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lieux sacrés

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5 avril 2007

Eglise Sainte-Marie de Chappes

Chappes_1aL'église a fait partie d'un monastère proeuré dont des documents de 907,1095 et 1124 prouvent l'existance. Cette communauté religieuse dépendait de l'abbaye de Souvigny et a longtemps bénéficié des libéralités des ducs de Bourbon. Elle a cessé d'exister au milieu du XVIème siècle pour des raisons inconnues à ce jour. Beaucoup d'indices laissent à penser que les bâtiments se situaient au sud et à l'est de l'église.





L'église

Chappes_6Le clocher s'élève à une trentaine de mètres à la verticale du choeur. On remarquera le cordon de mascarons sculptés qui entoure l'abside et les deux absidioles, cordon que l'on retrouve sur les façades nord et sud.
















Chappes_3Le "caquetouer", ajouté au XVIIème siècle sur la façade sud, permet aux paroissiennes de "caqueter" (bavarder) à l'abri des intempéries à la sortie des offices.
Les contreforts de la façade sud ont dû être réalisés au XIXème siècle pour conforter l'édifice.









Chappes_9aLe portail roman de la façade ouest se compose d'une archivolte, d'un plein-cintre parfait, supporté par des colonnes engagées surmontées de chapiteaux à crochets rappelant les feuilles d'acanthe.
Elles s'élèvent jusqu'à la corniche en saillie le long de laquelle se développe un cordon d'arcs entrelacés. Les portes symétriques sont soutenues par des pentures en fer forgé qui dateraient du XIIème siècle. Leurs pointes sont en forme de serpents.
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L'intérieur

Chappes_29aL'église se compose d'une nef à quatre travées flanquée de bas-côtés symétriques et d'un transept non saillant. Les travées plus petites du transept font la liaison avec l'abside et les deux absidioles arrondies qui, à l'est, ferment le choeur.











Chappes_27aLes quatre travées de la nef centrale sont couvertes d'un berceau continu, soutenu par des arcs en doubleaux et les collatéraux ont reçu des voûtes en quart de cercle. le choeur, à la croisée du transept, est surmonté d'une coupole sur trompe.

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Chappes_19aLes piliers sur lesquels retombent les arcs latéraux dénotent plusieurs périodes dans la construction. Les deux piliers orientaux su transept, cruciformes, peuvent remonter au XIème siècle. La première ravée orientale de la nef présente des piles carrées flanquées de colonnes latérales regardant le vaisseau central. Elle daterait du début du XIIème siècle. Les trois autres travées de la nef avec leur piles carrées cantonnées de quatre colonnes engagées, sont elles aussi du XIIème siècle. Ces dernières sont couronnées de chapiteaux sculptés représentant des végétaux ou des êtres fantastiques.




Chappes_24aLes chapiteaux historiés sont au fond de l'église. On voit sur le pilier sud le plus proche du portail une sirène bifide (deux courants d'eau).









Notre-Dame de Sans-Parler de Chappes

Chappes_32acette vierge à l'enfant est une sculpture sur bois datée du XIIème siècle, restaurée "richement" au XIXème. La restauration n'est pas des plus heureuses, certes. On a mis sur la tête de la vierge et de l'enfant des couronnes en doublé ornées de verroteries, et on a recouvert de couleurs éclatantes et de dorures, chairs et costumes.














Chappes_38aLes étudiants la prient la veille des examens, elle guérit et commande à la pluie. Elle fut trouvée à la suite d'un orage, près d'une fontaine. Un sanctuaire lui fut construit, qui devint rapidement très fréquenté. Notre-dame de Sans-parler rendait la vie aux enfants morts-nés, le temps d'un baptême.

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2 avril 2007

Saint Menoux

Saint_Menoux_21Situé à mi-chemin de Moulins et de Bourbon l'Archambault, Saint-Menoux possède une église remarquable.

