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10 juillet 2012

Mozac, l’extérieur



Mozac_plan_3Le plan basilical de l’église romane Saint-Pierre et Saint-Caprais de Mozac en croix latine avec 4 chapelles rayonnantes et déambulatoire, était identique à celui des églises majeures d’Auvergne de la même époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_15Ses dimensions égalaient celle d’Issoire. La présence de ces 4 chapelles indique qu’en dessous courent 4 rivières souterraines, artificielles ou naturelles, servant à relier l’autel aux informations énergétiques de l’eau. Le nombre de chapelles pose un problème : en effet, les églises dédiées à la vierge en possèdent un nombre pair. L’église aurait-elle en secret un rapport avec la Vierge ?

 

 

 

 

Mozac_25Ce qui semblerait confirmé par le linteau en bâtière de la porte du XIIe siècle, reliant le transept sud au cloitre avant d’être murée.

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_28Ce linteau, dit de « l’Hommage », représente la Vierge en majesté, assise sur une cathèdre, tenant l’enfant sur ses genoux. Comme toutes les représentations des vierges noires auvergnates, ses mains sont démesurément longues. L’enfant bénit de sa main droite et tient un livre fermé de sa main gauche.


 

 

 

 

 

 

 

Mozac_26A la droite de la Vierge, saint Pierre et ses clés, saint Austremoine montrant de la main Hugues de Semur, neveu de saint Hugues de Cluny et abbé de Mozac, qui porte hommage. Il est le seul à se tenir penché, prosterné, sans regarder la Vierge. Entre eux, un personnage inconnu.

 

 

 

 

Mozac_25a

A gauche, saint Jean, deux évêques tenant la crosse et un troisième personnage. Pourquoi pas parmi les inconnus saint Caprais et saint Calmin, dont les reliques se trouvent dans l’église en même temps que celles de saint Austremoine ?

 

 

 

 

Mozac_8L’entrée se fait actuellement par un portail ouvert sur le côté nord, réaménagé au XIXe siècle quand l’église devint paroissiale. L’encadrement date de 1802. L’archivolte au-dessus, en arkose, appartenait au portail roman.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_11Y sont gravés ces vers : « En pénétrant dans cette église, portez votre regard vers les choses d’en haut… »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_13L’intérieur du porche et son portail restent roman. Le tympan présente un dessin d’une descente de croix, d’âge indéterminé.

 

 

 

 

 

 

Mozac_16Sur la gauche s’élève le clocher-porche, dont la base date du IXe siècle. Les pierres utilisées furent empruntées à un édifice gallo-romain. Le premier étage date du XIIe, quand cette tour faisait partie du système de fortification de l’abbaye.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_7Elle était crénelée et servait de porte d’entrée. Le deuxième étage date du XVe. Raymond de Marcenat fit enlever les créneaux et transforma la tour en clocher quand celui de la croisée des transepts fut détruit.

 

 

 

 

 

Mozac_6La façade nord en arkose et l’appareil alvéolé date du XIIe siècle. Les ajouts en pierre de Volvic sont du XVe.  

 

 

 

 

 

 

Mozac_10En haut à gauche restent les traces d’un essai de reconstitution extérieure par l’architecte Ruprich-Robert au XIXe siècle des anciens niveaux d’élévation, qui nous montre la hauteur réelle de l’église du XIIe.

 

 

 

 

 

Mozac_32Le chevet roman à chapelles rayonnantes fut remplacé par un chevet gothique à trois pans, tenu par trois contreforts peu harmonieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_14Le côté sud, entièrement remanié au XVe siècle, donne sur l’ancien cloitre dont il ne reste plus que deux arcades gothiques, le reste ayant été détruit après la révolution. Les galeries couvertes ont été démolies et l’on ne distingue plus que quelques corbeaux où s’accrochaient les appentis.

    

 

 

 

 

Mozac_18D’autres portes donnent sur le cloitre, portant les écussons d’abbés de Mozac, Duprat et Marcenat.
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Mozac_23La porte ouverte sur la première travée, du XVIe siècle, possède un arc en accolade.
Mozac_23b

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_20L’angle sud-est est ouvert par deux arcades sur l’ancienne salle capitulaire, devenue réfectoire puis débarras.
Mozac_19

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://195.220.134.232/numerisation/tires-a-part-www-nb/0000005380084.pdf

http://www.archipicture.free.fr/france/auvergne/puy_dome/mozac.html

« Mozac, l’abbaye royale et l’église des bénédictins » de l’abbé J.Bonnet

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10 juillet 2012

Mozac, l’intérieur



Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_2La nef (50 m de long sur 17m de large avec les bas-côtés) comporte six travées voûtées d’ogives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_3Le plafond date de 1741. Les arcs reposent sur des culs de lampes ornés de feuilles d’acanthe. Les trous sont des échéa (vases d’argile destinés à améliorer l’acoustique).

