est, permute avec le porche d'entrée.












Narbonne__119_aC'est en 1592 que la confrérie des pénitents bleus prend possession de la chapelle. Des travaux importants y sont effectués au début du XVIIème siècle : tribune, autel, puis surtout, à partir de 1725 et jusqu'à la veille de la révolution, décors et façade d'inspiration baroque. Après l'extinction de la  confrérie au XVIIIème siècle, la chapelle servira d'annexe paroissiale. L'édifice a été acquis par la ville de Narbonne en 1974, et sert à diverses expositions.
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31 octobre 2007

Venise, historique

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La lagune semble avoir été habitée dès 1300 avant Notre ère, à l'age du bronze, par les Euganéens. Puis virent les Vénètes, un peuple indo-européen originaire de la lointaine Paflagonie (actuelle Turquie) qui arrivèrent après la destruction de Troie. Ils vivaient tranquillement en petites communautés, au sein de l'Empire romain puis de l'Empire byzantin. C'était un peuple essentiellement pacifique.

Venise__cIls avaient leur propre langue et écriture et une forte religiosité. Leurs nombreux sanctuaires dédiés aux différentes divinités dont la principale était Reitia, étaient des centres d'éducation en plus que religieux.






Venise__dIls habitaient principalement le long des fleuves dans des maisons de bois semblables aux grandes bâtisses de la lagune vénitienne. Ils se dédiaient à l'agriculture, à la pêche, à l'artisanat, au bronze et en particulier à l'élevage des chevaux pour lesquels ils étaient célèbres dans l'antiquité. Le cheval et la couleur bleue étaient leurs symboles. Ce furent les premiers, déjà pendant le premier millénaire avant notre ère, à commercialiser l'ambre, qui était alors très recherchée.


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Venise__eC'est au Vème siècle que les habitants de la région, pour fuir les invasions des Goths d'Alaric Ier et des Huns d'Attila, trouvèrent tout naturellement refuge sur les lagunes, pas spécialement hospitalières, mais sur lesquelles les armées d'envahisseurs ne pouvaient prendre pied.










Venise__23_aIl faudra attendre l'an 810 et les assauts de Pépin, l'un des fils de Charlemagne, pour que la Cité prenne conscience de son unité et s'installe sur une île moins accessible encore, au centre de la lagune, en un lieu appelé "Rivo Alto", qui donnera "Ri'Alto", puis Rialto. À partir de cet embryon de ville va rapidement se développer une cité marchande qui sait tirer profit de sa situation, entre les Empires franc et byzantin, entre Occident et Orient. Venise restera indépendante pendant près de dix siècles.








Venise__43_aLes Arts et en particulier la peinture de l'Ecole Vénitienne avec Tiziano, Giorgione, Veronese, Canaletto, Tiepolo et bien d'autres fleurirent merveilleusement, l'Architecture avec Longhena et Palladio créateur des célèbres demeures Vénitiennes, la Littérature avec Goldoni et Casanova, la Sculpture avec Canova, la Musique avec Vivaldi, Monteverdi, Tartini.

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http://www.venetoimage.com/storia_fra.html
http://www.e-venise.com/index.html
Le routard


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