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lieux sacrés

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22 juillet 2009

Le mont Salomon

Vienne_mont_Salomon_4Le site d’origine de la ville est enfermé entre le Rhône et cinq collines, disposées en arc de cercle : le mont Salomon (Sospolium), la colline Sainte-Blandine (Quiriacum), le mont Pipet (Eumedium), le mont Saint-Just (Crappum) et le mont Arnaud (Prompaeciacum).









Vienne_mont_Salomon_7Deux d’entre-elles se détachent du paysage : le mont Salomon, et le mont Pipet. Se sont aujourd’hui deux hauts-lieux symboliques qui étaient au Moyen Age, en raison de leur intérêt stratégique, possessions de l’Eglise de Vienne.
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Vienne_mont_Salomon_2Au nord, le mont Salomon se termine brutalement au-dessus du Rhône. Le château de la Bâtie qui le couronne a été construit au XIIIème siècle par un des grands archevêques de Vienne, Jean de Bernin. Cette bâtisse est le seul élément survivant des fortifications médiévales de la cité.

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22 juillet 2009

Le mont Pipet

Vienne_Mont_Pipet_4La colline de Pipet, située entre deux ravins escarpés et dominant le paysage viennois, est longée par l'ancienne voie gauloise vers l'est (rue Pipet).











Vienne_Mont_Pipet_2Le sommet fut aménagé à l'époque romaine en esplanade de 125m par 87, entourée de colonnades et terminée à l'est par un hémicycle, avec d'importants murs de soutènement encore visibles. Cette aire sacrée avec des temples formait un axe monumental avec le théâtre et le forum en contrebas.




Vienne_Mont_Pipet_1Une inscription faite sur une plaque de marbre de 2,50 m par 1,50 m, mentionnant les donations faites par une prêtresse à un temple, nous apprend que plusieurs divinités furent célébrées sur la colline :  "... par décret des décurions, Flaminique de Vienne a offert à ses frais, les tuiles en bronze doré avec les antéfixes et les ornements sculptés des bases, les statues de Castor et Pollux, avec leurs chevaux, et celle d'Hercule et de Mercure."
Il existe un passage voûté (3,20 m de large par 4,50 m de haut) au centre de l'hémicycle oriental de la plateforme, peut-être l'entrée principale du sanctuaire.

Vienne_Mont_Pipet_3Le site, transformé par les rois de Bourgogne au début du moyen-âge en forteresse avec un donjon carré, fut remis à l'église de Vienne en 1023. A partir de 1285, il fut possession des chanoines de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne, alors que, sur le mont Salomon, le nouveau château de la Bâtie appartenait à l'archevêque.







Vienne_Mont_Pipet_17La forteresse médiévale n'est connue que par des gravures. Au centre du plateau s'élevait une haute tour carrée peut-être construite avec des matériaux de réemploi de l'époque romaine.
Aux XIVème et XVème siècles, la forteresse fut un enjeu dans les conflits entre les chanoines, l'archevêque et le dauphin. Au XVIème siècle, elle fut disputée au cours des guerres de religion et pendant la guerre entre les ligueurs et le roi Henri IV. la politique du cardinal Richelieu contre les féodaux et les huguenots aboutit à un arrêt de 1633, ordonnant la destruction des places fortes du Dauphiné : les fortifications de Pipet et de la Bâtie seront abattues.

Vienne_Mont_Pipet_5Ce haut-lieu fut consacré par les viennois à la Vierge Marie, avec l'installation en 1873 d'une statue en pierre de Volvic et une tour en briques.
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Vienne_Mont_Pipet_10Plus tard, dans la même année, débuta la construction d'une chapelle de pèlerinage en l'honneur de Notre-Dame de la Salette.
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Vienne_Mont_Pipet_8Aux pieds de la tour est scellé un khatchkar (kar=pierre, kahtch=croix), une croix en pierre sculptée arménienne. La croix symbolise l'arbre de vie, victoire de la vie sur la mort. Ils se trouvent par milliers en Arménie : de hauteur variable, en moyenne 1mètre 50, ils sont orientés vers l'est. Ils servent à commémorer un évènement important. On les trouve isolés, en groupe, ou insérés dans les murs d'une église.

