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lieux sacrés

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26 octobre 2012

L'abbaye Saint-Rigaud



ligny_st_rigaud_sProche de Ligny-en-Brionnais, dans la forêt d’Avaize près de la rivière du Bézo, un moine nommé Eustorge vint s’installer dans un ermitage au XIe siècle. Il venait d’Issoire, du monastère Saint-Austremoine. Bientôt rejoint par de nombreux disciples, il se décida à fonder le premier monastère en 1065. La consécration de l'église abbatiale de Saint-Rigaud eut lieu le 18 décembre 1067.  Le monastère fut érigé en abbaye bénédictine par le pape Alexandre II en 1071 sous le vocable de Saint-Rigaud.


 

 

 

 

 

 

Ligny_St_Rigaud_01aL’abbaye,  bien que située à proximité de Cluny et des prieurés de Charlieu, Marcigny et Paray-le-Monial, résista à leur influence. Elle connut son âge d'or entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle. L'église érigée dès la fin du XIe siècle était une église romane brionnaise typique. L'abbaye se composait de divers bâtiments (infirmerie, logis, bâtiments agricoles) érigés entre le XIIe et le XVIe siècle autour de l'église et ceinturés par des remparts et fossés.


 

 

 

 

 

 

Ligny_St_Rigaud_plan_a2

1 Pont

2 Porterie

3 Bâtiments agricoles

4 Logis de l'abbé

5 Nouveau cimetière(XVIIe siècle

6 Cloître

7 Puits

8 Jardin (XVIIIe siècle)

9 Salle capitulaire

10 Eglise

11 Potager

12 Sacristie

13 Infirmerie

14 Douves (XVe siècle)

15 Logis du prieur

Ligny_st_rigaud_4Aujourd'hui, après la démolition de la révolution, seul subsiste le logis du prieur du XV-XVIe siècle et la porte de l'abbaye avec son pont. Actuellement restaurée, c'est une propriété privée qui possède un gite rural plutôt sympathique.

Ligny_St_Rigaud_1




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23 octobre 2012

Saint-Sernin de Vauban



Vauban_4Vauban portait anciennement le nom de Saint-Sernin-en-Brionnais (Sanctus Saturninus in Briennensi Pago).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vauban_2Le nom de Sancti-Saturnini apparaît pour la première fois en 1272. C’est en 1725, lorsque le roi Louis XV érigea en comté les terres de Saint-Sernin en faveur d'Antoine le Prestre de Vauban, Lieutenant-général des armées et neveu du Maréchal de Vauban, que le village changea de nom.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vauban_3L’église est dédiée à saint Sernin, ou saint Saturnin, évêque et martyr de Toulouse au IIIe siècle. Le nom de saint Saturnin, ou saint Sernin après évolution, provient de Saturne, qui vient du latin « serere » = ensemencer. Saturne était dans la mythologie le dieu de l’agriculture et du temps. Signification : le semeur.

 

 

 

 

 

 

 

Vauban_6L’église Saint-Sernin a conservé de la première moitié du XIIe siècle le chœur, l'abside et la base du clocher. En effet, la nef romane devenue trop petite fut démolie et reconstruite entre 1853 et 1857 par l'architecte Berthier puis l’église fut restaurée en 2007.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vauban_7Le chœur est composé de deux travées communiquant entre elles par de grandes arcades en cintre brisé et d’une abside en hémicycle à trois fenêtres dont le mur atteint 1m 30 d’épaisseur.  Le clocher s’élève au-dessus de la première travée, voûtée en berceau brisé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vauban_13Les chapiteaux repris du portail ouest (ont-ils été refaits à l’identique ?) nous présentent côté lunaire une chouette aux ailes déployées et deux oiseaux posant leur bec sur une fleur côté solaire.
Vauban_14

 

 

 

 

 

 

 

 

Vauban_8A l’intérieur, les chapiteaux restants nous montrent bien la progression spirituelle nécessaire à la compréhension des énergies de l’église. Ici, nous verrons les feuilles épanouies, puis l’arrivée de la fleur.
Vauban_9

 

 

 

 

 

 

 

 

Vauban_11Un évêque portant la crosse (Saturnin ? pas sur puisque la crosse est tournée vers lui, c'est-à-dire qu’il est dans son fief) sort du feuillage.

 

 

 

 

 

Vauban_10Quelques représentations difficilement identifiables de « monstres ». La restauration n’a pas arrangé les choses.

