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1 juillet 2009

Statue d'Osiris

Le_Louvre_Egypte_279Cette statue de bois enduit représente le célèbre dieu Osiris, souverain du monde des morts, assassiné par son frère Seth et ressuscité par sa sœur et épouse Isis. Elle est faite de bois stuqué, encore partiellement doré, et d'éléments rapportés en métal cuivreux, comme les détails de la couronne ou les sceptres. Les yeux, quant à eux, sont incrustés d'albâtre et de verre. Le dieu est représenté selon son iconographie habituelle, debout, le corps enserré dans un linceul, les bras croisés sur la poitrine, tenant le flagellum et le sceptre héqa. Il porte une barbe tressée et recourbée ainsi que la couronne atef, constituée d'une mitre, de deux plumes d'autruche, de deux cornes de bélier et de deux uræus.

Le_Louvre_Egypte_280

















Le_Louvre_Egypte_283Fils de Geb, le dieu-Terre et de Nout, la déesse-Ciel, Osiris épousa sa sœur, Isis, et succéda à son père sur le trône d'Égypte. Une légende tardive, racontée par le Grec Plutarque, relate le meurtre du dieu par son frère, Seth, jaloux de son rayonnement. Les textes égyptiens se contentaient d'allusions pour des lecteurs supposés connaître les faits.














Le_Louvre_Egypte_282Au cours d'un banquet, Seth, après avoir fait fabriquer un coffre richement décoré aux mesures de son frère, promit de l'offrir à celui des convives qui en s'y couchant le remplirait parfaitement. Quand Osiris s'y allongea, les complices de Seth refermèrent et scellèrent le coffre avant de le jeter dans le Nil. Isis, après une longue quête, retrouva le cercueil de son époux. Malheureusement, Seth découvrit le cadavre et le découpa en morceaux qu'il dispersa à travers l'Égypte. Isis aidée de Nephthys reconstitua le corps et, avec Anubis, elles fabriquèrent la première momie. Isis utilisa ensuite sa magie pour concevoir de son époux défunt Horus, leur fils. Ainsi ressuscité et pourvu d'un héritier, Osiris put devenir le souverain des morts.










Le_Louvre_Egypte_284Dieu à la personnalité complexe, lié à la crue du Nil, à la lune et à la royauté, Osiris doit sa grande popularité à son rôle funéraire. Probablement à l'origine dieu de la fertilité et de la végétation, l'extension de son culte dès l'Ancien Empire lui permet d'assimiler des divinités souterraines et d'acquérir un caractère funéraire. Son mythe promet une vie après la mort à chaque individu ayant bénéficié des rites appropriés. Chaque défunt devient un Osiris et accède à l'au-delà, alors que les croyances plus anciennes n'accordaient qu'un devenir vague et collectif lié au roi mort.

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

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1 juillet 2009

Les naos

Naos de la statue d'Osiris

Le_Louvre_Egypte_259Ce tabernacle de pierre, ou naos, abritait la statue la plus précieuse de toutes : l'image du maître du temple, ici Osiris (règne d'Amasis (570 - 526 avant J.-C.), 26e dynastie)
Cette statue recevait un culte consistant en offrandes et rites journaliers. Toute la vie du temple s'articulait autour de ce culte. Un temple égyptien est avant tout la demeure terrestre du dieu ; l'arrière correspondait à la zone " privée " à laquelle la population n'avait pas accès. Autour du sanctuaire, plusieurs pièces étaient les entrepôts des objets précieux du culte, dont la barque sacrée qui servait aux sorties lors de certains jours de fête.
Les inscriptions nous apprennent que ce naos était destiné à une statue du dieu " Osiris de la rive ". Son temple, aujourd'hui complètement démantelé, fut découvert à Kôm el-Ahmar dans la province de Menûfiyah, à l'ouest du Delta. Sur ses parois sont représentés tous les dieux vénérés dans le temple " pour que leurs noms durent à tout jamais ". Distinguons les deux déesses au sommet du cintre qui couronne l'ouverture : Isis à gauche, son nom en hiéroglyphe en forme de trône sur la tête, et Nephthys à droite, son nom en hiéroglyphe qui signifie " la maîtresse du château " sur la tête. Chacune fait face aux noms du roi fondateur du naos, Amasis. Ces deux soeurs d'Osiris tiennent une grande place dans son histoire.







Naos de la statue d'Isis

Le_Louvre_Egypte_256Naos de la statue de la déesse Isis dans son temple de Philae, règne de Ptolémée VIII (170-116 av. J.C.), granit d’Assouan.

Ces deux naos m'ont secouée. J'ai senti une vraie énergie s'en dégageant : peut-être une forme d'égrégore ?

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

1 juillet 2009

Isis

Le_Louvre_Egypte_Isis_328«Je suis la Nature, mère des choses, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des Mânes, première entre les habitants du ciel, type uniforme des dieux et des déesses. C’est moi dont la volonté gouverne les voûtes lumineuses du ciel, les souffles salubres de l’océan, le silence lugubre des enfers.














