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17 septembre 2008

L'obélisque de Thoutmôsis III

Saint_Jean_de_Latran_1L'obélisque en granit rose, le tekhen wâty, est couvert d'hiéroglyphes : on voit, sur les colonnes centrales des quatre faces, le roi Thoutmôsis III, de la dix-huitième dynastie (1400avant notre ère), recevant la bénédiction d'Amon-Rê ou Amon-Aton, et aussi déposant des offrandes aux dieux. Son fils Thoutmôsis IV a ajouté les colonnes latérales qui content l'embellissement du temple par ce roi, et aussi les travaux des artisans sur l'obélisque, qui ne durèrent pas moins de trente-cinq ans.

Les spécialistes se sont longtemps demandé quel pouvait être l'emplacement d'origine de cet obélisque. L'égyptologue français Gustave Lefebvre (1879-1957) pensait, à la lumière des inscriptions, que le monolithe devait provenir de Karnak et, plus précisément, de la partie est du grand temple. Son collègue Paul Barguet découvrit l'emplacement exact à l'est de la salle des fêtes de Thoutmôsis III en mettant au jour quatre gros blocs de grès assemblés en queue d'aronde identifiés comme son soubassement.

Ammien Marcellin rapporte qu'Auguste avait songé à transporter cet obélisque, puis avait dû y renoncer et en choisir un de taille plus modeste, au vu des difficultés techniques que cela posait à l'époque.






saint_jean_de_latran_ob_lisque_2C'est Constantin (272-337) qui, en 337, le fit transporter de Thèbes à Alexandrie, pour l'ériger à Constantinople. Mais il n'eut pas le temps de mener à bien son projet, et son fils Constance II (337-361), son successeur, préféra l'acheminer vers Rome en 357, le destinant à la spina du Circus Maximus : le géant vint donc prendre place au côté de l'obélisque d'Auguste, actuellement obélisque de la piazza del Popolo.

Il fut retrouvé en 1587, à une profondeur de 7 m, brisé en trois morceaux, lors de fouilles menées au Grand Cirque par le pape Sixte Quint, qui le fit restaurer et enfin réériger sur la place Saint-Jean-de-Latran l'année suivante le 3 août 1588 par l'ingénieur Domenico Fontana. L'inauguration eut lieu le 10 août 1588.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ob%C3%A9lisque_du_Latran

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17 septembre 2008

Le baptistère de San Giovanni in Laterano

Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_2À l'écart de la Basilique, sur la place San Giovanni, se trouve le baptistère, de plan octogonal et surmonté d’un dôme. Il fut construit Vème siècle (environ 440), sous le pontificat de Sixte III, sur un ancien  baptistère carré de l'époque constantinienne. Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_20La légende rapporte que Constantin y fut baptisé, mais cela reste une légende. En effet, il le fut, mais en Orient, et par un évêque arien, ou comme le pense l'historien Eusèbe, sur son lit de mort à Constantinople. Une tradition raconte que c'est ici que le pape saint Grégoire le Grand (590-604),  transcrivit pour la première fois le chant grégorien.






Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_4Pendant plusieurs siècles, il fut le seul baptistère de Rome, et sa forme octogonale servit de modèle à bon nombre d'autres baptistères, à Rome, ailleurs en Italie (Florence, Parme), puis dans toute la chrétienté. Il était dédié à saint Jean-Baptiste. L'eau était fournie par l'ancien aqueduc Aqua Claudia.
L'entrée principale se fait face à la basilique, par le biais de la chapelle de St Venantius, mais il existe aussi une entrée latérale, plus petite.
Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_21











Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_18Les façades extérieures, de brique, ont été ornées en 1657 par une frise dessinée par Francesco Borromini, incorporant les armes du pape Alexandre VII, que l'on retrouve sur la fontaine à l'extérieur.
Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_9















Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_12Sur les murs, il y a cinq fresques reproduisant des épisodes de la vie de Constantin dont celle de la bataille du pont Milvius (312), au plafond, remportée sur Maxence où se fit l'apparition de la Sainte Croix, avec la promesse in hoc signo vinces (Par ce signe tu vaincras).
Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_7














Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_5La cuve circulaire où les chrétiens étaient baptisés jadis par immersion est au centre, entourée de huit belles colonnes en porphyre rouge aux chapiteaux ioniques et corinthiens, qui soutiennent un entablement de 8 colonnes de marbre blanc. Un déambulatoire entoure le bassin.
Pendant les six premiers siècles, seul l’évêque, successeur des apôtres, faisait entrer dans l’église le catéchumène au cours de la liturgie pascale






Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_10Sur ces colonnes repose une architrave, avec des vers en latin, attribués au pape Saint Sixte II (432-440) et qui résument admirablement bien la doctrine chrétienne sur le Baptême :