17 juillet 2009

La vierge noire de Beaune

Beaune_ND_3Est-ce Mathilde, sœur du pape Callixte II et femme du duc capétien Hugues II, qui, par l'intermédiaire de son père mort en Orient, fit don d'une vierge noire  à l'église en construction ? Cette statue reliquaire en bois fruitier est une réplique de Notre-Dame du Port de Clermont, d'autant plus précieuse que l'originale a disparu.

La nouvelle église fut tout naturellement dédiée à la Vierge et devint Notre-Dame de Beaune. La statue fut  vénérée : on la promenait en ville lors des épidémies de peste.. L'endroit fit partie des étapes sur le chemin de Compostelle, et les templiers venaient lui rendre hommage. 
















Beaune_ND_67aLe physique à l'orientale de cette vierge noire détonne avec celui, plus occidental, de son fils. Ce n'est pas, comme ses sœurs auvergnate, une vierge aux grandes mains, mais elle possède tous les attributs, en commençant par les couleurs de sa robe.

10 juillet 2009

Abbaye Saint-André-le-Bas


Abbaye Saint-André-le-Bas, historique

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Les origines de l'abbaye Saint-André-le-Bas remontent au milieu du VIème siècle. Elles mettent au premier plan un notable viennois,  le duc Ansemond, qui a déjà fait des donations en faveur de l'église Saint-Pierre. Il demanda qu'un nouveau monastère consacré à saint André soit élevé auprès de sa sépulture. De cette époque ne reste que peu de vestiges, quelques parties intérieures du mur nord de l'église.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_1Ce nouveau lieu de culte fut construit dans un quartier urbanisé depuis les temps romains, ce qui explique que l'on trouve dans le sous-sol des vestiges de murs de l'époque antique sur lesquels on a bâti le monastère.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_14Mentionnée au VIIème siècle comme monastère de femmes, l'abbaye fut délaissée aux VIIIème et IXème siècles jusqu'au jour où Boson, roi de Bourgogne et de Provence, qui avait fait de Vienne sa capitale, restaura la vie religieuse, créant à Saint-André un chapitre de chanoines. L'église devint la chapelle du palais.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_3Au Xème siècle, les souverains du royaume de Bourgogne continuèrent à honorer et protéger leur église palatiale qui reçut un second patron, saint Maxime. Le roi Conrad prit l'initiative d'y recréer un monastère sous la règle de saint Benoît. Selon la tradition, Conrad aurait été inhumé dans l'église.









Vienne_Saint_Andr__le_Bas_24Au cours des XIème et XIIème siècles, acquisitions et donations ne cessèrent d'accroître le domaine. L'église fut agrandie et surélevée. Puis commença un chantier qui transforma l'abbaye : le clocher fut élevé, le cloître reconstruit, l'église agrandie et voûtée.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_59C'est de cette époque que date l'ornementation sculptée, particulièrement dans l'église, où maître Guillaume, fils de Martin, a laissé sur une inscription la date de ses réalisations : 1132. Son atelier et celui de Saint-Maurice sont en contact, s'influençant mutuellement. Les modèles bourguignons ne leur sont pas étrangers.








Vienne_Saint_Andr__le_Bas_11Au XIIIème siècle l'abbé obtient du pape le droit de porter la mitre. Le quartier dans laquelle elle est implantée, appelé la Grande Paroisse, joue un rôle particulier dans la ville, en particulier à cause de la population juive qui y est nombreuse (elle apparaît à ce titre fréquemment dans les archives de l'abbaye).








Vienne_Saint_Andr__le_Bas_5Au delà du XIIIème siècle, l'histoire de l'abbaye n'offrit plus guère d'évènements majeurs. Dans ses locaux se tinrent parfois les réunions des consuls. A partir du XVIème siècle, le nombre de religieux diminua. Son existence fut remise en cause dès le début du XVIIIème siècle, et finalement, elle fut supprimée en 1772.








