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lieux sacrés

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24 octobre 2013

La forêt de Vallin



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Il est des endroits plus magiques que d’autres. La forêt de Vallin en fait partie. Telle une Brocéliande du sud, elle nous enchante au gré de ses rus, de ses lacs et de ses vieilles pierres. Brocéliande s’étend sur plusieurs communes. Vallin fait de même.

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Le chemin du Triève, tout en bas du village, nous amène au départ de la visite. La forêt de hêtres, charmes, chênes et châtaigniers, envahie de ronces, fut nettoyée dans les années 70 par le propriétaire.

 

 

 

 

 

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Depuis, Vallin suscite l’intérêt de nombreux visiteurs attirés par le bouche à oreille et par les légendes entretenues par quelques personnages atypiques.


 

 

 

 

 

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Le ruisseau du Moulin glougloute sur notre gauche, une buse vient nous dire bonjour, et la magie devient opérative rapidement.

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A l’orée du bois, sur la gauche, le ruisseau forme une petite cascade. On se croirait près de Mère-Fontaine à Brocéliande. Premier arrêt, premières sensations. Ceux qui ont la chance de posséder une sensibilité accrue diront que la forêt est habitée par ce que j’appelle le petit peuple, les élémentaux.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le chemin poursuit sa route et traverse une petite clairière parsemée de joncs et de roseaux, au milieu de laquelle pleure un saule.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La pente se fait plus sérieuse.

 

 

 

 

 

 

 

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Tout en haut nous attend le « Fauteuil du Seigneur », auquel la légende accorde l’appartenance à un culte druidique.

 

 

 

 

 

 

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En réalité, il fut assemblé à la fin du XVIIIe siècle, « pour l'usage du châtelain local qui a la fin de sa vie était handicapé des jambes ». Je pencherai plus pour cette explication. Par contre, celui qui l’a assemblé ne l’a pas fait n’importe où.

 

 

 

 

 

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Le siège se trouve en effet à la sortie d’un courant tellurique puissant qui suit la crête derrière le bosquet. Pas étonnant donc que les gens qui s’y reposent aient des sensations de chaleur et autres picotements.

 

 

 

 

 

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Les endroits comme celui-ci sont propices aux soins des guérisseurs qui peuvent devenir très efficaces.

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Et pas étonnant non plus que la statue de la Vierge au sommet du clocher de l’église de Saint-Victor nous regarde (en fait elle regarde en direction du château de Vallin où résidait la personne qui en fit don à l’église), désaxée du bâtiment, les mains tournées vers le sol, pour profiter des énergies telluriques… 

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Le sentier continue sur la crête, longeant deux beaux acacias.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nous arrivons par un sous-bois vers l’étang de Vallin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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C’est le long de ses rives, soi-disant, que l’on pouvait trouver un autre fauteuil, composé des pierres d’un bassin du XVIIe siècle, aujourd’hui disparu.

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Le petit ponton le remplace tout aussi bien. Il parait que l'eau du lac guérit l’eczéma. C’est un endroit d’une énergie très féminine, très douce. Le Val sans Retour et son Miroir aux Fées portent aussi cette énergie. Viviane n’est pas si loin.

 

 

 

 

 

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En contrebas, un ruisseau coloré en orange coule vers la vallée. Est-il chargé d’oxyde de fer ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le chemin nous emmène cette fois dans la forêt proprement dite. Le vent fait tomber les bogues des châtaigniers, petites matrices protégeant efficacement leurs fruits.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’atmosphère devient en même temps plus légère et plus gaie. Les champignons font leur apparition.

 

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Au sommet de la colline, à l’endroit nommé « la Thébaïde », se tiennent deux beaux arbres. Une Thébaïde est un endroit isolé et sauvage où l’on vit dans l’austérité et la solitude, un lieu écarté où l’on peut se retirer. Pas de quoi fouetter un chat à mon avis.

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Pour moi, l’énergie se concentre plus loin, vers le sentier qui mène au château et à la grande allée. Un tumulus ? Pourquoi pas, mais enfin, s’il a été construit en cet endroit, il n’en reste plus rien.

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Les légendes de druides, de templiers, là aussi pourquoi pas. Il manque quelques moines tibétains, un ou deux vaisseaux intergalactiques et une dame blanche quand même.

