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lieux sacrés

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23 avril 2007

Beaune-d'Allier

Beaune_d_Allier__9_Beaune-d'Allier vient de Belna, (cité sous le nom de Belna en 1394) du nom de Belenos (dieu gaulois), emplacement certain d'un temple à Bélénos et Minerve sur une source à l'emplacement de la chapelle Saint-Porcien.










Beaune_d_Allier__10_aL'église Saint-Aignan  a perdu au fil des siècles son aspect primitif (style roman auvergnat). Elle date du XIIème siècle pour la nef, des agrandissements ont eu lieu aux XVIème siècle et au XIXème siècle.
La fontaine Saint-Aignan est également une source sacrée gauloise christianisée qui guérissait les maladies oculaires.
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Beaune_d_Allier__11_aAignan naquit dans  une noble famille chrétienne, réfugiée à Vienne. Jeune, il se fit ermite dans une grotte de la région, puis il se plaça sous la conduite de Saint Euverte, évêque d'Orléans. Il fut abbé du monastère de Saint-Laurent-des-Orgerils puis succéda à Saint Euverte en 391. Il sauva sa ville assiégée par les Huns d'Attila. Beaucoup de miracles furent faits en son nom.

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Beaune_d_Allier__4_En arrivant sur Beaune, dans un champ longeant la route, une porte de vie m'attendait. Un peu plus loin, un alignement mégalithique m'a sauté aux yeux. Il n'est répertorié nulle part...

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23 avril 2007

L'église Sainte-Germaine et Saint-Pardoux d'Arfeuilles

Arfeuilles__3_aIl existe une importante présence mégalithique et druidique à Arfeuilles et dans la région ( le rez Gailles, le rez Murceint, le rez des Ecoliers). Ce fut un lieu de passage, ou les celtes, puis les gallo-romains, vinrent s'installer. Le culte à la déesse-mère c'est continué avec la présence d'une vierge noire, Notre-Dame d'Arfeuilles ("Arfolia" en 1337), qui possédait la propriété de faire revivre les enfants morts-nés sans baptême, et de faire tomber la pluie en cas de sécheresse. En cas de calamité, la statue était portée en procession jusqu’à la croix du Verger. Les actions miraculeuses sont alors attribuées à Notre-Dame et sont transmises par la tradition.
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Arfeuilles__6_aOn pense que c'est au cours du XIIème siècle que les moines de l'ordre de Cluny, déjà installés à Châtel-Montagne, vinrent s'établir à Arfeuilles où ils fondèrent une petite communauté dans des bâtiments situés face au côté gauche de l'église actuelle. L'église fut dédiée à Saint Pardoux.









Arfeuilles__16_aAvant la Révolution, des pèlerins venaient de Châtel-Montagne, Châtelus, Isserpent, Laprugne, Le Breuil, Saint-Pierre-Laval et des lisères du Forez, jusqu’à Saint-Just-en-Chevalet. Après la Révolution la statue de la vierge, d'abord cachée par un cordonnier dans un cellier, fut replacée dans l'église. Le 15 août devint la fête patronale de l’agglomération.








Arfeuilles__14_aL'église actuelle a été construite en 1870 par l’architecte Michaud, de Roanne, selon un style gothique. Elle comporte une nef flanquée de bas-côtés et un clocher de façade carré, à flèche de charpente. Une travée droite précède l’abside à trois pans élevée en 1883.  Il ne reste de l'ancienne église romane qu'un bénitier, du XIIème siècle...

23 avril 2007

Sainte-Thérence

Sainte_Therence__15_Sainte Thérence était une humble bergère qui vécut au début du VIème siècle. Un jour qu'elle traversait à gué pour rejoindre l'ermite Saint Marien, un orage provoqua une crue soudaine. Alors qu'elle se noyait, la voix de Dieu arreta les flots. Pour remercier le seigneur, elle conçut le projet de construire une chapelle.

