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lieux sacrés

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25 avril 2007

L'église Saint-Pourçain de Naves

Naves__2_aL'occupation de naves semble très ancienne. un mégalithe encore situé à la limite des communes de Vicq, Saint-Bonnet-de-Rochefort et Naves atteste de la présence humaine dès le néolithique. Il représente une chouette stylisée.
La commune était traversée par la voie romaine reliant Clermont à Bourges au lieu-dit Fontchambert, où une villa romaine était probablement installée.
La première mention connue de Naves date de 763. Un acte de Pépin le Bref place la vicairie de Chantelle, l'église de Naves et les terres qu'elle possède sous la protection de l'abbaye de Mozac en Auvergne. Puis on retrouve "Navas" en 833.









Naves__3_aA la fin du XIème ou du début du XIIème siècle est construit le château de Naves. Selon la légende, il aurait appartenu à Jacques Cœur.  En 1147, à la suite d'un conflit de vassalité avec Archambault V de Bourbon, Hugues de Naves cède à Pierre de la Châtre, archevêque de Bourges, son château et  ses domaines de Naves.








Naves__5_aL'édifice actuel du XIIIème siècle, construit par les archevêques de Bourges, Seigneurs de Naves, est bâti à l'emplacement d'au moins deux églises plus anciennes, datant de l’époque carolingienne et du XIIème siècle. Les piedroits du portail sont décorés à leurs extrêmités supérieures par deux têtes d'enfants dont la coiffure peignée est caractéristique du XIIIème siècle. D’autres sculptures sont visibles à l’extérieur et représentent des personnages ainsi que des outils médiévaux.

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25 avril 2007

L'église Saint-Denis de Deux-Chaises

Deux_Chaises__3_aL'église est romane et date des XIème et XIIème siècles. La paroisse de Deux-Chaises appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L'église a appartenu à l'abbaye Saint-Denis près de Paris, puis elle est passée dans les possessions de celle de la Chapelaude près de Montluçon, et enfin de celle du Montet.

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Deux_Chaises__7_aElle se compose d'une nef centrale flanquée de deux collatéraux étroits, d'une abside, précédée d'une longue travée droite, comme les deux absidioles.
Son clocher est à base carrée. La flèche est couverte en essence de châtaigner, alors que la nef a reçu une couverture en tuiles canal.








Deux_Chaises__9_aLe puits est toujours présent, à côté de la façade sud. Il est encore possible d'aller y puiser de l'eau, à l'aide d'un seau laissé à disposition. Sur la façade nord, les sculptures en forme de fleurs annoncent les étapes du grand-oeuvre.
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Du côté sud de l'entrée du choeur, un petit édicule remonté datant de la renaissance, imitant les stèles gallo-romaines, qui témoigne de l'influence antique dans la région. On trouve non loin la fontaine Saint-Denis, que l'on implorait pour la pluie.

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25 avril 2007

Chapelle Notre-Dame De La Ronde de Chazeuil

Chazeuil__2_aSur un monticule qui longe l'Allier et le chemin de fer, à quelques pas du château de Chazeuil, sélève l'antique chappelle de la Ronde, datant du XIème siècle. Une légende s'y rattache : une statue de la vierge apparait tout d'abord d'abord dans l'église d'Agonges près de Souvigny.









Chazeuil__5_aUn jour, les habitants voulurent la remplacer par une statue plus élégante, et la première fut reléguée dans un coin obscur. Le lendemain, l'antique image de Marie avait repris son trône d'honneur, tandis que la nouvelle statue gisait à terre. Le sacristain rétablit l'une et l'autre en leur place, enfermant la première statue dans une armoire de la sacristie.
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Chazeuil__6_aCette fois encore la vierge déjoua le projet des hommes et alla se réfugier dans le creux d'un ormeau que l'on voit encore aujourd'hui. Un berger la découvrit en cet endroit, et bientôt les fidèles la réinstallèrent dans l'église d'Agonges, à la place qu'elle occupait jadis. Mais la Madone disparut encore, et cette fois, sans retour, du pays d'Agonges, pour reparaitre bien plus tard sur la colline de la Ronde près du château de Chazeuil.







Chazeuil__11_aD'épouvantables fléaux désolèrent alors cette contrée inhospitalière. Le désepoir était à son comble, quand un jour on apprit qu'un pâtre de la fôret de Briailles, près de Saint Pourçain, à sept ou huit lieues de là, avait trouvé une statue de la Sainte Vierge au milieu des épines. Les habitants de Chazeuil s'empressèrent de lui bâtir une chapelle sur le monticule de la Ronde, et ceux d'Agonges, repentants, vinrent tous les ans, pendant de longs siècle, lui faire amende honorable. 