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Les énergies maintenant s'assombrissent, il se fait déjà tard, la suite pour une prochaine visite…Nous terminerons cette première approche par la chapelle de Torchefelon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 octobre 2013

Filitosa


Historique


Filitosa_1Le site mégalithique le plus connu de Corse, sur la butte de Turicchju près du hameau de Filitosa, fut habité dès le Néolithique Cardial, c'est-à-dire vers 6 000 avant notre ère d’après les archéologues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_2A cette époque, les hommes étaient devenus éleveurs et agriculteurs. Ils se construisaient des huttes sous les taffoni (du mot corse taffone qui signifie « trou », au singulier u taffonu. Phénomène géologique d’intervention des éléments (vent, pluie, sel et soleil) qui creusent les pierres par dessous, formant des abris).

 

 

 

 

 

Filitosa_3Vers -3 500 ils mirent en place les premiers menhirs, certainement aussi sous forme d’alignements.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_4Vers -1 600 apparurent les Shardanes ou Torréens, envahisseurs et conquérants, issus de Méditerranée Orientale ou d'Asie Mineure (Libye ou Phrygie). C’est à cette époque que les menhirs prirent une forme anthropomorphe, et que des armes furent gravées sur leur corps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_5Ils devinrent statues de guerriers, le culte du héros remplaçant celui de la Déesse-Mère.  

 

 

 

 

 

 

Filitosa_6Les Torréens chassèrent les premiers habitants vers le nord et s’installèrent à Filitosa. Ils détruisirent les mégalithes, les cassant en morceaux, les enterrant face contre terre, s’en servant comme matériau de construction de leurs propres temples, les torres.

 

 

 

 

 

Filitosa_7Puis le site fut  occupé par les romains, puis par des moines au Moyen-âge, et fut oublié. C’est sur la butte de Turicchju que Charles-Antoine Cesari, propriétaire des lieux, retrouva la première pierre sculptée en 1946.

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Filitosa_9En 1956 l’archéologue Roger Grosjean se rendit sur place et commença les fouilles. Elles dureront jusqu’en 1972.

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Filitosa_11Il mit au jour les vestiges d’un village néolithique et une série de monolithes représentant des guerriers armés d’épées et de poignards. La tradition populaire appelait ces mégalithes I Paladini, les paladins ou chevaliers.

 

 

 

 

 



Le circuit touristique

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Filitosa_13La visite commence par une pierre levée. Les pierres levées, ou statues-menhirs (stantare en corse qui signifie être debout), furent retrouvées sur le site de Filitosa, et ailleurs dans la vallée du Taravu, à Barcaju, à Tappa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_14Elles furent ensuite posées le long d’un parcours fait pour les touristes.


 

 

 

 

 

 

Filitosa_15Des numéros leurs sont attribués, ainsi que le nom du village où elles furent trouvées. La première porte le nom de Filitosa V, la mieux armée des statues-menhirs de Corse : une longue épée, un poignard en oblique dans son fourreau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_16Elle mesure 2,95m de haut, 0,96m de large et pèse 2 tonnes. Dans son dos la représentation de la colonne vertébrale et des omoplates. La tête est manquante.

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Filitosa_18Puis nous arrivons sur un plateau, éperon rocheux orienté nord/sud, dominant la plaine traversée par deux ruisseaux: le Barcajolo et la Sardelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_19Les restes d’une muraille cyclopéenne, l’enceinte qui entourait toute la colline, marque l’entrée de la plateforme de surveillance est, probablement un poste de garde. Le monument, ancien tumulus, fut comblé par les torréens.


 

 

 

 

 

Filitosa_20Sur la gauche, des abris sous roche ou taffoni, témoins de l’occupation du site au Néolithique Ancien (-8000).

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Filitosa_22Le monument central, situé au point le plus élevé du plateau, devait être à vocation religieuse.

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Filitosa_24Les torréens ont encastré dans les murs de leur torre des fragments de mégalithes (32 fragments ont été répertoriés).

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Filitosa_26Plusieurs de ces statues-menhirs ont été retirées du parement et posées sur le mur.