Saint_Jean_de_Latran_Baptist_re_4











GENS SACRANDA POLIS HIC SEMINE NASCITVR ALMO               
QVAM FECVNDATIS SPIRITVS EDIT AQVIS                                  
VIRGINEO FETV GENITRIX ECCLESIA NATOS                              
QVOS SPIRANTE DEO CONCIPIT AMNE PARIT                              
COELORVM REGNVM SPERATE HOC FONTE RENATI                  
NON RECIPIT FELIX VITA SEMEL GENITOS                                    
FONS HIC EST VITAE QVI TOTVM DILVIT ORBEM                         
SVMENS DE CHRISTI VVLNERE PRINCIPIVM                              
MERGERE PECCATOR SACRO PVRGANTE FLVENTO                  
QVEM VETEREM ACCIPIET PROFERET VNDA NOVVM               
INSONS ESSE VOLENS ISTO MVNDARE LAVACRO                     
SEV PATRIO PREMERIS CRIMINE SEV PROPRIO                        
NVLLA RENASCENTVM EST DISTANTIAQVOS FACIT VNVM         
VNVS FONS VNVS SPIRITVS VNA FIDES                                     
NEC NVMERVS QVEMQVAM SCELERVM NEC FORMA SVORVM
TERREAT HOC NATVS FLVMINE SANCTVS ERIT
   


                     

Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_11C'est ici que jaillit ce peuple de noble lignée, voué au Ciel
Que l'Esprit engendre en ces eaux fécondées.
C'est dans l'eau que Notre Mère l'Église, dans un accouchement virginal,
met au monde ceux qu'elle a conçus par l'oeuvre de l'Esprit divin.
Vous qui êtes nés à cette source, vivez dans l'espérance du royaume des cieux.
Il faut renaître pour avoir la vie éternelle.
Voici la source de vie qui lave toute la terre,
et prend sa source aux plaies du Christ.
O pécheur, viens te plonger dans ce flot sacré et purificateur
Dont les ondes rajeuniront tout vieil homme qui s'y plonge.
Si, sous le poids du péché hérité ou de ton péché personnel,
tu tiens à l'innocence, lave-toi dans ces eaux.
Plus rien ne sépare ceux qui y sont renés. Ils sont devenus un,
Grâce à une seule source baptismale, à un seul Esprit, à une seule Foi.
Que personne ne craigne le nombre et la gravité de ses péchés :
Celui qui est rené de cette eau vive deviendra saint.

Saint_Jean_de_Latran__baptist_re_8C'est beau, très beau même, surtout si l'on sait lire entre les lignes.

17 septembre 2008

La chapelle Saint-Laurent, Sancta Sanctorum

Saint_Jean_de_Latran_Sancta_SanctorumC'est une annexe de l'archibasilique. Ce sanctuaire, ancienne chapelle privée des papes ou Sancta Sanctorum, était reliée au palais pontifical. A la suite du départ des Papes pour Avignon en 1313, le palais primitif du Latran ayant été démoli et remplacé, il resta isolé, bien que faisant toujours partie de la basilique.









La Scala Santa

Saint_Jean_de_Latran_scala_sanctaOn donne ce nom à l'escalier montant directement en face de la porte principale du sanctuaire. De chaque côtés, d'autres escaliers à l'usage du commun des mortels, donnent accès à l'étage supérieur.
Cet escalier, appelé auparavant  Scala Pilati et que le pape Sixte V plaça là lorsqu'il fit construire l'édifice englobant le Sancta Sanctorum, constitue la partie la plus importante du bâtiment. Ayant appartenu au palais habité par Ponce Pilate à Jérusalem, il faisait partie du tribunal ou prétoire de ce gouverneur, et le Christ l'aurait gravi à plusieurs reprises. Hélène, mère de Constantin le grand, le fit venir à Rome.
Il comporte 28 marches en marbre, à l'heure actuelle recouverte d'estrades de bois. À plusieurs endroits, des panneaux de verre dans le bois laissent voir des taches dans le marbre : des gouttes de sang du Christ, répandu quand il a monté l'escalier. Il se monte à genoux, et rapporte l'indulgence pour ses péchés, à défaut de 100 jours par marche.






Le Sancta Sanctorum

Saint_Jean_de_Latran_sancta_sanctorum_8Ce nom désigne la chapelle placée au sommet de la Scala Santa, que l'on voit à travers des barreaux de fer.











saint_jean_de_latran_dCe nom fait référence au Saint des Saints du temple de Jérusalem, où seul le grand prêtre peut entrer : c'est une chapelle privée pour le Pape. Au-dessus de l'entrée de l'abside se trouve l'inscription NON EST IN TOTO SANCTIOR ORBE LOCUS,  "il n'y a pas lieu plus saint au monde".

