La butte Montmartre
« Il y a plus de Montmartre dans Paris que de Paris dans Montmartre ».
Montmartre, ce n'est pas que la place du Tertre. C’est la butte la plus haute de la région, dominant la vallée de la Seine. Elle fut à ce titre utilisée dès les temps les plus anciens.
Georges Cuvier étudia les fossiles que les carrières de Gypse contenaient, corroborant cette hypothèse. La tribu celte des Parisii, installée si l’on en croit les dernières recherches à Nanterre, en fit probablement un lieu de culte sacré. L’endroit s’y prêtait : une hauteur, des bois, des sources guérisseuses.
Au moins douze sources furent répertoriées sur la butte, dont quatre seulement nous sont connues. Trois, de part l’origine de leur nom et leur situation, auraient pu être la source sacrée. Celle du But, appelée au départ fontaine de Mercure, prit le nom de Bouc, puis Buc et enfin But par la volonté de la municipalité. La légende dit qu’elle fut, du temps des Celtes, honorée comme une divinité, celle du génie des eaux.
Elle disparut en 1880. L’étymologie dérive soit de « bucca », la bouche, ou plus simplement du bouc, que l’on va retrouver sur un chapiteau de l’église Saint-Pierre. L’eau se déversait dans un réservoir, puis descendait vers Clignancourt où elle alimentait une villa gallo-romaine, dont des vestiges furent retrouvés sur le versant nord de la butte. Elle alimentait un abreuvoir auprès duquel poussait un noyer. Près de l’abreuvoir, toujours recouverte d’eau, la pierre tumulaire d’une abbesse, représentée crosse à la main, était appelée pierre de Saint-Louis. Elle servirait aujourd’hui d'autel dans la chapelle souterraine du petit calvaire du cimetière de Saint-Pierre-de-Montmartre, créé en 1688 sur l’emplacement d’une ancienne nécropole mérovingienne.
Une autre source, au nord/est, disparue vers 1850, fut appelée fontaine de l’Eau Bonne, mais aussi de la Bonne Étoile, ou de la Bonne Fée. D’après son emplacement, elle devait desservir le premier temple celte. Elle alimentait l’abbaye Saint-Pierre et une partie du village et les religieuses s’en servaient pour laver leurs habits. Celle de Fontenelle, la « petite fontaine », se trouvait sur le même versant. Elle se tarit au XVIIe siècle, absorbée par les carrières de Gypse.
Enfin la fontaine de Saint-Denys ou des « Martyrs », sur l’emplacement du cimetière de Montmartre, au nord, et sur laquelle on construisit un moulin. Elle servit, d’après une légende du XIe siècle, au premier évêque de Lutèce pour laver sa tête avant qu’il ne la porte jusqu’à Saint-Denis. Sa réputation de fontaine miraculeuse perdura des premiers temps du paganisme jusqu’aux derniers temps de la grandeur du christianisme. Ignace de Loyola vint faire ses ablutions dans cette eau qui guérissait des fièvres. Elle disparut en 1810, emportée dans une carrière ouverte à cette époque.
« Seigneurs, decolé fu le corps de saint Denys, Droit à une fontaine, si nous dit li inscris, Qui est entre Mont-Martre et le cit de Pari, Encore l'appelle-t-on la fontaine aux Martis. Là, avait un grant bois qui fut souvent feuillis. »
Le lieu sacré fut donc repris, comme d’habitude, par les envahisseurs. Mercure prit la place de Lug. C’est à lui que nous devons le nom de Montmartre. Frédégaire dans ses chroniques au VIIe siècle, dénomme cette colline Mercori Mons et Halduin, abbé de Saint-Germain-des-Prés en 840, parle du lieu de la mort de Denis comme du Mons Mercurii.
Il semblerait qu’il puisse rester de ce temple quelques colonnes ayant servi en réemploi dans la première église chrétienne. Un second temple fut peut-être érigé en l’honneur de Mars, mais les preuves manquent. Les chrétiens au IIIe siècle reprirent donc le sanctuaire et en firent bien entendu l’emplacement du martyr de leur premier évêque.
