Collégiale Saint-Sauveur de Grignan
Avant Saint-Sauveur, l'église de Grignan était, dès 1106, l' "Ecclesia Sancti Vincentii de Greynhano", Saint-Vincent. En 1345, cette première église fut remplacée par une autre, que l'on dédia à saint Jean-Baptiste en 1458, et dans laquelle fut établi, en 1484 un chapitre composé de six chanoines. Ce chapitre fut transféré en 1543 dans une nouvelle église dite de Saint-Sauveur, "Ecclesia Sancti Salvatoris de Grignano".
La nouvelle collégiale fut construite entre 1535 et 1543 en contre bas du flanc sud/ouest du château par Louis Adhémar de Monteuil, pour la célébration des offices du chapitre des Chanoines.
Elle fut l'objet d'une bulle du pape Paul III, du 2 septembre 1539, qui augmenta considérablement les revenus du chapitre. Cet édifice se rattache au gothique méridional tardif avec une nef unique et un chœur pentagonal. Les voûtes sur doubleau et les croisées d'ogives, les fenêtres à remplage ainsi que les deux tours carrées appartiennent également à cette époque.
A l'intérieur, la tribune sur trompe, située sur le mur nord de la première travée à 15 m de hauteur, communiquait avec la basse-cour du château. Depuis cette tribune, le comte de Grignan et sa famille pouvaient assister aux offices.
Le maître-autel date de 1634. Il est rehaussé d'un retable en bois doré représentant la Transfiguration, signé Ernestimus Grève. Le buffet d'orgue date aussi du XVIIème siècle, oeuvre du facteur flamand Charles de Royer.
L'édification de la façade principale a connu au moins deux étapes de construction : une première en 1654 à la demande de Louis-Adhémar compte de Grignan, avec la tour abritant le clocher puis une seconde 26 ans plus tard rétablissant la symétrie. Le portail, sur le modèle antique de l'arc de triomphe, présente une baie en plein cintre et des colonnes corinthiennes supportant le fronton triangulaire. La façade renaissance qui contraste avec l'intérieur gothique est à rapprocher du décor architectural de la façade de la cour du puits du château.
La couverture en terrasse qui coiffe la collégiale est, par sa superficie, aussi audacieuse qu'originale. En 1680, elle est soulignée d'une balustrade. De la terrasse, les eaux pluviales s'échappent par des gargouilles que terminant en têtes d'animaux fantastiques
Madame de Sévigné s'éteint au Château de Grignan le 18 avril 1696 : son tombeau, ainsi que celui des Adhémar, est situé dans la crypte du chœur.
http://collegiale.grignan.free.fr/
http://pagesperso-orange.fr/jane/collegiale.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grignan
http://www.geneawiki.com/index.php/26146_-_Grignan
La grotte de Rochecourbière à Grignan
Située
en environ 500 mètres de Grignan, la grotte de Rochecourbière, tapissée
de lierre et de capillaire, s'enfonce, sous le bois de la Garenne,
offrant un asile frais et discret.
Dans le fond, l' eau cristalline de la source tombait goutte à goutte, dans un petit bassin garni de mousse.( C'est encore une fois une source tarie...).
C'est
dans ce lieu que Madame de Sévigné aimait à venir passer ses après
midi, la plupart de ses lettres en sont datées. Cet abri sous roche a
été aménagé au XVII ème siècle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grignan
La chapelle Saint-Vincent au cimetière de Grignan
Le
monument le plus ancien de Grignan. De style roman primitif, la
chapelle date du XI ème siècle. Sa façade si pure aussi bien que la
régularité de sa construction en petit appareil, en font un édifice
remarquable.
Dans
ce cimetière existait autrefois deux églises, dépendantes dès 1105 de
l'abbaye de Tournus : Notre-Dame, détruite, appartenait au diocèse de
Saint-Paul-trois-châteaux et Saint Vincent au diocèse de Die.
Mentionnée
dans une bulle du pape Pascal II, du 24 avril 1105, elle dépendit du
prieuré des Tourrettes et fut église paroissiale depuis 1280 jusqu'au
XV ème siècle. L'intérieur est digne de l'extérieur. Son abside, voûtée
en cul de four, paraît cependant avoir subi de nombreuses
transformations.
Les
biens de l'abbaye de Tournus furent rattachés au chapitre de Grignan
en 1539 peu avant son installation dans la collégiale Saint Sauveur.
La
nef très sobre a été allongée d'une travée vers l'ouest. Le portail est
un bel ouvrage du début du XIII ème siècle dans la tradition romane.
L'intérieur est digne de l'extérieur.
Son abside, voûtée en cul de four, paraît cependant avoir subi de nombreuses transformations.
L'abside à pans extérieurs a été reconstruite au XVII ème siècle.