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lieux sacrés
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17 octobre 2007

L'église Saint-Denis de Deux-Chaises

Deux_Chaises__3_aL'église est romane et date des XIème et XIIème siècles. La paroisse de Deux-Chaises appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L'église a appartenu à l'abbaye Saint-Denis près de Paris, puis elle est passée dans les possessions de celle de la Chapelaude près de Montluçon, et enfin de celle du Montet.

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Deux_Chaises__7_aElle se compose d'une nef centrale flanquée de deux collatéraux étroits, d'une abside, précédée d'une longue travée droite, comme les deux absidioles.
Son clocher est à base carrée. La flèche est couverte en essence de châtaigner, alors que la nef a reçu une couverture en tuiles canal.








Deux_Chaises__9_aLe puits est toujours présent, à côté de la façade sud. Il est encore possible d'aller y puiser de l'eau, à l'aide d'un seau laissé à disposition. Sur la façade nord, les sculptures en forme de fleurs annoncent les étapes du grand-oeuvre.
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Du côté sud de l'entrée du choeur, un petit édicule remonté datant de la renaissance, imitant les stèles gallo-romaines, qui témoigne de l'influence antique dans la région. On trouve non loin la fontaine Saint-Denis, que l'on implorait pour la pluie.

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17 octobre 2007

L'église Saint-Pourçain de Naves

Naves__2_aL'occupation de naves semble très ancienne. un mégalithe encore situé à la limite des communes de Vicq, Saint-Bonnet-de-Rochefort et Naves atteste de la présence humaine dès le néolithique. Il représente une chouette stylisée.
La commune était traversée par la voie romaine reliant Clermont à Bourges au lieu-dit Fontchambert, où une villa romaine était probablement installée.
La première mention connue de Naves date de 763. Un acte de Pépin le Bref place la vicairie de Chantelle, l'église de Naves et les terres qu'elle possède sous la protection de l'abbaye de Mozac en Auvergne. Puis on retrouve "Navas" en 833.









Naves__3_aA la fin du XIème ou du début du XIIème siècle est construit le château de Naves. Selon la légende, il aurait appartenu à Jacques Cœur.  En 1147, à la suite d'un conflit de vassalité avec Archambault V de Bourbon, Hugues de Naves cède à Pierre de la Châtre, archevêque de Bourges, son château et  ses domaines de Naves.








Naves__5_aL'édifice actuel du XIIIème siècle, construit par les archevêques de Bourges, Seigneurs de Naves, est bâti à l'emplacement d'au moins deux églises plus anciennes, datant de l’époque carolingienne et du XIIème siècle. Les piedroits du portail sont décorés à leurs extrêmités supérieures par deux têtes d'enfants dont la coiffure peignée est caractéristique du XIIIème siècle. D’autres sculptures sont visibles à l’extérieur et représentent des personnages ainsi que des outils médiévaux.

17 octobre 2007

Eglise Saint-Martin de Coulandon

CoulandonaLa partie orientale de l'église date du XIème siècle début XIIème siècle.












Coulandon__1_aEn avant du pignon de façade, un porche de plan rectangulaire fut élevé au XVème siècle, appelé dans la région caquetoire (lieu où l'on bavarde).
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Coulandon__20_aLe clocher carré, de plan barlong, du XVIIème siècle, élevé sur le chœur, a été couronné d'une toiture en pavillon exécutée en 1608, suivant l'inscription gravée sur le coq faîtier. Selon la tradition, il possédait une flèche en pierre démolie à la Révolution, ainsi que la majeure partie de sa base. L'étage de beffroi a été remonté à partir de quelques assises de soubassement.

Deux vitraux du XIIIème siècle représentent un évêque mitré, tenant une crosse et bénissant : il s'agit vraisemblablement de saint Martin.










Coulandon__2_bL'église possède un transept et une abside de la fin du XIIème siècle, ainsi qu'une nef unique, de quatre travées, couverte par une voûte en berceau avec arcs doubleaux.
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Coulandon__10_aL'abside en hémicycle est précédée d'un chœur dont les parties droites étaient terminées par deux absidioles démolies en 1871. Il a encore  deux petites travées, avec bas-côtés, fermées par des berceaux en plein cintre.
Une bulle de 1152 mentionne l'église comme dépendant du prieuré de Souvigny.