Il aurait pu devenir un Saint-Michel, celui qui remplaça Lug. D’ailleurs, au chevet du Sacré-Cœur, c’est lui qui se trouve à la place d’honneur. Mais l’influence de Denis fut plus forte.
Denis suscita un pèlerinage qui prit de l’importance. Le mont de Mercure devint le mont du Martyr et plusieurs sanctuaires chrétiens virent le jour. Une chapelle fut élevée sur le lieu même de la décapitation, le Sanctum Martyrium, peut-être par sainte Geneviève au Ve siècle, mais on parle aussi de Dagobert. Sa première mention dans l’acte de cession de l’église Saint-Pierre date de 1079. Ce Sanctum Martyrium fut donc construit à mi hauteur de la butte, aujourd’hui rue Yvonne-le-Tac. Il comportait une crypte et deux escaliers de 15 et 45 marches montant jusqu’à l’ancien temple de Mercure.
C’est dans la chapelle qu’en 1534 Ignace de Loyola fondit la Compagnie de Jésus. Les jésuites sont donc issus de Montmartre. En 1590, lors du siège de Paris par Henri IV, la chapelle fut gravement endommagée.
En 1611, des ouvriers découvrirent lors des travaux de reconstruction l’ancienne crypte avec une dalle du XIIe siècle, et le pèlerinage, un peu oublié, repartit de plus belle. Catherine de Médicis et la cour vinrent s’y recueillir. Puis pendant la Révolution l’endroit fut racheté par un carrier qui détruisit chapelle et crypte.
En 1824, les Jésuites firent rechercher l’emplacement du Martyrium, rachetèrent le terrain et firent bâtir en 1880 un couvent. Une nouvelle crypte fut construite.
Revenons au début du Moyen-âge. Une première église mérovingienne entourée de son cimetière fut aussi construite vers le VIe siècle sous le vocable de Saint-Denis à l’emplacement du temple païen, remplacée par l’église abbatiale de Saint-Pierre au XIIe siècle (voir l’article détaillé plus loin).
Les moniales bénédictines firent construire au XVIIe siècle grâce aux revenus du pèlerinage du Sanctum Sanctorium une nouvelle abbaye, « l’abbaye d’en bas », quand celle du haut devint trop délabrée, avant d’être délogées par les révolutionnaires. Les pierres de l’abbaye servirent alors à consolider les maisons de la butte.
Montmartre garde aussi en mémoire le méridien de Paris. La mire du nord est une petite pyramide construite par Cassini fils à la place du poteau posé par l’abbé Jean Picard en 1675 pour permettre les travaux de triangulation destinés à le déterminer.
Au départ, le sommet de la pyramide était coiffé d’une fleur de lys, qui fut remplacée sous la Révolution par une boule puis en 1840 par un fer de lance. Le système de triangulation autour de Paris comprenait, outre la Mire du Nord, la tour de Montlhéry, le clocher de Brie-Comte-Robert, la tour de Montjoie et le clocher de Saint-Martin-du-Tertre.
Mémoire aussi de la plante sacrée… La vigne apparut à Montmartre du temps des gallo-romains, et il est même dit qu’un temple dédié à Bacchus se tenait là. La culture prit de l’ampleur du temps d’Adélaïde de Savoie, première abbesse de Saint-Pierre, qui en fit une source de revenus pour l’abbaye. En 1436 la récolte, assez conséquente, permit à Charles VI de payer la solde de l'armée levée contre les anglais. Puis l’abbaye s’appauvrit et dut vendre ses terrains à des vignerons. Apparurent le clos Berthaud, la Sauvageonne et la Goutte d’Or.
Le vin étant soumis à l’octroi pour entrer dans Paris, des tavernes furent bâties sur place pour la consommation directe. On planta des cépages de qualité médiocre et la vigne perdit sa réputation. Un dicton de l’époque dit « c’est du vin de Montmartre, qui en boit pinte en pisse quarte »… Elle faillit disparaître, sous la pression des promoteurs immobiliers, du phylloxéra et du mildiou. En 1929, ce fut Francisque Poulbot, illustrateur et artiste engagé, qui, avec l’aide d’amis artistes et des habitants du quartier, créa un square à l’emplacement du jardin de la propriété de Bruant, et planta quelques vignes. En 1933, le jardin s’enrichit de nombreux plants et la première récolte eut lieu en 1937.