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_27Parmi elles, Filitosa IX, considéré comme l’un des sommets de l’art mégalithique corse. Ces pierres ont du faire partie d’un ancien alignement, comme ceux de Palaghju, I stantari ou celui de Renaghju.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_28Ce torre, de 16m de diamètre, remanié à plusieurs époques, fut autrefois recouvert d’un dôme (voûte en encorbellement). L’intérieur, la cella, servit aussi de sépulture.

 

 

 

 

 

 

Filitosa_29La statue menhir appelée Filitosa VI se trouve derrière le monument central. Les trois fragments sont posés côte à côte sur le rocher.

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Filitosa_31Un peu plus bas fut construit le monument ouest, de 18 m de diamètre. C’est lui aussi un torre, qui prend appui sur des anciens aménagements mégalithiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_32Vu son emplacement, ce probable centre cultuel servit occasionnellement à la défense collective.

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Filitosa_35Sa partie centrale comporte deux chambres desservies par des couloirs. On accède à l’annexe sud par quelques escaliers.
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Filitosa_37Après être descendus du plateau, nous arrivons dans le vallon du Barcajolo.

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_38Le pont passé, nous arrivons en vue d’un olivier âgé de plus de 1 200 ans. Il est entouré de 5 statues-menhirs récupérées et posées là pour faire joli.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_39Il s’agit des premières statues retrouvées sur le site et d’une autre trouvée à Tappa.

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Filitosa_41A mon avis, l’olivier porte plus de mystère que ces pauvres mégalithes déracinés.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_43La visite se poursuit pour les plus courageux en remontant la petite colline faisant face au site principal. C’est là que nous allons trouver une carrière de pierres,

 

 

 

 

 

 

Filitosa_44un rocher appelé le « dinosaure » en raison de sa forme bizarre,

 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_45et quelques menhirs parsemés. Les touristes en général ont fait demi-tour, ce qui n’est pas pour me déplaire.

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Filitosa_47Le chemin du retour contourne l’escarpement par le sud. Là, près des saules bordant la Sardelle, des taffoni prennent la forme d’animaux étranges. On commence à se sentir mieux. Pas un bruit, pas un homme. C’est peut-être aussi grâce à ça. 

 

 

 

 

 

 

Filitosa_48Le chemin remonte vers l’entrée du plateau et passe devant l’ancienne enceinte en gros appareil. Il n’en reste qu’une partie de mur, mais elle était bien triple, signe que les premiers corses maitrisaient les énergies telluriques.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Filitosa
http://kyrnet.online.fr/filitosa.htm

http://www.paradisu.info/filitosa.html



5 octobre 2013

Col de Bavelle

Bavelle_1Le col de Bavelle, ou Bocca di  Bavedda en corse, ne pourrait être lieu sacré que par sa beauté.
 

 

 

 

 

 

 

 

Bavelle_2Passage entre la côte est et Porto-Vechio et la côte ouest et Sartène puis Propriano, il culmine à 1 218 m d’altitude.


 

 

 

 

 

 

Bavelle_3La forêt majestueuse alentour est composée de pins laricio, ou Pinus nigra laricio corsicana. Sous leurs ramures, des chardons dorés, Carlina vulgaris.

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Bavelle_4Les oiseaux migrateurs allant en Corse du sud passent par ce col. Tout autour, les aiguilles déchiquetées en granite rose du massif (I Forchi di Bavedda) abritent encore des gypaètes barbus et des aigles royaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bavelle_7Je me suis contentée d’un petit piaf venant picorer des miettes de pain, un pinson des arbres, Fringilla coelebs.


 

 

 

 

 

Bavelle_8C’est ici, dans ce décor majestueux, qu’en 1954 fut érigée une statue de la Vierge en remerciement pour la fin de la guerre. C’est une Notre-Dame-des-Neiges, titre que porte l'église de Santa Maria Maggiore à Rome. C’est pour cela qu’elle est honorée par une procession tous les 5 août, date de l’apparition de la neige sur le sommet de la colline de l’Esquilin.


 

 

 

 

Bavelle_9Les pèlerins viennent déposer devant la statue en marbre blanc deux bougies, l’une pour les vivants et l’autre pour les morts, et redescendent dans les vallées avec des rubans et des branches d’hortensias bénis par l’évêque d’Ajaccio.