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Saint_Jean_de_Latran_sancta_sanctorum_6Cette chapelle, que l'on dit construite pour Fausta, femme de Constantin, est l'unique reste de l'ancien Patriarcat du Latran et date du VIIIème siècle. Elle fut décorée au XIIème siècle par les Cosma. Ce fut saint Sylvestre qui consacra le premier ce lieu, et l'autel érigé en cet endroit fut à l'origine dédié à saint Laurent. De nos jours encore, c'est un autel sur lequel seul le pape peut célébrer.









Saint_Jean_de_Latran_sancta_sanctorum_9Actuellement, cette chapelle, toujours fermée, ne s'ouvre que lorsque les chanoines de la basilique de Saint-Jean-de-Latran vont découvrir ou voiler l'image, et en ces circonstances même, elle reste encore fermée aux femmes, étant de clôture papale.
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saint_jean_de_latran_mCette chapelle était autrefois utilisée comme trésorerie du palais des papes, et aurait contenu des reliques comme un morceau de pain de la Cène, le manteau se saint Jean-Baptiste, l'épaule de saint Matthieu, le menton de saint Barthélémy, et les têtes des saints Pierre, Paul , Agnès et Euphemia.

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L'Image Achiropite

Saint_Jean_de_Latran_sancta_sanctorum_3Ce mot derive du grec "acheiropoiétès" qui signifie "non fait de main d'homme".  La légende dit que cette icône aurait été exécutée par un agent céleste. Elle fut apportée de Constantinople à Rome lors des persécutions des iconoclastes sous le pontificat de Grégoire II.









Saint_Jean_de_Latran_sancta_sanctorum_11Peinte sur une planche épaisse, elle fut recouverte de lames d'argent et l'on ne voit plus que la tête et les pieds du Christ.

La tradition l'attribue à saint Luc par l'intermédiaire d'un ange.

17 septembre 2008

Le triclinium Leoninum

Saint_jean_de_latran_aaSur la place en face de la basilique se trouve une niche richement décorée d'une mosaïque, témoin de ce qui reste de l'une des plus grandes salles de l'ancien palais du pape Léon III, l'abside de la salle à manger, le Triclinium Leoninum. La mosaïque que nous voyons aujourd'hui conserve certaines parties d'origine.















saint_jean_de_latran_bbElle représente le Christ, dans une position centrale, qui confie aux Apôtres leur mission. Sur la gauche, le Christ donne les clés à Sylvestre II et la bannière à Constantin, sur la droite, saint Pierre, avec le pape Léon III et l'empereur Charlemagne.  Le pape Léon III a une auréole carrée, montrant qu'il était en vie quand la mosaïque fut faite, vers l'an 800, lorsque Charlemagne fut couronné à Rome.

15 septembre 2008

Santa Maria Sopra Minerva

Santa_Maria_Sopra_Minerva_9Santa Maria Sopra Minerva (Sainte-Marie sur la Minerve) est bâtie sur la piazza della Minerva : cette petite place attire l’attention par le monument qui se trouve en son centre, le "Pulcino della Minerva", un éléphant portant un obélisque. L’obélisque a été trouvé au XVIIème siècle dans le jardin du couvent dominicain attenant à l'église. Il aurait été l'un des deux obélisques de Sais, construits là bas dans les années 589 -570 avant notre ère, durant le règne d'un pharaon identifié par différentes sources comme étant Apriès, Waphres, Wahibre ou Hophra, de la vingt-sixième dynastie d'Égypte. Les deux obélisques ont été amenées à Rome par l'empereur Dioclétien, au cours de son règne de 284 à 305, pour le temple d'Isis.









Santa_Maria_Sopra_Minerva_1L'inscription latine sur le socle, choisie par le pape qui a commandé la sculpture au Bernin, Alexandre VII, serait "... un esprit fort est nécessaire pour soutenir une solide connaissance". Bien vu.
La statue fut conçue par le sculpteur, et réalisée par son élève Ercole Ferrata en 1667. Elle se veut symbole d’intelligence et de piété, socles du christianisme.











Santa_Maria_Sopra_Minerva_11Santa Maria sopra Minerva fut fondée au VIIIème siècle, reconstruite au XIIIème siècle, souvent modifiée jusqu'au XIXème siècle, c'est l'une des rares églises romaines de style majoritairement gothique. Comme d'autres églises romaines antiques, elle fut construite sur les fondations d'un lieu de culte antérieur, dédié à la divinité romaine Minerve Chalcidica.

Santa_Maria_Sopra_Minerva_8On sait peu de choses sur le temple de Minerve, qui aurait été construit par Pompée vers -50. Un temple dédié à Isis et Sérapis aurait également existé sur les lieux actuels de l'église. La crypte de l'église renferme quelques vestiges antiques. Il est probable que le temple ait existé jusqu'au règne du pape Zacharie (741-752), qui offrit le lieu à des moines venus d'Orient. Cette première église du VIIIème siècle a aujourd'hui disparu. L'édifice actuel doit son existence aux Dominicains, qui en reçurent la propriété du pape Alexandre IV au XIIIème siècle, et y bâtirent une église et un couvent.




