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lieux sacrés

1 juillet 2009

Statue d'Hathor

Le_Louvre_Egypte_254Hathor est ici représentée sous 4 formes : la vache, la femme, la lionne, le serpent.
Dans la mythologie égyptienne, Hathor est à l'origine une déesse céleste confondue avec Nout. Son attribut est le collier à contrepoids. Considérée comme l'œil de Rê, c'est elle qui, dans la version de la création d'Hermopolis, châtie les humains.













Le_Louvre_Egypte_253Mais elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l'amour. Dans ce rôle elle était adorée à Denderah et, associée au dieu Horus, dans la ville d'Edfou. Elle était représentée sous les traits d'une vache, ou d'une femme portant le disque solaire entre ses cornes. Elle avait également pour fonction de fournir la nourriture céleste pour les morts dans les enfers.

Le_Louvre_Egypte_294Hathor est certainement une des divinités les plus anciennes de l'Égypte, car sa représentation est marquée sur la palette du roi Narmer. Son nom signifie « Demeure du dieu Horus », ce qui fit d'elle l'épouse du dieu-faucon.

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

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1 juillet 2009

Amon-Rê

Le_Louvre_Egypte_255C'est le dieu le plus important de la mythologie égyptienne. Malgré son nom, sa véritable forme est celle d'Amon. Il prend les titres d'Amon-Rê lorsqu'il est dans toute sa gloire. Son lieu de culte principal est dans la ville antique d'Ouaset, ou Louxor (Thèbes) mais surtout à Karnak, le temple le plus riche du pays. Son nom dépassa vite la ville et le pays l'adora.
Amon le caché apparaît comme un dieu souverain. Certaines légendes racontent que par sa semence, il fertilisa le cosmos. Il avait la peau bleue car sa chair était constituée de lapis-lazuli, pierre magique par excellence. Sous la VIe dynastie, il fut associé à Rê, dieu solaire d'Héliopolis.

Il est Imen achâ renou, (Amon aux noms multiples). Les attributs d'Amon sont : Le disque (Image du soleil), les cornes et le fléau, mais il est surtout représenté ou avec une tête de bélier, ou sous forme humaine, portant des cornes de bélier. Il est l'époux de Mout et le père du Dieu Khonsou avec lesquels il forme une triade.

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

1 juillet 2009

Statue de la déesse Sekhmet

Le_Louvre_Egypte_239De dimensions colossales, la statue assise représente Sekhmet, "la puissante", au corps féminin et à tête de lionne. Crinière et chevelure se fondent harmonieusement sous l'astre disqué au cobra-uræus. Une inscription gravée à l'avant du siège mentionne : "Aménophis III, aimé de la déesse". C’est la statue la plus exemplaire de toute la série conservée au Musée du Louvre.
Taillée dans un bloc monolithe de diorite sombre, elle est de belle qualité par sa facture, le degré de finition de la tête et le décor du siège. Sur la façade de ce siège était gravée, en symétrie : ", aimé de la Grande Sekhmet, qui lui donne la vie pour l'éternité".
La déesse est vêtue d'une robe moulante entièrement lisse jusqu'aux chevilles. Elle est également parée du collier-ousekh. Loin d'être monstrueuse, la statue montre l'alliance réussie de la crinière épanouie en collerette autour du mufle avec la chevelure féminine. Elle est coiffée du disque solaire d'où jaillit l'uræus. Son aspect ambivalent exprime bien la double nature et l'humeur versatile de la déesse. Elle peut être redoutable et sauvage, capable de déchaîner sa colère, mais est aussi capable d'être protectrice de l'Égypte et du Pharaon sous sa forme apaisée. C'est dans son cet état maîtrisé qu'elle apparaît ici, assise sur un trône orné et tenant de sa main gauche le signe de la vie.

