Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lieux sacrés
lieux sacrés
Catégories principales
30 juin 2007

L'église Saint-Laurent

Outarville_1Outarville est une commune de 750 habitants. Située en pleine Beauce à 20 km à l'ouest de Pithiviers, elle est limitrophe de l'Eure-et-Loir. L'église Saint-Laurent a été refaite au XVIIème et restaurée au XIXème siècle. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, elle possède un avant-porche du XIXème, qui abrite un portail roman en plein cintre, sa cloche date de 1656.













Outarville_11Elle est la troisième d'Outarville. La première fut construite au XIIème siècle. Le cimetière y était accolé, au sud, où se situe aujourd'hui la place du marché. La deuxième église fut bâtie vers 1400 par Jean II Le Vannier. Elle fut brûlée en 1567 au cours des guerres de religion. La troisième, celle d'aujourd'hui donc, fut rebâtie par Galéas de Frétard, seigneur d'Outarville.
Outarville_9













Outarville_2Si l'on fait le tour de l'église, on découvre en effet divers éléments qui correspondent à différentes époques : le porche témoigne des travaux les plus récents et évoque le début du XIXème siècle. Par contre le portail qu'il abrite est du XIIIème. Six colonnes soutiennent des chapiteaux.
Outarville_3














Outarville_4Le mur Nord est le plus ancien. Le pignon Est présente un triplet, la fenêtre du milieu surmonte un petit contrefort. Le mur Sud porte la trace d'une arche. Le clocher est une solide tour carrée. Ce genre de tour se voit dans toute la Beauce exposée au grand vent. En 1937, les anciennes tuiles plates composant la couverture, ont été remplacées par des ardoises. En 1968, l'ancien crépi de couleur rose fut décapé. Les pierres ont été alors rejointoyées, ce qui restitua à l'édifice son caractère premier. De même, le cadran émaillé blanc de la pendule, au pignon Ouest fut remplacé par un simple cercle en métal doré.










Outarville_6Le XVIIIème siècle nous a laissé deux statues de bois : St Laurent et St Jean Baptiste. Le XIXème siècle a vu construire la tribune et ouvrir une fenêtre dans le mur sud au niveau de cette tribune. Au XXème siècle, le chœur a été réaménagé vers 1930. En 1963, la grille de ce chœur a été réutilisée pour constituer une porte fermant le dessous du clocher. L'autel adossé au mur Est, ainsi que le rétable ont été enlevés.
Outarville_8

Outarville_13










Outarville_7Un autel "face au peuple" fut installé sur une estrade de bois qui recouvre des marches de pierre. cette église fut construite sur une ancienne ligne sacrée templière. On remarque en clé de voûte une croix significative. Elle est remarquable quand à la progression des énergies. On peut sentir les traces d'un ancien mégalithe, probablement situé sous la partie Sud de l'édifice.
Outarville_16











http://beauce45-catholique-orleans.cef.fr/Html/eglises/outarville.htm

Publicité
16 juin 2007

Notre-Dame du Coral

Notre_Dame_du_Coral_3Comme beaucoup de vierges anciennes, Notre-Dame du Coral de Prats-de-Mollo fut découverte au XIIIème siècle par un bouvier dont le boeuf meuglait obstinément devant un arbre. A l'intérieur, une vierge polychrome, assise, tenant un enfant bénissant sur ses genoux. Autour de la vierge, on construit une église qui devint l'église paroissiale du village disparu de Miralles, dépendant de l'abbaye de Camprodon.














Notre_Dame_du_Coral_2Notre-Dame du Coral devint le lieu de pèlerinage de prédilection des habitants de Prats-de-Mollo, Serralongue et Lamanère.
(tiré du reportage de Josiane Cabanas)

13 juin 2007

Notre-Dame de la Daurade, la vierge noire

Basilique_Notre_Dame_la_Daurade_de_Toulouse__25_aComme nous l’avons vu, le culte marial de Notre-Dame de la Daurade fut le premier en Gaulle. Puis Toulouse, étape obligée vers Saint-Jacques-de-Compostelle, attire de nombreux fidèles qui viennent vénérer la vierge Marie. Au Xème siècle, il est fait mention d’une d'une vierge brune. La statue est volée au XIVème siècle, et est remplacée par une copie.
Dès le XVIème siècle, Notre-Dame la Brune fut connue sous le nom de Notre-Dame la Noire.













