La basilique du Sacré-Cœur
Le Sacré-Cœur fut érigé à la fin du XIXe siècle, à la suite d’un vœu de pénitence. Déjà, ça coince. Mais bon. Admettons, et allons à la rencontre de Montmartre.
C’est en arrivant sur l’esplanade que mon regard fut attiré par la petite église située sur la gauche.
Peut-être est-ce dû à ma déception de ne rien ressentir de particulier devant la basilique, sauf cette joie fugace de pouvoir regarder Paris en position dominante.
Je remarquai quand même les deux statues équestres en bronze posées en 1927 de chaque côté de l’entrée, Jeanne d’Arc tenant son épée levée à l’est (la sainteté) et saint Louis son épée baissée à l’ouest (la justice).
Après avoir joué des coudes pour rentrer, je n’ai eu que le temps de voir les gardes officiels plantés devant les chaines empêchant le passage et l’énorme panneau interdisant de prendre des photos (hum...). Un bref regard sur le sanctuaire et je suis ressortie.
Je suis quand même allée renifler du côté de la crypte, qui, finalement, ne manque pas d’intérêt. Au moins peut-on apprécier le calme d’un lieu chargé d’histoire sans la foule des touristes. La personne au guichet (et oui, il faut payer) n’a pu me donner le nom de la petite église située à quelques mètres de là… J’appris par la suite qu’il s’agissait de Saint-Pierre.
La crypte occupe en sous-sol la totalité de la surface de l’église supérieure. Elle possède un déambulatoire, qui mène à la chapelle Saint-Pierre.
Cette chapelle, rappelant les cryptes romanes à piliers massifs, est située sous le chœur. Une certaine force se dégage de l’endroit.
De l’autre côté, la chapelle de la Piéta, contenant des reliques.
Entre les deux, le trésor, comprenant beaucoup d’ex-voto.
Je vous laisserai aller chercher par vous-même l’historique de cette basilique, d’autres l’ont fait mieux que je ne pourrai le faire, n’étant pas passionnée par le sujet…
Juste une petite remarque : le Sacré-Coeur, en forme de croix grecque ornée de quatre coupoles, fut réalisé par l'architecte Paul Abadie, qui prit modèle sur la cathédrale Saint-Front de Périgueux qu'il avait eu à restaurer. Franchement, je préfère la vraie.