26 septembre 2013

Les alignements d'I Stantari


I_Stantari_1Les archéologues proposent plusieurs phases dans l’histoire du site :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I_Stantari_21 - érection au Néolithique moyen (vers 4 500 – 4 100 ans avant notre ère) d’une trentaine de petites stèles de 50 à 80 cm de hauteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I_Stantari_32 - construction d’un monument comportant deux rangées orientées nord-est/sud-ouest. Ce monument semble antérieur à -1 500 (âge du Bronze moyen).

 

 

 

 

 

 

I_Stantari_43 - construction d’un second monument comportant vraisemblablement 3 rangées orientées nord/sud, intégrant notamment les grandes statues menhirs et les stèles sculptées. On situe le fonctionnement majeur du site au début de l’âge du Bronze final (entre -1300 et -900). A cette époque le plateau de Cauria fut densément habité (sites fortifiés et monuments mégalithiques).

 

 

 

 

 

I_Stantari_54 - le monument se dégrada et tomba en ruines, il fut partiellement détruit entre -200 et -50, pendant la romanisation. Enfin, lors d’activités agricoles modernes, certains monolithes furent remployés dans des murs de clôtures ou de bergeries voisines. Puis Roger Grosjean commença la restauration.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I_Stantari_6I stantari, qui signifie « pierres dressées », possède plusieurs des plus grandes statues-menhirs de Corse ("Cauria II", 2,78 m, "Cauria IV", 2,91 m).

 

 

 

 

 

 

I_Stantari_7Leurs faces orientées à l’est présentent un homme portant des attributs guerriers : casque à cupules de chaque côté (peut-être la localisation de cornes rajoutées selon Grosjean), épée ou dague, cuirasse, pagne et ceinture.

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I_Stantari_9Les faces orientées à l’ouest représentent un phallus. Il semblerait qu’à une époque, ces pierres furent peintes en ocre rouge.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I_Stantari_10D’après les légendes populaires, le Diable (I Diavulu) se servait la nuit des pierres alignées comme gibet pour ses proies. Bien entendu I Diavulu n’est plus une explication à la présence des ces mégalithes, mais à vouloir trop éliminer les croyances on en oublie le sacré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I_Stantari_11Même si l’alignement n’est plus opérationnel au niveau énergétique, il reste le témoignage d’actes magiques qui ne sont plus compris à l’heure actuelle.

26 septembre 2013

L'alignement de Renaghju


Renaghju_1Comme pour I Stantari, les archéologues proposent plusieurs phases dans l’histoire de Renaghju, « terrain sableux» en corse, que l’on écrit aussi Renaggiu ou Rinaiu :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Renaghju_21 - vers 5 700 avant notre ère, soit au Néolithique ancien, un petit groupe d’agriculteurs pasteurs s’installa près d’une source, au pied de l’escarpement de Punta di u Grecu (vestiges d’un habitat organisé).

 

 

 

 

 

 

Renaghju_32- entre -4 500 et -4 300, première construction d’un alignement d’une soixantaine de petits menhirs organisés en deux rangées principales, comportant un grand menhir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Renaghju_43 - entre le début du IIIe et la fin du IIe millénaire, au début de l’âge de Bronze, à côté du premier monument, les hommes en érigèrent un second comportant 70 grands menhirs orientées nord/sud et organisés en 4 rangées.

 

 

 

 

 

 

Renaghju_5Les constructeurs renversèrent les petits menhirs du premier monument et les utilisèrent parfois pour caler la base des leurs. La sépulture au nord/est fit vraisemblablement partie de cet ensemble. Cette même organisation se retrouve à Pallaghju, voire à Rogntudju.

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Renaghju_74 - l’alignement put être utilisé jusqu’au premier siècle de notre ère, puis il fut abandonné. Certains monolithes furent cassés, détruits, couchés à terre puis remployés plus tard dans les murs parcellaires voisins.

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Renaghju_9C’est en 1975 que Jean Liégeois redressa et replanta les menhirs de la rangée ouest. Il fouilla aussi les restes d’une sépulture mégalithique située à une extrémité des alignements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Renaghju_10Comme I Stantari, Renaghju n’est plus opérationnel. Les restaurations, même si elles partent d’un bon sentiment, font beaucoup de dégâts… Il reste une petite sensation de lieu sacré dans le bois, à l’endroit où coulait la source.