Basilique_Notre_Dame_la_Daurade_de_Toulouse__10_aAu début du XVIIème siècle, le Parlement de Toulouse confie le couvent aux bénédictins de Saint-Maur qui rendent au sanctuaire tout son éclat : le culte de la Vierge s’affirme avec force chaque jour d’avantage. De multiples processions sont organisées avec beaucoup de faste et les sorties de Notre-Dame sont nombreuses.







Basilique_Notre_Dame_la_Daurade_de_Toulouse__13_aLes bénédictins de Saint-Maur ont rédigé un précieux manuscrit tenant le compte de ces « descentes » réalisées de 1627 à 1790. Seuls les Capitouls sont habilités à décider de l’intervention de Notre-Dame lorsqu’un fléau - feu, sécheresse, inondation ou épidémie - menace la ville. Elle aurait sauvé le quartier Saint-Michel d'un incendie en 1672. La dernière des processions triomphales eut lieu le 23 juin 1790.








Basilique_Notre_Dame_la_Daurade_de_Toulouse__12_aAprès la révolution, lorsque le culte est rétabli en 1795, la dévotion mariale est loin d’être éteinte. Lors du retour de la statue de la vierge qui avait été déposée au Musée, la foule se presse avec une telle ferveur que l’administration prend peur et ordonne la destruction de la sculpture.
Le 14 juin 1807 une copie aussi fidèle que possible est réalisée et présentée aux Toulousains, lors d’une grande procession. Elle connaît les plus grands honneurs et suscite toujours respect et dévotion.











solsona_1aUne hypothèse récente semble démontrer que la statue primitive a émigré en Espagne : ce serait la vierge noire de Solsona, en Catalogne.
solsona_2a

4 juin 2007

Notre-Dame de la Crèche de saint-Michel de Cuxa




Saint_Michel_de_Cuxa__9_aDans la crypte de Saint-Michel de Cuxa, la parèdre est là. C'est la grotte de la vierge noire, celle du pilier central dégageant une puissante énergie tellurique.
St_Michel_de_Cuixa_vierge_noire



















Saint_Michel_de_Cuxa__48_aUne deuxième Dame nous attends dans l'église :























3 juin 2007

L'église Saint-Paul

Saint_Paul__17_aL'église Saint-Paul, située sur la rive droite de la Saône, au pied de la colline de Fourvière, est l'une des trois plus anciennes églises de Lyon actuellement conservées.
Le quartier, tout proche de la cathédrale, fut longtemps un centre commercial et financier très important. Lorsqu'on la découvre, elle aparait juste en dessous de la basilique de Fourvière. Sept de ses autels ont été dédiés à la vierge.












Saint_Paul_LyonUne tradition attribue à Saint Sacerdos, évêque de Lyon de 549 à 552, la fondation d'un monastère d'hommes en ce lieu où s'élevait auparavant un autre édifice religieux. C'était sous le règne de Childebert et de sa femme Ultrogothe (j'adore...) qui avaient établi non loin de là un hôpital sous le vocable de Notre-Dame de la saulnerie, le premier hôtel-Dieu, appelé ensuite Saint-Eloi.














Saint_Paul__48_aAu VIIIème siècle, le monastère, en cette époque difficile et troublée, eut beaucoup à souffrir, en particulier au passage des armées. Heureusement, Leidrade, archevêque de Lyon de 798 à 814, "remit en état la maison de Saint Paul" selon ses propres termes. C'est le temps de la renaissance carolingienne qui effaça les traces des dévastations des siècles précédents.











Saint_Paul_aPour assurer la restauration spirituelle et morale, ainsi quue l'évangélisation, il remplaça les moines par un chapitre d'une vingtaine de chanoines. Plus tard, au XIème siècle, quand les paroisses furent organisées, elle devint église paroissiale.

Saint_Paul__79_a













Saint_Paul__77_aAu temps de la réforme grégorienne, Hugues 1er, archevêque de Lyon de 1081 à 1106, demanda que l'église collégiale fut reconstruite, car elle était à nouveau en très mauvais état. Pour permettre l'entreprise, il fit des dons importants, et la générosité des paroissiens compléta le patrimoine foncier qui assura la continuité des travaux.