Vienne_Saint_Andr__le_Bas_29Suite à la vente de l'abbaye à la révolution et à des transformations effectuées au XIXème siècle, les arcades du cloître furent murées. Des locaux privatifs et publics, comme la chambre de commerce, occupaient l'espace des galeries.









Abbaye Saint-André-le-Bas, le cloître

Vienne_Saint_Andr__le_Bas_19Le cloître roman n'est pas mitoyen de l'abbatiale. Un passage, aujourd'hui ouvert, les sépare. L'irrégularité du plan trapézoïdal serait imposé par des structures antérieures qui ont été perçues lors des travaux de restauration. Le mur nord avec ses lits de briques peut remonter aux constructions du haut moyen âge.








Vienne_Saint_Andr__le_Bas_36Des bâtiments conventuels ne subsistent plus que les galeries du cloître qui ont été construites en une seule campagne : l'aile sud a été démembrée et les autres ont été intégrées dans des constructions adjacentes. Elles n'ont pas été voûtées mais couvertes d'un plafond en bois peint à caissons.









Vienne_Saint_Andr__le_Bas_38Une partie du plafond lambrissé actuel date de la fin du XVème siècle. Une gravure du début du XIXème siècle a aidé à sa restauration achevée en 1938, mais elle ne restitua pas intégralement les dispositions d'origine.  C'est ainsi que le "cloître haut", au-dessus des galeries du rez-de-chaussée, n'a pas été maintenu. Il reste quand même le seul cloître roman complet de la région Rhône-Alpes.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_28Sur les 4 côtés le rythme des arcades est identique, mais pas leur nombre : deux travées sur les petits côtés nord et sud, trois sur les longs côtés.
Les baies sont constituées par trois arcades de plein cintre retombant d'une part sur deux groupes de colonnettes géminées reliées par le même tailloir, et d'autre part sur des piliers qui délimitent les travées.







Vienne_Saint_Andr__le_Bas_41Le mur bahut est doublé à l'intérieur d'une banquette. Sur le côté est, on voit encore la porte de la salle capitulaire, qui fut surmontée d'un arc gothique posé sur deux culs-de-lampe ornés de têtes. De chaque côté s'ouvraient les baies.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_40Les chapiteaux sont essentiellement végétaux, plus ou moins fortement inspirés de modèles corinthiens. Parmi eux figurent Samson déchirant le lion ou encore un ours dans une vigne. Certains fûts de colonnes sont ornés de motifs inspirés de l'architecture antique : imbrications de feuilles, rais de cœurs, perles.
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Abbaye Saint-André-le-Bas, les collections lapidaires

Vienne_Saint_Andr__le_Bas_43L'ensemble le plus important est constitué par une série d'épitaphes chrétiennes en latin dont la plus ancienne est celle d'une viennoise, Foedula, datant du Vème siècle.











Vienne_Saint_Andr__le_Bas_33Les inscriptions médiévales forment un second ensemble, généralement des monuments funéraires, dont une en langue hébraïque, de Samuel, fils de Rabbi Justus, datant du Xème siècle.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_35Dans l'angle sud-est du cloître sont regroupés des éléments de mobilier en pierre provenant des anciennes églises de Vienne : fragments de chancel et autels en marbre. L'autel en marbre blanc provient de l'église Saint-Pierre et date de la première moitié du XIème siècle. Il fut taillé dans un bloc unique. Trois colonnettes octogonales surmontées de chapiteaux cubiques portent la table de forme semi-circulaire. La cuvette centrale est délimitée par des moulures et entourée de 6 lobes.