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Sainte_Therence__3_En gardant son troupeau, elle ramassait les pierres le jour, en remplissait un chariot tiré par son âne et les emportait au maçon le soir en rentrant à la ferme. Un matin, un ours les surptit et égorgea le pauvre âne. Thérence se fâcha, pris l'ours par les oreilles et l'attela à la charette. L'ours remplaça l'âne... Le soir venu, Thérence le libéra et à sa grande surprise, trouva son âne devant sa porte.
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Sainte_Therence__6_Quand la sainte mourut, conformément à sa volonté, son corps fut confié à un chariot attelé par des boeufs, pour qu'elle soit enterrée là où ils s'arreteraient. Ils tombèrent à genoux en un lieu qui devint Sainte-Thérence.
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Sainte_Therence__1_Dans l'axe de l'église, la tombe de la sainte se présente sous forme d'une plaque de granit posée sur deux colonettes. Les gens désireux de calmer les convulsions de leurs enfants vont gratter la pierre, la mettent dans une infusion qu'ils filtrent avant de loa faire boire à l'enfant.









Sainte_TherenceSainte Thérence est représentée dans l'église du XIIème siècle, le pied gauche sur un dragon qui la regarde d'un air soumis. Elle rapelle sa légende la montrant dominant, avec l'aide de Dieu, les forces primordiales issues de la terre.
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23 avril 2007

L'église Notre-Dame de Domérat

Dom_rat__1_L’église Notre Dame est construite sur d’anciennes parties du XIIème siècle, conservées lors de sa restauration entre 1860 et 1865.
Elle est surtout célèbre pour sa crypte du XIème siècle dans laquelle on peut trouver une statue de Notre Dame de la Râche.

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Dom_rat__5_bLes chapiteaux sont très imagés, et l'on retrouve ici les acrobates, donc futurs initiés, les entrelacs formant caducée, les éclatoirs sur le porche d'entrée montrant que l'énergie est bien présente.

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La Crypte

Dom_rat__19_aCette crypte, la plus grande et l'une des plus anciennes du Bourbonnais,  s’étend sous tout le chœur, à l’emplacement d’une nécropole mérovingienne. Véritable petite église, elle comprend trois nefs de cinq travées, voûtées d’arêtes.
Ces voûtes retombent, dans le vaisseau central, sur des colonnes à chapiteaux simplement épannelés, autrefois peints, et à socle bagué.


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La crypte fut bâtie aux environs de 1090. L'évolution de Domérat est liée à cette église, construite grâce à la présence des moines qui ont planté de la vigne sur le terroir.
La lèpre fit son apparition en 1195, et les habitants du pays se tournèrent vers celle qui aurait pu les aider, Notre-Dame.




 


 

Dom_rat__8_aUne statue lui fut dédiée, qui s'appellera Notre-Dame de la Râche, puisque dans le patois du pays, la lèproserie était baptisée la "Râcherie". On construisit alors de petites chapelles autour de cet enclos, au champ des chapelettes.
Lorsqu'avec le temps la maladie disparut, la statue fut conduite dans la crypte actuelle. Petit à petit naitra la dévotion qui portera sur les maladies ressemblant à la lèpre.

LDom_rat__15_aa vierge en bois sera, à la fin du XVIème siècle, remplacée par une statue en pierre, la vierge à l'oiseau, réplique semble-t-il de l'originale. Mutilée à la révolution, elle fut restaurée en 1971.

Le rituel se déroule selon une tradition antique, avec cette phrase prononcée :" dépouillez-vous du vieil homme pour vous revêtir de l'homme nouveau."



Dom_rat__28_aDans la crypte, certains points permettent de recevoir le son amplifié. Ces points sont situés sur un croisement du réseau Hartmann. Le son envoie des vibrations qui sont senties jusque dans le choeur situé au dessus.

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L'église

Dom_rat__41_aL'église en elle même est simple. L'entrée de la crypte se fait par le côté gauche du choeur, et je pense que la sortie du côté droit à été murée. Quelques peintures anciennes, quelques statues et chasses donnent à l'ensemble une atmosphère sereine.


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23 avril 2007

La place de la fontaine

Montlu_on__39_aLa fontaine située au centre de la place est typique des fontaines publiques du XVIème siècle. Sa cuve supportée par un pilier octogonal émergeant d'un bassin à huit pans est surmontée de son couvercle d'origine.

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Montlu_on__40_aSon alimentation provenait d'une source captée au lieu-dit "les Conches", hors les murs. L'eau était ammenée ici, puis place Saint-Pierre par une conduite en grès passant en siphon sous les fossés et les remparts de la ville.

