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lieux sacrés
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5 février 2007

L'église Saint Loup de Penol

La_c_te_Saint_Andr__004Dans l'église Saint-Loup de Penol, seule l'abside et les absidioles remontent au Moyen-Age et peuvent être datées de la seconde moitié du XII ème siècle. L'église est classée Monument historique pour l'abside et inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques pour la nef et la baie du clocher.






















La_c_te_Saint_Andr__045L'intérêt de ce monument réside dans le riche décor des colonnes à chapiteaux. Son portail du XIème siècle, fortement en saillie, est remarquable. Il se compose de 2 colonnes cylindriques avec chapiteaux à feuilles d'acanthe et volutes accompagnées de masques grimaçants (je dirais la représentation du verbe jaillissant) supportant une arcade en plein cintre.














La_c_te_Saint_Andr__0143 baies éclairent le chœur leurs colonnes présentent les mêmes caractéristiques que celles du portail.


















La_c_te_Saint_Andr__021aUne autre explication pour les sculptures des chapiteaux: il pourait s'agir d'indications quand aux énergies du lieu. On retrouve souvent les nombres 2, 3 et 8, représentés par les pétales de la rose, les traits horizontaux entre les feuilles, les liens enserrant ce qui sort de la bouche des "monstres".










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La_c_te_Saint_Andr__026aDe plus, ce qui sort se termine en volutes. Donc je dirais deux failles, trois cours d'eau et deux cheminées cosmo-telluriques. Plus un réseau sacré, ce qui donne 8. La présence des éclatoirs nous montre bien que les énergies sont importantes ici.



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La_c_te_Saint_Andr__018aDans l'église, une grille protège une cavité se trouvant à droite du choeur. Il est dit dans le village que le bâtiment fut construit sur un ancien cimetière et que la cavité est l'une des tombes. Il me semble que les anciens évitaient ce genre d'emplacements pour leurs lieux de culte. Par contre, une ancienne crypte mithraïque ne me déplairai pas.

Des travaux ont révélé un sol pavé de mosaïques. L'église aurait donc été construite sur les ruines d'une villa gallo-romaine. Ou bien d'un ancien temple.

La_c_te_Saint_Andr__037_bLe titre de Saint-Loup, bien connu en Champagne, fut aussi donné à quelques églises de la région Dauphinoise, comme celle de Penol et celle de la minuscule paroisse d’Uriol, initialement placée sous la protection de Saint Michel (vocable fréquent dans les lieux élevés, l’archange étant censé relier la terre et le ciel), qui subsiste jusqu’à la Révolution.

Saint Loup, (évêque de Troyes de 426 à 470), issu d’une famille de l’aristocratie gallo-romaine, fut d’abord marié. Au bout de six ans de vie commune, les époux décidèrent, par consentement mutuel, de se séparer : elle, pour devenir moniale ; lui, pour entrer à l’abbaye de Lérins. C’est là qu’on vint le chercher pour le placer à la tête de l’Eglise de Troyes. Il dut bientôt s’absenter de son diocèse, en 429 accompagner l’évêque Germain d’Auxerre en Angleterre où sévissait l’erreur du pélagianisme. Passant à Nanterre, il eut l’occasion d’y bénir une petite fille qui deviendra Sainte Geneviève. Plus tard, il osa affronter le terrible Attila qu’il parvint à émouvoir, grâce à sa grandeur d’âme.

La_c_te_Saint_Andr__020_a"... En ce temps-là, florissait le bienheureux Saint-Loup, évêque de Troyes. Quand Attila attaquait cette ville, le bienheureux Loup lui demanda de dessus la porte à haute voix qui il était pour venir fondre ainsi sur eux. " Je suis, lui répondit-il, Attila, le fléau de Dieu." L'humble prélat lui répliqua avec gémissement : " Et moi je suis Loup; hélas! je ravage le troupeau de Dieu et j'ai besoin d'être frappé par le fléau de Dieu." Et à l'instant il fit ouvrir les portes. Mais Dieu aveugla les ennemis qui passèrent d'une porte à l'autre, sans voir personne et sans aucun mal. Le bienheureux Germain prit avec lui Loup et partit pour les îles Britanniques où pullulaient les hérétiques..." (la Légende Dorée,Jacques de Voragine XIIIè siècle) "


La_c_te_Saint_Andr__005Le bénitier semble ancien, ainsi que les traces à l'extérieur d'un cadran solaire et d'une ancienne porte comblée.

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5 février 2007

Les arbres remarquables

La_c_te_Saint_Andr__106La côte Saint André possède deux arbres plus que centenaires, deux saules, qui malheureusement vont bientôt être cernés par un lotissement, chemin                 du Pollard.
L'un d'eux présente une association originale : un frêne, d'une cinquantaine d'années, a poussé au milieu de son tronc.

Ils sont pour l'instant au milieu des gravats, et le bruit des bulldozers doit bien casser les oreilles de ceux qui auraient pu trouver refuge dans leurs ramures...




La_c_te_Saint_Andr__104La_c_te_Saint_Andr__108














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5 février 2007

La halle

La_c_te_Saint_Andr__102_aLes Halles, un bâtiment en voûte à charpente de bois, furent construites vers la fin du 13e siècle par Maître Jacques de St Georges.
La date exacte de construction de l'édifice se situe sans doute entre 1257 et 1309, date à partir de laquelle il est fait mention d'une "maison de marché". Avec 76 mètres de long sur environ 29 de large, il s'agit de l'une des plus vastes halles de la France médiévale. La toiture, à quatre pans, est faite de bois de charpente de la région.








