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lieux sacrés

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27 août 2006

Molompize et la vierge noire de Vauclair

lozere_121En suivant la vallée de l'Alagnon, juste après Massiac, le village de Molompize a déjà des accents du sud. L'ancien maire et quelques-uns de ses concitoyens jouent à la pétanque sur la place.lozere_140 Heureusement, monsieur le maire est charmant et accepte de differer sa partie pour aller chercher les clés de son église(L'église Sainte Foy fut la seule possession de l'abbaye de Conques, hors Rouergue),malmenée par le temps. Il y a peu, un morceau de plâtre du toît est tombé, et depuis, les visites sont interdites. Manque d'argent pour les travaux. Dommage pour la petite dame siègeant dans le choeur... Elle doit se sentir bien seule.

Sa soeur cadette, reproduction identique mais récente et en résine, se trouve non loin de là, dans la chapelle de Vauclair où la première était vénérée depuis bien longtemps. Signe des temps... Il a fallu la proteger des voleurs, et elle se retrouve dans cette église Sainte Foy, bien à l'abri.

lozere_124lozere_127Cette vierge noire de majesté est du XII ème siècle. Elle mesure 73 cm. Dans sa gorge est serti un cabochon de cristal de roche transparent, permettant de voir, inseré dans la statue, un morceau de tissu rouge portant la lettre grecque alpha. Sa légende raconte qu'elle aurait été ramenée d'Antioche, mais elle est probablement issue d'un travail local. Restaurée en 1954, elle a retrouvé ses couleurs d'origine, le vert et le rouge.

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La main droite de l'enfant est présentée paume ouverte en avant (comme en signe d'interdiction), le livre est ouvert: il est pantocrator, enseignant...

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Le pouvoir guérisseur de cette vierge s'adresse aux mal-voyants.

Vauclair...vois clair ! Mais à mon avis, à prendre au deuxième degré, et essayer de voir clair à l'intérieur de soi. La dame est d'ailleurs de la même famille que Rocamadour, c'est à dire ignée. Elle est toute compassion, mais ne plaisante pas.

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26 août 2006

Eglise Saint André de Massiac, vierge noire de Chalet

lozere_115L'église, fondée  à l'époque romane, fut plusieurs fois pillée ou incendiée (1379 et 1446). Ses parties les plus anciennes sont le chevet et la porte sud, le reste ayant été remanié ou reconstruit  en 1870.lozere_117

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En elle-même, cette église n'a que peu d'attraits. Sauf... La statue de la vierge de Chalet, trouvée dans la chapelle sainte Madeleine.(voir la chapelle Sainte madeleine). Elle a toutes les caractéristiques d'une vierge noire. Et en a la force. Quelle merveilleuse beauté !

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Plus loin, une statue de Madeleine myrophore, trouvée aussi dans cette chapelle. Et un très beau retable qui ne laisse pas non plus indifférent. Encore une autre statue de vierge à l'enfant, datant du XVII ème siècle, qui provient de la chapelle saint Etienne près de Massiac où elle fut découverte en 1954 au cours d'une expoitation forestière.Tout celà fait que cette cité de Massiac vaut bien le détour.lozere_093

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26 août 2006

Chapelle Sainte Madeleine de Massiac

lozere_065Surplombant le vide d'une falaise d'orgues basaltiques au dessus de la ville de Massiac, la chapelle de sainte Madeleine, seul vestige du château-fort construit par la famille de Mercoeur au XII ème siècle. Au pied de la falaise, sous la chapelle, une source est encore réputée pour les maladies occulaires. Et m'est avis que sous la chapelle se trouve encore une grotte.... Il y avait à cet endroit un ancien culte solaire, dont  la grotte pouvait faire la parèdre.

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La chapelle se trouvait à l'intérieur de l'enceinte du château. Elle possède un porche à auvent, appelé "caqueteuse". On comprend bien pourquoi... Et avant d'arriver , une belle porte de vie.

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La nef est flanquée d'une chapelle sur la gauche et d'un enfeu sur la droite. La voute en cul de four  abrite un christ en mandorle accompagné du tétramorphe, peinture datant du XII ème siècle. Restaurée en 1980, elle possédait deux statues.