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23 avril 2007

Notre-Dame de Montluçon

Montluçon

Montlu_on__8_aLa fondation de la ville se pert dans un brouillard d'incertitudes qui la voit apparaître selon une hypothèse d'archéologue en cantonnement celtique...
Ce qui est sûr est qu'en ces temps reculés où l'empire romain apportait son auguste splendeur aux frustres gaulois, c'est qu'une cohorte de la huitième légion, la légion Octava-Augusta s'était sise en la cité de Neriomagus, future aquae Nerii, future Néris les Bains, dont la source chaude accordait ses bienfaits aux pauvres légionnaires dans le courant du premier siècle...
A quelques kilomètres de là, un piton rocheux dominait la vallée du "caris" (le cher). Lieu stratégique car situé à un important carrefour de voies romaines, ce piton, au pied duquel serpente la rivière, vit Lucius, y installer un oppidum en poste avancé. L'endroit prit alors le nom de Mont Lucius ...

Montlu_on__4_Avec la chute de Rome, la nuit tombe sur l'Europe et Montluçon, et les barbares envahissent... Montluçon passe sous l'égide du royaume d'aquitaine (Vème siècle) avant de redevenir Française, grâce à la victoire de Pépin Le Bref sur les ducs d'Aquitaine (VIIIème siècle).
Au XIème siècle la forteresse de Monte Lucii est mentionnée : il s'agit d'une première ébauche du château bâti par Guillaume, fils d'Archambaud IV de Bourbon, sur les restes du castrum de Lucius. La construction de l'église Saint-Pierre commence alors.











Montlu_on__22_Au XIIème siècle, la ville va subir les premiers assauts de ses soupirants ; voisine de la "frontière" entre les possessions des rois de France et d'Angleterre, Montluçon guerroya, résista mais fut vaincue et soumise aux Anglais de 1171 à 1188.
Montlu_on__24_C'est Guy de Dampierre qui, sur ordre de Philippe Auguste, libéra la ville. Alors siège d'une baronnie, Montluçon va passer sous la protection des Bourbons et devient une châtellenie.

Montlu_on__27_bLa ville est alors gérée par les consuls qui doivent s'élever contre les abus des seigneurs sur les droits des montluçonnais. Le chapître Saint-Nicolas se bâtit vers 1250 et est à ce jour le plus ancien bâtiment de la ville. Un rapace, haut dans le ciel, m'a accueillie.




 

L'église

Montlu_on__25_aNotre-Dame de Montluçon est une église à deux nefs dont la construction s'étale sur trois siècle. Les étapes se retrouvent sur la façade donnant sur la place, d'est en ouest, sur les 6 grandes fenetres : deux premières baies à 4 feuilles dans les remplages, deux baies suivantes flamboyantes, deux autres au tracé épuré du XVIIème siècle. La place était jadis un cimetière, on y a retrouvé des pierres tombales et de nombreux vases à eau bénite.













Montlu_on__3_De cette place part le passage du doyenné, du XIIIème siècle, menant à la chapelle Saint -Louis.
Une première église romane à nef unique se terminait à l'est par trois absides : une seule subsiste.
Au XIVème siècle, la reconstruction débute par le choeur et la première travée de la nef latérale. Les chapiteaux sont garnis de motifs végétaux.

Montlu_on__26_aL'abside en hémicycle est située dans une cour. Elle est le témoin de l'époque romane. On y trouve les vestiges de l'ancien cloître du XIIIème siècle dans le prolongement de l'ancien transept. Le sol est en galets de rivière, typique des constructions Montluçonnaises.

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Montlu_on__17_aLe chevet est dominé par le clocher et marque le début de la rue Notre-Dame bordée d'hôtels particuliers et de maisons des XVème et XIV ème siècles. Ce chevet plat correspond à un choeur rectangulaire. Il est éclairé par une grande baie gothique aux remplages quadrilobés, surmiontés d'une balustrade de pierre des XIV ème et XVème siècles. Le clocher présente sur chacune des faces deux baies trilobées. Avant 1706, une flèche de pierre le surmontait.

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Montlu_on__15_aAu XVème siècle, on établit les voûtes des deux nefs. Leurs nervures pénètrent dans les piliers ronds, dépourvus de chapiteaux. Au XVIIème, on termine l'édifice à l'ouest. Le grand portail date de 1622.
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Les vierges de Notre-Dame de Montluçon

Montlu_on__13_aNous trouvons à l'intérieur de l'église une vierge assise en bois doré, au milieu d'un grand retable du XVIIème siècle.

















