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lieux sacrés

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10 mai 2008

Le Canigou = Sirius ?

Pyr_n_es_R_019Les Catalans accordent une nature sacrée au Canigou,  un nom qui signifie ‘le chien’.  Gérard Lacoste décrit parfaitement certaines constellations reportées au sol sur le paysage de cette région des Pyrénées dont la montagne sacrée du Canigou représente une pièce essentielle.

Par ailleurs, selon les Légendes antiques, le chasseur Orion est toujours accompagné de 2 chiens, un grand et un petit. Aussi, comme un calque parfait du Ciel sur la Terre, on retrouve à l'Est du Midi/Sud de l'observation du 17 janvier, la Constellation du Grand Chien (Canis Major) avec, symboliquement ses 3 étoiles principales balisées au sol par le Mont Canigou (Canis,canicule=Sirius l'étoile la plus brillante du Ciel), et les 2 autres à proximité et en alignement parfait : Puig l'Estelle et Puig Tres Estelles (trois Etoiles, celles du baudrier).

http://big.chez.com/t3m/doc-orion.htm

Une étude interessante sur la symbolique :

http://www.geneawiki.com/index.php/Canigou

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25 avril 2008

L'abbaye Notre-Dame d'Aleth

 

Alet_les_Bains_14C’était une basilique à trois nefs, à six travées, avec des bas-côtés et un transept peu saillant. La nef centrale était séparée des bas-côtés par d’élégants piliers soutenant des arceaux à plein cintre. On peut voir encore debout une partie de ces arceaux et de ces piliers dans un état de conservation suffisant pour qu’on puisse se rendre compte de la grandeur et de la majesté de cette construction. Les assises sont formées de magnifiques grès quartzeux d’Alet, dont le grain est si fin et dont la couleur jaunâtre prend sous l’action du soleil une magnifique teinte dorée.

















Alet_les_Bains_6Les murs collatéraux sont conservés en grande partie. Leur architecture est simple, et comporte peu d’ornements, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Deux tours étaient placées latéralement, encastrées dans le mur du nord qui touchait au couvent : la tour Saint-Michel (nord) et la tour Notre-Dame (sud). Elles correspondaient avec le milieu de la nef.
L’une de ces tours est rasée au dessus du premier étage. L’autre, qui était encore debout il y a une quarantaine d’années s’écroula, en partie, en 1840 ou 1841. La partie demeurée debout se soutient par un miracle d’équilibre, et on peut ainsi se rendre compte de l’architecture des deux tours. Elles étaient carrées, et chacun des angles était garni de colonnettes avec des chapiteaux de feuillages. Comme toutes les tours accolées aux église de style roman, elles étaient couronnées par une pyramide en charpente à quatre pans et très obtuse.





Alet_les_Bains_13Une porte, sobre d’ornementation et placée près des deux tours, mettait l’église en communication avec le couvent.

















Alet_les_Bains_7Sur le mur collatéral, faisant face au midi, s’ouvrait une autre porte avec une archivolte couverte de sculptures. On remarque encore les vestiges de deux lions qui accompagnaient cette archivolte.
Alet_les_Bains_8Enfin, du côté du couchant se trouvait l’entrée principale, ainsi que cela existe généralement dans les églises ayant la forme d’une croix.







Alet_les_Bains_15L’abside, formée d'un polygone à cinq pans et placée du côté du levant, était la partie la plus remarquable de cet édifice. Elle est ornée de quatre colonnes de grès gris, uni et fin comme de la pierre ponce. 6 épais contreforts sont surmontés de colonnes engagées et couronnées de chapiteaux ornés de feuillages. Leur tailloir se poursuit en corniche sur tout le front du chevet, qui fut considéré jadis comme le "Temple de Diane".
A l'intérieur, cette abside est voûtée en cul-de-four. Elle ouvre sur la nef par un arc en plein cintre décoré de motifs végétaux entourés de perles. Le même décor, d'origine antique, est visible sur les chapiteaux. Chaque pan du polygone est percé d'une fenêtre.  Il s'inspire directement d'un mélange d'art Corinthien et Ionique et révèle la somptuosité du décor "à l'antique".