Santa_Maria_Sopra_Minerva_10En effet, les Dominicains voulurent bâtir une église nouvelle et moderne pour abriter leur quartier général romain. Deux religieux, Fra Sisto Fiorentino et Fra Ristoro da Campi, qui avaient travaillé à la construction de l'église Santa Maria Novella, à Florence, commencèrent la construction du nouvel édifice en 1280, sous le pontificat de Nicolas III. Le pape Boniface VIII finança largement les travaux, et l'église fut achevée en 1370.
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Santa_Maria_Sopra_Minerva_12Par la suite, elle fut rénovée et modifiée par Carlo Maderno, entre autres, qui lui donna une façade classique, puis de nouveau restaurée au XIXème siècle, dans le style néo-gothique. Les portes de l'église datent du XVème siècle. De belles colonnes antiques rythment les arcades et montent jusqu’aux voûtes peintes de bleu et d’or.

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Santa_Maria_Sopra_Minerva_17Sainte Catherine de Sienne, qui devint la patronne de l'Italie, est enterrée dans l'église. Derrière la sacristie, la chapelle qui lui est dédiée fut construite en 1637 sur la décision du cardinal Antonio Barberini, en transportant les murs de la pièce où la sainte mourut en 1380 depuis le couvent voisin des Dominicaines. Catherine, docteur de l'Église, ne savait pas écrire et ignorait le latin, dit-on! Les œuvres qu'elle a dictées sont considérables, par leur ampleur, leur contenu et aussi leur importance dans l'histoire de la langue italienne.
Elle est la sainte patronne des journalistes et des médias (Internet inclus), ainsi que de tout les métiers de la communication


Santa_Maria_Sopra_Minerva_29Fra Angelico, le peintre de la Renaissance, mourut dans le couvent attenant et fut enterré dans la chapelle à gauche du chœur. De même les papes Paul IV, Léon X et Clément VII sont enterrés dans le chœur dans des tombeaux d’Antonio da Sangallo le Jeune réalisés en 1541. En effet, avant la construction de l'église Saint-Jean-des-Florentins, Santa Maria Sopra Minerva était l'église de la nation florentine à Rome et abrite à ce titre de nombreuses sépultures de prélats, de nombreux membres éminents de la famille des Médicis, seigneurs et citoyens toscans.

La sacristie de l'église fut le lieu de deux conclaves. Le premier se tint en mars 1431, et aboutit à l'élection du pape Eugène IV, le second, en mars 1447, à celle du pape Nicolas V.







Santa_Maria_Sopra_Minerva_21Le transept droit abrite la chapelle Carafa, construite de 1489 à 1493 et revêtue de fresques de Filippino Lippi représentant sur les trois murs la vie de Saint Thomas d'Aquin, l’Assomption et l’Annonciation où le saint présente à la Vierge le cardinal Carafa.










Santa_Maria_Sopra_Minerva_20Cette fresque de la Renaissance fait partie des plus célèbres.

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Santa_Maria_Sopra_Minerva_27A côté de la chapelle, le tombeau d’un évêque, surmonté d’une mosaïque représentant une Vierge à l’enfant.

















Santa_Maria_Sopra_Minerva_28Devant le pilastre gauche du chœur figure une statue du Christ ressuscité de plus de deux mètres, sculptée entre 1519 et 1521, commencée par Michel-Ange à Florence et achevée par ses élèves. Un pudique voile doré fut ajouté après coup sur la statue, la nudité de Jésus étant assez peu répandue dans les églises. On la qualifie "d'atypique" parce qu'elle associe un thème religieux chrétien à l'image d'un héros athlétique.

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Santa_Maria_Sopra_Minerva_14http://www.rome-passion.com/santa-maria-sopra-minerva.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_de_la_Minerve
http://www.rome-decouverte.com/vers-la-piazza-della-rotonda/sainte-marie-de-la-minerve.html
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15 septembre 2008

Sant'Agnese in Agone

Sant_Agnese_in_Agone_9La piazza Navona fut à l'origine un stade construit par l'empereur Domitien en 86. Domitien y instaura un cycle de jeu à la grecque : course à pied, pugilat, lancer de javelot et de disque. Au Vème siècle, le stade n'est plus que ruines.
De là, la place tire son nom : in agones , "en les jeux", devint nagone et navone puis enfin navona qui signifie "grosse nef" en italien. Le nom de l'église de Sant'Agnese in Agone (Sainte-Agnès en Agone) témoigne encore de cette antique étymologie.