 

 

 

 

 

 

Mémoires de la société éduenne 1872

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vauban_%28Sa%C3%B4ne-et-Loire%29

http://pjpmartin.pagesperso-orange.fr/site/Chemins_du_roman.htm#Vauban

22 octobre 2012

L'église Saint-Laurent


Historique



Saint_Laurent_en_Brionnais_4Située sur une ancienne voie romaine, le village de Saint-Laurent-en-Brionnais (Sanctus Laurentius in pago Briennensi)  se développa autour de son église.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_16C’est en 1037 qu’Archimbaud Le Blanc, vicomte de Mâcon, donna à l’abbaye de Cluny l’église de Saint-Laurent avec toutes ses terres et revenus. A son retour de Jérusalem en 1039, il donna un autre domaine sous la condition que Cluny y installe un prieuré dont l’existence est attestée au début du XIIe siècle. Il fut détruit autour de 1570, quand les troupes protestantes ravagèrent le Brionnais.

 

 

 



Saint_Laurent_en_Brionnais_10L’église fut reconstruite à l’initiative de Cluny au début du XIIe siècle. Le clocher fut édifié vers 1110 et présente des similitudes avec ceux de Vareilles et de Varennes-l'Arconce. La paroisse appartenait alors au diocèse de Mâcon, mais le curé était nommé par l’abbé de Cluny.


 

 

 

 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_7L’église devenant trop petite, la nef fut démolie en 1845 et fut remplacée par une nef à bas-côtés, voûtée d’arêtes, sur des plans de l’architecte Berthier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_18Ne restent de roman que le clocher, le transept et l’abside. Et encore… Ils furent restaurés en 1877 par Antonin Selmersheim, qui fit, entre autre,  reprendre bon nombre de chapiteaux.

 

 

 

 

 

 

 




L’extérieur

Saint_Laurent_en_Brionnais_5Le chevet est composé d’une abside  semi-circulaire entourée de deux absidioles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_8Le clocher, de plan carré, présente trois étages percés de baies en plein cintre doublées, séparées par une colonne engagée, et, sur chaque face, trois demi-colonnes engagées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




L’intérieur



Saint_Laurent_en_Brionnais_plan1aL'église est de plan simple. La partie intéressante commence à la croisée du transept.

 

 

 

 

 

 

 

 



Saint_Laurent_en_Brionnais_17On accède au transept par trois arcades en plein cintre. La croisée du transept est voûtée par une coupole octogonale sur trompes en cul-de-four qui communique avec chaque croisillon par une grande arcade en plein cintre doublée.
Saint_Laurent_en_Brionnais_19a

 

 

 

 



L’abside principale en hémicycle est flanquée de deux absidioles en léger retrait précédées d’une travée.

Saint_Laurent_en_Brionnais_11Saint_Laurent_en_Brionnais_14

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Saint_Laurent_en_Brionnais_12Voûtée en cul-de-four, elle est éclairée par trois fenêtres sans caractère encadrées par cinq arcatures dont des colonnettes supportent les retombées. Les chapiteaux pour la plupart ont été refaits.

 

 

 

 

 



Les chapiteaux


Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_1Nous allons retrouver les thèmes courants des XIe et XIIe siècles. Une femme représente la force, celle que l’on retrouve dans l’arcane XI du Tarot. Elle semble maitriser un lion qui lui-même pose ses pattes sur deux serpents entrecroisés. Sa main ne tient devant la gueule de l’animal et elle n’a besoin d’aucune violence ou d’effort physique pour empêcher le lion d’ouvrir ou fermer ses mâchoires. C’est la puissance du haut état de conscience qui maitrise et contrôle la force de base. Les serpents s’enroulant ramènent au Caducée d’Hermès et représentent les deux polarités cosmiques et telluriques.


 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_2Le combat d’un ange portant épée et bouclier contre un diable à trident. Les opposés s’affrontent. Le diable va représenter celui qui permet d’accéder à la manipulation des forces de la nature, nos propres pulsions, le renvoi vers la matérialité. L’ange sera le messager de la conscience manifestée de Dieu. Mais il peut être aussi la représentation de notre âme…

 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_3Le thème du berger apparaît. Ici, il tient sa houlette, il représente le maitre attentif (nous-mêmes) qui garde un agneau, l’âme. L’agneau va représenter un état de conscience qui, des pattes dans la matière va s’élever pour devenir plus spirituel et dans sa maitrise va influencer la tête du berger.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_4On retrouvera le même thème  en face où le berger n’est plus qu’une tête. A côté, des personnages en couple (unification des contraires ?) sortent des feuilles de Chélidoine (symbole de l’accès à la lumière).