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_5Les piliers sont lisses du côté de la nef, ce qui indique plusieurs choses : pas d’arcs doubleaux sous l’ancienne voûte, et ceux qui empruntaient la voie centrale n’avaient pas besoin du message des chapiteaux.

 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_28Les trois autres côtés ont des colonnes engagées aux chapiteaux posés sur deux tores séparés par une moulure. Les piliers sont reliés par des arcs en plein cintre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_26Côté ouest, une porte gothique fut percée vers 1460 afin de faire communiquer la nef et l’ancien porche devenu clocher.


 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_31aLes collatéraux sont voûtés d'arêtes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_36Le bas-côté nord n’a pas été restauré et garde ses fenêtres d’origine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_22Le mur du bas-côté sud fut refait au XVe siècle, percé de fenêtres tréflées. Il possède des chapelles latérales dont celle qui conservait les reliques.

 

 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_15La troisième chapelle, dite de Saint-Pierre, possède une armoire gothique au-dessus de laquelle  une inscription de 1480 donne le nom du fondateur : Dom Guillaume Focaud, sacristain, en l’honneur de saint Sébastien.
Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_16

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_24Le chœur et le transept, réalisés par l’abbé Raymond de Marcenat au XVe siècle, étaient séparés de la nef par un jubé.
Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_23

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_25C’est sur la croisée du transept que l’on retrouve les stalles en chêne sculptées de miséricordes datant de 1410, installées par l’abbé Philibert Archimbaud.

Mozac_Saint_Pierre_et_Saint_Caprais_35

10 juillet 2012

Mozac, la crypte



Mozac_crypte_9La crypte carolingienne de l’église abbatiale date du début du Xe siècle, ce qui en fait l’une des plus anciennes de l’Auvergne avec celle de la cathédrale de Clermont-Ferrand qui date de 946. 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_plan_crypte_5

Elles possèdent d’ailleurs toutes deux à peu près le même plan : une pièce centrale, divisée en trois petites nefs ou niches, entourée d'un mur plein très épais. A cette époque, la vocation d’une crypte est de conserver les reliques des martyrs et des saints, d’où le nom premier de martyrium.

 

 

 

Mozac_crypte_2a_C’est dans la nef centrale que se trouve le puits, prise de terre naturelle. Il harmonisait le lieu en déversant le trop plein des forces cosmiques et telluriques en préservant l’équilibre. Profond de 2 mètres, il a une circonférence de 60 cm.

 

 

 

 

 

Mozac_crypte_8Les murs nord et sud, contenant des remplois gallo-romains, atteignent 2,40 m d’épaisseur.
Mozac_crypte_6

 

 

 

 

 

 

Mozac_crypte_9aLes voûtes sont soutenues par des colonnes à chapiteaux feuillus, certainement remplacés au XIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_crypte_4Au XIIe siècle, à l’époque de la reconstruction de l’église romane, un déambulatoire agrémenté de 4 chapelles rayonnantes se rajouta.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_crypte_3La crypte fut utilisée jusqu’au XVe siècle, puis fut comblée après le tremblement de terre qui détruisit le chœur roman, et sa reconstruction en gothique par Raymond de Marcenat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mozac_crypte_2Elle fut partiellement dégagée en 1616, afin d’aménager un caveau funéraire, par un religieux bénédictin originaire de Riom, Dom Richeroy. Oubliée, elle fut redécouverte en 1849 par l’architecte Aymon Mallay, qui, travaillant pour Violet-le-Duc, la déblaya et la restaura.  

 

 

 

 

 

Mozac_chapiteaux_9C’est lors de ces travaux que les deux chapiteaux de l’ancien chœur roman exposés dans la nef seront retrouvés. Les restes du déambulatoire et des 4 chapelles rayonnantes furent retrouvés lors de fouilles faites en 1966.