Menoux, ou Ménulphe (les habitants du village sont les Ménulphiens), évêque irlandais, naquit au VIIème siècle. D'Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu'à Quimper où il fut ordonné prêtre puis évêque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_16Au retour d'un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-rose, devenu Saint-Menoux, où il s'arrêta pour prendre quelque repos. C'est là qu'il mourut un 12 Juillet, l'année n'étant pas connue. Avant de rendre le dernier soupir, il avait demandé à être enterré au cimetière de Saint-Germain.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_9Son tombeau devint un lieu de pélerinage, depuis que son serviteur, Blaise, un simple d'esprit (bredin en parler local) entreprit de percer un trou dans le sarcophage de son maitre afin de pouvoir passer la tête à l'intérieur et d'être plus proche ainsi de celui qu'il vénérait. Il en serait sorti "débrediné", guéri grâce à Menoux.
Un monastère fut créé pour honorer sa mémoire.

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_2Au XIème siècle, ses reliques furent transportées dans une église construite en son honneur. Elle devint église abbatiale d'un couvent de bénédictines. Au XIème siècle, on remania le transept et on construisit le clocher actuel. La nef et les bas-côtés furent repris intérieurement au XV ème siècle. Au XVIème siècle, il fallut reconstruire le cloitre et partiellement l'église. La révolution détruisit les bâtiments et la tempête de 1806 emporta le clocher. L'église fut sauvée par son classement au patrimoine en 1837.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_17On peut encore voir dans le narthex un ancien sarcophage percé d'un trou. Il serait le véritable sarcophage de Saint Menoux, celui-là même que Blaise perça. A son côté, celui de Blaise. La débredinoire aurait été remplacé par un tombeau plus adapté aux visites de plus en plus nombreuses. Les reliques du saint y furent placées. On peut les apercevoir encore à travers les ouvertures vitrées.

 

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_plan_4Elle est située dans le choeur, derrière l'autel, à la croisée des réseaux aquifères, telluriques et sacrés. Une cheminée cosmo-tellurique surmonte le tout. Le reste de l'église étant mal irrigué, les constructeurs ont fait appel à la mémoire de l'eau en posant un réseau de trois rivières en galets.

 

Allier_1151Si l'on place la tête dans l'ouverture semi-circulaire du sarcophage, après avoir suivi le bon chemin dans l'église, les idées deviennent plus claires, je peux en témoigner... Juste une chose : il est nettement conseillé (d'après le panneau posé au dessus) de ne pas " se livrer à des pratiques superstitieuses"...

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_10Derrière la débredinoire, dans l'axe de la nef, un buste reliquaire de Saint Menoux, puis dans l'absidiole, un bas-relief mutilé figurant un Christ bénissant assis. Autour de lui, les symboles du tétramorphe. Ce serait un fragment de l'ancien tombeau de Saint Menoux. On trouve aussi deux fragments du dallage du XIIIème siècle, à incrustation de plomb et de ciment.

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L'église

 

Saint_MenouxLa façade est celle du XIème siècle avec seuls quelques fragments du petit appareil primitif. Derrière s'élève le pignon de la nef percé d'un occulus. Les contreforts au nord sont du XVème siècle alors qu'au sud se dessinent les vestiges d'un cloître de la fin du gothique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_1Le chevet se distribue en chapelles rayonnantes étayées de contreforts-colonnes aux chapiteaux feuillus. Modillons à copeaux et cordillon de billettes ornent l'ensemble.

Le clocher carré du XIIIème siècle est surmonté aujourd'hui par une charpente moderne, la flèche de pierre s'étant écroulée au début du XIXème siècle.

Le plan de l'église est compris dans un rectangle de 62 mètres de long sur 16 mètres de large, avec des chapelles rayonnantes greffées sur le déambulatoire entourant l'abside.

 

 

 

 

 

 

Le narthex

 

Saint_Menoux_18Partie la plus ancienne de l'église (vers 1100), le narthex forme une vaste salle en trapèze divisée en trois vaisseaux de trois travées par des colonnes appareillées en tambour.