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

1 juillet 2009

La Stèle du roi Serpent

Le_Louvre_Egypte_299Cette stèle royale en calcaire est exceptionnelle par ses dimensions et la qualité d'exécution de ses éléments. C'est un document historique de toute première importance mais aussi un précieux témoin de l'usage des conventions artistiques et linguistiques remontant aux premiers pharaons de l'Egypte, à partir de 3100 av. J-C.   
La Stèle du roi Serpent doit son nom au cobra qui y est gravé au centre. Il correspond à l'un des noms officiels du souverain. Le cobra, ainsi figuré, correspond dans la langue égyptienne à l'équivalent de nos consonnes et au son "dje". C'est l'un des plus anciens exemples de hiéroglyphes monumentaux des premières dynasties égyptiennes à partir de 3100 av. J.-C.
Le cobra est inclus dans un signe rectangulaire représentant un bâtiment qui est probablement la résidence royale. Elle est représentée selon les conventions du dessin égyptien qui resteront en vigueur jusqu'à la fin de l'époque romaine. On en voit à la fois l'extérieur, un mur décoré, et l'intérieur où se trouve le nom royal. Un faucon surmonte l'ensemble. Il est l'animal sacré du dieu Horus dont le pharaon est l'incarnation sur terre. L'ensemble est à lire l'Horus "cobra". Le roi est ainsi évoqué par son nom comme successeur du dieu Horus à cette fonction au sein du palais royal. Les noms des premiers rois égyptiens sont pour la plupart connus sous cette forme. Ce nom d'Horus subsistera comme premier élément des cinq noms officiels du roi dont deux seront entourés d'un ovale caractéristique, le cartouche.
Malgré sa taille initiale de plus de deux mètres, ce monument n'était pas dressé pour être vu de loin par des visiteurs, ni pour servir de poteau indicateur. Elle a été retrouvée brisée à proximité d'une niche, dans un mur où elle devait être encastrée. Elle se trouvait à l'intérieur du caveau de l'un des plus anciens monuments funéraires égyptiens sur le site d'Abydos, lieu de sépulture des rois de la 1ère dynastie. Le nom du roi ainsi gravé dans une pierre dure pouvait ainsi, telle une doublure, permettre sa survie pour l'éternité.

1 juillet 2009

Cuve du sarcophage de Ramsès III

Le_Louvre_Egypte_278Cette cuve de granite rose en forme de cartouche abritait les cercueils emboîtés du pharaon Ramsès III. Le couvercle est aujourd'hui conservé au Fitzwilliam Museum de Cambridge. Le décor externe de la cuve présente les septième et huitième chapitres du "Livre des demeures secrètes"ou Livre de l'Am-douat, l'intérieur le premier chapitre du "Livre des Portes". Certaines parties de ces textes furent gravées de manière particulièrement négligente.
Le décor de ce bloc monolithe en forme de cartouche s'articule autour des grandes figures ailées d'Isis, aux pieds du défunt, et de Nephthys, à la tête du roi.

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1 juillet 2009

Couple égyptien

Le_Louvre_Egypte_302Malgré de nombreuses mutilations, cette statue d'un couple saisi dans l'attitude de la marche est l'un des fleurons de la statuaire privée en bois de l'Ancien Empire. Les deux personnages sont debout, côte à côte, la femme à la droite de l'homme. Beaucoup plus petite que lui, selon les conventions de l'art égyptien, la femme se tient légèrement en retrait et enlace tendrement son époux par la taille.
La famille, et surtout son élément central, le couple, occupait dans l'Égypte ancienne une place prépondérante. L'homme, le pied gauche en avant, est vêtu d'un pagne uni à bord arrondi. Le bras gauche, qui devait tenir une grande canne, est ramené sur la poitrine. Le bras droit, ballant, serre dans son poing un "rouleau". Blottie contre lui et le tenant par la taille, la femme, probablement son épouse, porte une robe moulante laissant entrevoir son corps finement sculpté. Réservées au début de l'Ancien Empire aux membres de la famille royale, les statues de couple ou de groupes familiaux se multiplient pour les particuliers au cours des 5e et 6e dynasties. Cette statue est surtout exceptionnelle car il s'agit du seul couple connu sculpté dans du bois, matériau beaucoup plus fragile que la pierre et donc moins bien conservé, daté de l'Ancien Empire. Une étude détaillée de l'ensemble montre même que l'homme et la femme sont sculptés dans le même morceau de bois d'acacia avec quelques pièces rapportées, dont l'avant-bras gauche de l'homme. Cette statue est, hélas, anépigraphe, nous privant de l'identité de ce couple. Il est probable que le socle, aujourd'hui disparu, comportait une inscription indiquant les noms des deux personnages.

1 juillet 2009

Statue de Thôt, le babouin

Le_Louvre_Egypte_240La statuette est réalisée en hématite qui est composée d'oxyde de fer. Les Egyptiens utilisaient l'hématite noire à lustre métallique pour réaliser des amulettes et des perles.
Représenté comme un ibis au plumage blanc et noir ou comme un babouin, Thot capte la lumière de la lune, dont il régit les cycles, à tel point qu'il fut surnommé « le seigneur du temps ». Un texte d'Edfou relate sa naissance : « Au sein de l'océan primordial apparut la terre émergée. Sur celle-ci, les Huit vinrent à l'existence. Ils firent apparaître un lotus d'où sortit Rê, assimilé à Shou. Puis il vint un bouton de lotus d'où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thot qui créa le monde par le Verbe. »

30 juin 2009

Les dolmens de Ternant (Côte-d'Or)

Ternant_1Entre Ternant et la ferme de Rolle, à la lisière du bois, deux dolmens ont été restaurés en 1975 par l'association des amis de Vergy en accord avec la direction des antiquités préhistoriques.