Du chœur gothique, il ne reste qu'une chapelle rayonnante du XVème siècle.   










Alet_les_Bains_19Au nord de l'église se trouve la salle capitulaire. Celle-ci s'ouvre par trois baies romanes. La salle est elle aussi romane, avec deux nefs voûtées d'ogives du XIVème siècle. Le mur faisant face à cette salle a été construit avec d'anciennes pierres tombales.
Des thèmes païens (centaure) se mêlent à des thèmes animaliers (chasse à l'ours, affrontement de bouquetins, oiseaux), végétaux (pommes de pin, feuillages) et bien sûr religieux (l'annonciation, la fuite en Égypte).
Alet_les_Bains_20







 

 

Alet_plan_1

25 avril 2008

L'abbaye Notre-Dame d'Aleth, historique

Alet_les_Bains_2Le site d'Alet-les-Bains fut habité depuis fort longtemps. Nous retrouvons les traces d'un ancien oppidum gallo-celtique (poteries, peulvans: peulvan ou peulven désigne en breton un monument mégalithique formé d'un seul bloc de pierre dressé, autrement dit un menhir, terme qui lui, est d'origine beaucoup plus récente. Peulvan signifie littéralement « pieux de pierre » ou « pierre fitte », galerie souterraine : peut-être un silo, ou bien une caverne artificielle de protection de la tribu).

Alet_les_Bains_5Les gaulois fondèrent le bourg d’Alekhta, connu pour ses eaux curatives. Les romains s'installèrent, créèrent dans cette localité un poste militaire et un établissement balnéaire, où ils construisirent probablement un petit temple dédié à la déesse Hygie ou à la nymphe Thermona qui présidait aux eaux minérales. La tradition dit que ce fut à Cybèle ou à Diane. Le bourg prit le nom d'Aletha. A l'avènement du christianisme, une première église fut construite sur l'emplacement du temple païen, puis une communauté monacale installa le premier monastère dédié à Notre-Dame à l'intérieur de la forteresse wisigothe.



Alet_les_Bains_10C’est sous le règne de Louis-le-Débonnaire, en 813, que le comte de Razès Béra Ier  transforma le monastère d’Alet en abbaye bénédictine. Béra sollicite du pape Léon III le don d’un fragment de la Vraie Croix. Cette relique fut accordée, et elle prit place dans le trésor de l’église. La formule de soumission et d’investiture porte cette mention : Vicum Electum et Monasterium Santæ Mariæ, d’où est venu le nom d’Electa, utilisé au moyen-âge. Puis on vit réapparaître dans les documents officiels l’appellation primitive d’Aletha francisée et traduite par Aleth.

 

 

 



Alet_les_Bains_9La construction de l'abbatiale date de cette période et se termina quand l’abbaye parvint à l’apogée de sa puissance sous la direction de l’abbé Pons d’Amély qui, vers 1160, fit clore de murs la ville.

 

 

 

Alet_les_Bains_16

En 1318, on entreprit de remplacer le chœur roman par un chœur gothique avec vaste déambulatoire entourant l'abside romane qui devait être démolie. Ce nouveau chœur resta inachevé. L’abbatiale romane qui avait évité les dévastations de la croisade des Albigeois, ne pu cependant pas échapper au pillage des protestants.

 

 

 

 

 

 

 

Alet_les_Bains_12

Les huguenots prirent Alet en 1573, et le 6 janvier 1577 ils dépouillèrent la cathédrale de toutes ses richesses, renversèrent ses autels et brisèrent ses vitraux. Alet, cité calviniste connaîtra plusieurs assauts (sept ou huit selon les chroniqueurs). Lors d'un de ces assauts en 1577, un boulet de canon incontrôlé fait effondrer une partie de la toiture de la cathédrale. Le monument servit alors de carrière de pierres pour remonter les remparts de la ville.