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Saint_Menoux_30Le décor des chapiteaux est simple, mais nous raconte déjà une histoire, notamment les lions adossés et les crosses de fougères. Au dessus des arcades, une corniche de billettes soutenue par des modillons. Le plan suit deux failles, c'est la raison pour laquelle il n'est pas droit.

C'est ici que nous retrouvons les sarcophages mérovingiens et les fonds baptismaux du XIIème siècle.

 

 

La nef

 

Saint_Menoux_3Appliquée au narthex au XIIème siècle, peu étendue (20 mètres), reprise au XVème siècle et munie de voûtes sur croisée d'ogives, elle est divisée en trois vaisseaux de trois travées chacun. Le bas-côté nord a conservé son berceau primitif en plein cintre, sur doubleaux.

 

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Le transept

 

Saint_Menoux_13Il date de la fin du XIIème siècle et du début du XIII ème. L'architecture de la croisée atteste de la pénétration du nouveau style gothique : croisée d'ogives lancée à un niveau très élevé, cul de lampe à masques et à crochets, doubles baies géminées sous arcades de décharge.

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Saint_Menoux_34Il est raconté que plusieurs souterrains filent sous l'église, en diagonale sous la nef. L'un d'entre eux arriverait dans l'escalier à l'intérieur d'un des piliers centraux.

 

 

 

 

Le choeur

 

Saint_Menoux_5Daté d'environ 1150, il est en pierre calcaire de moyen appareil. L'art roman d'influence bourguignonne s'accomplit ici à la fois par l'ampleur de ses proportions et l'élégance de ses ornementations.
Le plan est celui des grands édifices romans, avec quelques éléments originaux, abside semi-circulaire, encadrée d'un déambulatoire ouvert sur cinq chapelles rayonnantes et précédée de deux travées droites, chapelles d'axe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_12L'élan ascentionnel est tempéré par une frise ornée d'une large grecque perlée et d'une rangée d'oves. A la naissance de la voûte, un bandeau de damiers. Les failles, l'eau, le tellurisme et la cheminée y sont représentés.
Les chapiteaux sont ici très parlants. Ils sont de style bourguignon et présentent de nombreux thèmes, dont les griffons buvant au même calice.

 




 

 

Saint_Menoux_24Le bénitier en marbre qui nous accueille est poli à force d'être caressé par les nombreuses mains des visiteurs...

 

 

 


Saint_Menoux_35Et comme d'habitude, un petit gardien sur les marches de l'église.

 

2 avril 2007

La fontaine Saint-Martin

Saint_Menoux_36A Saint-Menoux, la fontaine Saint-Martin, appelée parfois par les gens du pays fontaine du bon Menoux se trouve en contrebas de l'église, quelques 200 mètres plus loin. Il faut alors passer devant un boulanger qui fait son pain au feu de bois. C'est une merveille de déguster ses pâtés de pomme de terre, spécialité bourbonnaise.

La fontaine est probablement duidique, christianisée plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Menoux_37Un jour, un énorme serpent vint s'installer sur sa margelle, interdisant à quiconque de venir y puiser de l'eau. Saint Menoux glissa l'extremité de son bâton sous le reptile et le projeta au loin en disant : "Là où tu tomberas, tu seras couleuvre." Le serpent tomba en un lieu désert devenu la commune de Couleuvre. Qui dit serpent dit vouivre...

Le linge lavé dans la fontaine, seché puis porté à même la peau a la réputation de guérir les dermatoses. Autrefois, on y plongeait les bredins pendant que le prêtre récitait les oraisons à Saint Menoux...

L'eau y est très pure, des poissons y ont élu domicile. Le taux vibratoire en est très élevé.