Vienne_Saint_Andr__le_Bas_31Des sarcophages ont été placés dans la galerie est. Certains datent du IIème siècle, d'autres du IVème, d'autres du VIIIème siècle. L'un d'eux fut réutilisé pour la sépulture d'un des chanoines de la cathédrale. Le panneau central est décoré d'un chrisme inscrit dans une couronne.
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Abbaye Saint-André-le-Bas, l'abbatiale

Vienne_Saint_Andr__le_Bas_21C'est, mis à part l'abside et quelques adjonctions postérieures, l'église reconstruite vers le milieu du XIIème siècle que l'on découvre en entrant à l'intérieur du bâtiment. Elle fut difiée sur une plateforme artificielle romaine, dont un passage voûté subsiste sous les travées occidentales. Du Xème siècle ne subsistent que l'élévation des murs gouttereaux, aux baies en plein cintre comblées ainsi que l'abside, reconnaissable à l'alternance d'assises de briques et de pierre.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_44C'est un édifice basilical sans transept remployant de part et d'autre de l'abside deux colonnes antiques aux chapiteaux corinthiens. Une nef unique se termine par l'abside dont l'ouverture est à peine moins large.










Vienne_Saint_Andr__le_Bas_50Le rythme des travées est souligné par des pilastres cannelés qui évoquent l'architecture romaine. Les doubleaux, en arc brisé, polychromes, retombent sur les pilastres par des chapiteaux. C'est là en particulier que le maître Guillaume a créé des œuvres de belle qualité : une inscription placée à la base d'un des pilastres de la nef, "Willelmus Martini me fecit anno Domini 1152" (Guillaume fils de Martin m'a fait ou m'a fait faire en l'an du Seigneur 1152) en fait foi. 
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_51L'influence antique imprègne aussi les chapiteaux à feuillages de type corinthien. Deux chapiteaux figurés s'inspirent d'épisodes bibliques, Samson terrassant le lion, et les malheurs de Job.











Vienne_Saint_Andr__le_Bas_58Sur les pilastres des arcatures méridionales, des chapiteaux s'ornent de scènes énigmatiques : des Vénus s'opposent aux forces du mal, des créatures monstrueuses.
La décoration se déploie aussi sur les parties hautes de la nef : un bandeau horizontal avec masques et fleurs, une frise souligne la division des murs, deux fenêtres hautes à colonnettes sont portées par un lion et un acrobate.
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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_49L'arc triomphal de l'abside retombe sur des chapiteaux corinthiens et des colonnes cannelées d'origine antique.
La nef est recouverte selon une technique nouvelle à l'époque : voûte à nervures avec un profil très bombé.

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Vienne_Saint_Andr__le_Bas_61A partir du XIIIème siècle, des chapelles sont ajoutées à l'édifice. Les stalles du chœur datent du début du XVIIIème siècle. La partie occidentale, la façade, sont des restaurations récentes (1928).
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10 juillet 2009

La pierre Ginich

Pierre_Ginich_1Près du lieu-dit Les Cros d'Arconsat, aux pieds du Montoncel ( la plus haute montagne du Bourbonnais, culminant à 1299 m de hauteur dont le sommet forme un plateau circulaire d'une régularité presque géométrique de 80 m de rayon, avec au centre une pierre appelée "pierre des seigneurs", délimitant les trois départements de l'Allier, de la Loire et du Puy-de-Dôme), se trouve la pierre Ginich.



Pierre_Ginich_7Son nom provient du patois auvergnat et veut dire "Pierre aux milieu des Genets".
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Pierre_Ginich_13Elle fut redécouverte dans la fin des années 70 par le peintre vichyssois Pierre Frobert, suite à un rêve qu'il fit. Atteint d'une leucémie en phase terminale, il eut une rémission complète après avoir passé une nuit dans le bassin situé sur la pierre principale.

Il parla à l'époque du tombeau d'un géant dans l'axe de la pierre, mais personne ne le trouva jamais. La légende commença à se répandre.