Chazeuil_Notre_dame_de_la_Ronde_aLa statue miraculeuse fut cachée pendant la révolution, et rapportée plus tard à sa chapelle. En 1866, M. le Comte de Montagnac, propriétaire du château de chazeuil, prit l'initiative d'une restauration complète. Tous les ans, le lundi de Pâques, ainsi que le premier dimanche d'Octobre, les fidèles s'y rendent très nombreux.

La statue est une vierge en majesté en bois marouflé, polychrome, de 76 cm de hauteur. La robe de la vierge est verte, celle de l'enfant rouge. Elle est datée du XIIème siècle.

Pour voir la carte, cliquez ici.

25 avril 2007

L'église Notre-Dame d'Agonges

AgongesL'église d'Agonges a été édifiée sur un monticule central, au milieu d'une série de tertres travaillés de main d'homme comme des postes d'observation ou de travaux de défense. Dépendant jusqu'à la révolution du diocèse de Bourges, possession de l’abbesse de Saint-Menoux, cette paroisse est mentionnée pour la première fois en 1138 sous le vocable "Sanctae Mariae de Agongis".







Agonges__10_aBâti à la fin du XIIème siècle et au début du XIIIème, l'édifice actuel appartient au style roman de transition. En effet, si elle est romane par son plan général, l'ornementation de ses portails et de ses chapiteaux, ses étroites ouvertures en plein cintre, son abside et ses absidioles voûtées en cul-de-four, elle est gothique par la voûte de sa nef.
De plus, édifiée au carrefour de trois diocèses (Bourges, Autun et Clermont), cette construction a subi à la fois l'influence des écoles bourguignonnes, auvergnates et berrichonnes.











Agonges__2_aLes murs extérieurs présentent un mariage de pierres de taille et de moellons de couleurs variées passant du gris et blanc au rose et au jaune. Les pierres de teinte grise ou rose sont en grès du pays, les autres en calcaire à phrygranes de la vallée de l'Allier.
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Agonges__6_aLa porte latérale sud est percée dans un fronton très saillant, couvert d'un glaçis dont l'entablement est soutenu par des modillons à têtes sculptées ou à copeaux. La baie est encadrée par trois archivoltes en arc légèrement brisés que reçoivent de part et d'autres trois colonnes dont le tore est applati et à chapiteaux très simples décorés d'écailles, de feuillages et de têtes.
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Agonges__39_aLe portail ouest ne fait pas saillie sur le pignon. Ses piedroits sont ornés d'une colonnette engagée entre deux grains d'orge,et encadré intérieurement d'une colonne à base romane et chapiteau à feuillage.

Le mur nord de la nef porte la trace d'une porte en arc brisé qui a été murée. Au dessus de cette ancienne porte, on peut voir un corbeau en pierre. Ce sont probablement les indices d'une ancienne chapelle.



Agonges__40_aUn cordon de billettes court autour de l'abside en contournant les fenêtres. Le mur de cette abside est renforcé par deux contreforts plats.

Les pignons du bas-transept semblent avoir été surélevés à une époque indéterminée. Des trous de boudins sont encore visibles dans le pigon nord et sur le mur nord. les modilloons de l'abside sont à copeaux simplifiés, ceux de l'édifice sont seulement cannelés.
La sacristie, ancienne chapelle construite postérieurement, (probablement au XVème siècle), présente des nervures ogivales moins rudimentaires que celles de la nef et des contreforts plus saillants.









Agonges__41_aLe clocher, de style roman bourguignon, s'élève d'un seul jet sur le côté de la nef. Sa partie supérieure présente, sur chaque face, trois étages d'arcatures ou de fenêtres. Arcatures aveugles formées de trois arcs en plein cintre et quatre fenêtres à l'étage supérieur, séparées par deux colonnes simples et deux colonnes jumelées. La face est ne présente que deux étages de baies et la face nord qu'un seul.

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Agonges__4_aLa face sud du clocher présente sous les arcatures, une série de pierres d'appareil ornées de bas-reliefs d'une facture très populaire : personnages soufflant dans une trompe, chien et animaux courant.