Le_Louvre_Egypte_330aPuissance unique, je suis par l’univers entier adorée sous plusieurs formes, avec des cérémonies diverses, avec mille noms différents.


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Le_Louvre_Egypte_336Les phrygiens, premiers nés sur terre, m’appellent la déesse-mère de Pessinonte ; les Athéniens autochtones me nomment Minerve la Cécropienne ; chez les habitants de l’île de Chypre, je suis Vénus de Paphos ; chez les Crétois armés de l’arc, je suis Diane Dictynna ; chez les Siciliens qui parlent trois langues, Proserpine la Strygienne ; chez les habitants d’Eleusis, l’antique Cérès. Les uns m’appellent Junon, d’autres Bellone;ceux-ci Hécate, ceux-là la déesse Ramonte. Mais ceux qui, les premiers, sont éclairés par les rayons du soleil naissant, les peuples d’Ethiopie, de l’Asie et les Egyptiens, puissants par leur antique savoir, ceux-là me rendent mon véritable culte et m’appellent de mon vrai nom : la reine Isis.»

Apulée «Metamorphoses XI»

1 juillet 2009

Statue du dieu Horus

Le_Louvre_Egypte_233A l'origine, cette statue en bronze du dieu Horus était recouverte de matériaux précieux, un enduit doré ou un plaquage d'or pour évoquer la chair imputrescible des dieux et des incrustations de verre ou de faïence de couleur. Ces divers agréments masquaient les assemblages des différentes parties fondues à cire perdue.  Des incrustations de pâte de verre ou de faïence de couleur remplissaient l'orbite de ses yeux, les mèches de la perruque et les plis du pagne. En l'absence de texte, c'est la facture et le style qui ont permis de dater l'œuvre de la IIIe Période Intermédiaire.   











Le_Louvre_Egypte_235Cette statue représentant le dieu Horus sous sa forme hybride d'homme à tête de faucon faisait probablement partie d'une scène à trois personnages : Horus et Thot encadrant le roi et versant sur lui la lustration purificatrice. Dans ses mains levées, Horus tenait le vase, aujourd'hui disparu, contenant l'eau du rituel.
Dans les temples, la scène était sculptée en relief sur les murs et des statues de pierre ou de métal étaient disposées pour éterniser ce rite dont le roi bénéficiait lors des fêtes de son couronnement et avant son entrée dans le sanctuaire des dieux.







Le_Louvre_Egypte_232La plastique du personnage est tout à fait représentative des canons de la Troisième Période Intermédiaire : la silhouette est puissante, fine et élancée, le buste long avec les pectoraux haut placés et la taille étroite. Il est campé, stable, sur des jambes longues à la musculature soigneusement modelée.
Durant cette époque, les bronziers égyptiens maîtrisaient avec aisance toutes les techniques de leur art. Cette statue d'Horus en est un des plus grands fleurons.

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1 juillet 2009

Le grand sphinx de Tanis

Le_Louvre_Egypte_228Celui-ci a été inscrit successivement des noms des pharaons Amenemhat II (12e dynastie , 1929-1895 av. J.-C.), Mérenptah (1212-1202 av. J.-C., 19e dynastie) et Chéchonq Ier (22e dynastie, 945-924 av. J.-C.). Des archéologues voient dans certains détails l'indice d'une époque plus reculée, l'Ancien Empire (vers 2600 av. J.-C.).



















Le_Louvre_Egypte_227C'est un des plus grands sphinx conservés hors d'Égypte. Il a été trouvé en 1825, parmi les ruines du temple d'Amon-Rê, à Tanis, capitale des 21e et 22e dynasties. Le travail de taille de la pierre est admirable dans la précision des détails, le poli des surfaces et le rendu imposant du monument.
Le lion couché, corps tendu et griffes sorties, donne l'impression qu'il est prêt à bondir. Sous chacune de ses pattes est sculpté, sur le socle, un signe hiéroglyphique chen qui peut évoquer un cartouche, confirmant le caractère royal du monument.
Sa place dans l'architecture et le décor est toujours celle du gardien et du protecteur des lieux d'apparition divine, comme l'horizon et l'entrée des temples, ou celle du défenseur de l'Égypte contre les forces hostiles, debout sur ses pattes, écrasant les ennemis.

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1 juillet 2009

Statue du dieu Bès

Le_Louvre_Egypte_298Cette statue de nain nu et difforme, aux bras trop longs, aux jambes arquées, au visage mélangeant traits humains et léonins, est celle du dieu Bès. Cette statue a été découverte en 1851 par Auguste Mariette, lors des fouilles effectuées à Saqqara à la recherche du Sérapeum. Elle date de la XXXème dynastie, règne de Nectanebo II.

Le_Louvre_Egypte_245





















Le_Louvre_Egypte_244Malgré son aspect peu engageant, c'est une divinité bienveillante, amie des hommes, qui les protège pendant les périodes où ils sont vulnérables en éloignant tout esprit malfaisant. Il veille particulièrement sur les femmes enceintes.  Il est également invoqué dans les temples où il envoie par l'intermédiaire de rêves, les réponses aux questions des fidèles venus le consulter. Divinité aux multiples pouvoirs, il est aussi assimilé à un dieu guérisseur.