Sant_Agnese_in_Agone_2La tradition veut que l'église Sant'Agnese in Agone, située sur la place Navone à Rome, ait été construite sur le lieu où la sainte fut martyrisée.
Sant_Agnese_in_Agone_1a











Sant_Agnese_in_Agone_10"Née au IIIe siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence (Peristephanon 14), mourut en 303 à l'âge de treize ans. Jacques de Voragine rapporte aussi son histoire, dans la Légende dorée.
À l'âge de douze ans, elle rejeta les avances du fils du préfet de Rome qui la courtisait avec empressement, lui déclarant qu'elle était déjà fiancée à quelqu'un de bien plus noble que lui. Le jeune homme tomba malade d'amour. Lorsque son père en connut la raison, il convoqua Agnès qui lui confia qu'elle était chrétienne et promise à Jésus-Christ. Le préfet lui ordonna alors de sacrifier aux dieux romains sous peine d'être enfermée dans un lupanar. Refusant de lui céder, Agnès fut dépouillée de ses vêtements et conduite, nue, à travers la ville, jusqu'au lieu de prostitution, mais ses cheveux se mirent à pousser miraculeusement recouvrant entièrement son corps. Arrivée dans le lupanar, un ange apparut et l'enveloppa d'une lumière éblouissante, et le lupanar devint un lieu de prière.




sainte_agnes_2Alors que le fils du préfet lui rendait visite, bien décidé à la conquérir, un démon l'étrangla et il mourut. Fou de colère, le préfet ordonna qu'Agnès soit brûlée en place publique comme une sorcière, mais le feu épargna la jeune fille et détruisit ses bourreaux ; finalement, Agnès fut égorgée.
Sur ce point, la Légende dorée diverge, et raconte que le gouverneur voulut qu'Agnès prouve qu'elle n'avait pas usé de magie en ressuscitant son fils, ce qu'elle fit par la prière ; les prêtres la firent alors arrêter, et le gouverneur, qui aurait voulu la libérer mais craignait la proscription, chargea un substitut de la juger. Ce dernier la fit brûler, mais le feu l'épargna et toucha le peuple déchaîné qui se tenait autour. Le substitut la fit alors égorger."








Sant_Agnese_in_Agone_3Un premier oratoire fut construit dès le VIIIème siècle, puis il fut agrandi et transformé en petite église par le pape Calixte II en 1123. Cette église fut reconstruite dans le style baroque à la demande du pape Innocent X Pamphilj par Girolamo et Carlo Rainaldi en 1652. On leur doit le plan en forme de croix grecque et les niches des piliers de la coupole. L'église fut achevée de 1653 à 1657 par Francesco Borromini. Il dessina notamment la façade concave de l'église et la surmonta d'une coupole adjointe de deux campaniles.





Sant_Agnese_in_Agone_5A l'intérieur, la coupole est ornée de fresques peintes par Ferri représentant la Gloire du Paradis.
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Sant_Agnese_in_Agone_6Une chapelle, sur la gauche, contient un reliquaire avec la tête décapitée de la sainte.

De l'église on a accès à des souterrains où se trouvent une mosaïque romaine et des restes du stade de Domitien qui précédait la place Navone.

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Sant_Agnese_in_Agone_8http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Agn%C3%A8s_en_Agone
hSant_Agnesttp://www.italie1.com/sant-agnese-in-agone-rome-6583.html

12 septembre 2008

San Bartolomeo all'Isola

San_Bartolomeo_10L'église San Bartolomeo all'Isola (Saint-Barthélémy-en-l'Isle) fut fondée à la fin du Xème siècle par l'empereur Otton III, dernier empereur du Saint Empire romain germanique, et était initialement consacrée à l'évêque Adalbert de Prague, un de ses amis.










San_Bartolomeo_8Elle est située sur l'île Tibérine, à l'emplacement de l'ancien temple d'Esculape, et conserve les reliques de saint Barthélemy. Elle fut rénovée par le pape Pascal II en 1113, puis de nouveau en 1180, après l'arrivée des reliques de l'apôtre, provenant du Bénévent, et avant d'Arménie, où elles étaient encore en 809. Le clocher roman du XIIème siècle, la Torre dei Caetani, est tout ce qui reste de l'époque médiévale.

L'église fut gravement endommagée par une inondation en 1557 et fut reconstruite, avec une façade baroque, en 1624, d'après les plans de Orazio Torriani. D'autres restaurations ont été entreprises en 1852.
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San_Bartolomeo_2Les reliques sont actuellement dans une ancienne baignoire romaine en porphyre sous l'autel principal. D'anciennes pierres sont encastrées sous le portique.
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San_Bartolomeo_14Un grand bassin en bronze datant du Xème siècle a servi, selon la tradition, à transporter les reliques de saint Barthélemy de Bénévent à la basilique d'Otton.
















San_Bartolomeo_16Le puits en marbre devant les escaliers du chœur représente le Christ, Adalbert, Barthélémy et Otton. D'après la légende, il doit se trouver à l'emplacement de la source sacrée que contenait le temple d'Esculape.
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San_Bartolomeo_11L'intérieur de l'église conserve quatorze anciennes colonnes romaines, et deux sculptures de lions en marbre datant de la première rénovation.


