La première, vierge romane dite de Chalet, et la deuxième, une Madeleine myrophore (porteuse de parfum) ont été toutes deux transportées en l'église Saint André de Mossiac.

lozere_090En face de la chapelle, de l'autre côté de la vallée de l'Alagnon, un autre rocher basaltique et une autre chapelle, saint Victor. La légende veut que Victor et madeleine, les deux ermites, de part et d'autre de la vallée, priaient et méditaient dans la solitude. Mais parfois, désirant des entretiens mystiques, Madeleine lançait son chapelet à travers la vallée et ils se retrouvaient tous deux pour deviser sur ce pont de fortune.

Dans une version moins...disons...catholique, les deux amants ont été séparés par Gargantua qui creusa la vallée...

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Sur Saint Victor, nous trouvons tout un tas de vestiges néolithiques.

Les énergies sont en ce lieu encore en action. (voir le menhir de Chassagne)

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26 août 2006

Menhir de la Chassagne

lozere_059Ce menhir fait partie à mon avis d'une longue série linéaire commencée vers Loubaresse, où se trouvent les trois menhirs de Foujichi. Cet alignement contraste avec l'isolement de la majorité des pierres levées du cantal. Celui de Chassagne a évité la destruction de peu, étant posé sur le tracé de l'autoroute Clermont-Montpellier... Malheureusement, deux autres menhirs couchés n'ont pas eu cette chance.

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Il mesure 2 m 80 et avait été enfoui d'un tiers. Il a été déplacé donc, sur l'aire d'autoroute de Chalet, en arrivant sur Massiac. Il était parfaitement aligné avec la chapelle de Madeleine et celle de Victor, de l'autre côté de la vallée. Précieux renseignement pour retrouver le réseau sacré qui parcours cette région.

De plus, sur la ligne joignant ce menhir et la chapelle, nous retrouvons une bien belle croix,(enfin, croix...) posée là comme un souvenir d'une chose bien plus ancienne....

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16 août 2006

La basilique saint Martin d'Ainay

Sur son emplacement fut construit le premier sanctuaire chrétien de Gaule. Une première chapelle fut édifiée en cet endroit au II ème siècle, sur un temple très ancien.saint_martin_d_ainay_001


Le confluent, entre Rhône et Saône, était une zone marécageuse parsemée d'iles. Après la période romaine, les premiers chrétiens construisirent vraisemblablement un monastère qui fut détruit plusieurs fois : par les Huns, les Vandales, les crues du fleuve, les Arabes....

Sabin, compagnon de Romain, aurait été abbé d'Ainay au début du V ème siècle. Salonius aurait restauré les bâtiments du monastère et lui aurait donné le vocable de Saint Martin. Anselme, abbé au VI ème siècle, aurait construit l'église saint Pierre pour remplacer saint Martin détruite.

L'abbaye est mentionnée à l'époque d'aurélien au milieu du IX ème siècle.

Enfin, la nouvelle abbaye fut construite et consacrée par le pape Pascal II, le 27 Janvier 1107. Amblard commence sa restauration au début du XII ème. Gauceran en achève la construction. Le pape Innocent IV réunit à Lyon sous le reigne de Saint Louis le concile qui excommunie l’empereur Frédéric II. Après six ans passé à Ainay, il reconnaît à l’abbaye 71 églises, abbayes et prieurés dispersés de la Bourgogne à la Provence, ce qui aida son essor.saint_martin_d_ainay_025(Une des photos représente la dédicace du pape, retrouvée sous le choeur en 1852)

A la renaissance, le monastère possède un port sur le fleuve, son abbé habite un palais, les moines disposent d’importants bâtiments conventuels, de deux cloîtres, d’un jardin, d’une vigne. En 1562, les troupes réformées du baron des Adrets détruisent de nombreux bâtiments. En 1600, Henry IV y séjourne à l’occasion de son mariage avec Catherine de Médicis. Louis XIII y passe quatre fois avec son ministre Richelieu, puis Louis XIV quelques années plus tard. La Révolution lui est fatale : palais des abbés rasé, bâtiments et terres vendues, église transformée en grenier.

Les clochers.

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Ses deux clochers sont caractéristiques de l’art roman. Le plus haut, au dessus de la façade, contient les cloches.Il se détachait en avant de l'église au XI ème siècle. J'ai mis plusieurs années avant de me rendre compte qu'un acrobate s'accrochait sur l'un de ses angles...