 

 

 

 

 

Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_5Les bases des colonnes sont aussi très travaillées. Nous allons trouver quelques sculptures assez frustres, comme cet animal peut-être un ours, roi des animaux aux temps celtiques encadrant une croix entrelacée,

Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_7

 

 

 

 



Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_8et même un lièvre ou un lapin (de trois semaines ?) et un âne mangeant des feuilles. Ils ont tout deux de grandes oreilles…

Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_9

 

 

 

 

 


Saint_Laurent_en_Brionnais_chapiteaux_6Mais aussi la représentation du roi et de la reine tenant un sceptre/fleur qui semble de facture plus récente. Ce sont là les représentations du Soufre et du Mercure, principes mâle et femelle, dont l’union constituait le Mariage Philosophique.
Roi_et_Reine_Alchimie

 

 

 

 



http://pjpmartin.pagesperso-orange.fr/site/St_Laurent_Virey.htm

18 octobre 2012

Saint-Martin de Vareilles


Vareilles_3L’église de Vareilles peut être datée de la fin du XIe siècle. Elle est sous le vocable de saint Martin, évêque de Tours et apôtre des Gaules au IVe siècle. Elle est citée dans une Charte de Paray-le-Monial sous le nom de « Capella Sancti-Martini de Valilias », du latin Vallelia, la petite vallée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vareilles_1Vareilles fit partie de l’archiprêtré de Bois-Sainte-Marie et fut donnée en 1176 par l’évêque d’Autun au chapitre d’Aigueperse. De l'église primitive du XIème siècle restent le chœur et le clocher.


 

 

 

 

 

 

 

 

Vareilles_2Sur la façade, reprise au XIXe siècle, de chaque côté du portail, deux chapiteaux romans.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vareilles_5Le clocher, considéré comme l’un des plus beaux du Brionnais. De plan carré, il est étayé par de gros contreforts et s'élève sur trois niveaux : un niveau sans ouverture, un niveau Intermédiaire avec deux baies dont l'arc est décoré, un niveau supérieur avec deux baies simples.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vareilles_4Chacune des faces est renforcée de demi-colonnes engagées qui accentuent l’impression de verticalité, comme à Varenne-l’Arconce. Une pyramide de pierre couronne le tout.


 

 

 

 

 

 

 

 

Vareilles_6La nef unique fut fortement remaniée au cours des âges et entièrement reprise et recouverte d’un plafond plat au XIXe siècle qui cache en partie l’arc en plein cintre brisé donnant accès au chœur.

 

 

 

 

 

Vareilles_7L’utilisation de cet arc brisé semble témoigner de l’influence clunisienne, et la structure d’ensemble est bien d’époque romane.


 

 

 

 

 

Vareilles_9La travée de chœur, délimitée par quatre grands arcs en cintre brisé, est couverte d’une coupole octogonale sur trompes.
Vareilles_11

 

 

 

 

 

 

 

 

Vareilles_8Elle se prolonge par une abside semi-circulaire voûtée en cul de four, éclairée par trois fenêtres en plein cintre, fortement ébrasées à l'intérieur.

 

 

 

 

 

 

Vareilles_plan_2a

18 octobre 2012

Saint-Jean-Baptiste d'Oyé


Oy__1L’église d’Oyé est placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, ce qui semble indiquer une certaine ancienneté, peut-être de l’époque mérovingienne. Etymologiquement, Oyé proviendrait d’un nom propre gallo-romain, Audius, et renvoie à l’ancien français oyez, ouïr, entendre, percevoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Oy__3Le monument n’a conservé de l’époque romane que le clocher percé de baies géminées encadrées par une double archivolte retombant sur de fines colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés. La toiture à quatre pans repose sur une corniche ornée d’arcatures lombardes.

 

 

 

 

 

Oy__2A l’intérieur, le massif de structure qui supporte de clocher est lui aussi roman.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oy__4L’église Saint-Jean-Baptiste est devenue ce que l’on appelle une église à nef inversée, la partie romane à l’est du clocher ayant été détruite. Le chœur est donc situé à l’ouest. La nef actuelle date du XIXe siècle.