Pierre_Ginich_28Avant d'arriver, il faut suivre non pas le chemin balisé, mais une ligne directe qui passe par la croisée des chemins. C'est là que se trouve le gardien.
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Pierre_Ginich_6C'est sur le chemin balisé que l'on trouve des tas de pierres, posées là comme sur le site de la roche de Merlin : "On sait que les voyageurs de l'antiquité faisaient ce geste en l'honneur de Mercure, le dieu de la route, et pour marquer le chemin par ces tas accumulés; c'est la bible qui nous le dit, en parlant de celui qui jette une pierre sur "le tas de Mercure" : Sicut qui mittit lapidem in acervum Mercurii (livre des proverbes)."
J.P.Roux voit un exemple de l'âme collective: "Toute accumulation d'objets modestes doués d'âme renforce la potentialité de chacun d'eux et finit par créer une nouvelle âme extrêmement puissante. On constitue cette force en amassant des pierres en certains lieux choisis et, là encore l'âme collective et sacrée est inséparable de l'âme sacrée du sol sur lequel on l'a dressé..."

Pierre_Ginich_5Ce que l'on nomme la pierre Ginich est en fait une masse de blocs de granite gris empilés sur 4 niveaux, orientée nord/sud.
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Pierre_Ginich_9Certains de ces blocs sont en équilibre, comme les pierres branlantes de la région.

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Pierre_Ginich_23D'autres sont calés par des pierres plus petites. Sauf que... ces pierres de calage sont d'un granite différent, plus rose, dont le gisement le plus proche ne se trouve qu'à 20km du site.
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Pierre_Ginich_27Le site a besoin d'un coup de pouce pour s'ouvrir.













Pierre_Ginich_11Une pierre en contrebas sert d'interrupteur. Mais celui qui arrive avec un cœur pur ne sera pas déçu. C'est un endroit de guérison, comme l'autel de la Baronnie.
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Pierre_Ginich_14Les cupules et bassins, même avec les feuilles en décomposition, présentent une eau non putréfiée.
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Pierre_Ginich_15Il y a une progression, un chemin des cupules, qui nous amène à une montée en conscience. Ces cupules sont surtout situées sur les blocs au sommet de la pierre Ginich, et sont souvent séparées par des failles.










Pierre_Ginich_10Les pierres ont des fonctions différentes, ce qui explique peut-être leurs formes animales, comme pour aller chercher la puissance et les qualités de chaque bête. Nous trouvons la tortue, le loup, le poisson, le serpent, la grenouille.
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Pierre_Ginich_26D'après Pierre Frobert, d'autres formes apparaissent, ainsi que des signes, comme des croix ou des figures humaines. Mais la mousse et le défilement des ans les ont rendus difficile à discerner.
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Pierre_Ginich_19Pour lui, Ginich représente un zodiaque : sont représentés l'étoile polaire et les constellations de l'époque de sa mise en service.
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Pierre_Ginich_17aJe vous présente les deux endroits qui m'ont le plus marquée...



























Pierre_Ginich_25Laissez-vous aller !

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9 juillet 2009

L’église Saint-Pierre

Saint_Pierre_Vienne_1L’église Saint-Pierre, dédiée à l'origine aux apôtres Pierre et Paul, fut construite à la fin du Vème siècle dans un cimetière occupant les ruines d'un quartier d'habitation, à l'intérieur du rempart gallo-romain. Elle compte parmi les plus anciennes de France.
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Saint_Pierre_Vienne_8Elle fut utilisée comme basilique funéraire, abritant jusqu'au XIIème siècle la sépulture de la plupart des évêques de Vienne comme Mamert, son probable fondateur, mort vers 475.
Au VIème siècle, une première communauté de moines s'y installa, dont l'ermite Léonien aurait été l'abbé.









Saint_Pierre_Vienne_2Elle est l'abbaye la plus puissante de la ville au Moyen Age. Tous les premiers évêques de Vienne enterrés dans l'abbaye étant considérés comme saints, elle conserve un ensemble très important de reliques, parmi lesquelles figure la nappe de la Cène.