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L'acrobate représente le retournement, comme celui que l'on trouve par exemple avant de pénétrer dans l'église de Thuret.
"Il est le reflet de nous même, il nous permet d'acceder à notre propre image intérieure."
Il nous indique le chemin, et quand les énergies basculent, c'est à nous de trouver un nouvel état de conscience pour que "de simple pélerin nous puissions grandir en force, en sagesse et en gloire". saint_martin_d_ainay_087

L’autre est un clocher lanterne qui éclaire la croisée du transept; typique de la région Lyonnaise.saint_martin_d_ainay_004

Entre les fenêtres des 2e et 3e étages de la facade, la surface de la pierre est occupée par une croix de briques qui semble suspendue à un collier d’émail rouge et blanc. Sous ce collier, on distingue une frise comportant une quinzaine de sujets taillés en méplat et représentant des animaux symboliques, comme le lion, le griffon ou le cerf repris à l'intérieur.(Cernunnos).

Deux gardiens de chaque côté du porche d'entrée...

saint_martin_d_ainay_006saint_martin_d_ainay_007

Le volume intérieur de la nef est ample (34 m de long sur 17 m de large, bas-côtés compris). Remaniée de nombreuses fois au cours des siècles, la charpente primitive de la nef a été remplacée au XIXe siècle par une voûte. A cette même époque, les murs latéraux ont été percés d’arcs ouvrant sur des chapelles.

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Les colonnades de la nef rappellent les églises de 4e siècle. On devine pourquoi : Lyon avait été une capitale antique dont les ruines étaient loin d’avoir disparu. Pour construire une nef, il était tout simple de réutiliser les colonnes romaines qu’on avait sous la main. C’est ce qui explique l’originalité de cette église, peut-être unique en France.

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Les quatre monolithes qui supporte le clocher lanterne à la croisée du transept proviennent des restes du sanctuaire des Trois-Gaules dont l’autel était encadré par deux colonnes gigantesques que les gallo-romains avaient jadis fait venir d’Egypte. Ces deux colonnes furent sciées en deux, embarquées sur la Saône et hissées sur le chantier de Saint-Martin d’Ainay. saint_martin_d_ainay_043

Dans l'abside, des frises horizontales présentent des médaillons carrés ou circulaires, encadrés par des rinceaux. (1120-1135). Nous retrouvons ici notre ami le cerf, ainsi que le pélican, l'homme dont la bouche est le départ de ramures (voir symbolique dans Thuret).




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La basilique est en cours de restauration, c'est pourquoi je ne peux vous proposer les vues de la façade est...

Lyon_015aBon cette fois la restauration est faite, je vous propose quelques photos. Je dois dire qu'ils ont fait un travail extraordinaire, c'est magnifique...


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16 août 2006

Chapelle Sainte Blandine d'Ainay

Au Sud-Est de la basilique, des passages ouverts au XIXe siècle donnent accès à la chapelle sainte Blandinesaint_martin_d_ainay_026

Un petit chœur domine une nef dont la voûte en berceau plein-cintre repose sur de solides piliers adossés aux murs latéraux. Le chœur, surélevé au-dessus d’une crypte de quelques mètres carrés,(VII ème siècle) est couvert d’une demi-coupole pourvue de deux trompes et décorée de colonnettes et de chapiteaux à entrelacs.(X ème siècle). saint_martin_d_ainay_027

Dans la crypte, le petit carré central, voûté d'arêtes, est agrandi de deux caveaux latéraux.

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La crypte était censée renfermer les reliques de Sainte Blandine contenues dans une caisse, ainsi que les ossements de saint Pothin et de ses compagnons.saint_martin_d_ainay_029

La mosaïque date de 1854, mais reste dans la tradition et nous rappelle que les énergies sont ici bien présentes.

Pour Georges Prat, c'est dans cette crypte que les énergies sont les plus fortes, et que se trouve une étoile énergétique  saint_martin_d_ainay_097

16 août 2006

Etude symbolique de la basilique saint Martin d'Ainay

Pourquoi Ainay ?

Certains parlent d'athanacum, d'autres d'Ainacum ou d'Ageniacum. Il y a même une thèse rapprochant Ainay d'Athéna, déesse de la sagesse. Il semble que l'origine la plus probable soit celle d'Athanatos ou Athanoï au pluriel," l'immortel "en grec. Une autre explication fait dériver Ainay de es nao, vers le temple.