Oy__5

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18 octobre 2012

L'église Saint-Yan

 

Saint_Yan_1Saint-Yan ne fait partie des églises romanes du Brionnais que par son abside, mais malheureusement étant fermée lors de mon passage, je ne peux que vous donner des photos de l’extérieur, qui n’amènent rien de particulier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Yan_3On peut juste remarquer qu’étant dédiée à saint Yan, ou Oyen, son tympan est sculpté d’une représentation de la Vierge.

 Saint_Yan_2

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Yan_5En 1789, Saint-Yan s’appelait  Oyan-l'Arconce.

Saint_Yan_4

 

 

 

 

 

 

Saint_YanYan, Oyen, Oyend ou Eugend (Eugendus), ou même Héand, issu de parents romains, naquit vers 45O près d'Izernore en Franche-Comté. A 7 ans il fut placé sous la conduite deux fondateurs de l'abbaye de Condat (à Saint-Claude dans le Jura), saint Romain et saint Lupicien, et devint leur disciple avant de devenir lui-même abbé du monastère en 496.  Une partie des moines, qui lui reprochaient son austérité et sa discipline (il portait toujours la même tunique et le cilice), quittèrent le monastère en l’accusant d’incapacité. C’est à ce moment qu’il reçut le don de miracle,  le pouvoir de lire l’avenir et de chasser les démons : une simple formule écrite et signée de la main d'Oyend suffisait pour délivrer les possédés. Il entrait souvent en extase, même dans les lieux publics.  

Il régularisa la vie communautaire selon la règle de Tarnade (nom originel de l'abbaye d'Agaune qui fixa une règle avec notamment l'usage de la psalmodie perpétuelle) et sut s'entourer d'érudits. Après un incendie qui détruisit entièrement le monastère il le fit entièrement reconstruire. Composé jusqu'alors de petites cellules individuelles il les remplace par des dortoirs spacieux.

En 509, il tomba malade et demanda aux moines d’arrêter leurs prières en sa faveur, ce qui le retenait dans son corps mortel. Il mourut le ler janvier 510. Le musée archéologique de Grenoble renferme une crypte intacte du VIe siècle lui étant dédiée, mais son culte se répandit qu’à partir du VIIIe siècle et sa fête fut arrêtée au 1er janvier.

 

Oyen--> Oyez--> Ouir--> Oreille. Ce n'est pas pour rien qu'il fut représenté tenant une oreille dans sa main droite.

 

Saint_Yan_6Non loin de Saint-Yann, la petite chapelle du cimetière est à mes yeux bien plus intéressante malgré son état de délabrement.

Saint_Yan_7

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Yan_9

18 octobre 2012

L'église Notre-Dame et Saint-Pierre



Historique



Varenne_l_Arconce_11Varenne provient de la racine gauloise Vara, l’eau. La première mention du nom date de 976 et désigne alors une « villa » dépendant du territoire de Briant (« ager beronicensis »).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_14L’église actuelle fut certainement construite sur un sanctuaire plus ancien, mérovingien voire gallo-romain, qu’Artaud de Brionnais (ou de Briant) et sa sœur (ou sa femme) Eldeburge donnèrent à Cluny en 1045. L’église était déjà dédiée à Saint-Pierre-aux-Liens (fête le 1er août) et à Notre-Dame d’après une charte du XIe siècle. La fête de Saint-Pierre-aux-liens fut instituée pour célebrer la destruction des rites païens...

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_22L’abbé de Cluny saint Odilon y établit alors un prieuré bénédictin, que son successeur, saint Hugues de Semur, attribua en 1094 au monastère clunisien de Marcigny. Cette donation détermina probablement la reconstruction de l’église.

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_3Au XIVe siècle, le Brionnais fut ravagé par les troupes du prince de Galles, fils du roi Édouard III, qui passa la Loire à Marcigny en 1366. L’église fut fortifiée à cette époque. Les bâtiments du prieuré furent détruits au XVIe siècle lors des guerres de Religion, mais l’église resta intacte. Seules les traces de fortification du clocher disparurent à la suite d’anciens travaux de restauration.  

 

 

 

 



L’extérieur



Varenne_l_Arconce_13L’église fut construite en grès et non en calcaire jaune utilisé dans les autres églises de la région. C’est pourquoi la sculpture, plus difficile à réaliser sur cette pierre très dure, reste rudimentaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_6La façade occidentale tripartite présente un avant-corps central saillant et des travées latérales en retrait. Au-dessus du portail, une baie entourée de pilastres cannelés, de minces colonnettes et d’arcatures. Le pignon est percé d’une petite baie qui éclaire les combles.