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26 septembre 2013

Le dolmen de Funtanaccia


Funtanaccia_1Au nord-ouest de Renaghju, au sommet d’une petite colline, se dresse le dolmen de Funtanaccia, la « mauvaise fontaine » en corse. Il fut nommé « Stazzona di u Diavulu », la forge du Diable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Funtanaccia_2Décrit par Prosper Mérimée en 1840, daté du deuxième millénaire avant notre ère, c’est le dolmen emblématique le mieux conservé de Corse. Jadis, deux autres dolmens l’accompagnaient qui ont totalement disparu.

 

 

 

 

 

Funtanaccia_3D’un poids total de 15 tonnes, il est constitué par une dalle de couverture monolithique de 3,40m de long sur 2,90m de large en granite à grain fin, reposant sur six montants, les orthostates, en granite à grain plus grossier.

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Funtanaccia_5La chambre s'ouvre face au soleil levant et mesure 2,60 m de long, 1,60 m de large et 1,80 m de hauteur. Elle était scellée par une dalle dont ne subsiste aujourd'hui qu'un fragment formant seuil. Il est considéré comme un tombeau par les scientifiques, à l’instar des pyramides.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Funtanaccia_6On trouve souvent sur le net un passage du livre de Prosper Mérimée, « Notes d’un voyage en Corse », paru en 1840, se rapportant soi-disant à ce dolmen, alors qu’il parle en fait de celui de Sollacaro, disparu depuis. Ce n’est pas grave, l’histoire est belle…

 

 

 

 

 


Funtanaccia_7« D’après une tradition à laquelle on ne croit plus, mais que l’on conte encore aux enfants comme chez nous les histoires de Croque-Mitaine, le diable aurait assemblé ces pierres de sa main pour lui servir d’enclume. Quelquefois on entendrait les coups de son redoutable marteau.

 

 

 

 

 


Funtanaccia_9Un jour ou une nuit, mécontent de son travail, il jeta ce marteau du haut de la Stazzona dans la plaine du Taravo. Le marteau, tombant à un millier de mètres de là, forma en s’enfonçant dans la terre un petit étang qu’on appelle quelquefois lo Stagno fiel Diavolo, mais plus souvent Stagna d’Erbajolo. Un berger conta à M. Mathieu que cet étang diabolique s’agrandissait tous les jours. »
Il faut savoir que dans la plaine du Taravo se trouve le site de Filitosa, que nous retrouverons plus tard.

 

 

 

Funtanaccia_8Pas de sensations particulières face à ce vénérable dolmen. Mais retournons un peu en arrière, vers Renaghju, et allons nous perdre dans le petit bois…

26 septembre 2013

Le bois sacré de Cauria


Cauria__bois_sacr___1Allons sur une carte de la Corse-du-Sud. Tirons un trait entre I Stantari et Renaghju. Un autre entre Renaghju et Funtanaccia, puis entre funtanaccia et I Stantari. Le premier trait fait environ 400 mètres, le deuxième 400 aussi, le troisième 300. Un beau triangle se met en place.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cauria__bois_sacr___2Au milieu du trait reliant Renaghju et Funtanaccia, donc à 200 mètres de l’alignement, se trouve un bosquet de chênes.

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Cauria__bois_sacr___4A l’intérieur du bosquet, un chaos granitique composé de pierres érodées et de taffoni.

 

 

 

 

 

 

 

Cauria__bois_sacr___5Des cupules, des portes, des paliers, une triple enceinte, voilà du beau monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cauria__bois_sacr___6Par contre, il vaut mieux y pénétrer en passant par le nord. J’y suis restée longtemps, et si les personnes qui m’accompagnaient ne m’avaient pas appelée, j’y serais encore.

