Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lieux sacrés
lieux sacrés
Catégories principales
1 juillet 2009

La Stèle du roi Serpent

Le_Louvre_Egypte_299Cette stèle royale en calcaire est exceptionnelle par ses dimensions et la qualité d'exécution de ses éléments. C'est un document historique de toute première importance mais aussi un précieux témoin de l'usage des conventions artistiques et linguistiques remontant aux premiers pharaons de l'Egypte, à partir de 3100 av. J-C.   
La Stèle du roi Serpent doit son nom au cobra qui y est gravé au centre. Il correspond à l'un des noms officiels du souverain. Le cobra, ainsi figuré, correspond dans la langue égyptienne à l'équivalent de nos consonnes et au son "dje". C'est l'un des plus anciens exemples de hiéroglyphes monumentaux des premières dynasties égyptiennes à partir de 3100 av. J.-C.
Le cobra est inclus dans un signe rectangulaire représentant un bâtiment qui est probablement la résidence royale. Elle est représentée selon les conventions du dessin égyptien qui resteront en vigueur jusqu'à la fin de l'époque romaine. On en voit à la fois l'extérieur, un mur décoré, et l'intérieur où se trouve le nom royal. Un faucon surmonte l'ensemble. Il est l'animal sacré du dieu Horus dont le pharaon est l'incarnation sur terre. L'ensemble est à lire l'Horus "cobra". Le roi est ainsi évoqué par son nom comme successeur du dieu Horus à cette fonction au sein du palais royal. Les noms des premiers rois égyptiens sont pour la plupart connus sous cette forme. Ce nom d'Horus subsistera comme premier élément des cinq noms officiels du roi dont deux seront entourés d'un ovale caractéristique, le cartouche.
Malgré sa taille initiale de plus de deux mètres, ce monument n'était pas dressé pour être vu de loin par des visiteurs, ni pour servir de poteau indicateur. Elle a été retrouvée brisée à proximité d'une niche, dans un mur où elle devait être encastrée. Elle se trouvait à l'intérieur du caveau de l'un des plus anciens monuments funéraires égyptiens sur le site d'Abydos, lieu de sépulture des rois de la 1ère dynastie. Le nom du roi ainsi gravé dans une pierre dure pouvait ainsi, telle une doublure, permettre sa survie pour l'éternité.

Publicité
1 juillet 2009

Cuve du sarcophage de Ramsès III

Le_Louvre_Egypte_278Cette cuve de granite rose en forme de cartouche abritait les cercueils emboîtés du pharaon Ramsès III. Le couvercle est aujourd'hui conservé au Fitzwilliam Museum de Cambridge. Le décor externe de la cuve présente les septième et huitième chapitres du "Livre des demeures secrètes"ou Livre de l'Am-douat, l'intérieur le premier chapitre du "Livre des Portes". Certaines parties de ces textes furent gravées de manière particulièrement négligente.
Le décor de ce bloc monolithe en forme de cartouche s'articule autour des grandes figures ailées d'Isis, aux pieds du défunt, et de Nephthys, à la tête du roi.

1 juillet 2009

Couple égyptien

Le_Louvre_Egypte_302Malgré de nombreuses mutilations, cette statue d'un couple saisi dans l'attitude de la marche est l'un des fleurons de la statuaire privée en bois de l'Ancien Empire. Les deux personnages sont debout, côte à côte, la femme à la droite de l'homme. Beaucoup plus petite que lui, selon les conventions de l'art égyptien, la femme se tient légèrement en retrait et enlace tendrement son époux par la taille.
La famille, et surtout son élément central, le couple, occupait dans l'Égypte ancienne une place prépondérante. L'homme, le pied gauche en avant, est vêtu d'un pagne uni à bord arrondi. Le bras gauche, qui devait tenir une grande canne, est ramené sur la poitrine. Le bras droit, ballant, serre dans son poing un "rouleau". Blottie contre lui et le tenant par la taille, la femme, probablement son épouse, porte une robe moulante laissant entrevoir son corps finement sculpté. Réservées au début de l'Ancien Empire aux membres de la famille royale, les statues de couple ou de groupes familiaux se multiplient pour les particuliers au cours des 5e et 6e dynasties. Cette statue est surtout exceptionnelle car il s'agit du seul couple connu sculpté dans du bois, matériau beaucoup plus fragile que la pierre et donc moins bien conservé, daté de l'Ancien Empire. Une étude détaillée de l'ensemble montre même que l'homme et la femme sont sculptés dans le même morceau de bois d'acacia avec quelques pièces rapportées, dont l'avant-bras gauche de l'homme. Cette statue est, hélas, anépigraphe, nous privant de l'identité de ce couple. Il est probable que le socle, aujourd'hui disparu, comportait une inscription indiquant les noms des deux personnages.

1 juillet 2009

Statue de Thôt, le babouin

Le_Louvre_Egypte_240La statuette est réalisée en hématite qui est composée d'oxyde de fer. Les Egyptiens utilisaient l'hématite noire à lustre métallique pour réaliser des amulettes et des perles.
Représenté comme un ibis au plumage blanc et noir ou comme un babouin, Thot capte la lumière de la lune, dont il régit les cycles, à tel point qu'il fut surnommé « le seigneur du temps ». Un texte d'Edfou relate sa naissance : « Au sein de l'océan primordial apparut la terre émergée. Sur celle-ci, les Huit vinrent à l'existence. Ils firent apparaître un lotus d'où sortit Rê, assimilé à Shou. Puis il vint un bouton de lotus d'où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thot qui créa le monde par le Verbe. »

Publicité
<< < 1 2 3 4
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 3 516 471
lieux sacrés
Archives
Publicité