1 juillet 2009

Aménophis IV-Akhénaton

Le_Louvre_Egypte_311Ce fragment de pilier provient d'un édifice dédié au faucon solaire, Rê-Horakhty, bâti au début de son règne à l'est du temple d'Amon à Karnak et représente le visage, aisément reconnaissable par son style, d'Aménophis IV-Akhénaton. La vaste cour de cet ensemble était entourée de portiques à piliers sculptés d'images colossales du roi se présentant dans la position dite "osiriaque" : debout, jambes jointes, bras croisés sur la poitrine et tenant dans ses mains les sceptres royaux. Ce portrait est un fragment d'un de ces piliers.












Le_Louvre_Egypte_309Les noms inscrits plusieurs fois sur le monument identifient cette image. Les hiéroglyphes contenus dans ces cartouches ne nous donnent pas le nom du roi mais celui du dieu dont il était l'image vivante sur terre et l'unique interlocuteur : "Rê-Horakhti apparu dans l'horizon en son nom de Chou qui est dans le disque".
Ce colosse représente donc, sous les traits du souverain, le dieu solaire, créateur de l'univers et fondateur de la royauté.

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1 juillet 2009

Statue d'Hathor

Le_Louvre_Egypte_254Hathor est ici représentée sous 4 formes : la vache, la femme, la lionne, le serpent.
Dans la mythologie égyptienne, Hathor est à l'origine une déesse céleste confondue avec Nout. Son attribut est le collier à contrepoids. Considérée comme l'œil de Rê, c'est elle qui, dans la version de la création d'Hermopolis, châtie les humains.













Le_Louvre_Egypte_253Mais elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l'amour. Dans ce rôle elle était adorée à Denderah et, associée au dieu Horus, dans la ville d'Edfou. Elle était représentée sous les traits d'une vache, ou d'une femme portant le disque solaire entre ses cornes. Elle avait également pour fonction de fournir la nourriture céleste pour les morts dans les enfers.

Le_Louvre_Egypte_294Hathor est certainement une des divinités les plus anciennes de l'Égypte, car sa représentation est marquée sur la palette du roi Narmer. Son nom signifie « Demeure du dieu Horus », ce qui fit d'elle l'épouse du dieu-faucon.

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1 juillet 2009

Amon-Rê

Le_Louvre_Egypte_255C'est le dieu le plus important de la mythologie égyptienne. Malgré son nom, sa véritable forme est celle d'Amon. Il prend les titres d'Amon-Rê lorsqu'il est dans toute sa gloire. Son lieu de culte principal est dans la ville antique d'Ouaset, ou Louxor (Thèbes) mais surtout à Karnak, le temple le plus riche du pays. Son nom dépassa vite la ville et le pays l'adora.
Amon le caché apparaît comme un dieu souverain. Certaines légendes racontent que par sa semence, il fertilisa le cosmos. Il avait la peau bleue car sa chair était constituée de lapis-lazuli, pierre magique par excellence. Sous la VIe dynastie, il fut associé à Rê, dieu solaire d'Héliopolis.

Il est Imen achâ renou, (Amon aux noms multiples). Les attributs d'Amon sont : Le disque (Image du soleil), les cornes et le fléau, mais il est surtout représenté ou avec une tête de bélier, ou sous forme humaine, portant des cornes de bélier. Il est l'époux de Mout et le père du Dieu Khonsou avec lesquels il forme une triade.

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1 juillet 2009

Statue de la déesse Sekhmet

Le_Louvre_Egypte_239De dimensions colossales, la statue assise représente Sekhmet, "la puissante", au corps féminin et à tête de lionne. Crinière et chevelure se fondent harmonieusement sous l'astre disqué au cobra-uræus. Une inscription gravée à l'avant du siège mentionne : "Aménophis III, aimé de la déesse". C’est la statue la plus exemplaire de toute la série conservée au Musée du Louvre.
Taillée dans un bloc monolithe de diorite sombre, elle est de belle qualité par sa facture, le degré de finition de la tête et le décor du siège. Sur la façade de ce siège était gravée, en symétrie : ", aimé de la Grande Sekhmet, qui lui donne la vie pour l'éternité".
La déesse est vêtue d'une robe moulante entièrement lisse jusqu'aux chevilles. Elle est également parée du collier-ousekh. Loin d'être monstrueuse, la statue montre l'alliance réussie de la crinière épanouie en collerette autour du mufle avec la chevelure féminine. Elle est coiffée du disque solaire d'où jaillit l'uræus. Son aspect ambivalent exprime bien la double nature et l'humeur versatile de la déesse. Elle peut être redoutable et sauvage, capable de déchaîner sa colère, mais est aussi capable d'être protectrice de l'Égypte et du Pharaon sous sa forme apaisée. C'est dans son cet état maîtrisé qu'elle apparaît ici, assise sur un trône orné et tenant de sa main gauche le signe de la vie.

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