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28 juin 2013

Saint-Euphrône de Corancy

Corancy_1Le nom du village, cité en tant que Corensi en 1193, puis Coranceyum au XIVe siècle, proviendrait du nom d’un propriétaire terrien, accolé au suffixe « iacum », d’origine gauloise, latinisé en « eyum » au XIIe, marquant la propriété et la localisation. La présence d’une tribu éduenne est attestée par les fouilles archéologiques. L’endroit était même habité dès la fin du néolithique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Corancy_2L’église actuelle, dédiée à Saint-Euphrône, évêque d’Autun du Ve siècle, fut construite au XVe siècle sur l’emplacement d’une ancienne église romane, datant du XIIe. Il ne reste de l’ancien édifice que des traces à la base du clocher.
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Corancy_4De plan rectangulaire, l’église présente une nef voûtée en arc segmentaire, suivie d'un avant-chœur supportant la tour-clocher, puis d'un chœur à chevet plat, composé de deux travées.

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Corancy_5De chaque côté du chœur, des chapelles, voûtées en berceau brisé ou en voûtes d’ogive.

 

 

 

 

 

 

Corancy_6Dans un coin, derrière une vitre sale et embuée totalement opaque, la statue en pierre de sainte Marguerite, mains jointes, dominant un dragon couché à ses pieds date du XVIe siècle. Elle proviendrait, selon la tradition, du site de Faubouloin. C’est là bas, à quelques kilomètres, que les sources miraculeuses et la chapelle Notre-Dame du Frêne nous attendent.

28 juin 2013

Faubouloin


Corancy_source_Sainte_Marie_6Pour planter le décor, imaginez une colline dominant d’un côté les gorges de la rivière Oussière, recouverte d’une forêt humide, luxuriante, et par-ci, par là, des amas rocheux recouverts de mousse. Pour ceux qui ont lu Tolkien, le hameau le plus proche s’appelle « Lorien »…

 

 

 

 

 

Corancy_fraxinus_excelsior_1aLe site de Faubouloin devait être aux temps anciens un lieu de culte défensif. La toponymie nous apprend qu’ici se trouve l’endroit du frêne de Belen : fau, ou fou, le hêtre en patois local, et bouloin, le dieu Belen. Il existe d’autres oppidums alentours, entourés de murailles de pierres et de fossés, dont un de l’autre côté de la gorge, l’éperon barré du Fou de Verdun (Verdunum, le haut-lieu, le lieu qui domine), lié à Faubouloin. L’arbre sacré, le Fou de Verdun, replanté de génération en génération, marquait l'entrée de l'oppidum.

 

 

 

 

 



La chapelle

 


Corancy_Notre_Dame_du_Fr_ne_1La chapelle, appelée Notre-Dame-du-Frêne ou Notre-Dame-de-Grâce de Faubouloin, dont le toit en ardoises est surmonté d'un clocheton, fut reconstruite au XVIe siècle (1558 est gravé sur la porte d’entrée), vraisemblablement sur l’emplacement d’un bâtiment plus ancien. De forme rectangulaire (20m de long sur 7m de large), elle est orientée nord-est/sud-ouest, la partie nord/est, le chevet, étant la plus ancienne.

 

 

 

 


Corancy_Notre_Dame_du_Fr_ne_4Le chevet possède des murs de plus d’1m d’épaisseur et une fenêtre murée. Les murs de la nef, plus récente, sont  nettement moins épais.

 

 

 

 

 

 


Corancy_Notre_Dame_du_Fr_ne_3A l’intérieur on retrouve, au pied du chœur, une pierre qui pourrait avoir été une dalle d’autel, voire plus encore. Placée au-dessus du chœur, la statue polychrome de Notre-Dame, célébrée chaque année lors d’un pèlerinage qui a lieu le 15 août, pour l’Assomption de la Vierge.

 

 

 

 

 

 

Corancy_Notre_Dame_du_Fr_ne_2Aux temps anciens, les pèlerins faisaient aussi le déplacement le lundi de Pâques et le 8 septembre, fête de la Nativité de la Vierge Toutes ces dates ne sont pas anodines. Ces mêmes pèlerins n’allaient pas à la chapelle sans passer par les trois sources miraculeuses, la fontaine Sainte-Marguerite, la fontaine Sainte-Marie et la fontaine du Frêne. Ils se rendaient ensuite auprès du Fou de Verdun, où la fête profane succédait à la fête religieuse.

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Les fontaines



Corancy_source_Sainte_Marguerite_1Le bassin et l’encadrement en granit de la fontaine guérisseuse Sainte-Marguerite sont surmontés d’une croix en métal scellée dans la pierre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Corancy_source_Sainte_Marguerite_2On lui prêtait le pouvoir de guérir les animaux domestiques, les "bavous" et les "bitous", c'est-à-dire en patois local les malades atteints de stomatite ou de conjonctivite.