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Saint_Pierre_Vienne_5Dans le réfectoire de l'abbaye s'acheva, le 31 juillet 1343, la première phase des négociations pour la vente et la cession du Dauphiné au roi de France ; une cérémonie solennelle de serment mit en présence le dauphin Humbert II, des conseillers du roi de France Philippe VI, des prélats (dont l'archevêque de Vienne) et des seigneurs laïcs du Dauphiné. Mais ce n'est qu'en 1450 que le futur roi Louis XI, encore dauphin, établit sa souveraineté à Vienne en mettant fin à la suzeraineté de l'archevêque.
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Saint_Pierre_Vienne_9La concurrence des ordres mendiants, puis les guerres de Religion affaiblissent durablement l'abbaye. Les moines deviennent des chanoines et obtiennet en 1780 l'union avec l'abbaye de Saint-Chef. Elle est supprimée en 1791. Transformée en musée en 1809, elle connaît ensuite d'autres affectations jusque dans les années 1860 où sa restauration lui donne son aspect actuel. En 1872, le musée lapidaire s'y installe. La présentation des collections est demeurée presque inchangée jusqu'à nos jours.
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Saint_Pierre_Vienne_12L'abside et le décor d'arcatures murales de la nef ont vraisemblablement été édifiés à la fin du Vème siècle. Des modifications interviennent dans les parties hautes (fenêtres) à l'époque carolingienne. Les premières transformations importantes ont lieu à la fin du XIème siècle et au XIIème siècle : la nef est divisée en trois vaisseaux par de grandes arcades ; le clocher porche est ajouté à l'ouest ; la chapelle Notre-Dame, en forme de croix grecque, est voûté en berceau et dotée d'une coupole ; le portail sud est orné de sculptures. 











Saint_Pierre_Vienne_13Au XVème siècle plusieurs chapelles sont aménagées (aujourd'hui disparues) et le décor de l'ensemble est repris. Du décor de l'église carolingienne subsistent de nombreux fragments des chancels en pierre qui formaient clôture entre le sanctuaire réservé au clergé et la nef ; certains ont été remployés au XIIème siècle et se voient encore sur le clocher-porche, élevé devant l'antique façade.







Saint_Pierre_Vienne_11http://www.vienne-tourisme.com/articles/eglise-saint-pierre-musee-archeologique-9-1.html
  http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Pierre_de_Vienne
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8 juillet 2009

L'autel de la Baronnie

L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_28Cervières, village médiéval posé sur un mamelon rocheux, apparut pour la première fois dans la charte de 1173 comme repère géographique du partage du comté de Lyon. Il fut un point stratégique important pour le contrôle du Grand chemin de Forez en direction de l'Auvergne (dont il reste des vestiges de la voie romaine reliant Lugdunum à l'Aquitaine) et la surveillance des féodaux montagnards de Couzan et d'Urfé.







L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_26Concernant le nom de Cervières, il semblerait qu’il vienne de « cerfs » mais une autre hypothèse le fait dériver de « kerc’hier » c’est à dire « faiseurs de cercles ». Les constructeurs des sites mégalithiques du coin ?
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_25Les pierres de la Baronnie, appelées "autel" ou "pierre branlante" sont entre Noirétable et Cervières.
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_3J'ai daté la première utilisation de ces roches en -9 800 avant notre ère. Donc bien avant leur réemploi par les druides que nous connaissons.
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_20Elles sont recouvertes d'une multitude de cupules et de petites cuvettes. A. Compigne des Bordes dit à son sujet: "Des cupules, remplies d’eau puisée à la source sacrée, dans l’enceinte de la forêt permettaient la macération de la verveine et du gui…".
























L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_22L'endroit est magnifique, l'un des plus beau sites sacrés qu'il m'ait été donné de voir.
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_13La mousse envahissante nous fait rater les cupules mais donne au lieu une magie supplémentaire.
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_18Méfiez-vous, le chemin indiqué par le panneau n'indique pas la porte du sanctuaire, et mieux vaut dire bonjour au gardien si l'on veut pouvoir profiter des enchantements...
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_19Les pierres ont chacune une fonction : nous trouvons entre autres une pierre d'accouchement. C'est un véritable hôpital !
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_15Même la plante des alchimistes trouve l'endroit accueillant, c'est dire. Oui, il y a véritablement transmutation en ce lieu.
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L_autel_de_la_Baronnie_Cervi_res_23http://www.forez-info.com/encyclopedie/memoire-et-patrimoine/194-la-legende-des-siecles-foreziens.html
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8 juillet 2009

La pierre branlante des Salles

Les_Salles_Pierre_branlante_5Il faut arriver au hameau de Gouttemoire, sur la commune des Salles, où un très vieil arbre offre son ombre, avant d'emprunter le chemin forestier qui grimpe dans les bois noirs.