San_Bartolomeo_18L'accueil sur l'île s'est plutôt bien passé, les mouettes m'ont laissée entrer.














La légende d'Esculape, d'après monsieur René Patouillard

San_Bartolomeo_1Une légende explique comment l'île Tibérine fut consacrée a Esculape: Pendant la peste qui sévit a Rome en 293 av. J.-C. et y fit de grands ravages, le Sénat, après avoir consulté, suivant l'usage, les livres de la Sybille, envoya des ambassadeurs a Épidaure, où se trouvait le principal sanctuaire d'Asklépios, le dieu grec de la médecine; un des serpents conserves dans le temple comme symboles vivants de la divinité entra de lui-même dans leur vaisseau qui le ramena à Rome. En remontant le Tibre, arrive aux portes de Rome, il s'élança dans l'Ile et y disparut. Sa venue fit cesser le fléau. En souvenir de cette manifestation divine on éleva dans l'ile un temple consacré au dieu Esculape, ainsi qu'un hôpital pour les malades, et elle fut reliée aux rives par deux ponts.
San_Bartolomeo_7Plus tard on ajouta de nouvelles constructions pour maintenir les terres de l'Ile et on lui donna, en décorant les deux pointes en forme de poupe et de proue, l'aspect d'un gigantesque vaisseau ancré devant Rome, dont un obélisque placé au centre figurait le mat.
La nouvelle divinité sous la forme du serpent prospéra miraculeusement et la croyance en son immortalité, favorisée par les prêtres, dura plusieurs siècles. Comme à Epidaure les malades venaient en foule implorer leur guérison et ils étaient logés sous des portiques avoisinant le temple. Pendant leur sommeil, le dieu leur apparaissait et leur donnait ses prescriptions pour soigner les maux dont ils souffraient.
San_Bartolomeo_4L'Ile Tibérine a renfermé, outre le temple d'Esculape et ses dépendances, divers édifices dont les principaux sont: le temple de Jupiter Jurarius, dieu protecteur des serments; celui de Faunus, patron des moissons et un monument à Tibérinus, génie tutélaire du fleuve.



San_Bartolomeo_5L'église San Bartolomeo a été construite sur les substructions du temple d'Esculape. Une statue colossale d"Esculape en marbre fut découverte à la Renaissance dans l'île. Elle se trouve actuellement au Musée de Naples et provient certainement du temple.
Les murs du temple devaient être décores d'ex-votos offerts par la reconnaissance des malades guéris, statues ou statuettes, têtes ou autres parties du corps en marbre, en métal ou en terre cuite. Quantité de ces ex-votos ou donaria ont été retrouvés dans le Tibre près du pont Cestius.
Sous le temple se trouvaient des salles, favissæ, dans lesquelles on renfermait les donaria qui ne pouvaient trouver place dans le temple même. Le temple était entouré d'un petit bois sacré dans lequel s'élevaient les monuments votifs consacrés au dieu par la piété des malades.








Les ponts de l'île


San_Bartolomeo_21Les deux ponts en pierre subsistent encore. Le pont Fabricius a été restauré en brique au moyen age, son parapet est moderne, mais les deux hermès à quatre faces qui y sont incrustés doivent provenir du parapet antique, lequel devait être composé d'une série de ces hermès entre lesquels courait une balustrade en bronze dont on voit encore les trous de scellement sur les faces latérales.







San_Bartolomeo_19Ce sont ces hermès qui ont donné au pont son - nom actuel de ponte Quattro Capi.












San_Bartolomeo_20Le pont Cestius a été réparé ou reconstruit une première fois au IVe siècle, puis, après différentes consolidations, reconstruit à nouveau en 1892. L'arche centrale a été montée avec les matériaux anciens. Le pont antique ne comportait qu'une seule grande arche accompagnée de deux petites. Le nouveau pont, plus long que l'ancien, en comprend trois, sensiblement égales. Les socles des parapets étaient vraisemblablement surmontés de statues des empereurs.

( http://www.isolatiberina.it/W_Testi_16.pdf )


11 septembre 2008

Santa Sabina

Santa_Sabina_13En montant sur la colline de l'Aventin, un jardin magnifique nous accueille : une fontaine pour nous désaltérer, des pins pour nous donner un peu d'ombre, une vue sur Rome à couper le souffle. C'est là, pile dans l'axe de la fontaine, que se tient l'église de Santa Sabina. (Sainte-Sabine)
Santa_Sabina_12