Gérard de Nerval écrivit en 1850 :
"J'ai longtemps habité Montmartre… Il y a là… des plaines vertes coupées de précipices, où les sources filtrent dans les glaises, détachant peu à peu certains îlots de verdure où s'ébattent des chèvres qui broutent l'acanthe suspendue aux rochers... On rencontre même une vigne, la dernière du cru célèbre de Montmartre, qui luttait, du temps des Romains avec Argenteuil et Suresnes. Chaque année cet humble coteau perd une rangée de ses ceps rabougris qui tombe dans une carrière… Ce qui me séduisait dans ce petit espace abrité par les grands arbres du Château des Brouillards, c'était d'abord le reste de vignoble lié au souvenir de Saint Denis, qui au point de vue des philosophes était peut-être le second Bacchus...".
http://www.francebalade.com/paris/montmartre.htm#histoire
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article452
http://histoiremontmartre.fr/?p=105
http://www.hervedavid.fr/francais/montmartre/vieuxmontmartretextes.htm
L'église Saint-Pierre-de-Montmartre
C’est sur la butte sacrée de Montmartre qu’au début du christianisme un premier sanctuaire fut construit sur l’emplacement de l’ancien lieu de culte païen, dédié à Lug, puis à Mercure par l’envahisseur romain. Saint Denis prit la suite. C’est sur la colline qu’il fut, d’après la légende relatée par Hilduin, abbé de Saint-Denis au IXe siècle, décapité. Il affirma même que Denis fut le disciple de Clément, l’un des successeurs de Pierre, afin d’augmenter le prestige de son abbaye.
Denis est la forme latine du grec Dyonisios, dieu de la renaissance et de l’éternel recommencement, de la fécondité, de la végétation et surtout de la vigne, plante sacrée de nos ancêtres, boisson des dieux. Les pentes de Montmartre furent, dès l’époque gallo-romaine, plantées de vignes.
Il est même dit que Bacchus (le Dyonisios latin) possédait un temple à son sommet, entre Mercure et Mars. Ses fidèles brandissaient le thyrse (bâton terminé par une pomme de pin) et portaient du lierre (feuillage restant vert en hiver). Je dis ça, je dis rien, hein ?
Un céphalophore (porteur de sa tête coupée, en général posée devant son cœur) représente la domination du cœur sur le mental, une voie initiatique à suivre, symbole existant déjà chez les égyptiens puis chez les grecs. La tête coupée d’Orphée, fondateur des mystères d'Éleusis avec Dionysos, fut emportée par les eaux et devint oracle. On va dire que ça n’a rien à voir. Non, non.
Bref. Nos chrétiens des premiers siècles implantèrent donc une première église dédiée à Denis sur le mont. Elle était entourée d’une nécropole, dont quelques sarcophages mérovingiens datant du VIe siècle furent retrouvés. L’église fut ravagée par les Normands en 885 puis reconstruite en 944 à la suite d’un ouragan. Gauthier Payen et son épouse Hodierne, qui la tenaient de Bouchard IV de Montmorency, la cédèrent au prieuré Saint-Martin-des-Champs, dépendant de Cluny, vers 1096. C’est dans cet acte de cession que l’on voit apparaître la mention du Sanctum Martyrium, situé au bas de la butte.
En 1133 l’église fut cédée au roi Louis VI et à son épouse, Adélaïde de Savoie. Ils fondèrent à Montmartre en 1134 une abbaye royale en réparation d’un conflit les opposant au Saint-Siège, qu’ils confièrent aux moniales de Saint-Pierre-des-Dames de Reims. L’abbatiale fut construite à cette époque et prit le nom de Saint-Pierre. Elle fut consacrée en 1147 par le pape Eugène III, assisté de Bernard de Clairvaux et de Pierre le vénérable, abbé de Cluny. Beau patronage.