Coulandon_vierge_aCoulandon possédait une nierge noire, qui se trouve actuellement à Moulins. En bois polychrome, elle est haute de 77 cm et a été apportée au grand séminaire. (voir ici)

17 octobre 2007

L'église Saint-Pierre de Châteloy

Chateloy__10_aCette église du XIIème siècle, construite sur un promontoire dominant l'Aumance, est pourvue de larges contreforts. Les chapiteaux sont ornés de feuillages, d'oiseaux ou d'écailles. Les peintures murales de l'abside datent du XIIIème siècle et ont fait l'objet de réparations au XVème. L'église présente des modillons, des sculptures et une porte à pinacle. La porte principale est en bois sculpté du XVIème siècle.

Occupé depuis la préhistoire, le site de Châteloy  a été lieu de culte druidique, avant l'implantation de la cité gallo-romaine de Cordes. Si le nom de Châteloy remonte à l'appellation latine "Castellum Oculi", à traduire par 'Castel sur l'Oeil", il convient de préciser que ce n'est plus l'Oeil, mais l'Aumance qui coule maintenant à ses pieds. Le changement de dénomination provient d'une erreur du cartographe Cassini.

Chateloy__9_aDéjà éprouvée par la grande invasion de 257, la ville de Cordes fut détruite par les Wisigoths en 475. Délaissée quelque temps, la localité subsiste au moyen-âge et reprend de l'importance comme paroisse chrétienne d'abord et comme siège d'un prieuré par la suite.









Chateloy__8_aL'actuelle église romane a été précédée au début de notre ère par un temple païen, auquel ont succédé une église primitive, où saint Principin a accompli un miracle, et une chapelle carolingienne. Dédiée à Saint-Pierre, elle a été construite au XIIème siècle. Elle fut consacrée en 1170, comme en témoigne une date gravée dans le choeur. A l'origine église d'un Prieuré, elle dépendait de l'Abbaye Royale de Saint-Cyran en Brenne, diocèse de Bourges. Rattachée au XIIIème siècle au chapitre collégial de Hérisson, elle resta l'église paroissiale de cette ville jusqu'en 1725, époque où, pour des raisons de commodité, fut élevée à Hérisson même l'ancienne église Notre-Dame, détruite lors de la construction de l'église paroissiale actuelle .








Chateloy__6_aVendue à la Révolution comme Bien National , l'église fut acquise par Jean Gilberton le 26 Germinal, an 7. Son fils en fit don à la commune de Hérisson , le 23 novembre 1852. Le 22 janvier 1909, elle fut classée Monument Historique.

Les parties les plus anciennes de l'édifice sont à rechercher dans le mur ouest qui clôt la nef : certains fragments du parement de pierre proviennent probablement d'une chapelle pré-romane. Cependant, l'essentiel de la construction s'est effectué, en deux campagnes, au XIIème siècle. La chapelle des Villelume et les arcs-boutants appartiennent au style gothique tardif et furent édifiés au XVIème siècle. La flèche du clocher dans sa forme actuelle date du XIXème siècle.







Chateloy__5_aAvant d'emprunter le couloir conduisant vers l'église, on passe à côté d'un couvercle de sarcophage, orné d'une longue croix, taillée en bas-relief.

17 octobre 2007

L'église Sainte Radegonde de Cognat-Lyonne

Cognat__1_aL'église Sainte Radegonde de Cognat-Lyonne a été construite au XIIème siècle. Elle en a conservé son clocher octogonal, ses hauts pignons auvergnats à l'avant du transept et son chevet trifolié. C'est le seul vestige du village, qui fut détruit pendant les guerres de religions opposant catholiques et protestants.

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Dans le mur du coté gauche du porche, au niveau du sol, une pierre de remploi facilement repérable. Et quelques signes lapidaires...


 

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Cognat__9_aSur le sommet de la butte, un mémorial raconte la bataille, avec un peu d'humour : "C'est en hiver que s'entretuèrent les catholiques et les protestants, sur cette colline, le 6 Janvier 1568. L'armée protestante fut victorieuse, mais son chef, le capitaine Poncenat, fut tué par erreur par ses propres troupes, le soir après la bataille"...







Cognat__4_aUn bénitier est encastré à l'extérieur. Pour les abblutions ?

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17 octobre 2007

L'église Saint Barthélémy et Saint Gènes de Chapeau

ChapeauaC'est un petit édifice roman du XIIème siècle à nef unique sans bas côtés.










Chapeau__2_bLe portail à tympan moderne s'ouvre dans un avant-corps de maçonnerie surmonté d'un glacis et entouré de deux voussures retombant sur des colonnettes en délit.

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Chapeau__4_aL'ensemble du site (église, château et parc) est classé.