9 juillet 2012

L’oppidum de Larina, historique



Larina_1Les falaises de la Louvaresse du plateau de l’Isle Crémieu se distinguent de loin, véritable barrière au-dessus de la plaine du Rhône.
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Larina_plan_1C’est sur le plateau de Larina, dominant Hières-sur-Amby, que nous trouvons les traces d'une occupation humaine dès le Néolithique, vers 3 000 avant notre ère, à l'âge du bronze.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Larina_planLes dépôts cultuels retrouvés prouvent le caractère sacré que les occupants vouaient à l'endroit.
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Larina_21L’oppidum, situé sur un emplacement stratégique au débouché du Val d’Amby, une des rares voies de pénétration du massif, fut fortifié au Bronze Final.
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Larina_19Le peuple celte des Allobroges vint s'y installer au IIIe siècle avant notre ère. L'habitat se développa, avec la construction d'un grand rempart en pierre. Une nécropole de tombes sous lauzes s’implanta sur les vestiges du cimetière précédent.

 

 

 

 

 

Larina_45Les romains prirent possession du site au IIe siècle, et l'on retrouve alors les traces d'un temple dédié à Mercure, dont les pierres servirent aux constructions postérieures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Larina_8C'est à cette époque que l’exploitation de la carrière de lauzes prit de l’ampleur.
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Larina_23A la fin de l’empire romain, les Burgondes prirent possession du lieu. La plupart des tombes de la nécropole de la Motte datent de cette période.
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Larina_34Au VIe siècle, période mérovingienne, un domaine fortifié s’organisa autour d’une villa seigneuriale, avec ses bâtiments d’exploitations agricoles construits en pierre avec une toiture de lauzes. Une nouvelle nécropole se développa sur la plus haute colline autour d’un mausolée et d’une église en pierre.

 

 

 

 

 

Larina_11C’est au début du VIIIe siècle, avec l’arrivée des Carolingiens que le plateau fut abandonné.
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Larina_20Bien plus tard, la légende raconte qu’une bergère gardant son troupeau sur le plateau tomba de la falaise et fut sauvée par la vierge Marie. C’est la raison pour laquelle une statue fut érigée en son honneur. Mais déjà, Larina n’est-elle pas cette vierge, compagne de Camille l’Amazone, protégée de Diane dans l'Énéide de Virgile ?

 

 

 

 

 

 

 


"Autour d'elle, ses compagnes de prédilection, la vierge Larina, et Tulla, et Tarpéia qui agite une hache de bronze; ce sont des filles d'Italie que la divine Camille s'est choisies pour l'honorer et la servir, dans la paix comme dans la guerre"

Larina_5Nous avons donc sur cette hauteur la présence de Mercure et de Diane, pôles masculin et féminin, ainsi que de la source de Vie, le point de résurgence d’eau. Si le site avait perduré, sans nul doute aurions nous retrouvé Notre-Dame et saint Michel.  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hi%C3%A8res-sur-Amby
http://www.hieressuramby.fr/
http://www.musee-larina-hieres.fr/

9 juillet 2012

L’oppidum de Larina, description des bâtiments



Les entrepôts agricoles



Larina_17Toute une série de bâtiments furent restaurés. Les murs étaient faits de poteaux de bois dont les vides étaient garnis de torchis (terre séchée et paille).

 

 

 

 

 

Larina_14Les poteaux de bois étaient ancrés dans des fondations faites d’assises de galets, permettant ainsi d’isoler l’ossature de l’humidité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Larina_32Les vestiges montrent que les habitants vivaient en totale autarcie à partir des ressources du plateau (élevage extensif et culture céréalière, chasse, vigne, travail du fer et du bronze).

 

 

 

 

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Par exemple ce bâtiment de 17 m de long  fut construit sur les vestiges des anciennes cabanes en bois. C’était un vaste atelier agricole au sol drainé, dans lequel on retrouvait des réserves et un pressoir à vin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Larina_16La ferme principale, la villa, s’étendait sur 40 m de long et 20 m de large. Avec les annexes (enclos pour animaux, étables, silo à grains, ateliers et remises), elle couvrait près de 1 500 m².

 

 

 

 

 

Larina_36Un bâtiment un peu à l’écart abritait un vaste pressoir à vis verticale. Les blocs de fondation proviennent du temple romain.

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Larina_37Le sol était constitué de tuiles romaines et de briques concassées, mêlées à du mortier de chaux.

 

 

 

 

 

 

 

 



La nécropole de la Motte


Larina_35Cette butte servit à l’installation d’un cimetière, utilisé dès la fin de l’Antiquité jusqu’au début du Moyen-âge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Larina_28125 tombes furent fouillées. La première nécropole date du VIe siècle et ne comprend que des tombes en pleine terre. La deuxième date des Ve et VIe siècles.