Agonges__5_aLe style de ces sculpture est à rapprocher de celui des personnages et animaux figurants sur les arcs du transept et sur certains chapiteaux.  La présence de ce bestiaire débridé, d'origine orientale, pourrait être lié à l'éloignement du pouvoir épiscopal, et à plus de facilité pour pouvoir faire passer un message.



 

L'église est formée d'une nef unique à quatre travées et d'un transept voûté d'ogives Agonges__22_aqui s'ouvrent sur une abside de même plan, d'une chapelle qui prolonge le bras sud du transept (actuellement sacristie) et d'un clocher carré implanté sur le côté méridional.















Agonges__32_aL'abside, voûtée en cul-de -four, st décorée intérieurement d'une arcature sur colonettes composée de trois arcs en plein cintre sous lesquels s'ouvrent les fenêtres et que séparent deux petits arcs en mitre aveugle. Ce type d'arcatures aveugles "en mitre", dite également "en fronton", se retrouvent à Bagneux, Montilly, Franchesse, Louroux et Chateloy.
Sur la face interne de chacun des arcs du transept se trouve des claveaux ornés de 16 figurines représentant des têtes de monstres ou d'animaux affrontés, des personnages accroupis ou sur le dos.











Agonges__11_aLes chapiteaux sont des plus interessants : feuilages entrelacés, têtes d'hommes et de fauves, personnages dansant. Nous avons donc l'initié, couché sur la terre, imprégné de sa partie terrestre et animale, qui se redresse pour atteindre le ciel.
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C'est à Agonges que l'histoire de Notre-Dame de la Ronde a débuté. En effet, c'est d'ici que cette vierge noire provient. Elle est maintenant dans la chapelle de Chazeuil. (Voir Chazeuil et la légende de la vierge noire ci-dessus)

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Pour voir la carte, cliquez ici.

25 avril 2007

Eglise de la Sainte Trinité d'Autry-Issard

Autry_IssardAutry-Issard fait partie du chemin de Saint-Jacques en Bourbonnais, qui a été repensé il y a peu de temps. Un tracé a été établi suivant des recherches approfondies et a été élaboré afin de proposer au pèlerin du chemin de Saint Jacques en Bourbonnais le plus grand nombre de repères jacquaires, de points forts de l'art roman, une ligne relativement droite et un paysage rural intact, ainsi que des possibilités d’hébergement. Il est difficile de retrouver le chemin véritable, mais la liste suivante s'en rapproche surement :





Autry_Issard__35_a1) Le Veurdre - Agonges (en passant par St. Léopardin d’Augy, Aubigny, Bagneux)
2) Agonges – Souvigny (St. Menoux, Autry-Issard)
3) Souvigny – Châtel de Neuvre (Coulandon, Besson, Chemilly)
4) Châtel de Neuvre – Chantelle (Monetay s. Allier, Contigny, Verneuil, Saulcet, Louchy-Montfond, Cesset, Fleuriel, Deneuille les Chantelle)
5) Chantelle – Ebreuil (Taxat-Sénat, Charroux, St. Bonnet de Rochefort, Vicq, Ebreuil)




Autry_Issard__37_aLe tracé se poursuit dans le Puy de Dôme en passant par Combronde et Mozac/Riom, pour arriver à Clermont-Ferrand.

Il est fait référence à Autry-Issard de la découverte en 1909 d'une vierge en majesté en mauvais état dans l'abside du prieuré de Saint-Maurice, qui serait probablement une ancienne vierge noire.







Autry_Issard__1_aLe sanctuaire d'Autry-Issard est coiffé d'une tour-clocher carrée à deux érages qui est l'une des plus belles du Bourbonnais. L'influence auvergnate est ici évidente.
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Le portail

Autry_Issard__2_aLa porte principale, en plein cintre, s'ouvre dans un avant-corps de maçonnerie à deux remapants. elle est sertie d'un boudin continu et d'une archivolte à billette portée sur des colonnes monolithiques.
Deux larges pilastres cannelés l'accostent, aux chapiteaux ornés de rinceaux et d'oiseaux buvant au même calice. Le linteau en bâtière, reposant sur deux colonnes engagées dans les montants, représente une gloire en amande bordée de perles, contenant jadis un Christ bénissant, et soutenu par deux archanges, Michel et Raphaël. De chaque côté pendent des lampes sous des arcades à fond de damiers et d'imbrications.