Montlu_on__32_aSur la porte ouest de la cathédrale, à l'extérieur, dans une niche, se tient une vierge noire.D'où vient-elle ? Je n'ai aucune information quand à sa provenance, ni si c'est une copie récente. Il me semble qu'elle est la copie d'une autre vierge noire connue... Montluçon me ferait perdre la mémoire ?
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http://www.mairie-montlucon.fr/php/decouvrir/histoire/historique.php

20 avril 2007

Notre-Dame de la Ronde de Chazeuil

Chazeuil__2_aSur un monticule qui longe l'Allier et le chemin de fer, à quelques pas du château de Chazeuil, sélève l'antique chappelle de la Ronde, datant du XIème siècle. Une légende s'y rattache : une statue de la vierge apparait tout d'abord d'abord dans l'église d'Agonges près de Souvigny.









Chazeuil__5_aUn jour, les habitants voulurent la remplacer par une statue plus élégante, et la première fut reléguée dans un coin obscur. Le lendemain, l'antique image de Marie avait repris son trône d'honneur, tandis que la nouvelle statue gisait à terre. Le sacristain rétablit l'une et l'autre en leur place, enfermant la première statue dans une armoire de la sacristie.
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Chazeuil__6_aCette fois encore la vierge déjoua le projet des hommes et alla se réfugier dans le creux d'un ormeau que l'on voit encore aujourd'hui. Un berger la découvrit en cet endroit, et bientôt les fidèles la réinstallèrent dans l'église d'Agonges, à la place qu'elle occupait jadis. Mais la Madone disparut encore, et cette fois, sans retour, du pays d'Agonges, pour reparaitre bien plus tard sur la colline de la Ronde près du château de Chazeuil.







Chazeuil__11_aD'épouvantables fléaux désolèrent alors cette contrée inhospitalière. Le désepoir était à son comble, quand un jour on apprit qu'un pâtre de la fôret de Briailles, près de Saint Pourçain, à sept ou huit lieues de là, avait trouvé une statue de la Sainte Vierge au milieu des épines. Les habitants de Chazeuil s'empressèrent de lui bâtir une chapelle sur le monticule de la Ronde, et ceux d'Agonges, repentants, vinrent tous les ans, pendant de longs siècle, lui faire amende honorable. 












Chazeuil_Notre_dame_de_la_Ronde_aLa statue miraculeuse fut cachée pendant la révolution, et rapportée plus tard à sa chapelle. En 1866, M. le Comte de Montagnac, propriétaire du château de chazeuil, prit l'initiative d'une restauration complète. Tous les ans, le lundi de Pâques, ainsi que le premier dimanche d'Octobre, les fidèles s'y rendent très nombreux.

La statue est une vierge en majesté en bois marouflé, polychrome, de 76 cm de hauteur. La robe de la vierge est verte, celle de l'enfant rouge. Elle est datée du XIIème siècle.

19 avril 2007

Notre-Dame de Taxat-Senat ?

Riom__7_aAu musée Mandet se trouve la statue présumée de Notre-Dame de Taxat-Senat. Cette statue représentant une vierge en majesté date du XIIème siècle et provient donc de la région de Clermont-Ferrand.

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Riom__8_ Elle a une cavité creusée dans son dos et une trace de médaillon au niveau du cou qui laissent à penser qu'elle servait de reliquaire, comme Notre-Dame de Vauclair.
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19 avril 2007

Notre-Dame de Taxat-Senat ?

Riom__7_aAu musée Mandet se trouve la statue présumée de Notre-Dame de Taxat-Senat. Cette statue représentant une vierge en majesté date du XIIème siècle et provient donc de la région de Clermont-Ferrand.

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Riom__8_ Elle a une cavité creusée dans son dos et une trace de médaillon au niveau du cou qui laissent à penser qu'elle servait de reliquaire, comme Notre-Dame de Vauclair.
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19 avril 2007

Saint-Amable de Riom

Riom__9_aLe nom de Riom est d'origine celtique: Ricomagum, le bourg arverne, ( Vicus Ricomagensis ) "le riche marché", de rico, riche et de magum, marché, indique un centre économique aux fonctions commerciales importantes au carrefour de deux grandes voies, la route de la vallée de l'Allier (la voie Claudia reliant Augusto-Nemetum, Clermont-Ferrand, à Avaricum, Bourges ) et celle de l'océan Atlantique.
La région de Riom a été probablement peuplées de bonne heure. Peut-on avancer une présence humaine vers 20.000 ans avant l'ère chrétienne ? Des haches polies, des objets en silex, des grattoirs ont étés retrouvés au cours de fouilles.









