Etude symbolique de la basilique saint Martin d'Ainay
Pourquoi Ainay ?
Certains parlent d'athanacum, d'autres d'Ainacum ou d'Ageniacum. Il y a même une thèse rapprochant Ainay d'Athéna, déesse de la sagesse. Il semble que l'origine la plus probable soit celle d'Athanatos ou Athanoï au pluriel," l'immortel "en grec. Une autre explication fait dériver Ainay de es nao, vers le temple.
Belle entrée pour l'étude d'un lieu sacré...
Je me fie à Georges Prat dans son livre "résonnances du sacré" pour l'étude géobiologique:
Il y a présence d'un courant d'eau souterrain important dans l'axe de la nef principale, plus un courant d'eau parallèle sous chacun des bas-côtés, un dans l'axe de la chapelle sainte Blandine (comme nous l'avons vu précédemment) et l'autre dans l'axe de la chapelle Saint Joseph. Des courants d'eau secondaires, perpendiculaires aux premiers, se croisent sous les autels. Deux séries de failles viennent conforter le système. Présence de trois cheminées cosmo-telluriques.
Tout au long de la visite, des chapiteaux nous rappellent la présence de ces énergies.
Les vitraux, bien que de facture récente, nous proposent une bien belle vision de l'oeuvre... Nous allons retrouver le cheminement alchimique et toute sa symbolique.
Si Blandine fait office de Déesse-Mère, dans sa crypte souterraine, alors il nous faut trouver son parèdre, Saint Michel. Et bien nous n'avons pas loin à chercher... La chapelle Saint Michel se trouve à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à la vierge en 1107. Sa consécration date de 1690, mais il est là, flamboyant...