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_7Varenne_l_Arconce_8Le portail est surmonté d’un tympan non sculpté, encadré par une archivolte à cinq voussures formées de gros tores et d’une rangée de billettes.  

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_20Les chapiteaux sont ornés de feuillages et les coussinets présentent deux hommes : à gauche, surmonté de deux feuilles pointant au ciel et de deux autres pointant la terre, il sort de la matière d’un air réjoui.

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_19A droite, une série de trois feuilles dont une à l’intérieur d’un triangle, symbole de l’harmonie parfaite. L’homme se fait tirer la barbe, qui est une marque de sagesse et de connaissance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_4Le portail sud est surmonté d'un fin linteau sculpté, d'un tympan représentant l'agneau mystique portant de la patte une croix nimbée, qui rappelle la filiation clunisienne, d'une archivolte sculptée de cinq fleurons (dits marguerites de saint Hugues) et d'un larmier.

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_1Le chevet est composé d'une abside semi-circulaire rythmé par de puissants contreforts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_16Le clocher, de plan carré, est situé au-dessus de la croisée du transept. Il se compose de deux étages de baies surmontés d'un toit à quatre pans.

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_2

L'étage supérieur fut refait à la fin du XIXe siècle, en style roman, par l'architecte Selmersheim. Chacune des faces est renforcée de demi-colonnes engagées.

 

 

 

 



L’intérieur



Varenne_l_Arconce_plan_5aaDe plan cruciforme, l’église, dépourvue de fenêtres hautes au-dessus des grandes arcades, est dite à nef obscure.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_12Elle comporte une nef principale à trois travées flanquée de deux bas-côtés, un transept fortement saillant, et une abside en hémicycle précédée d'une travée de chœur.

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_9La nef, voûtée d’un berceau brisé, communique avec les deux bas-côtés par de grandes arcades en cintre brisé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_21Les bas-côtés sont voûtés d'arêtes.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_23La croisée du transept est surmontée d'une coupole sur trompes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_10La partie orientale de l’église se compose d’une simple travée de chœur et d’une abside en cul-de-four où on trouve cinq arcatures en plein cintre retombant sur des colonnettes à pilastres cannelés et chapiteaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_2Les piliers cannelés de plan cruciforme portent 24 chapiteaux ornés de figures caractéristiques des XIe et XIIe siècles. Même si la sculpture est grossière, le message reste puissant, à l'image de ce chat.

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_15Nous retrouverons particulièrement côté lunaire la grande déesse au milieu des feuilles de Chélidoine, tirant la langue dans un signe de parole divine, la tête surmontée du disque lunaire.

 

 

 

 

 

 

 

 


Varenne_l_Arconce_chapiteaux_14En dessous, le vase sacré, féminin s’il en est. Nous sommes dans une priorale destinée aux femmes, ne l’oublions pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_13Puis les aigles, ailes repliées vers la terre et bec de même, nous sommes encore dans la partie tellurique de l’édifice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_4Un couple de lions (celui de droite porte une belle crinière) nous fait comprendre que nous arrivons à l’endroit où les énergies masculines et féminines se mélangent. Nous arrivons dans la partie cosmique.
Varenne_l_Arconce_chapiteaux_3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_9L’entrée du chœur, la partie cosmique, est signalée par un centaure. Le centaure portant l’arc devient la représentation du Sagittaire (qui signifie « archer »), neuvième signe du zodiaque, dernier signe de l'automne. Le centaure-sagittaire peut être représenté flèche en arrière, en avant, ou au-dessus (les 3 décans du signe du Sagittaire).

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_8La flèche devient le symbole de la destinée : en la lançant, le centaure manifeste sa volonté de choisir sa cible. Le centaure dans les chapiteaux romans est souvent représenté avec un adversaire vil ou dérisoire. Ici, ce sera un singe, la partie animale de l’homme. Les cheveux du centaure/sagittaire, sa force, lui sont liés.
 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_12L’entrée même dans le sanctuaire sera marquée par les aigles au bec relevé. Entre eux, la fleur s’épanouit.