L’abbaye se développa et devint l’une des plus riches et des plus importantes du royaume. Les abbesses, issues des plus grandes familles, comme la Tour d’Auvergne, Rochechouart, La Rochefoulcauld ou Bellefond, favorisèrent l’implantation des vignes.
Un cloître fut construit au XIIIe siècle sur le flanc sud de l’église. Le pèlerinage de saint Denis prit de l’importance, mais la guerre de Cent Ans et la peste firent leurs ravages. L’abbatiale fut rénovée dès 1461 par l’abbesse Agnès Dujardin, des voûtes en croisée d’ogives remplaçant le plafond en bois.
En 1559, une partie de l’abbaye fut détruite par un incendie. En 1590, lors du siège de Paris, Henri IV logea à l’abbaye, où il est dit qu’il séduisit son abbesse de 17 printemps, Claude de Beauvilliers.
Elle le suivit à Senlis et lui présenta sa cousine germaine, Gabrielle d’Estrées. Dommage… Ce fut la sœur de Claude, Marie, qui reprit en main l’abbaye. C’est à ce moment, en 1611, que des ouvriers trouvèrent la crypte du Sanctum Martyrium. Toute la cour s’y précipita, Marie de Médicis en tête. L’engouement pour Denis repartit, et bientôt l’argent revint dans les caisses.
Marie de Beauvilliers en profita pour faire des travaux. Un prieuré fut construit près du Sanctum Martyrium, relié par un passage couvert long de 400 mètres. L’abbaye dite d’en haut, vétuste, fut peu à peu délaissée, la partie du bas fut développée, enrichie d’un cloître.
On utilisa les pierres du premier pour construire le second. Saint-Pierre devint église paroissiale. En 1697, un petit clocher et une sacristie lui furent ajoutés, puis la façade fut refaite en 1775.
Arriva la Révolution et son cortège d’horreurs. La dernière abbesse, Louise de Laval-Montmorency, âgée de 72 ans, paralysée, sourde et aveugle, fut décapitée par la guillotine, mais elle ne put prendre sa tête sous son bras pour aller la laver dans la source sacrée de Montmartre. L’histoire n’est finalement qu’un éternel recommencement…
L’abbaye, vendue comme bien national, fut détruite, l'église saccagée et transformée en temple de la Raison, le clocher abattu. Même la crypte du Sanctum Martyrium disparut.
En 1794, une tour fut édifiée sur le chœur pour recevoir le télégraphe de Chappe, qui servira à transmettre les nouvelles entre Paris et Lille jusqu’en 1844, date à laquelle il fut détruit par un incendie.
L’église, réduite à sa seule nef, menaça ruine. En 1880, les monuments historiques intervinrent et reconstruisirent le transept dans le style gothique.
Elle fut restaurée une première fois entre 1899 et 1905 par l'architecte Louis Sauvageot, élève de Millet et de Viollet-le-Duc, et rendue au culte en 1908. Une deuxième restauration eut lieu en 1988.
Description
L'église Saint-Pierre présente un plan simple : une nef à quatre travées avec bas-côtés, un transept non saillant et un chœur en hémicycle entouré de deux chapelles absidiales en cul de four.
La nef a conservé du XIIe siècle ses murs massifs. Peu de chapiteaux sont d’époque.
Il nous reste un personnage barbu énigmatique, monté sur un escabeau devant un bouc dont il tient la queue en l’air, dégageant son anus. La luxure soi-disant… Moi je pense plutôt que cet homme, portant la barbe de la sagesse et la corde des moines séparant le haut du bas, ne touchant déjà plus de ses pieds le tellurisme, regarde en arrière pour nous montrer peut-être la filiation du sanctuaire.
Le bouc, portant lui-même une belle barbichette, symbolise la force vitale et la fécondité. Animal lunaire, donc bien positionné au nord, il était sacrifié pendant les fêtes liées à Dyonisios. Notre moine barbu le force à déféquer, à se purger, pour pouvoir atteindre la lumière.