Santa_Sabina_10Santa Sabina fut construite sous le pontificat de Célestin Ier, entre 422 et 432, sur l'ancien site du temple de Junon Regina, devenu le titulus Sabina. Ce fut l'évêque Pierre d'Illyrie, originaire de Dalmatie, qui la fit construire à ses frais après le sac de Rome par les Barbares.
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Santa_Sabina_29Dès l'origine, elle fut dédiée à sainte Sabine, dont la légende indique qu'en ce lieu elle fut passée par le fil de l'épée au IIème siècle, vers l'an 114. Sous une grille posée au sol, on aperçoit une ancienne pièce d'origine romaine, qui a fait l'objet de fouilles. Il se pourrait qu'elle ait fait partie de l'ancien titulus. Un mystérieux escalier, au fond de l'aile sud, laisse envisager des merveilles...
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Santa_Sabina_18Les proportions de l'église sont fondées sur les principes hellénistique, tel que décrit par Vitruve. Elle fut construite suivant un plan basilical rectangulaire à 24 colonnes de marbre.
Elle fut restaurée aux VIIIème et IXème siècles. Au Xème siècle, on adjoignit à l'église un campanile, modifié au XVIIème siècle.









Santa_Sabina_19En 1219, le pape Honorius III, qui avait approuvé la fondation de l'ordre des Prêcheurs, donna l'église à Dominique de Guzman, pour qu'il y installe ses futurs dominicains. Celui-ci y fit bâtir un cloître et des bâtiments conventuels. Des vingt six fenêtres, il n'en reste que six, les autres ayant été murées, selon les prescriptions du concile de Trente qui avait préconisé de supprimer l'importante luminosité peu propice à la méditation des âmes. Depuis lors, il est resté le siège de la maison des dominicains. Saint Dominique vécut dans ce monastère peu avant sa mort en 1221.




Santa_Sabina_planAu XVIème siècle, l'empereur Charles Quint fit considérablement transformer l'intérieur de la basilique antique, en y adjoignant des décorations dans le style de la Contre-Réforme.










Santa_Sabina_40Les ajouts baroques furent supprimés lors d'une importante restauration au XXème siècle, qui redonna à l'église une apparence plus proche de son origine. Seule la chapelle baroque dédiée à sainte Catherine de Sienne, datant du XVIIème siècle, fut conservée.
















Santa_Sabina_16Au fond du porche datant du XIVème siècle contenant d'anciens sarcophages se trouve la porte en bois de la basilique, de 5,30m sur 3,12m.
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Santa_Sabina_34C'est la porte originale, datant du Vème siècle. Elle est composée de panneaux en bois de cyprès, dont 18 sur les 28 ont conservé leurs sculptures en bas-relief représentant des scènes de la Bible.
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Santa_Sabina_2aCelui figurant la crucifixion serait l'exemple le plus ancien d'une telle représentation : Jésus entre les deux larrons a les clous enfoncés dans les paumes de ses mains, la croix est absente. Il a les yeux ouverts, son visage ne transmet aucune marque de souffrance.










Santa_Sabina_36À l'intérieur, le dessus de la porte porte une mosaïque représentant la dédicace originale de l'église, en hexamètres latins. La frise qui orne la nef centrale est également un vestige du Vème siècle. La vingtaine de colonnes corinthiennes proviennent de l'ancien temple de Junon.








Santa_Sabina_20Sur le sol de la nef, le seul tombeau en mosaïque de Rome, datant du début du XIVème siècle, représente un maître Général des Dominicains, probablement Monoz de Zamora, mort en 1300.
















Santa_Sabina_21La mosaïque originale du Vème siècle de l'abside fut remplacée par une fresque similaire de Taddeo Zuccari en 1559.













Santa_Sabina_23La schola cantorum remonte au IXème siècle. Les bas-reliefs sont inspirés par le style persan.
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Santa_Sabina_26Santa_Sabina_28













http://www.rome-decouverte.com/la-colline-de-l-aventin/santa-sabina.html
http://www.rome101.com/Christian/Sabina/
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Sabine_de_Rome

10 septembre 2008

San Gregorio Magno al Celio

San_Gregorio_al_Celio_1Le nom complet en est Santi Andrea e Gregorio Magno al Celio. (Saints-André-et-Grégoire-le-Grand)


















San_Gregorio_al_Celio_4L'église est bâtie sur l'emplacement d'un ancien oratoire dédié à l'apôtre André. Un monastère avait été construit sur les terres de la famille du pape Grégoire Ier le Grand, aux alentours de 575. Grégoire y vécut en tant que moine avant son élection : il formait de jeunes garçons qu'il achetait au marché aux esclaves et les envoyait en tant que missionnaires en Angleterre. Cette ancienne partie est certainement sous l'église et le couvent actuels.