Alet_les_Bains_11La Cathédrale Notre-Dame fut abandonnée vers 1600 au profit d’une cathédrale de fortune aménagée dans les vestiges des bâtiments conventuels. Le pays étant ruiné suite à ces conflits répétés, la toiture ne sera jamais réparée et finira par s'effondrer complètement d'elle-même. Le dernier des 35 évêques qui se sont succédé à Alet, peu avant la Révolution Française ayant hérité d'un évêché bien mal en point et d'une cathédrale désaffectée, monument vide, sans toiture, se résoudra à en vendre les murs.





Alet_les_Bains_17Ce fut la construction du CD 118 qui scella le sort du bâtiment, la route amputant l'édifice de 4 des 5 absides rayonnantes et gothiques. En perdant leurs appuis originels, des pans entiers de mur s'écroulèrent au fil du temps. Ce n’est qu’en 1903 que les premiers travaux de restauration et de mise en valeur seront entrepris et en 1947 que les vestiges seront dégagés dans leur présentation actuelle.

Alet_les_Bains_18Dans l'un des murs, enchâssée, une ancienne fontaine. Les eaux sacrées d'Aleth sont réservées aux connaisseurs...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.renneslechateau.com/rhedae/sipra/alet.htm
http://architecture.relig.free.fr/alet.htm
http://www.audecathare.fr/abbayes/abbaye_alet_les_bains.htm
http://lescathares.free.fr/abayes/alet.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Alet
http://templum.zabra.org/vestiges/razes/alet_les_bains/text_fr.php

 

Pour voir la carte, cliquer ici.

11 avril 2008

La symbolique du serpent

 

Serpent_5aL’humanité telle qu’on la connaît, faite de chair et duelle, n’existerait pas sans le serpent qui, dans la Septante, est qualifié d’avisé (le temps passant, on le retrouve rusé dans la Vulgate. Le message n’est plus le même…).

 

 

 

 

 

 

ouroborosCe serpent avisé, on le retrouve dans les cosmogénèses diverses et variées, depuis l’aube des civilisations, maitre du principe vital des origines, maitre des énergies et des forces de la nature. Il sera ce qui anime, ce qui maintient. Il créera le temps en plus de la vie, dans sa représentation de l’ouroboros.

 

 

 

 

 



Atoum_3Les chaldéens n’avaient qu’un seul mot pour dire serpent et vie. Il sera dieu créateur aux origines comme Atoum chez les Egyptiens, représentant de l’incarnation de l’esprit dans la matière, maitrisant la vie, mais aussi la mort.

Il sera initiateur en portant les symboles des 4 éléments : la terre (la Déesse-Mère le maitrisera), le feu se transformant alors en dragon, l’air lorsque les ailes lui poussent (dragons ailés) et l’eau (vouivre). Il sera alors symbole des sciences, de la connaissance et de la sagesse.

 

 

 

 

 

 

Quetzalcoatl_1De part sa capacité à changer de peau, il sera symbole d’immortalité et de renaissance, comme Quetzalcoatl le serpent à plumes chez les Aztèques. Il deviendra protecteur sous la forme de l’uraeus au front des pharaons, guérisseur s’enroulant sur le bâton d’Asclépios. Chez les indiens, lové au niveau du premier chakra, il attendra d’être éveillé pour conduire à l’état de samadhi, état d’expansion illimitée de la conscience.

 

 

 

 

 



Caducee_dHermesL'image du serpent enroulé autour de l'arbre de la connaissance, du bâton d'Asclépios à la baguette d'Hermès, le caducée (les serpents: le feu et l’eau, la baguette : la terre, les ailes: le ciel) qui signifie le bâton du héraut, symbolise la communication, la connaissance et sa diffusion (voir le site sur la symbolique du caducée, très bien fait).

 

 

 

 

 

 

 

 

Caducee_alchimiqueEn alchimie, les deux serpents enroulés autour du caducée symbolisent le soufre et le mercure, les principes antagonistes, qui seront unis par le sel.