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Larina_29Elles sont orientées est-ouest.
30 31 Sur le côté est de la butte se tient la carrière. Le calcaire, légèrement gréseux, est stratifié en bancs qui peuvent se débiter en dalles de 1 cm à 15 cm d’épaisseur.

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La  deuxième nécropole



Larina_46Près de 400 tombes furent retrouvées sur le site, au point le plus élevé du plateau. La plupart d’entre elles datent de l’époque mérovingienne,  même si quelques-unes renvoient à d’autres traditions plus anciennes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Larina_43Elles sont orientées tête à l’ouest.
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Larina_42Un autel romain et des dalles de l’ancien temple furent retrouvés dans les murs de la chapelle mérovingienne.
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Larina_52Un fragment d’autel est gravé de l’inscription lacunaire suivante : Autel au dieu Mercure, Victor Magniacus Veilaunus, restauré par C. Capitoius Macrinus.

 

 

 

 

 

Larina_plan_3La chapelle fut construite à partir du Ve siècle, et subit plusieurs transformations avant son abandon au VIIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Larina_48Elle était entourée d’enclos funéraires et de la sacristie. L’emplacement de l’autel se situe sur un croisement de courants telluriques et d’une rivière souterraine. Le chœur fut d’abord constitué  d’une abside semi-circulaire, avant d’être remplacée par un chevet plat.  

 

 

 

 

 

Larina_44Une barrière de chœur, qui fermait à l’origine l’abside, fut avancée dans la nef, créant ainsi un espace privilégié mettant en valeur les tombes des personnages importants.

 

 

 

 

 

 

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Larina_41Le point le plus haut de la nécropole est occupé par un enclos funéraire. C’était une construction carrée d’environ 5 m de côté, avec une porte au nord-est. Il est postérieur à quelques tombes, situées sous les fondations des murs. La tombe centrale est sans doute à l’origine de cette construction funéraire.


 

 

 

 

 

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9 juillet 2012

Larina, la raison de l'abandon du site

Pas fous les Mérovingiens, je pense savoir pourquoi ils sont partis. Ils avaient des devins, non ?

 

Larina_53

3 juillet 2012

Le dolmen du Parc ou Second Palet de Samson

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_3Ce dolmen sur la commune de Saint-Nectaire est le premier mégalithe du département du Puy-de-Dôme a avoir bénéficié d'une protection au titre des Monuments Historiques en 1875.


 

 

 

 

 

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_4Les gens du coin l'appellent le dolmen du Parc ou Second Palet de Samson (le premier Palet de Samson étant le dolmen de Saillant). Samson fait partie des géants, au même titre que Gargantua qu'il remplace parfois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Nectaire_Notre_Dame_1Une légende locale parle de fées habitant les grottes du mont Cornadore, le mont dédié au soleil du temps des druides. Les fées et la vierge noire d'un côté, le soleil et Gargantua de l'autre, nous retrouvons bien les parèdres.


 

 

 

 

 

 

 

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_5Datant du Néolithique, c'est un dolmen simple composé d'une dalle de couverture en granite, de 4 orthostases et d'une dalle de chevet.

 

 

 

 

 

 

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_11La table mesure 3,50 mètres de longeur, 2 mètres de largeur et 70 cm d'épaisseur. Son poids est estimé à plus de 13 tonnes.
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Saint_Nectaire_dolmen_Parc_9Les 4 orthostases ont une hauteur de 1,25 mètres et une épaisseur variant de 30 à 50 cm. La chambre est de forme rectangulaire, l'entrée regarde vers le nord-est.

 

 

 

 

 

 

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_6Le tumulus qui entourait le monument fut arasé et abimé par des chercheurs de trésor. Lors de fouilles on y trouva une hache en pierre polie, et des fragments de poterie, et un peu plus loin des grattoirs et des lames de silex.


 

 

 

 

 

 

 

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_7Au nord-est de ce mégalithe ont été retrouvés les restes d'un village de cases en pierres sèches (basalte provenant du Puy de Mazeyres) entouré d'un mur d'enceinte carré. On y a vu l'emplacement d'un collège druidique.

 

 

 

 

 

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_2Une tour en ruine domine le parc. Impossible d'en savoir plus, à quel époque elle fut bâtie, et si elle faisait partie d'un ensemble plus important.

Saint_Nectaire_dolmen_Parc_1

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