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17 octobre 2007

L'église Saint-maurice de Vicq

Vicq__glise_aVicq dérive de « vicus » désignant un centre gallo-romain d’administration locale. La paroisse de Vicq appartenait autrefois au diocèse de Clermont. Le prieuré était, à l'origine, la propriété des bénédictins de Menat, puis de l'abbaye Saint-Leger d'Ebreuil.

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Vicq__4_aL'église Saint-Maurice est située sur les bases d'un ancien sanctuaire chrétien, ayant laissé trois couches de sépultures mérovingiennes et carolingiennes, datées du Vème et du VIIIème siècle.
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Vicq_abEdifice roman, elle est comosée d'une nef de trois travées, flanquée de bas-côtés, et d'un transept saillant, sur les bras duquel s'ouvrent des absidioles en hémicycle et une abside de même plan, précédée d'une travée droite. L'absidiole nord  est remplacée au XVIème siècle par une chapelle de plan rectangulaire qui sert actuellement de sacrtistie.
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Vicq__6_aLes culs-de-four de l'abside et de l'absidiole sud, ainsi que la croisée d'ogives du choeur, datent du XIIIème siècle. La porte en plein cintre ouvre sur un auvent de bois du XIIème siècle.
















VicqLe clocher aujourd'hui tronqué fut construit au début du XIVème. Sa restauration est en cours et consistera à remplacer les éléments défectueux de sa charpente. La couverture de l'appentis sommital de la flèche sera réalisé en plomb... (argh...). Les façades seront consolidées avec changement des pierres en mauvais état et rejointement des parements.

Une crypte remarquable du Xème ou XIème siècle renfermait les reliques de saint Mesmin.


http://www.valdesioule.com/fr/communes/commune.asp?code_commune=19

17 octobre 2007

L'église Saint-Saturnin de Rocles

Rocles_aA la fin du IIIème siècle, d’après M.Bougerolle instituteur à Rocles, Saint-Saturnin (ou Saint-Sornin) introduisit la religion chrétienne dans cette région. La commune voisine porte d’ailleurs son nom (Saint-Sornin) et  l’église de Rocles lui est consacrée (sous son autre nom : Saint-Saturnin). Ce saint venait de Toulouse où l’on retrouve l’église Saint-Sernin. Deux autres prêcheurs avaient également sillonné la contrée. II s'agissait de Saint-Ourse ou Saint-Ursin, venu de Bourges et Saint -Austremoine arrivé de Clermont.





Rocles__1_aC'est vers 1150 que fut construite l'église ; mais de ce premier édifice de style roman, il ne subsiste que l'abside en hémicycle (flanquée au Nord d'une très petite absidiole de même tracé), et le mur de façade. Ces deux parties sont réunies par une nef entièrement reconstruite au XVème siècle, en style gothique, et qui comporte quatre travées.
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Rocles__7_bLa paroisse de Rocles appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L'église Saint-Saturnin dépendait alors du monastère du Montet. C'est un monument de style gothique, à l'exception du choeur, de l'absidiole nord et du portail ouest. Elle comporte une nef principale de 3 travées, flanquée au sud d'un bas-côté de 4 travées.

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Rocles__2_aLes éléments les plus remarquables de l'architecture sont le clocher, assis sur la travée droite de l'abside, avec une base romane quadrangulaire surmontée d'une flèche gothique en pierre de plan octogonal, et surtout le portail ouest : de style roman bourguignon, il est entouré d'une archivolte en plein cintre aux voussures garnies de damiers, d'oves de palmettes et de billettes, et que reçoivent de chaque coté, trois colonnettes en délit à chapiteaux d'entrelacs.












Rocles__5_aLe tympan, supporté par deux colonnettes appareillées dressées contre les piédroits, est découpé en festons. 

















Rocles__9_aA l'intérieur, l'absidiole nord conserve la statue sur bois de la Vierge. Assise comme les vierges à l'enfant de l'époque romane, elle appartient pourtant au style et à l'époque gothique.
















Rocles__10_aElle fut trouvée par "hasard" entre les deux guerres dans les combles de l'église où elle avait été cachée pendant la révolution. Haute de 78cm, elle tient dans sa main droite un fleuron. C'est une statue de transition.
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Rocles__6_aOn trouve aussi un grand bénitier de pierre, en forme de chapiteau (seconde moitié du XIIème siècle) décoré de rinceaux végétaux.