L’église étant à la fois paroissiale et conventuelle, les trois premières travées étaient réservées aux villageois, la quatrième et le chœur aux moniales. Les deux parties étaient séparées par une clôture, qui subsista jusqu’en 1906. On voit encore sa marque sur les piliers.
Le triforium est formé de baies rectangulaires, séparées par des colonnettes jumelées. Le bas-côté nord fut reconstruit en 1765, le sud en 1838.
Le transept a conservé du XIIe siècle ses soubassements. Les voûtes de la croisée datent de 1470.
Les absidioles, parties les plus anciennes de l’église, et datant probablement dans leur conception initiale de l’église du Xe siècle, furent reconstruites en 1900 par Sauvageot.
Le chœur, moins élevé que la nef, possède une première travée romane voûtée d’ogives.
L’arc doubleau qui sépare le chœur de l’abside repose sur deux colonnes en granit surmontées de chapiteaux de marbre blanc de type corinthien. Elles sont issues de la première église du VIe siècle, et proviennent probablement de l’antique temple de la butte, dont on a retrouvé les fondations au nord/est de l’église. Deux autres colonnes de ce type se trouvent au revers de la façade.
L’abside gothique pentagonale fut édifiée à la fin du XIIe siècle, remplaçant la première, romane et voûtée en cul de four.
http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Paris/Paris-Saint-Pierre-de-Montmartre.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Pierre_de_Montmartre
http://www.tao-yin.com/arts_classiques_tao/montmartre.htm
http://www.evous.fr/L-ancienne-abbaye-Saint-Pierre-de-Montmartre,1172091.html
http://www.montmartre-secret.com/article-32228337.html
http://graecorthodoxa.hypotheses.org/1765
La basilique du Sacré-Cœur
Le Sacré-Cœur fut érigé à la fin du XIXe siècle, à la suite d’un vœu de pénitence. Déjà, ça coince. Mais bon. Admettons, et allons à la rencontre de Montmartre.
C’est en arrivant sur l’esplanade que mon regard fut attiré par la petite église située sur la gauche.
Peut-être est-ce dû à ma déception de ne rien ressentir de particulier devant la basilique, sauf cette joie fugace de pouvoir regarder Paris en position dominante.
Je remarquai quand même les deux statues équestres en bronze posées en 1927 de chaque côté de l’entrée, Jeanne d’Arc tenant son épée levée à l’est (la sainteté) et saint Louis son épée baissée à l’ouest (la justice).
Après avoir joué des coudes pour rentrer, je n’ai eu que le temps de voir les gardes officiels plantés devant les chaines empêchant le passage et l’énorme panneau interdisant de prendre des photos (hum...). Un bref regard sur le sanctuaire et je suis ressortie.
Je suis quand même allée renifler du côté de la crypte, qui, finalement, ne manque pas d’intérêt. Au moins peut-on apprécier le calme d’un lieu chargé d’histoire sans la foule des touristes. La personne au guichet (et oui, il faut payer) n’a pu me donner le nom de la petite église située à quelques mètres de là… J’appris par la suite qu’il s’agissait de Saint-Pierre.
La crypte occupe en sous-sol la totalité de la surface de l’église supérieure. Elle possède un déambulatoire, qui mène à la chapelle Saint-Pierre.
Cette chapelle, rappelant les cryptes romanes à piliers massifs, est située sous le chœur. Une certaine force se dégage de l’endroit.
De l’autre côté, la chapelle de la Piéta, contenant des reliques.
Entre les deux, le trésor, comprenant beaucoup d’ex-voto.
Je vous laisserai aller chercher par vous-même l’historique de cette basilique, d’autres l’ont fait mieux que je ne pourrai le faire, n’étant pas passionnée par le sujet…
Juste une petite remarque : le Sacré-Coeur, en forme de croix grecque ornée de quatre coupoles, fut réalisé par l'architecte Paul Abadie, qui prit modèle sur la cathédrale Saint-Front de Périgueux qu'il avait eu à restaurer. Franchement, je préfère la vraie.