Ternant_8Déjà en 1932 des fouilles ont été effectuées, qui ont permis de retrouver des grattoirs, des silex, des monnaies gauloises, des poteries et des outils. On les data du premier âge du bronze, soit 2 000 ans avant notre ère.
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Ternant_4L'un des dolmens est surnommé "la chambre au prêtre".  Sa table de 5m12 sur 1m93 a un poids estimé à 15 tonnes.
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Ternant_5Ayant chuté, les restaurateurs ont du utiliser quatre vérins à vis pour l'élever. Les dalles latérales furent remises d'aplomb et consolidées.
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Ternant_2Le deuxième, plus petit, possède une table rectangulaire de 2m67 sur 1m26 et pèse déjà près de 5 tonnes.
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Un troisième dolmen, 800 mètres plus loin, au flanc d'un petit massif calcaire, nous a échappé. Il parait qu'il se mérite...

Ternant_7Par contre, je pense qu'il y a plus dans le bois que des dolmens...

29 juin 2009

Le menhir de Pierre-Pointe à Sussey (Côte-d'Or)

Sussey_pierre_pointe_1La pierre est située sur le haut d’une colline, au milieu d’un champ près du hameau de Vousvres (qui ressemble fort à vouivre, il me semble…). Elle se trouve exactement au point de partage des eaux du bassin de l'Yonne et de la Loire. C'était également la limite des trois anciennes divisions des Eduens :
- Le Pagus Morvinnensis ou Morvan
- Le Pagus Alésiensis ou Auxois
- Le Pagus Arebrigus ou Région D'Arnay le Duc




Sussey_pierre_pointe_5C’est un bloc de granit de 4m30 de haut sur une largeur de près de 1m50. Sa partie enfouie mesure 1m30, ce qui en fait un monolithe de 5m60. Daté du Néolithique, il fût classé Monument Historique le 7 mars 1910.

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Sussey_pierre_pointe_6Au siècle dernier, on pouvait encore y voir, adossée, une sorte de table de pierre ou autel, constituée d’une pierre de 1m50 de long sur 1m de large. Enlevée en 1808, elle a, de nos jours, disparu.

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Sussey_pierre_pointe_4Une légende raconte qu’on voulut un jour l’abattre :

Afin d’aller chercher sous la pierre un trésor, un seigneur voulut la faire tomber. On l’attacha à l’aide de solides cordes que l’on fit tirer par des bœufs. La pierre commença à basculer. Elle appela alors sa voisine, la pierre Sarazine, à son secours. « Sârâienne, ma bonne Vouâienne, si tu ne vins ai mon aide, les bœufs de devez pierre pointe m’emmeunent ! » 







Sussey_pierre_pointe_2Les cordes alors cassèrent et les bœufs, pris de panique, se sauvèrent. Ce fut l’affolement et l’on vit même un pigeon blanc s’échapper. C’était la fée qui habitait la pierre. Depuis ce jour, personne n’a jamais plus osé recommencer un tel sacrilège.

 

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22 juin 2009

Notre-Dame de Baroille

Notre_Dame_de_BaroilleAu Louvre, dans l'aile du pavillon Richelieu, se tient une très belle vierge en majesté, qui ressemble fort à nos vierges noires, Notre-Dame de Baroille. Le petit hameau de Baroille se trouve dans le département de la Loire, sur la commune de Saint-Georges-de-Baroille, aux confins nord de la plaine du Forez. Dans la chapelle du XIIème, se tenait cette Vierge, pour laquelle de nombreux pèlerins se sont mis sur les routes chaque année, le 8 septembre. En 1952, faute de participants, la statue fut vendue au musée du Louvre.






Le_Louvre_Notre_Dame_de_Baroille_1Cette statue de 53 cm de haut obtenue à partir d'un moule, est faite d'un alliage à base de plomb et posée sur un support de bois.

















Le_Louvre_Notre_Dame_de_Baroille_3Plusieurs autres statuettes furent obtenues à partir du même modèle dont la plus célèbre, Notre-Dame de la Victoire, est conservée à Thuir.

D'autres, comme celle de Châteauneuf-les-Bains, dans le Puy-de-Dôme, ou celle de Barcelone, en Espagne, ont aussi la même origine.

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  • Symbolique. Voyage initiatique. Anciennes civilisations. Menhirs et dolmens, églises romanes et gothiques, cathédrales, cloitres, vierges noires et gardiens, sources, arbres, fontaines sacrées et temples. Tous les hauts-lieux énergétiques.
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