http://rocles03.free.fr/tourisme/pag_eglise.htm

17 octobre 2007

L'Eglise Notre Dame d'Huriel

Huriel__1_aAncienne église prieurale et paroissiale dépendant autrefois de l'abbaye de Déols, près de Châteauroux, Notre-Dame d'Huriel est un magnifique édifice roman, datant du début du XIIème siècle.
Outre des caractères très marqués, l'église Notre-Dame se distingue également à travers des éléments architecturaux très originaux : en  premier lieu, avec la coupole à huit pans montée sur pendentifs et  trompes surplombant la croisée du transept, et aussi, avec son porche à arcature triple (schéma assez rare dans l'Allier, seulement trois édifices en relevant, notamment Châtel-Montagne) surmonté à l'intérieur par une tribune desservie par un double escalier.
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Huriel__3_aEn forme de croix latine, Notre-Dame trouve son originalité à travers les influences auvergnates, berrichonnes et limousines reconnaissables dans son architecture, influences qui s'expliquent par la situation même de la ville d'Huriel, aux confins de l'Auvergne, près de la Marche et du Berry.
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Huriel_aAvec son plan simple, sans bas-côtés, sa couverture charpentée, la présence de secretariae (petites sacristies en segment de cercle coincées entre les absidioles et le choeur) et les étroits passages latéraux, dits " berrichons ", faisant communiquer la nef avec les bras du transept, Notre-Dame rappelle l'architecture religieuse du Berry.
Des caractères auvergnats se retrouvent au niveau du clocher situé à la croisée du transept :  octogonal et massif, couvert de bardeaux en bois de châtaignier,  il rappelle les clochers des majeures romanes d'Auvergne (Saint Nectaire, Orcival, etc.).
Enfin, au titre de l'ornementation sculptée des murs, des boudins sur colonnettes encadrent les fenêtres, à l'instar des édifices romans limousins, comme Saint-Léonard-de-Noblat.







La tour-clocher

Huriel__2_aElle est décorée d'arcatures aveugles et s'élève sur la croisée du transept. L'abside est surmontée d'un pignon orné d'une croix à Agneau pascal.















La nef

Huriel__10_aElle est couverte en charpente. Elle n'a pas de collatéraux. Elle est éclairée par des fenêtres sans décoration. La nef communique avec les croisillons du transept par des passages étroits appelés passages berrichons.
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La croisée du transept

Huriel__13_aElle est couverte d'une coupole sur un étage octogonal sur pendentifs. Les croisillons sont voûtés en berceau et possèsent une absidiole.
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Le choeur

Huriel__15_aIl comprend une travée droite voûtée en berceau.

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L'abside

Huriel__11_aElle est voûtée en cul-de-four et est éclairée par trois fenêtres. Deux petits oculi sont percés au-dessus du cul-de-four. Les sujets représentés sur les chapiteaux sont peu distincts. A droite, un cavalier et sa monture. Les fenêtres de l'abside sont décorées et surmontées d'un cordon de billettes qui se poursuit sur les absidioles.









Huriel__12_aL'originalité de Notre-Dame ressort également à travers sa sculpture et son mobilier : le décor sculpté extérieur est très riche, avec un cordon de billettes qui cerne l'édifice quasiment en son entier, et au niveau des modillons et des chapiteaux des colonnettes qui flanquent les fenêtres, des éléments abstraits (entrelacs, feuillages, copeaux, ...) mais aussi figuratifs (têtes animales et humaines, petits personnages).
Les chapiteaux de la croisée, s'ils relèvent d'une facture assez frustre due à la dureté du granit employé, n'en sont pas moins intéressants, avec en particulier un homme ascensionnel  jumeau de celui de Châtel-Montagne.



Huriel__15_bAu titre du mobilier, la grille du choeur en fer forgé, réalisée sans aucune soudure ni rivet, est exceptionnelle : en forme de petites volutes, elle date des XIIème-XIIIème siècle, et est classée " objet historique " depuis 1841.





Huriel__23_abCuve baptismale romane décorée de reptiles et d'oiseaux.














Huriel__17_aEn mai 2003, deux importants panneaux peints ont été découverts et restaurés : la première de ces fresques date de la fin XIVème, et représente St Martin dans l'épisode de la Charité... la seconde, date du XVIIème siècle, et figure une Annonciation.
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http://huriel.planet-allier.com/eglise.htm
http://www.art-roman.net/huriel/huriel.htm

17 octobre 2007

L'église Saint-Nicolas de Murat

Murat__11_Murat le riche a été un fief réputé depuis plus de mille ans. Bordé par deux rivières, l'Aumance et le Murat, ce bourg historique montre fièrement les vestiges de son château du XIème siècle, ancien poste fortifié romain, puis domaine des Bourbons.









MuratL'église Saint-Nicolas fut construite aux XIème et XIIème siècles en grès rouge. Le clocher fut ajouté au XVIIIème siècle.

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