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_11

 

 

 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_chapiteaux_10Côté solaire nous retrouverons le griffon couronné, à l’endroit où les forces cosmiques et telluriques se rejoignent, au point d’entrée de la lumière dans le sanctuaire. Il unit le pouvoir terrestre du lion et l’énergie céleste de l’aigle, il est la force qui relie l’esprit et la matière, le haut et le bas, le ciel et la terre, le cosmique et le tellurique, protecteur des frontières, passeur d’un monde à l’autre


 

 

 

 

 

 

Varenne_l_Arconce_26Quelques statues en bois polychrome intéressantes ornent l’église : un Christ en croix du XVe siècle, saint Roch et saint Denis du XVIe.
Varenne_l_Arconce_25a

 

 

 

 


http://www.bourgogneromane.com/edifices/varenne.htm

http://www.sitesclunisiens.org/article.php?sid=205

http://fr.wikipedia.org/wiki/Varenne-l%27Arconce

http://pjpmartin.pagesperso-orange.fr/site/Chemins_du_roman.htm#Varenne-l%27Arconce

16 octobre 2012

L'église Saint-Germain


Historique



Saint_Germain_en_Brionnais_24Vers 1080, Aganon, évêque d'Autun, fondit, entre Saint-Julien-de-Civry et Saint-Symphorien-des-Bois, un prieuré de chanoines réguliers de Saint-Augustin. Lors de la construction, un grand nombre d’anciennes tombes furent découvertes, ce qui prouve que le lieu était consacré depuis longtemps.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_11Commencée à la fin du XIe siècle, l'église priorale fut placée sous le double vocable de saint Germain, évêque d'Auxerre, et de saint Benoît. Le chantier commença par le chœur, les deux travées occidentales ne furent achevées qu'au début du XIIIe siècle.

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_23Les seigneurs de Dyo, proche voisins, en furent  les principaux donateurs, ce qui leur permit d’y avoir leurs sépultures. Il reste en parfait état le gisant de Sybille de Luzy, dame de Dyo et de Sigy datant de 1298.
Saint_Germain_en_Brionnais_6

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_25L'archéologie a montré que les bâtiments canoniaux (chapitre, dortoir, réfectoire...) s'étendaient sur le flanc sud. Le monastère fut réuni au XIIIe siècle à celui de Saint-Sernin-du-Bois.

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_17Il fut incendié en 1562 par les calvinistes de l’amiral de Coligny. Reconstruit vers 1670 par l’abbé commendataire, il fut détruit pendant la révolution. L’église survécut et devint paroissiale.


 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_10Au XIXe siècle, la voûte menaça de s’affaisser, et il fallut attendre 1930 pour pouvoir la restaurer.

Saint_Germain_en_Brionnais_5

 

 

 

 



Description


Saint_Germain_en_Brionnais_1L'église possède une façade occidentale tripartite dont la partie centrale est percée d'un portail en arc légèrement brisé, surmonté d'un oculus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_3Le portail principal est décoré d'une croix potencée sur le tympan et de chapiteaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_2La partie droite est cachée par le clocher carré percé de meurtrières, rajouté postérieurement.  Il possède trois niveaux, et se termine par une flèche. Le premier étage, en léger retrait par rapport au rez-de-chaussée, est soutenu aux angles par des contreforts, tandis que le dernier étage est percé de baies cintrées géminées à colonnettes.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_plan_4aL’église, dite « à nef obscure » par l'absence de fenêtres hautes au-dessus des grandes arcades, possède un plan basilical simple, comprenant trois nefs d’égale hauteur formant une église-halle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_4La nef centrale comporte quatre travées voûtées en berceau plein cintre.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_16Les collatéraux sont voûtés d'arêtes.
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Saint_Germain_en_Brionnais_15En l'absence de transept, les trois nefs débouchent directement sur l'abside et les absidioles semi-circulaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_7Le bas-côté nord, achevé tardivement, servit d'église paroissiale, comme à Varenne-l'Arconce.

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_19Les chapiteaux de la nef, très simples, sont sculptés de motifs végétaux et d’animaux affrontés.
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Le débeurdinoir



Saint_Germain_en_Brionnais_18C’est comme ça que l’on appelle cet autel en pierre de style roman posé dans le bas-côté droit. Comme tous les autels de cette époque, il est creusé d’un trou appelé sépulcre, dans lequel on plaçait les reliques d’un saint. Ces reliques apportaient une énergie particulière, un réseau psychique émetteur d’information (énergies physique, mentale et spirituelle du saint). Si l’autel est placé au bon endroit, cette énergie va emprunter les réseaux et se propager.