San_Gregorio_magnoAprès la mort de Grégoire le Grand, le monastère fut abandonné. Le pape Grégoire II (715 - 731) le fit restaurer et fit construire une nouvelle église, elle même reconstruite après l'invasion des normands à la fin du XIIème siècle, et rénovée de 1629 à 1633 par le cardinal Cafarelli Borghese. C'est à cette époque que fut ajouté un large escalier partant de la via di San Gregorio, la rue qui sépare le Caelius du Palatin.
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San_Gregorio_al_Celio_12La façade est divisé en trois parties, avec une section centrale flanquée de deux pilastres et trois arcs couronnés par l'aigle de la famille Borghese.
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San_Gregorio_al_Celio_6L'intérieur quand à lui fut rénové au XVIIIème siècle par Francesco Ferrari.
L'église suit le plan basilical typique : une nef divisée par deux allées latérales, avec 16 colonnes antiques.
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San_Gregorio_al_Celio_8Le plancher, issu des Ateliers de la famille Cosma est du XIIIème siècle, le plafond est décoré d'une fresque de Placido Costanzi en 1727. Le motif en est la gloire de saint Grégoire.

Au bout de l'aile droite se trouve la chapelle de saint Grégoire : une salle de la chapelle intègre ce que l'on croit être les restes de sa cellule. Le marbre devant l'autel, datant du XIVème siècle, est sculpté d'un bas-relief représentant les 30 messes de saint Grégoire. Au dessus de l'autel, un panneau peint au XVème siècle montrant saint Michel Archange.










San_Gregorio_al_Celio_9Sur le mur de la chapelle Salviati, une fresque de la vierge : la tradition prétend que saint Grégoire pria devant cette image, et que la vierge lui répondit.
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9 septembre 2008

San Giovanni e Paolo al Celio

San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_2San Giovanni e Paolo al Celio (Saints-Jean-et-Paul), connue au départ sous le nom de Titulus Bizantiis, puis sous celui de Titulus Pammachii (Pammachius fut le fils de Bizantius et contemporain et ami de saint Jérôme) fut construite en 398 sur une maison romaine du IIème ou IIIème siècle, elle même bâtie par de riches propriétaires, qui y avaient installé des thermes privés, des fontaines et des fresques.










San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_3C'est à cet endroit que deux soldats, Jean et Paul, furent martyrisés par Terenziano sous le règne de Julien l'apostat en 362 et plus tard enterrés. L'église fut restaurée à plusieurs reprises, d'abord après le sac d'Alaric en 410 et après un tremblement de terre, par le Pape Léon I en 442. Sous le pontificat de Pascal II (817-824), le couvent et le clocher virent le jour.

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San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_5Il fallut de nouveau restaurer l'édifice après l'invasion des normands en 1082. L'église a pris un style baroque au début du XVIIIème siècle dans le cadre d'un projet de restauration entrepris par le Cardinal Fabrizio Paolucci. Le portique, libéré des murs construits en 1718, est du XIIème siècle, de 1158 exactement, et a été construit sur ordre du pape Adrien IV. Il est embelli par des colonnes dont certaines sont d'origine romaine. La chapelle avec la coupole est un rajout du XIXème siècle.






San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_9La façade fut restaurée entre 1946 et 1967, date à laquelle les fouilles de ruines romaines sous l'église ont également été achevées. Deux lions, dont un dévore un lapin, font office de gardiens.
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San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_22Un Antiquarium dans l'église abrite de nombreux objets découverts pendant les fouilles.
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San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_14Le clocher, terminé en 1150 reste typique de nombreuses églises médiévales de Rome. Il est décoré avec des disques de porphyre et des copies de carreaux en céramique. Chose étonnante, la plupart des céramiques originelles, conservées dans le musée, sont originaires de Malaga, en Espagne, qui à l'époque était sous la domination des Maures, et sont décorées avec des inscriptions dédiée à Allah.



San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_13Au troisième étage du monastère, une paire de fenêtres marque la chambre de saint Paul de la Croix, fondateur de la Congrégation Passionniste au XVIIIème siècleSan_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_6.

















San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_16Il fut construit sur d'anciennes structures en travertin, restaurées en 1950,  qui supportaient un temple dédié à l'empereur Claudius. Les fondations sont très visibles lorsque l'on se rend sous le porche.
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San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_17De nombreuses pierres datant de l'époque du temple se retrouvent incrustées dans la façade. Les anciennes piles supportant le temple sont encore visibles.
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San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_25L'abside, unique à Rome, fut influencée par le style lombard roman.
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San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_11L'église, très prisée des romains pour les mariages, est divisé en trois nefs flanquée de piliers dont certains sont encore d'origine. Au centre de la basilique, une plaque où les deux saints ont été martyrisés, et sous l'autel central, un reliquaire en porphyre recueille leurs restes. Le pavement, encore une fois, est du à la famille Cosma...
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San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_21La rue étroite qui longe l'église descend à San Gregorio. Ces vieux murs sont les restes de l'aqueduc que l'empereur Claude fit construire afin d'amener l'eau sur le mont Palatin. Les arcs-boutants ont été ajoutés au XIIIème siècle.











San_Gionanni_e_Paolo_al_Celio_1Sur le plan de l'église est visible le positionnement des anciennes structures romaines.

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