16 mars 2007

Saint Nizier, historique

Lyon_224aLe premier édifice religieux situé sur le site de l'église actuelle est un monument romain, probablement un temple d'Attis. Attis ou Atys est une divinité d'origine phrygienne, parèdre de la déesse Cybèle, dont il est à la fois le fils et l'amant. Il peut être comparé à Adonis, parèdre d'Aphrodite-Astarté, ou encore Tammuz, parèdre d'Ishtar. Son culte à mystères s'est répandu en Grèce, puis dans tout l'Empire romain. Les monuments représentent Attis en berger phrygien, avec le bonnet, le bâton du pâtre, la syrinx et le tympanon, son costume collant laissant le ventre à découvert. Il porte un pantalon typiquement perse (anaxyrides). Un de ses emblèmes est le coq (galles), car Attis fut le premier des galles. On le voit aussi avec Cybèle, dans le même char traîné par des lions. Les fidèles d'Attis auraient joué un rôle dans la persécution antichrétienne de 177.




 

Lyon_231D'après la légende, un nouveau sanctuaire, en 150,  a été construit sur l'emplacement du monument romain, (dont on aperçoit encore les colonnes devant la façade sur le plan du XVIeme siècle) , par Saint Pothin. C'est un lieu de culte qu'il dédie à la vierge. Saint Pothin fut le premier évêque de Lyon et le premier évêque de Gaule. Issu d'une communauté du Levant en Phrygie, il fut arrêté en même temps que sainte Blandine et qu'un groupe de chrétiens sous le règne de Marc Aurèle en 177. Ils sont connus sous le nom de Martyrs de Lyon. Saint Pothin meurt en prison vraisemblablement le 2 juin à la suite des mauvais traitements infligées par ses bourreaux. Saint Irénée lui a succédé.



Saint_Nizier_1aAu Vème siècle, selon la tradition, Saint Eucher, 19ème évêque de Lyon, bâtit sur les ruines de l'édifice une basilique pour abriter les reliques des 48 premiers martyrs de Lyon, parmi lesquels saint Pothin et sainte Blandine.

L'église reçoit le nom d'« église des Saints Apôtres », à savoir Pierre et Paul. Les évêques de Lyon s'y font enterrer durant tout le VIème siècle, en particulier saint Nizier, 28ème évêque. Le corps de saint Nizier, oncle de Grégoire de Tours, enterré en 573, a donné lieu tout de suite à de nombreux miracles. Grégoire lui consacre plusieurs chapitres du Liber vitae patrum.

Saint_Nizier_13De ces textes on peut tirer une description du tombeau de Saint Nizier qui doit être en bonne place dans l'église et surélevé puisqu'un aveugle est guéri en se plaçant sous le cercueil. Très vite un culte de ce saint évêque de Lyon c'est développé au point que l'église finit par prendre son nom. Le corps de ce dernier attire une foule si grande, les miracles qu'on lui prête sont si nombreux que l'église finit par prendre son nom.


 

Saint_Nizier_36Dans la première moitié de VIIIème siècle, saint Nizier, comme les autres églises lyonnaises, est ravagé par des incursions de Sarassins remontant la vallée du Rhône puis par les brutales reconquêtes de Charles Martel. Elle n'est reconstruite qu'au IXème siècle, sur l'ordre de l'évêque Leidrade, ami de Charlemagne, qui lui adjoint un chapitre canonial. C'est alors une petite église romane avec clocher que l'on peut voir sur un sceau datant de 1271, et comme dans tout chapitre, la vie s'organise autour d'un cloître. Ce cloître était situé au sud de l'église, entre celle-ci et la rue Poulaillerie. Il devait avoir environ 15 mètres de côté.



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Le quartier de l'église s'embourgeoise, désormais l'élection des consuls et échevins y est proclamée. Pierre Valdo, au XIIIème siècle, en est le paroissien. Ses disciples, les vaudois, choqués par la richesse des lieux,  mettent le feu à l'église en 1253.




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L'archevêque Louis de Villars entreprend la construction de l'église actuelle au XIVème siècle, avec l'aide des bourgeois qui souhaitent avoir leur propre église dans la presqu'île (la primatiale Saint-jean est en cours d'achèvement sur l'autre rive de la Saône).