Belle entrée pour l'étude d'un lieu sacré...

Je me fie à  Georges Prat dans son livre "résonnances du sacré" pour l'étude géobiologique:

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Il y a présence d'un courant d'eau souterrain important dans l'axe de la nef principale, plus un courant d'eau parallèle sous chacun des bas-côtés, un dans l'axe de la chapelle sainte Blandine (comme nous l'avons vu précédemment) et l'autre dans l'axe de la chapelle Saint Joseph. Des courants d'eau secondaires, perpendiculaires aux premiers, se croisent sous les autels. Deux séries de failles viennent conforter le système. Présence de trois cheminées cosmo-telluriques.





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Tout au long de la visite, des chapiteaux nous rappellent la présence de ces énergies.








Les vitraux, bien que de facture récente, nous proposent  une bien belle vision de l'oeuvre...saint_martin_d_ainay_059saint_martin_d_ainay_060saint_martin_d_ainay_058 Nous allons retrouver le cheminement alchimique et toute sa symbolique.saint_martin_d_ainay_061

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Si Blandine fait office de Déesse-Mère, dans sa crypte souterraine, alors il nous faut trouver son parèdre, Saint Michel. Et bien nous n'avons pas loin à chercher...saint_martin_d_ainay_018 La chapelle Saint Michel se trouve à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à la vierge en 1107. Sa consécration date de 1690, mais il est là, flamboyant...saint_martin_d_ainay_084

9 août 2006

Monestir de Poblet, historique

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Situé dans un site splendide de la contrée de la Conca de Barberà, Catalogne, habitée depuis les temps préhistoriques, protégé par les montagnes de Prades, le monastère de Poblet est l'un des plus importants et des mieux conservés du monde cistercien.Si vous voulez vous familiariser avec le monde cistercien, une adresse remarquable: http://www.cister.net/disc_larmes.htm

poblet_santa_creus_005Au milieu du XII ème siècle, le comte de Barcelone Raymond Bérenger IV, qui achevait la reconquete du territoire catalan, donna aux moines de Fondfroide le Hortus populeti (terre plantée de peupliers) afin d'y fonder un monastère. Douze moines commencèrent le défrichage et élevèrent quelques bâtiments en 1153, suivant le plan des Benedictins. L'axe de l'église est bien sûr est/ouest.

Durant le dernier tiers du XII ème siècle, on construisit les premiers bâtiments monumentaux tels que l'église, une partie du cloître, le refectoire, le temple de la fontaine et l'infirmerie. Le siècle suivant verra s'achever l'ensemble des dépendances régulières telles que la salle capitulaire, la salle des moines, le chauffoir, la cuisine, le dortoir et le reste de la zone des convers.

Les rois d'Aragon ne cessèrent de témoigner leur protection au monastère.. C'était, avec Santa Creus, leur étape favorite entre les deux capitales de Saragosse et de Barcelone, leur lieu de retraite auprès de l'abbé, qui avait charge d'aumonier royal.

poblet_santa_creus_102En 1835 la vie monacale prit brutalement fin. Les édifices furent incendiés, pillés et détruits. Les ruines impressionnantes furent protégées par la commission provinciale des monuments de Tarragone jusqu'à la création du patronage royal de Poblet en 1930.

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Le 24 novembre 1940, des moines cisterciens Italiens y reprirent la vie monacale.

9 août 2006

Monestir de Poblet, le cloître majeur et la salle capitulaire

poblet_santa_creus_029Puis vient le cloître majeur:

Sa construction débute à la fin du XIII ème siècle. Ses dimensions sont assez imposantes: 40 x 35 mètres. Il est partagé entre roman et gothique.

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Les galeries sont parcourues de bancs de pierres sur lesquels les moines s'asseyaient pour lire, ce qui lui vaut le surnom de "cloître de la lecture".

 

 

 

 

 

 

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Sur la partie supérieure, on construisit au XV ème un deuxième cloitre qui fut détruit. Il n'en reste que l'emplacement des colonnes.

 

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La galerie nord donne sur la cuisine et le refectoire long de 33 mètres, travaillé par le même tailleur de pierre que le temple de l'aile romane, hexagonal, abritant la fontaine ou lavabo, où les moines venaient se purifier.
Et je pense, vu les énergies qui se trouvent en ce lieu, qu'ils ne devaient pas laver que leurs mains... Là doivent se croiser plusieurs réseaux avec des rivières souterraines. C'est l'endoit le plus fort du monastère, et en même temps le plus doux...