Autry_Issard__4_aUn petit dais en forme d'arc en mitre abrite la gloire. On y lit l'inscription "PENAS REDDO PRAEMIA DONC BONIS", rappelant que le Christ est aussi juge et souverain. On lit aussi les noms des archanges, et sur le linteau : "CUNCTA DEUS FECI HOMO FACTUS CUNCTA REFECTI", une phrase qui souligne l'identité de l'oeuvre divine et de celle de deiu fait homme, avec, particularité remarquable, la signature de l'artiste : "NATALIS ME FE(CIT)", Noël m'a fait.






Le tableau primitif

Autry_Issard__23_aCette peinture de l'école flamande de la fin du XVème siècle est un tableau votif, comme certaines familles aimaient en offrir à leur église paroissiale. Suivant l'usage du temps, c'est une descente de croix qui figure au centre de la scène. On y retrouve à droite Saint Jean et à gauche Marie-madeleine. Un donateur est derrière Saint Jean, suivi de sa fille et de sa femme, et à gauche, le second donnateur suivi de sa femme et de ses quatre enfants. On ignore encore le nom du peintre et ceux des donnateurs.






Les chapiteaux

Autry_Issard__5_aIls sont très parlants, et l'on retrouve les thèmes chers aux imagiers du moyen-âge : les deux oiseaux buvant au même calice, les figures humaines sortant des rinceaux, les figures géométriques formées par les feuillages. Tout ceci nous apprends la symbolique, et nous montre comment les énergies passent dans l'église.
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L'autel

Autry_Issard__30_aIl a la particularité de représenter Moïse avec des cornes.
" Les commentaires et d’autres études expliquent souvent que toute cette idée de cornes est exclusivement liée à une mauvaise interprétation du texte hébreu. Mais ceci n’est pas vraiment sûr. Il me semble, au contraire, que le récit hébreu joue sur l’ambiguïté: le verbe «qaran» peut en effet signifier «rayon-ner» ou «être cornu». Donc pour un auditeur hébreu    les deux significations se mélangent.


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La sensibilité à cette ambiguïté se retrouve notamment chez Marc Chagall,   qui présente les «cornes» de Moïse comme des rayons lumineux. Les cornes symbolisent la force et sont souvent des attributs divins. Mais dans le contexte du récit du veau d’or, il y a peut-être un sens encore plus profond. Le peuple voulait un dieu visible; ce faisant il a provoqué la «transgression originelle d’Israël» et la destruction de cette image. Au moment de l’alliance renouvelée, Moïse apparaît avec des «cornes».

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A-t-il pris la place du taureau? D’une certaine façon, c’est le cas, puisqu’il est, lui, le médiateur visible entre Yahvé et Israël. Il n’est certes pas la représentation du Dieu d’Israël, mais il demeure définitivement son meilleur représentant. Ainsi,les cornes expriment le statut tout à fait particulier de Moïse. Ce faisant, l’auteur d’Ex 34,29 fait preuve d’une grande audace puisqu’il transpose des attributs du divin sur un homme."

http://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/190/article8.html

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25 avril 2007

Saint-Pourçain sur Sioule, église Sainte-Croix

Saint_Pour_ain_sur_Sioule__4_aLa cité a été fondée au Vème siècle autour d'un petit monastère qui à l'époque mérovingienne devient une abbaye puis un riche et puissant prieuré.

C'est à partir du VIème siècle que l'on trouve des traces de la ville dans l'histoire lorsque Porcianus, un ancien porcher qui devint abbé d'un monastère et s'établit à une date inconnue sur cette petite hauteur dominant la rivière. Au Moyen Âge, le prieuré bénédictin, qui dépendait de l'Abbaye Saint-Philibert de Tournus prospèra en même temps que la ville. C'est au XIVème siècle que le bourg s'entoura de murailles. Si la ville s'est fortifiée, le prieuré également, preuve en est le beffroi qui était alors une des tours de guet de l'enceinte monastique.







Saint_Pour_ain_sur_Sioule__7_aCité prospère grâce à son vignoble, on en retrouve trace jusqu’à la Bibliothèque Nationale : pendant plus de 2 siècles, Saint-Pourçain aura été l’un des 8 ateliers monétaires royaux, frappant le royal d’or de Charles V et le jeton de Anne de Baujeu, reconnaissables par la présence d’un point sous la 11ème lettre de la légende.