Saint_Nizier_35Il fonde en 1306 un chapître collégial, c'est à dire un collège de chanoines destiné à tenir l'église et à y assurer l'office divin. Il commence par le choeur, à l'est, comme le veut la tradition. Les travaux avancent progressivement, et l'église n'est achevée qu'à la fin du XVIème siècle.
Elle subit les dégâts causés par les bandes huguenotes de la région, qui pillèrent les tombes des évêques de Lyon, puis ceux de la Révolution française.


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Saint_Nizier_28 http://www.visitelyon.fr/eglises-cathedrales/eglise,saint-nizier.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Nizier_(Lyon)

14 mars 2007

Saint-Nizier, l'église

Ce monument de style gothique flamboyant annonce déjà par endroit la Renaissance. La construction s'est opérée par étapes, du choeur à la façade, à partir du XIVème siècle et jusqu'au XVIème siècle pour l'ensemble de la nef centrale, des nefs latérales et de leurs voûtements, ainsi que des chapelles latérales. Le clocher Nord avec sa flèche de briques roses est élevé au milieu du XVème siècle. Ce n'est que la fin du XVIème siècle que l'architecte Benoit achève la façade par la construction du pignon gothique au-dessus du portail central et du clocher Sud en 1856.




Saint_Nizier_10Sur un mur de la crypte, un fragment de l'épitaphe de saint Sacerdos, évêque de Lyon (549-552). Toujours dans la crypte on peut admirer une première statue de Notre-Dame de Grâce du XVIème siècle.

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Saint_Nizier_15La première crypte a été détruite en 1883. Grâce à une enquête datant de 1308, nous savons qu'elle contenait les tombes des évêques et leurs épitaphes.

Saint_Nizier_34Les descriptions de 1883 sont assez précises : le carré central de 4m de côté est entouré de 4 absidioles de 2,50m de diamètre. Une tombe en forme d'auge apparait à la naissance d'une voûte. Des escaliers latéraux donnent accès au choeur.



Saint_Nizier_20Le plan de l'église est caractéristique du XIVème et du gothique flamboyant : 3 niveaux d'élévation avec un triforium, 3 nefs, un transept, une abside et 2 absidioles, 9 chapelles latérales, de vastes baies et des voûtes gothiques finement décorées.






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Ses dimensions sont impressionantes pour une église paroissiale : 74m de longueur, 28 de largeur et 29 de hauteur.

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A l'extérieur, on admire les arcs boutants sur les façades latérales nord et sud. Les blocs de calcaire de la partie basse de l'édifice proviennent en partie des récupérations de la ville romaine de Lugdunum sur la colline de Fourvière.

Saint Nizier est la seule église de Lyon ayant deux clochers.


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Posé à l'extérieur de l'abside, un homme velu s'interroge : que faire pour sortir de l'animalité ?
















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14 mars 2007

Saint-Nizier, étude tellurique

Saint_Nizier_39Georges Prat a fait une étude géobiologique de l'égise. Il trouve deux cheminées cosmo-telluriques , l'une à la croisée des transepts et l'autre dans la chapelle des fonds baptismaux. dans l'axe de l'église, un courant d'eau souterrain de la largeur de la porte principale. Sur l'emplacement de l'autel, se croisent ce courant, un autre courant ainsi qu'une faille. Un autre courant sert de jourdain. La faiblesse de l'énergie tellurique a été paliée par l'ajout de lits de galets (bandes bleues) qui agissent comme de vrais courants d'eau.

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14 mars 2007

La cathédrale Saint-Jean, historique

Lyon_179aL’église Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne est la cathédrale et primatiale de Lyon. Le terme de primatiale vient de celui de Primat des Gaules, titre historique de l'évêque de Lyon: la cathédrale a été reconnue comme telle en 1079 par le pape Grégoire VII, pour tenir compte de l'ancienneté du siège archiépiscopal de Saint Pothin.
Sa construction, décidée au début du XIIème siècle par l’abbé Gauceran, le fondateur d’Ainay, moine clunisien devenu archevêque de Lyon, durera cinq siècles.