La_c_te_Saint_Andr__100La Halle est composée de cinq allées. Autrefois, chacune était réservée aux commerçants de même profession : tisserands, merciers, marchands, cuiratiers et escoffiers (cordonniers) et bouchers.

Classée monument historique, la Halle continue à accueillir comme dans le passé le marché le jeudi matin. Lieu d'échange, de rencontre et de contact, la Halle est aussi un lieu culturel où se produisent les concerts du Festival Berlioz.

Rien de sacré, mais remarquable.

5 février 2007

Eglise Saint André

La_c_te_Saint_Andr__093Le nom du bourg de La côte Saint André  viens de "Santi Andréa de Costa", apparu pour la première fois sur des documents au moyen age. Cette ville est donc ancienne et possède de nombreux édifices présentant une architecture des XI ème, XVI ème et XIX ème siècles.
La Côte-Saint-André, capitale de la Bièvre, est idéalement placée à la croisée des chemins entre Vienne et Valence, Lyon et Grenoble. Située à 400 mètres d'altitude, sur le flan d'un coteau, elle offre un large panorama sur les Alpes et laisse deviner le relief des Cévennes et du Massif Central.

















La_c_te_Saint_Andr__056_aSa position centrale en fait une ville-étape idéale pour les touristes et les pélerins de Saint-Jacques de Compostelle, de passage dans notre région.











La_c_te_Saint_Andr__062_aEglise Saint André:

Elle fut bâtie entre 1088 et 1102 par les moines de Saint-Ruf, surnommés "curés blancs". Artistes, ils avaient un atelier de sculpture où ils taillaient la pierre et ciselaient les colonnes (celles actuelles du chœur). Son clocher est d'origine romane.













La_c_te_Saint_Andr__064_aL'église présente des styles roman, gothique et moderne qui donnent à cet édifice une physionomie originale.L'étude archéologique de cet édifice complexe reste à faire. La partie la plus ancienne en est assurément la croisée du transept avec sa coupole sur trompes, d'époque romane. Le clocher en briques qui développe ses deux étages de baies au-dessus, n'est pas sans évoquer celui de la cathédrale de Grenoble et, comme lui, pourrait dater du début du XIIIe siècle. Quant à la nef, diversement remaniée, on y reconnait plusieurs périodes de l'art gothique.




La_c_te_Saint_Andr__077_aInscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, l'église est dotée d'une acoustique exceptionnelle. Elle accueille, entre autres, les concerts du Festival Berlioz au mois d'août.










La_c_te_Saint_Andr__057Saint André

Frère de Simon-Pierre, saint André né à Bethsaïde, au nord du lac de Tibériade, habitait avec saint Pierre à Capharnaüm, et fut d'abord, comme saint Jean, un disciple de saint Jean-Baptiste. La tradition grecque appelle André le Protoclet, c'est-à-dire le premier appelé des douze apôtres.

Après saint Pierre et saint Paul, saint André est l'apôtre qui a le plus d'églises en France où il est le patron d’Agde, d’Avranches, de Bordeaux, d’Orange et de la Bourgogne dont le duc Philippe III le Bon mit sous sa protection l’ordre de la Toison d’Or. A l’étranger, saint André est le patron d’Amalfi, de Baeza (Andalousie) qui fut arrachée aux Maures le 30 novembre 1227, du Brabant, de Brescia (Italie), du Brunswick, de l’Ecosse, du Holstein, de Lunebourg (Hanovre), de la Hongrie, de Mantoue, de Minden (Westphalie), de Pesaro (Italie), de Ravenne, de Rochester (comté de Kent), de la Russie, de Santander (Espagne), du Sleswig, de Verceil (Italie) et de Wells (comté de Somerset). Saint André qui est le patron des pêcheurs de poissons d’eau douce, des poissonniers et des cordiers, est aussi invoqué par les femmes qui cherchent un mari et celles veulent devenir mères.

La_c_te_Saint_Andr__049_bLes diverses mentions de reliques ou d'édifices dédiés à l'apôtre André au haut Moyen Âge s'inscrivent, pour la plupart, dans l'aire de développement de la piété martyriale au Ve siècle. Parti des régions méditerranéenne et bourguignonne, son culte s'est répandu vers l'ouest et le nord de la Gaule.









saintandreSaint André dans la toponymie au Moyen Âge

Le vocable Saint-André s'est assez largement diffusé sur le territoire français. Les départements qui possèdent un taux élevé de toponymes Saint-André se situent au sud de la ligne Eu-Genève : l'Aude, le Gard, l'Hérault, l'Ardèche, la Sarthe, l'Isère et l'Ain. L'aire de développement du culte de saint André recouvre ainsi les provinces du Languedoc et du Dauphiné (Viennois), qui possèdent plusieurs édifices anciennement dédiés à saint André. Le vocable Saint-André a pu pénétrer en France par la Méditerranée, à la faveur des échanges avec l'Orient, pour remonter ensuite le long de l'axe rhôdanien.(http://theses.enc.sorbonne.fr/document24.html)







La_c_te_Saint_Andr__081Nous avons dans l'église la présence des reliques de saint Théodore.Et une roue représentant les instruments de son martyr.La_c_te_Saint_Andr__082







La_c_te_Saint_Andr__072Il est vrai que l'accoustique est merveilleuse. A peine entrée, je fus accueillie par le jeu d'orgue magnifique d'un musicien solitaire.
Rien de particulier, si ce n'est, derrière l'autel, une énergie douce. Et un petit quelque chose dans le baptistère.

La_c_te_Saint_Andr__074_a

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