Saint_Pour_ain_sur_Sioule__15_aL'ancienne prieurale Sainte-Croix, aujourd'hui paroissiale, est un vaste édifice qui nécessita plusieurs campagnes de construction. Elle présente un porche datant du début de l'époque romane au-dessus duquel s'élève le clocher. La nef gothique est couverte d'une charpente en carène de vaisseau. A l'intérieur,  le chœur dont le rond-point comporte des arcs aigus très élégants, est désaxé au sud et est entouré d'un déambulatoire à quatre chapelles rayonnantes avec maître-autel du XVIIIe siècle. Le porche nord a conservé les niches et les bases de ses anciennes statues-colonnes détruites à la Révolution.
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Saint_Pour_ain_sur_Sioule__18_aLes stalles de moines bénédictins du XVème siècle, la statue de l'Ecce homo en pierre polychrome de la fin du XVIème siècle et le maître autel du XVIIIème siècle constituent les plus beaux objets conservés à l'intérieur de cette église qui possèdent aussi un orgue Cavaillé-Coll du XIXème siècle.

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Saint_Pour_ain_sur_Sioule__2_aLa partie occidentale de l'église est la plus ancienne, remontant au XIème siècle, et forme l'avant-nef. L'architecte Nollet fit sa restauration en 1830 et utilisa le grès de Coulandon. Au dessus de la façade, côté sud, se dresse le clocher, lui aussi issu de plusieurs campagnes de travaux : sa base pourait dater du XIème siècle. Chacun de ses côtés est percé de deux fenetres en arc légèrement brisé, ce qui suppose une influence bourgignone : Saint-Pourçain fut longtemps liée à Tournus. La partie supérieure du clocher appartient au gothique et est disposé à 90° par rapport à sa base. Elle fut plusieurs fois refaite.
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23 avril 2007

L'église Saint-Aignan de Bègues

B_gues__1_aDu celte Bec ou Beg signifiant "pointe rocheuse avancée", Bègues surplombe la vallée de la Sioule et communique avec elle par des passages situés entre deux escarpements.
De nombreuses découvertes archéologiques ont révélé l'ancienneté du site : un menhir, des éléments dans une grotte, la "cafrotte", creusée dans le rocher au niveau de la Sioule, témoignent aussi d'une occupation préhistorique. Présence aussi de tumuli avec des haches de bronze.
Plus tard, les gaulois ont fortifié le lieu en oppidum. Le site représentait probablement un camp avancé arverne faisant face aux Bituriges de l'autre côté de la Sioule.
Après la conquête romaine, la fonction commerciale de Bègues s'est confirmée. La voie romaine venant de Clermont passait par là, pour preuve la borne militaire rerouvée, datant du règne de Trajan (98-117).











L'église Saint-Aignan de Bègues

B_gues__12_aLa paroisse de Bègues appartenait à l'ancien diocèse de Clermont, sous la dépendance de l'abbé d'Ebreuil.










B_gues__2_aEdifice du XIIème siècle, l'église Saint-Aignan comprend une nef occidentale flanquée de bas-côtés et un choeur composé d'une abside et de deux absidioles.
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B_gues__7_aLe chevet déstructuré témoigne des nombreux remaniements liés probablement à la surélévation des voûtes. Les grandes arcades en arc brisé sont portées par des piles rectangulaires. la nef, les bas-côtés et le transept sont couverts de berceaux brisés. Le clocher carré élevé sur la croisée du transept, date certainement de cette période.

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B_gues__13_aA l'intérieur, au dessus de la porte occidentale, il faut remarquer la présence d'une peinture murale de la fin de l'époque gothique. La scène représente l'annonciation : la Vierge est entourée de deux anges, à droite Gabriel lui annonce qu'elle va mettre un enfant au monde.Sur la gauche, un donateur est représenté par un évêque (peut-être Saint-Aignan). La partie inférieure de la composition a été détruite lors de la restauration de la porte.