Caduc_e_alchimique1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

serpent_2aAlors, avisé ou rusé le serpent ? Il faut savoir que ce n’est qu’au Moyen-âge qu’il deviendra la représentation directe du mal, le Satan, responsable du péché de la femme. Même au début du christianisme, la secte gnostique des ophites, considérés comme hérétiques assez rapidement somme toute,  considérait Nahash (le serpent en hébreu) comme le héros apportant la connaissance sous forme du fruit défendu aux hommes, le démiurge créateur étant un être diabolique ne sachant que maudire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serpent_6aComme les ouvrages ophites ont beaucoup servi de combustible, il ne nous reste que les témoignages de leurs ennemis, et quelques écrits originaux trouvés à Nag Hammadi. Irénée de Lyon, dans son livre « Contre les hérésies »,  en parle en ces mots :

« Certains disent que c’est la Sagesse elle-même qui fut le serpent : c’est pour cette raison que celui-ci s’est dressé contre l’Auteur d’Adam et a donné aux hommes la gnose ; c’est aussi pour cela qu’il est dit que le serpent est le plus rusé de toutes les créatures. Il n’est pas jusqu’à la place de nos intestins, à travers lesquels s’achemine la nourriture, et jusqu’à leur configuration, qui ne ferait voir, cachée en nous, la substance génératrice de vie à forme de serpent. »

3 avril 2008

Notre-Dame de Marceille

 

 

Notre_Dame_de_Marceille_10Dans l'église de Notre-Dame de Marceille, près de Limoux, sur la gauche, la chapelle de la Vierge Noire où est exposée la statue miraculeuse. Cet endroit serait l’emplacement de l’ancien chœur roman. La vierge, de facture du XIème ou XIIème siècle, haute de 55 cm, trône dans une cavité qu’encadre un riche retable en bois doré. La tête de l’enfant semble avoir été réalisée plus tard. Une légende, conforme aux critères des vierges noires, nous en raconte l’histoire :

Notre_Dame_de_Marceille_20








Notre_Dame_de_Marceille_8« A une époque bien lointaine qui se perd dans la nuit des temps, un laboureur qui cultivait son champ sur le coteau de Marcellan voit ses bœufs arrêtés soudain par un obstacle invisible. Il a beau les presser, les exciter, ils demeurent immobiles et résistent à l’aiguillon. Le laboureur, d’abord stupéfait, se sent bientôt envahir par une impression indéfinissable : il se prosterne en invoquant le secours du Ciel. Poussé par une inspiration subite, il creuse la terre pour découvrir l’obstacle qui arrête ses bœufs.
Tout à coup une madone de bois, à la figure brune, au sourire céleste, se présente à ses regards étonnés. Il prend avec respect la statue de Notre-Dame et la porte dans sa maison où elle est accueillie avec bonheur par toute la famille. Mais hélas ! Le lendemain la madone a disparu ! ! !
Le laboureur revient à son champ, et il retrouve l’image vénérée dans le lieu où la veille, il avait eu le bonheur de la découvrir. Vainement il l’emporte une deuxième et une troisième fois : la statue miraculeuse disparaît toujours pour regagner la Colline de Prédilection
»




Notre_Dame_de_Marceille_19La madone a aussi la propriété d’arrêter le feu, ce qu’elle fit en 1685 en sauvant la ville de Limoux d’un incendie. La madone a aussi la propriété d’arrêter le feu, ce qu’elle fit en 1685 en sauvant la ville de Limoux d’un incendie.

Notre_Dame_de_Marceille_30






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11 mars 2008

Menhir Peyro-Hitto

Saint_Martory_7Le menhir Peyro-Hitto (ce qui signifie pierre plantée), daté du Néolithique, est actuellement situé en bordure de la N117, dans l'enceinte de l'église, à coté d'une stèle funéraire gallo-romaine. Il a été déplacé : son emplacement d'origine était le quartier de Peyro-Hitto à Saint-Martory (route de Montsaunès) où il avait été abattu vers 1850. Donné à la ville par son propriétaire en 1962, il est maintenant classé monument historique.













Saint_Martory_8Il s'agit d'une dalle calcaire d'épaisseur à peu près constante. Sa partie visible est d'environ 3 mètres de haut sur 0,90 mètre de large et 0,40 mètre d'épaisseur. Il est classé monument historique. Sa mise en place permit de découvrir un fragment de l'ancienne voie romaine reliant Toulouse à Saint-Bertrand de Comminges.