 

 

 

 

 

 

 

Corancy_source_Sainte_Marguerite_3Elle protégeait les femmes enceintes et leurs futurs bébés, leur assurant un accouchement facile. On lui demandait d’écarter l’orage et de chasser les démons.

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Corancy_source_Sainte_Marie_1La fontaine Sainte-Marie, située sous un amas de rochers moussus, est entourée d'une structure en pierre très rudimentaire.

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Corancy_source_Sainte_Marie_3Elle avait une fonction oraculaire : les femmes jetant dans l’eau un petit vêtement d’enfant malade attendaient qu’il coule (issue fatale pour l’enfant) ou qu’il surnage (guérison proche).

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Corancy_source_Sainte_Marie_5Les femmes pouvaient également demander la protection des animaux domestiques au moyen d’une offrande : de la cire pour faire revenir des abeilles, de la laine pour guérir des moutons par exemple.


 

 

 

 


Corancy_source_du_Fr_ne_3La fontaine du Frêne, la plus puissante des trois sœurs, se mérite. Située plus loin de la chapelle, difficile à trouver, elle est à peine christianisée comme son nom l’indique. Cette fois, l’eau miraculeuse prend les fonctions de guérison de toutes les maladies, de fécondité des terres, des animaux et des gens.

 

 

 

 

 

 

 

 

Corancy_source_du_Fr_ne_4Les récoltes étaient mises sous sa protection, la pluie lui était demandée en temps de sécheresse. Elle procurait le mariage pour les jeunes filles qui accomplissaient le rituel suivant : après avoir bu de l’eau, elles allaient planter une feuille de houx sur le tronc du frêne sacré voisin, aux pieds duquel elles jetaient une pièce de monnaie en récitant une prière.

 

 

 

 

 

 

 

 

Corancy_source_du_Fr_ne_1Le frêne n’existe plus, il est donc remplacé à l’heure actuelle par un chêne qui pousse un peu plus bas. Car soyez sûrs qu’encore de nos jours le rituel se pratique. On raconte qu’au siècle dernier, le curé de Corancy, voulant en finir avec ces diableries, alla retirer toutes les épingles du tronc et les mis dans sa poche afin de les jeter plus loin. Les épingles entrèrent alors dans sa chair jusqu’à ce qu’il les rapporte près de la fontaine…


 

 

 

 

 

 

Corancy_source_du_Fr_ne_5Moi, je n'y ai trouvé que trois petites salamandres en devenir.

Corancy_Salamandre

 

 

 

 

 

 

Corancy_source_du_Fr_ne_2Tout ceci, vous l’aurez compris, est issu d’un très ancien culte celtique, druidique, de l’eau, de l’arbre et de la pierre. Le christianisme a essayé de détruire ces croyances païennes en associant la fontaine à une sainte et l’on dit maintenant qu'en remplissant une bouteille avec les eaux des trois sources, à raison d'un tiers par source, et en faisant ensuite congeler la bouteille, on peut y apercevoir la Vierge Marie. Mais le bon sens paysan a quand même conservé les rituels, ce qui est quand même le principal.

 

 

 

 

 

 

Corancy_Notre_Dame_du_Fr_ne_5Pour une explication plus poussée de la symbolique du lieu, connaître les contes et légendes reste la meilleure solution. Les légendes se rapportant à Notre-Dame-du-Frêne sont nombreuses, et pour ceux qui savent lire, très explicites.

 

 

 

 

 

 

 

 


Les légendes



Tout d’abord il y eut un premier sanctuaire, planté sur l’éperon rocheux dominant le confluent. Ce qui dérangea fortement le diable, le « Peuh », qui s’adressa aux deux rivières, leur demandant de miner la base de la colline. Une bonne fée passant par là alors que les rivières étaient occupées à débattre de laquelle d’entre elles était la plus forte, profita de la querelle pour changer la pierre friable en granit très dur.