 

 

 

 

 

 

poblet_santa_creus_047Puis vient le chauffoir du XIII ème et la salle des moines, aujourd'hui bibliothèque. Au dessus, la salle de l'abbé Copons.poblet_santa_creus_086

 

 

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Puis la salle capitulaire,carré de 15 mètres de côté divisé en 9 compartiments couverts d'une voute en croisée d'ogives.

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8 août 2006

Le palais Jacques Coeur

"A coeur vaillant rien d'impossible..."vezelay_msm_bourges_st_bertrand_216

Le palais se trouve dans la vieille ville de Bourges.

Il est fait mention, sous le palais, d'une entrée d'un réseau souterrain aboutissant à la "salle des saintes eaux". Les autres entrées se situeraient sous l'hôtel Lallemand et dans la crypte de la cathédrale...

Jacques Coeur:

Homme d'affaires français, il envoya ses vaisseaux dans presque toutes les parties du monde alors connu, et acquit en peu de temps la fortune la plus considérable de l'Europe. Il noua des relations commerciales avec les pays du Levant, l'Espagne, l'Italie, et établit des comptoirs à Avignon, Lyon, Limoges, Rouen, Paris et Bruges. Ses activités étaient multiples (banques, change, mines, )vezelay_msm_bourges_st_bertrand_218vezelay_msm_bourges_st_bertrand_217

Charles VII le nomma son argentier (trésorier de son épargne), l'ennoblit. Il lui confia plusieurs missions diplomatiques, et eut plus d'une fois recours à sa bourse : en 1448, Jacques Cœur lui prêta 200 000 écus d'or. Il remplit des charges officielles (maître des monnaies en 1436, argentier du roi en 1439, conseiller du roi en 1442) et contribua à l'assainissement des monnaies.

Il fit construire un fastueux palais à Bourges, ainsi que des collèges à Paris, Montpellier et Bourges.

Jacques Cœur étant très jalousé pour sa grande fortune, ses ennemis et ses envieux parvinrent à le perdre. Après la mort d'Agnès Sorel qui le protégeait, Charles oublia ses services et l'abandonna à l'avidité des courtisans, qui se partagèrent ses dépouilles.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_221

Accusé de crimes imaginaires, il est arrêté pour malversation et condamné à mort. Il s'évade en 1454, après 3 ans de prison et se sauve à Rome, le pape Calixte III lui donnant le commandement d'une partie de la flotte qu'il avait armée contre les Turcs. Jacques Cœur tombe malade pendant la campagne, et meure à Chio, en 1456.

Sa mémoire fut réhabilitée par Louis XI.(Wikipédia)

Jacques Cœur avait mis en place une organisation importante pour la construction de son palais:

La maîtrise d'œuvre est assurée par deux "hommes à lui", Pierre Jobert et Jacquelin Collet, aidé à partir de 1447 de Guillot Trépan.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_222

La maîtrise d'ouvrage est effectuée par les gens d'expérience qui avaient travaillé à la construction du palais du duc Jean de Berry. C'est dans la mouvance de Beauneuveu et Dammartin que ce chantier se déroule, mais l'homme de la situation est Colin le Picard, "maître des œuvres du roi" , il habite à Bourges dès 1413.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_229

Pour les charpentes, très importantes, le responsable se nomme Jean de Blois.

Le bois viendra de la forêt de Blois, mais aussi d'Aubigny, alors que les pierres, de manière classique à Bourges proviennent de Vallenay, Saint Florent et bien entendu de Charly pour les pierres sculptées.

Pour la partie décoration, sculpture ou héraldite, il ne fait pas de doute que Jacques Coeur a participé à certains choix. http://jacques-coeur.bourges.net/le%20palais%20Jacques%20Coeur.htm

De nombreux ouvrages ont été édités sur la symbolique alchimiste du palais, en particulier le livre de Fulcanelli. Je ne connais pas grand chose du grand-oeuvre. Je me suis laissée porter par mon ressenti pour les différentes photos que j'ai pu prendre. Je me rappelais vaguement que l'escargot fait partie des symboles, et que le palais avait une sculpture d'un alchimiste... Je crois que je l'ai eu...vezelay_msm_bourges_st_bertrand_226

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