Riom__11_aA l'époque Gallo-romaine,  Riom est alors une agglomération à vocation agricole sans fortifications connues qui deviendra à la fin du IVème siècle le siège d'une vaste paroisse primitive. Aucun vestige de cette époque n'est visible dans la ville ancienne mais le peuplement gallo-romain est attesté par la présence de villae dans la campagne proche.
Au Vème siècle, Saint Amable fonde un sanctuaire,  l'église Saint-Bénigne, puis un baptistère. Il meurt en 475. Au VIIème, l'église est agrandie et prend le nom de Saint Amable. En 1077, un chapitre de chanoines s'installe. En 1212, Riom devient capitale de la terre d'Auvergne. En 1477 et 1490 : plusieurs séries de tremblements de terre détruisent une bonne partie de la région riomoise.









Saint Amable

Riom__19_aIl exerça son ministère dans l'église de Riom, puis fut appelé au siège épiscopal de l'Auvergne (Clermont), probablement par saint Sidoine Apollinaire.
On raconte qu'à sa voix les bêtes venimeuses et les démons s'enfuyaient. Les images et médailles représentant le saint portent toujours cette inscription « le démon s’enfuit, ainsi que le serpent et le feu ». On peut voir à Mirecourt, une toile du XVIIème siècle représentant saint Amable, saint réputé protéger des serpents et des sorciers.
Il est mort un 11 novembre de la fin du Vème siècle. Sa fête a cependant toujours été célébrée le 11 juin.
Son tombeau à Clermont a été le lieu de plusieurs miracles dont saint Grégoire de Tours a été témoin et qu'il nous rapporte. Au Xème siècle, on procéda à la translation de ses reliques de Clermont à Riom où on les plaça dans l'église Saint-Bénigne.

La basilique

Riom__23_aLa basilique Saint-Amable à Riom, le plus vaste édifice du diocèse après la cathédrale de Clermont,  est dédiée au saint depuis le VIIème siècle. Elle fut édifiée à la place d'une ancienne chapelle que fit construire Saint Amable, en même temps qu'un baptistère, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à Saint Gervais et Saint Protais, vers l'an 450 et dans laquelle il fut inhumé en 475.
L'édifice est desservi par un chapitre de chanoines de Saint-Augustin depuis 1077 et  devient séculier en 1548.
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Riom__31_aElevée au rang de collégiale, l'église primitive fut remplacée au XIIème siècle par une construction romane réalisée à la diligence des évêques de Clermont, sans doute par Etienne de Mercoeur. De cette grande église, subsiste seuls aujourd'hui la nef de sept travées au berceau brisé sans doubleaux avec bas-côtés surmontés au-dessus de grandes arcades en tiers-points de tribunes et quelques éléments d'un vaste transept débordant. Toutes les autres parties ont fait l'objet de multiples transformations successives.
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Riom__32_aÀ la Révolution, l'église devient un atelier de salpêtre. Dix-huit mois plus tard, elle est rendue au culte. Elle est intitulée basilique depuis 1912.  Son architecture est complexe puisqu'elle est marquée par toutes les périodes :
La nef bordée de deux bas-côtés est de style roman bien qu'elle soit construite en pierre de Volvic (pierre volcanique) employée seulement à partir du XIIIe siècle. Il s'agirait donc d'un roman tardif.






Riom__34_aLe chœur avec chevet à déambulatoire et trois chapelles rayonnantes reconstruit au XIIIème siècle et chapelles rayonnantes typiquement gothiques (1230-1255).
Les chapelles nord de style gothique flamboyant (fin XIVème siècle).
Les chapelles sud datant de 1747 (elles comblent la démolition du cloître à cette époque).
La façade ouest de 1750.
Le transept et le clocher qui sont reconstruits en 1855. La flèche du clocher avait été supprimée à la Révolution.




Riom__17_aLa basilique Saint-Amable est remarquable par ses dimensions exceptionnelles : 64,50 m par 27 m ; (nef romane : largeur 6,97 m, hauteur 16,15 m) ; (bas-côtés : largeur 3,50 m, hauteur 7,70 m).

Elle l'est aussi par l'architecture de son choeur gothique qui représente avec ses trois travées et son rond-point, l'un des premiers témoignages de l'introduction du nouveau style en Auvergne.

Riom__27_ahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Riom
http://membres.lycos.fr/jpax/histoire.html

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