Certains disent qu’un mégalithe se trouvait planté en ce lieu, pierre druidique consacrée à trois dames sœurs. C’est certainement la transposition d'un culte ancien dédié aux Mâtres : aussi appelées matrae ou encore matrones, les Mâtres étaient des déesses mères protectrices, symboles de la fécondité. Elles étaient représentées par groupe de trois. Elles tenaient sur leurs genoux des fruits dans une corbeille ou une corne d'abondance, ou bien elles versaient sur la terre le contenu d'une patère ou coupe. Parfois, l'une d'entre elles portait dans son giron un nourrisson qu'elle allaitait.

Puis vint le christianisme et la légende de l’âne de saint Martin qui aurait sauté de l’un à l’autre des éperons barrés de Faubouloin et de Verdun. La présence de Martin, lié à la destruction des lieux druidiques et des mégalithes, prouve encore une fois que se tenait là quelques pierres levées.

Une autre légende raconte que deux bûcherons allant s’abreuver à la fontaine du Frêne, trouvèrent dans le tronc de l’arbre une statuette de la Vierge qu'ils décidèrent de porter en l'église de Corancy. Le lendemain matin, on retrouva la statue dans son arbre. Les gens du village décidèrent alors d’aller la chercher en grande pompe avec une charrette décorée de fleurs, mais les bœufs refusèrent d’avancer. La statue se posa finalement d'elle-même contre un rocher sur lequel on construisit la chapelle.

Une variante raconte que les murs du premier sanctuaire qu’on bâtit pour la statue s’écroulaient tous les matins, et que, de rage, un maitre maçon jeta son marteau en disant que là où il tomberait il construirait. Il atterrit, bien sur, près du rocher de l’actuelle chapelle. Une autre variante parle du jet du marteau parti de l’ancien oppidum de Verdun.

La légende du lancer du marteau peut avoir une première explication : quand la construction d’un édifice était décidée, les compagnons se rassemblaient et élisaient leur chef. Celui-ci, au commencement du chantier, lançait son marteau devant lui, l’endroit où il tombait devenant le point zéro, le centre du chœur. Ce point était bien sur déterminé depuis longtemps, le geste du maitre n’étant qu’un élément de la cérémonie qui établissait la légitimité de sa fonction.

Mais cette légende du lancer de marteau se retrouve souvent aux emplacements de très anciens cultes, comme à Orcival ou à Colombier ou bien à Avenas ou encore à Notre-Dame-du-Cros. Les anciens dieux comme Sucellus ou Thor entrent en jeu, accompagnés de leurs parèdres, fées, déesses gauloises ou Mâtres gallo-romaines.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_de_Faubouloin
http://www.communedecorancy.com/index.html
https://sites.google.com/site/montbeuvray/corancy%28ni%C3%A8vre%29

7 mars 2013

Gérone, historique



G_rone_0Les premiers signes de présence humaine dans la plaine de Gérone remontent au début du Paléolithique. Au VIIe siècle avant notre ère, la culture ibérique et l’urbanisation firent leur apparition.

 

 

 

 

 

G_rone_Empuries_Ville_Romaine_1Plusieurs peuples méditerranéens, dont les Phéniciens, les Carthaginois, les Grecs et les Etrusques entrèrent en contact. Le port d’Empúries, (du grec Emporion, « marché », « entrepôt »), situé sur la côte à quelques kilomètres, fut fondé par les colons Phocéens en -580.

 

 

 

 

 

G_rone_6Puis arrivèrent les Romains qui construisirent le premier oppidum de Gerunda en -218, au confluent des rivières Onyar, Güell, Galligants et Ter, sur la via Augusta.

 

 

 

 

 

 

G_rone_7Il reste de nos jours quelques vestiges des murailles de la ville romaine, qui furent reprises au XIVe siècle avant de passer intra-muros et perdre leur caractère défensif.
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G_rone_3A la chute de l’empire Romain, les Wisigoths dirigèrent la région jusqu'à l'arrivée des Maures. En 785, Charlemagne s'empara de la ville. Elle fut ensuite assiégée par Philippe le Hardi en 1285.

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G_rone_4Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Français assiégèrent encore plusieurs fois Gérone. En 1809 Napoléon prit la ville après un siège de 7 mois et incorpora la Catalogne dans l'Empire Français. Il détruisit la forteresse de Montjuic, construite au milieu du XVIIe siècle.  

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