Il est apparenté aux menhirs de Mancioux.

http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=9482

 
11 mars 2008

Les menhirs de Mancioux

Mancioux_menhirs_1Les deux menhirs de Mancioux sont dressés côte à côte à la bifurcation d'une ancienne voie romaine (en fait ancienne voie celte, voire ancienne voie préhistorique) qui reliait Toulouse à Lugdunum Convenarum, l'actuel Saint-Bertrand-de-Comminges, près du pont dit 'romain' sur la Noue (en fait, il date du moyen-âge).














Mancioux_menhirs_2Ils sont datés de - 4 000, et sont de même nature que le menhir de Peyro-Hitto à Saint-Martory. Ils sont constitués d'une dalle calcaire Nankin, que l'on trouve dans la région. Ils sont tous deux d'une hauteur d'environ 350 cm sur 90 cm de large et font 40 cm d'épaisseur. Le menhir de droite a été brisé en deux et recimenté.














Mancioux_menhirs_3Ils furent découverts dans le mur en pierres sèches et redressés en 1962. Situés sur un petit chemin à quelques mètres de la rue, ils sont très faciles d'accès.

 
25 février 2008

L'église de Luriecq

Luriecq_1Luriecq, village connu pour son dolmen de Roche-Cubertelle, était, au début du moyen-âge, éloigné de toute voie de communication.

Luriecq_5

 

 

 

 

 

 

 

 

Luriecq_9Des moines bénédictins virent s’installer et lui donnèrent son nom, Lidriaco ou Loutrio qui signifierait « lieu humide ». Le monastère se dota d’une première église aux alentours de l’an 1000.

 

 

 

 

 

Luriecq_7La première mention historique de la paroisse date de 1214, date à laquelle le seigneur de Saint-Bonnet, Robert, fit don de la moitié de la dîme perçue à l’église Saint-Just de Lyon. L’église est alors sous le vocable de Saint-Polycarpe, évêque de Smyrne.
Luriecq_6

 

 

 

 

 

Luriecq_8L’église fut reconstruite au XV ème siècle, gardant toutefois des parties romanes. En 1662, elle prend le nom de Saint-Irénée, évêque de Lyon.

 

 

 

 

 

 

 

Luriecq_2De style gothique flamboyant, elle a gardé l’arc principal en plein cintre roman du porche d’entrée.

Luriecq_11

 

 

 

 

 

 

Luriecq_4De chaque coté, des contreforts sont surmontés de clochetons. Un pyramidion en maçonnerie, souvent détérioré par la foudre, surmonte le campanile.

 

 

 

 

 

 

Luriecq_10Un pyramidion en maçonnerie, souvent détérioré par la foudre, surmonte le campanile.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.premiumorange.com/luriecq/spip.php?article3

11 février 2008

La cathédrale Christ Church de Dublin

Christ_Church_Dublin__99_aLa Cathédrale de la Sainte-Trinité, communément appelée Christ Church, maintenant cathédrale des diocèses de Dublin et Glendalough, est le plus vieux monument de la ville.
Christchurch_cath_drale_dessin_a











Christ_Church_Dublin__11_aElle fut construite en bois autour de l'an 1038, surplombant la rivière Liffey, par Sitric Silkenbeard, le roi danois des vikings venus s'installer sur place, pour le premier évêque de Dublin Donan ou Donagh (le diocèse de Dublin était à l'époque un petit territoire entouré de l'immense diocèse de Glendalough).
Christ_Church_Dublin__10_a














Christ_Church_Dublin__plan_aSa forme définitive lui fut donnée en 1172, après qu' Henri II ait assisté à la messe de Noël en 1171, par l'archevêque Saint Laurence O'Toole et par le chevalier normand Richard de Clare, plus connu sous le nom de Strongbow. Le plan devient cruciforme, et le bâtiment reconstruit en pierre : construction d'un choeur, des transepts et allées, de la crypte, des chapelles Saint-Edmond, Sainte-Marie et Saint-Lo.