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_22Il est dit à l’heure actuelle que c’est en passant la tête dans le trou de l’autel de Saint-Germain que les simples d’esprit (les beurdins en patois local), retrouvent la raison, et que les enfants deviennent sages. Dommage que ce soit une invention marketing assez récente. Il existe un cas similaire, qui semblerait être à l’origine de ceci : la débredinoire de Saint-Menoux.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_saint_menouxMenoux ou Ménulphe, évêque irlandais, naquit au VIIème siècle. D'Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu'à Quimper où il fut ordonné prêtre puis évêque. Au retour d'un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-rose, devenu Saint-Menoux, où il s'arrêta pour prendre quelque repos. C'est là qu'il mourut un 12 Juillet, l'année n'étant pas connue. Avant de rendre le dernier soupir, il demanda à être enterré au cimetière de Saint-Germain (ce qui a pu donner le point de départ de notre légende de Saint-Germain-en-Brionnais).

 

 

 

 

Saint_Germain_en_Brionnais_saint_menoux_2Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, depuis que son serviteur, Blaise, un simple d'esprit (le bredin en patois local) entreprit de percer un trou dans le sarcophage de son maitre afin de pouvoir passer la tête à l'intérieur et d'être plus proche ainsi de celui qu'il vénérait. Il en serait sorti "débrediné", guéri grâce à Menoux. On peut encore voir dans le narthex un ancien sarcophage percé d'un trou. Il serait le véritable sarcophage de Saint Menoux, celui-là même que Blaise perça. A son côté, celui de Blaise. La débredinoire aurait été remplacé par un tombeau plus adapté aux visites de plus en plus nombreuses. Les reliques du saint y furent placées. On peut les apercevoir encore à travers les ouvertures vitrées.



http://pjpmartin.pagesperso-orange.fr/site/Chemins_du_roman.htm#St-Germain

10 octobre 2012

Saint-André-de-Bâgé, historique



Saint_Andr__de_B_g__0Situé au carrefour des axes Bourg/Mâcon et Lyon/Châlon, anciennes voies romaines, Saint-André-de-Bâgé faisait partie des trois paroisses de Bâgé au Moyen-âge, avec Bâgé-le-Châtel et Bâgé-la-Ville. L’endroit fut habité depuis le Néolithique, mais le nom de Bâgé proviendrait d’une villa gallo-romaine, propriété d’un certain Balgiacus.


 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__1La première mention de Saint-André-de-Bâgé en 878 se trouve dans un cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon qui parle d’une « Ecclesia Sancti Andree » appartenant à Odremar. Elle devint possession des sires de Bâgé. Renaud, fils de Rodolphe, premier sire de Bâgé, ayant amassé fortune en combattant au côté du duc de Savoie, fit le vœu de construire une église.


 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__19C’est son fils, Ulrich, qui le réalisa.  En 1075, il fit don de la chapelle et de terres alentours à l’abbaye de Tournus, qui, en échange, devait bâtir une église plus grande.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__2C’est Pierre, abbé de Tournus, qui en entreprit la construction sur les fondations de la chapelle primitive, en même temps qu’un prieuré qui disparut en 1197 lorsque ses revenus passèrent à un vicaire perpétuel. Les moines disparurent.  


 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__16L’élévation inférieure du mur nord, faite de petites pierres,  témoigne de cette première église carolingienne. Des pierres de saillie, ou corbeaux, soutenaient une galerie, vestige de l’ancien prieuré.
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Saint_Andr__de_B_g__plan_1a

 
Les moines de Tournus se contentèrent d’agrandir la chapelle, tout d’abord au XIe siècle vers l’est avec un chœur plus long mais plus étroit, puis au XIIe siècle à l’ouest par une partie servant de narthex, puis, en suivant un plan en croix latine, avec un transept. La construction fut terminée vers 1120.


Saint_Andr__de_B_g__26Au XVe siècle, une chapelle gothique fut rajoutée sur le flanc sud de l’église. Elle fut supprimée au XIXe siècle après le classement de l’édifice, et l’encadrement de l’ouverture fut remis à jour lors de la restauration de 1992.

 

 

 

 

 


Saint_Andr__de_B_g__34L’église entra dans un lent déclin, et devint en 1689 une annexe de Bâgé-le-Châtel. Au XVIIIe siècle, menaçant ruine, elle ne servit plus qu’occasionnellement.