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Les_Salles_Pierre_branlante_7C'est une ballade merveilleuse. Tout est mousse, champignons, racines, fleurs et roches. Ombre et lumière.
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Les_Salles_Pierre_branlante_10En arrivant, la première pierre visible, celle que l'on nomme la pierre branlante des Salles, ressemble à une tête facétieuse.

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Les_Salles_Pierre_branlante_3A l'arrière, elle est striée d'une croix. Érosion naturelle ou due à la main de l'homme ?
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Les_Salles_Pierre_branlante_15Le site présente un ensemble de rochers, appelé chaos, très érodés. Ils portent une multitude de cupules et de bassins.
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Les_Salles_Pierre_branlante_16Non, décidément, ce n'est pas très naturel... sauf que là encore, une activité de carriers a laissé ses traces.
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Les_Salles_Pierre_branlante_20Comme le site de la pierre Ginich ou celui de l'autel de la Baronnie, cet endroit doit être activé. N'étant pas très connu, il a besoin d'un peu d'huile dans ses rouages.
Encore une fois, il faudrait nettoyer, enlever la mousse des bassins, éclaircir les abords. Certes, l'ambiance reste très romantique.
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Les_Salles_Pierre_branlante_14Parmi les blocs de granite autour de la pierre branlante, il en est un portant une grosse cupule située dans l'axe d'une faille du rocher. Très impressionnant.

























Les_Salles_Pierre_branlante_13A vous de ressentir ces pierres, à vous de trouver l'âme du lieu. Moi, je suis charmée...

8 juillet 2009

La Pierre de l’Éléphant

Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_1Située dans les bois, cette pierre fait partie des pierres de légende de la région. Il est vrai qu'elle est protégée par une enceinte, peut-être druidique, voire antérieure.











Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_2Un chemin particulier nous emmène vers l'éléphante et son petit.












Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_14Le chaos rocheux fut utilisé comme carrière de pierre, comme vous pouvez le voir sur cette photo.

















Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_6On arrive sur le site du côté masculin, les pierres étant posées durement les une sur les autres.












Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_9L'autre côté est nettement plus féminin. La mère protège son petit.
La légende raconte qu'il est relié à elle par son cordon ombilical.
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Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_4L'endroit fut sûrement utilisé à des fins thérapeutiques.
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Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_11Plus loin, un autre rocher laisse imaginer un corps féminin allongé, symbole de fécondation.












Saint_Didier_sur_Rochefort_L__l_phant_5D'autres pierres alentours nous présentent des cupules et des bassins, signe que l'endroit fut utilisé.
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8 juillet 2009

La Pierre du Loup ou le Petit Bateau, ou le Dauphin

Saint_Didier_sur_Rochefort_Le_Dauphin_4Toujours sur la commune de Saint-Didier sur Rochefort se trouve la pierre du Dauphin. Cette pierre est protégée par une triple enceinte, et nous devons passer par des portes énergétiques pour y acceder.










Saint_Didier_sur_Rochefort_Le_Dauphin_5L'endroit est pourtant serein. D'aucuns y voient une tête de loup, d'autres une proue de navire, d'autres encore la tête d'un dauphin émergeant de l'eau.

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Saint_Didier_sur_Rochefort_Le_Dauphin_6Toujours est-il que la pierre a la particularité, si l'on sait lui demander et bien se positionner, de donner des réponses aux questions que l'on pose.

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Saint_Didier_sur_Rochefort_Le_Dauphin_1Elle travaille avec le chakra frontal, cela ne vous étonnera pas...

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