Nous ne savons pas ce qui reste des églises primitives, tout en remarquant que la présence d'arases de briques dans les façades Nord et Sud du transept rappellent les constructions carolingiennes. Le choeur avec sa coupole, la croisée du transept, la nef datent du XIIème siècle, en style romano-byzantin.
Les voûtes d'ogives furent posées au XIIIème siècle. Le cloître qui bordait l'église fut démoli plus tard pour permettre la construction de chapelles sur les bas-côtés.





Saint_Paul__6_aLe clocher date de 1440. ( La flèche fut remplacée en 1875, sa couverture refaite en 1982.). Le portail roman fut remplacé en 1648 par un portail d'ordre dorique (puis en 1877 dans un style néo-classique).
De nombreux travaux furent faits en 1653. Mais vers 1780, l'aspect de l'église fut complètement changé. L'abside centrale fut allongée. L'église fut restaurée tout au long du XIXème siècle.

A l'emplacement de l'actuelle place Gerson existait l'église Saint-Laurent, qui fut reconstruite en 1250, puis de nouveau en 1635, entièrement détruite par un incendie en 1793.









Saint_Paul__3_aDe forme basilicale, l'église mesure 45m de long par 16m de large. La coupole du XIIème siècle comprend deux dômes octogonaux superposés. Le lanterneau a été posé en 1833.











Saint_Paul__20_De la place Gerson, on entre par la porte Saint Laurent, du XIIème siècle, qui donnait accès à un passage couvert conduisant à l'église du même nom. L'arcivolte en plein cintre, d'époque romane, est formé de trois voussures décorées. Au tympan a été placé au en 1987 le moulage d'un bas-relief en marbre actuellement au musée Gadagne. Il provient du cloître de l'église et était près du tombeau d'un certain Richard. On retrouve des pierres romaines de réemploi à caractères très lisibles.
Saint_Paul__60_











Saint_Paul__16_aLes corniches des toits sont soutenues par des modillons à la décoration variée. Il me semble y voir les différentes phases du grand-oeuvre.
Saint_Paul__11_

Saint_Paul__18_a








Saint_Paul__56_aLa nef comporte quatre travées délimitées par quatre piliers avec chapiteaux sculptés de feuillage ou de têtes humaines. Une frise court au-dessus des arcs. La voûte est soutenue par des croisées d'ogives ornées de fleurs dorées et par des arcs doubleaux.
Saint_Paul__73_b

Saint_Paul__74_a











Saint_Paul__64_aSaint_Paul__65_aLes chapelles latérales datent du XVème siècle. La seconde à droite est originale : sur la voussure de l'arc ogival sont sculptés huit médaillons. Les deux du bas, de chaque côté, portent les armoiries des donateurs. Ensuite, en partant de la gauche, on trouve des anges chantant et jouant d'un instrument : de la cornemuse, de l'orgue, de la harpe, du théâtre, du luth, de la trompette.
Saint_Paul__63_a



Saint_Paul__70_aDans la chapelle suivante, les ogives de la voûte sont curieusement ornés de têtes d'anges.







Saint_Paul__80_aLa croisée du transept est dominée par une coupole sur trompes dont les arcs se rejoignent en faisceau à la clef de voûte curieusement ornée d'une colombe dorée pendante. Sous la voûte sont des fenêtres séparées par une série d'arcades romanes ornées de chapiteaux sculptés.
Saint_Paul__41_a








Saint_Paul__37_aLe choeur se termine par une abside en cul de four. Restauré en 1899, ses pilastres cannelés ont été remplacés par des peintures.

Saint_Paul__59_a















Saint_Paul__40_aLa chapelle Sainte-Marguerite fut fondée en 1400 par jean de Precieu. C'est en cet endroit que je me suis sentie le mieux. Peut-être parce qu'avant se trouvait là le cloître des bons moines...








Saint_Paul__25_aLa chapelle des fonds baptismaux date du XVème siècle. L'écusson au plafond est celle du maitre d'oeuvre, Jean Palmier...

Saint_Paul__58_a















Saint_Paul__55_aCe qui était la chapelle de Notre-Dame et des trois rois fut très réduite à cause de l'élargissement de la rue. Elle est devenue la chapelle de Jean Gerson.
















http://www.lyon-evasion.com/indexeglisestpaul1.htm

Publicité
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 3 516 471
lieux sacrés
Archives
Publicité