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23 avril 2007

Eglise Saint-Pierre de Gipcy

Gip_y__2_aGipcy a une éthymologie gauloise. La paroisse de Gipcy appartenait autrefois au diocèse de Bourges et dépendait de l'abesse de saint-Menoux.
Construite en grès qui varient du jaune au gris, elle est constituée d'une longue nef de six travées avec voûte en berceau brisé soutenue par des doubleaux.
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Gip_y__8_aL'église est terminée, sans transept, par une abside en hémicycle. Ce fut au moyen-âge un prieuré bénédictin, non loin de l'abbaye de Grandmont, fortifiée au XIème siècle. Au XVIIème siècle, un pélerinage y était encore en vigueur.
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Gip_y__15_aL'église est vendue à la révolution comme bien national et fut restaurée au XIXème siècle. Le chevet d'époque romane est alors prolongé d'une travée et d'une absidiole. La sacristie est construite et une charpente vient remplacer la voûte écroulée.
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Gip_y__4_aA l'origine, elle fut sans doute décorée de peintures murales. Le portail en plein cintre est surmonté d'une archivolte à quatre voussures qui retombent sur des colonnettes et des pilastres sculptés. Au-dessus du clocher carré s'élève une flèche octogonale en pierre. Des chapelles voûtées d'ogives sont rajoutées au XVème siècle. On retrouve des signes lapidaires sur les façades.
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Gip_y__11_aDans la nef de l'église, le chapiteau roman présente, sous une rangée en dent de scie, un décor d'arcatures. Cet édifice présente le plan habituel des églises romanes bourbonaises. La nef centrale, voûtée en berceau, est accostée de deux collatéraux et dépourvue de transept.

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Gip_y__10_aLes fonds baptismaux sont encastrés dans le mur du bas-côté droit de l'église. La face centrale présente un écu mutilé et illisible entouré d'arcatures. les parois latérales ne sont pas décorées. Cet élément de pierre peut-être un réemploi. Il date du XVème siècle. Le couvercle, plus récent, est en bois.


   
23 avril 2007

Eglise Saint-Martin de Besson

BessonUne donation du 20 Septembre 1077, de l'évêque de Clermont, Durand, à Guillaume, prieur de Saint-Pourçain sur Sioule, fait figurer Saint-Martin de Besson parmi les possessions de l'abbaye de Tournus.










Besson__20_aA la révolution, l'église fut mise aux enchères et fut achetée par le marquis de Tilly, seigneur de Botz, afin de la sauver de la démolition.
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Besson__5_aC'est un édifice du XIIème siècle à nef de quatre travées, bas-côtés, transept non saillant, absides et absidioles en hémicycle. Sa construction s'est faite en deux temps : le choeur, les bras du transept et les bas-côtés de la nef dans un premier temps et l'achèvement de l'édifice dans un second temps.

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Besson__11_aRattachée à la période romane, la simplicité du plan est à remarquer. Les deux chutes successives du clocher en 1620 et 1700 ont entrainé la disparition des voûtes d'origine à l'exeption d'une partie de celle des bas-côtés.
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Besson__17_aLe bénitier me parait bien curieux, surmonté d'une tête double... Besson, le jumeau ?
Celà proviendrait de l'origine du vocable du village, du latin "bisso", deux fois.

















Besson__6_aLes chapiteaux sont remarquables, avec feuilles de marronniers, de chênes, de houx... La tradition des arbres sacrés se perpétue.
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Besson__14_aIl y avait encore, au XVIIème siècle, à Besson, une chapelle consacrée à Notre-Dame de Cussierges. la vierge de majesté date du XIIème siècle. Elle est en chêne et mesure 80 cm. On distingue encore des traces de polychromie, mais lma statue a perdu ses mains et l'enfant n'a pas été conservé. Elle est en collection particulière.
On retrouve à Besson une présence mégalithique avec le dolmen de la Pierre-Folle.

Dans l'absidiole sud, dédiée à Saint-louis, une peinture le représente.

23 avril 2007

L'église Saint-Laurent de Châtel-de-Neuvre

Ch_tel_de_Neuvre__24_aL' église romane de Châtel-de-Neuvre surplombe les méandres de la rivière Allier.

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Ch_tel_de_Neuvre__18_aLa paroisse de Châtel-de-Neuvre appartenait au diocèse de Clermont. L'église Saint-Laurent, située au sommet d'une butte dominant la vallée de l'Allier, occupe l'une des positions les plus spéctaculaires du département.










Ch_tel_de_Neuvre__20_aL'église comporte une nef très étroite, l'une des plus anciennes de l'Allier. Celle-ci est éclairée directement et contrebutée de bas-côtés voûtés en quart de cercle.

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Ch_tel_de_Neuvre__1_a Le transept peu saillant fut modifié au nord à l'époque gothique. Les absidioles, asymétriques, sont légèrement plus tardives que la nef. Le clocher, dont la souche remonte également à l'époque romane, a été amputé de sa flèche.

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Ch_tel_de_Neuvre__10_a









Ch_tel_de_Neuvre__22_aA mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d'un ancien établissement antique sur ce site.


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