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Saint_Andr__de_B_g__4Pendant la révolution, le clocher devait être détruit, comme tous les clochers de l’Ain, suite à l’ordonnance d’Antoine-Louis Albitte.
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Saint_Andr__de_B_g__9La tradition raconte que l’opération fut arrêtée à la suite de la chute mortelle d’un ouvrier, considérée comme une malédiction. En fait, l’église ne figurait pas dans les recensements paroissiaux.
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Saint_Andr__de_B_g__23Depuis son inscription sur la liste des Monuments Historiques, en 1840, les restaurations se poursuivirent. A l’heure actuelle, c’est l’une des plus belles restaurations d’églises qu’il m’ait été donné de voir. Un son et lumière se met en route en appuyant sur un simple bouton.

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Saint_Andr__de_B_g__27L’architecture est mise en valeur, rien de superflu, tout n’est que luxe (le luxe, c’est ce qui est rare et non pas ce qui est cher comme dirait Andrée Putman), calme et volupté.

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10 octobre 2012

Saint-André-de-Bâgé, description



L'extérieur



Saint_Andr__de_B_g__7Le chevet, typiquement roman, est formé d’une abside percée de trois fenêtres en plein cintre. Deux absidioles posées sur les bras du transept le complètent.


 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__3Le clocher de pur style bourguignon forme une tour octogonale posée sur la croisée du transept. Il s’élève sur trois étages de proportions allant en s’amenuisant. Trois cordons de pierre soulignent les étages.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__5Le niveau inférieur est aveugle avec bandes lombardes reliées par des arcatures en plein cintre, des baies géminées ajourent les niveaux supérieurs. La flèche culmine à 27 mètres du sol.


 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__plan_1Remarquez que du sol à la pointe de la flèche, l'élévation totale se divise en trois volumes de hauteur sensiblement égale : corps de l'église, tour, flèche. De la corniche de l'abside au cordon qui ceint le premier étage, la hauteur est à peu de chose près celle des deux étages supérieurs, et l'étage moyen contient un peu moins de deux fois le dernier. Le nombre trois, symbole de la trinité, est très présent dans toute l’architecture. C’est le corps (la matière), l’âme (l'énergie) et l’esprit (l'information). C’est donc l'énergie qui va faire le lien entre l’homme et la connaissance.


 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__10La façade se divise également en trois niveaux.
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Saint_Andr__de_B_g__13Le portail est encadré de pilastres cannelés reliés à leur sommet par des arcatures en plein cintre. Les arcatures du premier étage sont plus simples.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__12Le troisième étage, ou pignon, est ajouré d'une fenêtre en plein cintre, surmontée d'une grande arcature encadrée de deux plus petites et supportée par des colonnettes.


 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__15Les chapiteaux des colonnes du portail nous montrent à gauche des feuilles de Chélidoine, symbole de l’accès à la lumière.


 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__14A droite, saint Pierre reconnaissable à ses clés, le Christ tenant en main un livre sur lequel se déchiffre l'inscription Trado Petro claves regni caelorum, et de trois autres personnages, des saints ou des évangélistes.

 

 

 

 

 

 

 




L’intérieur



Saint_Andr__de_B_g__33La nef unique est éclairée de chaque côté par trois baies en plein cintre (dont deux au nord, et une au sud ont été rouvertes ou percées lors de restaurations).  Un banc de pierre, dit « banc de miséricorde », en fait le tour.


 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__30Elle n’a jamais été voûtée, la charpente fut refaite à l’identique en 1844.  


 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__28La nef communique avec la croisée du transept, moins large qu'elle, par une haute arcade en plein cintre, et par les deux petits passages qualifiés de « passages berrichons ».  


 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__24L’axe de la nef est marqué par des pierres qui ressortent bien au milieu des pavés. Mis à part celles qui sont des pierres tombales, elles sont de la largeur de la rivière souterraine et la suivent parfaitement.


 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__20aQuatre arcades en plein cintre, non doublées, délimitent la croisée du transept, que coiffe une coupole octogonale sur trompes.
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Saint_Andr__de_B_g__41Le chœur possède une abside en hémicycle voûtée en cul de four. Elle est éclairée par trois fenêtres encadrées de deux arcs aveugles. Les cinq arcades retombent sur six colonnettes dont nous étudierons la symbolique plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

 



Saint_Andr__de_B_g__36L’autel présente la particularité d’avoir remplacé la croix de consécration centrale par un rectangle creusé de quelques centimètres. C’est le quadrilatère solsticial du lieu.


 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andr__de_B_g__37Les absidioles aveugles, comme pour laisser la lumière dans l’abside principale, possèdent quand même chacune un autel et sont également voûtées en cul de four.  L’absidiole sud est plus écartée de l'abside principale que celle du Nord : 1 m 92 contre 1 m 42.
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