Christ_Church_Dublin__53_aDès sa nomination en 1162, O'Toole entreprend de réformer la tradition celtique de la cathédrale en suivant le modèle européen. Ses chanoines devinrent moines, ou chanoines réguliers de l'ordre de saint Augustin, et la liturgie suivit l'usage de Sarum (Salisbury).
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Christ_Church_Dublin__65_aUne chapelle dédiée à Saint-Laurent O'Toole a été ajoutée en 1200 et la majeure partie de la nef a été construite en 1230. En 1358, la nef de la cathédrale a été en partie utilisée à les fins laïques, et un nouveau choeur de plus de 10 mètres a été rajouté.
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Christ_Church_Dublin__54_aA partir de 1530, la réforme anglaise atteind l'Irlande, et lorsque Henri VIII rompt avec le pape, l'église et la majorité de ses évêques se voient obligés de suivre le courant politique prédominant. A Christ Church, le dernier prieur augustinien devient le premier doyen, et la liturgie adopte l'usage et la langue anglaise.
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Christ_Church_Dublin__78_aEn 1562, la voûte de la nef s'est effondrée et le tombeau de Strongbow a été détruit.


























Christ_Church_Dublin__71_aC'est le tombeau d'un inconnu, transféré de l'église de Drogheda, qui prit sa place. Le petit tombeau qui se trouve juste à côté semblerait être un fragment de l'original.
Christ_Church_Dublin__74_a









Christ_Church_Dublin__89_aLa cathédrale était en ruines et une reconstruction d'urgence a eu lieu immédiatement. Cette solution temporaire a duré jusque dans les années 1870. Le mur nord, qui visiblement se penche, a survécu.
Christ_Church_Dublin__91_a










Christ_Church_Dublin__4_aLa cathédrale a été largement rénovée à l'époque victorienne, grâce aux dons du distillateur Henry Roe, qui a également construit la salle adjacente du Synode, reliée par un pont, en se servant des vestiges de l'église Saint Michael, restauration et rénovation effectuée par l'architecte George Edmund Street. D'autres rénovations ont été effectuées, notamment entre 1980 et 1982.





Christ_Church_Dublin__10_aLa cathédrale fait 69,8 mètres de long, 35.7mètres de large aux transepts, pour une hauteur de voûte de 24,7 mètres.
La tour fait 48 mètres de haut. Seuls les transepts, la crypte, et quelques petites parties ayant survécu aux rénovations datent de l'époque médiévale.
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Christ_Church_Dublin__8_aÀ l'extérieur de la cathédrale, côté sud, on peut encore voir les ruines de la maison du chapitre, datant du XIIIème siècle, époque où Christ Church était encore un monastère.











Christ_Church_Dublin__9_aUne ancienne porte romane nous montre que l'église n'a pas été construite n'importe où, et que les énergies sont bien présentes.

Christ_Church_Dublin__93_a

















Christ_Church_Dublin__59_aLe carrelage actuel a été refait d'après des dessins originaux trouvés pendant la restauration.
Irlande_713














11 février 2008

La crypte de la cathédrale Christ Church


Christ_Church_Dublin__24_Construite en 1172, elle est l'une des plus vastes cryptes médiévales des îles britanniques, originale par sa disposition sous la nef aussi bien que sous le choeur.











Christ_Church_Dublin__18_aAu cours des XVIème et XVIIème siècles, elle fut utilisée comme marché, lieu de rencontre pour les commerçants, et même comme taverne en 1633.











Christ_Church_Dublin__plan_crypte_Mesurant 63,4 mètres de long, elle comporte une multitude de piliers massifs en pierre brute soutenant le poids entier de la cathédrale et de la tour centrale.








Christ_Church_Dublin__27_aLa crypte renferme plusieurs objets historiques ayant survécu simplement parce qu'ils ne gênaient personne...
Christ_Church_Dublin__14_a












Christ_Church_Dublin_crypte_st_gabriel_aSur les murs de la chapelle Saint-Gabriel, une fresque représentant saint Jean-Baptiste.
Christchurch_nd_a

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