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Elle doit son nom à la présence d'une relique : un os de la mâchoire de Saint Jean. Elle s'élève sur l'emplacement d'églises épiscopales primitives remontant au Vème siècle dont on a retrouvé les fondations.










Lyon_172aNous avons encore les structures des églises Saint Etienne (où fut intégré le premier baptistère Lyonnais du IVème siècle dont on reconnait la cuve octogonale)

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et Sainte Croix (arcade en élévation, prise dans la construction d'immeubles au XIXème siècle et remise dans sa position d'origine), deux des trois édifices cultuels du groupe cathédral de Lyon. Ce groupe était protégé de la Saône, alors plus proche, par un mur élevé au IVème siècle, disparu avant la reconstruction de la cathédrale.

Scuplté sur le porche nord, un acrobate tenant le ciel dans ses mains commence son retournement. A côté de lui, la "naissance", l'homme nouveau sortant de la "bête".
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Lyon_121aConstruite de 1180 à 1480, elle mélange le style roman et le gothique. La construction a commencée au XIIème siècle par le mur du cloître.
Les parties basses de l'abside , les deux chapelles latérales et le transept sont construit entre 1165 et 1180 en style roman. La voûte de l'abside puis du transept en style gothique, les deux tours orientales, les quatre premières travées de la nef et leur voûtefin sont achevés entre le XIIème siècle et 1er tiers du XIIIème siècle.










Lyon_129Au milieu du XIIIème siècle, les verrières du chœur et les deux rosaces du transept sont achevées. Entre la fin du XIIIème siècle et le premier tiers du XIVème siècle, les quatre dernières travées et la partie inférieure de la façade sont achevés. La fin du XIVème siècle voit l'achévement de la voûte des dernières travées et de la rosace de la façade en 1392.








Lyon_186Au XVème siècle, la partie haute de la façade et les tours sont terminée. La statue de Dieu le Père est placée au sommet du pignon en 1481.
La chapelle des Bourbons (du nom des archevêques qui en ont ordonné la construction), de style gothique flamboyant, est construite entre la fin du XVème siècle et le début XVIème siècle. En 1562, La cathédrale est dévastée par les troupes calvinistes du baron des Adrets.













Lyon_187Les verrières médiévales de la grande nef et du tympan du grand portail sont détruite au XVIIIème siècle sur l'ordre des Chanoines. Pendant la révolution, la Cathédrale subit quelques dégradations. Entre 1791 et 1793, l'évêque Lamourette ordonne la modification du chœur. Il fait notamment détruire le jubé. Le chœur est restauré dans sa disposition médiévale entre 1935 et 1936. Lors de la libération de Lyon en septembre 1944, une partie des vitraux ont été détruits.








http://architecture.relig.free.fr/lyon_jean.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Primatiale_Saint-Jean_(Lyon)

14 mars 2007

Saint-Jean, la façade


Lyon_117aElle est en partie composée de blocs provenant d'anciens monuments romains s'étant effondrés au IXe siècle, en particulier de l'ancien forum. Elle est très marquée par la fin du XVe siècle, à savoir un gothique des plus flambloyants.
Les 300 médaillons de façade racontent différents épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Au XVIe siècle, le Baron des Adrets, calviniste, détruisit toutes les statues des saints dans les niches de la façade et décapita tous les anges des trois portails.

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14 mars 2007

Saint-Jean, le chevet


Lyon_183Pour bien le voir, il est nécessaire de traverser la Saône.
Il s'agit d'un chevet d'inspiration romane, sans arc-boutants, à trois niveaux : des fenêtres en arcs brisés, une galerie d'arcs en plein cintre, aveugles, correspondant au triforium, et des fenêtres hautes géminées, abritées sous un porche profond.












Lyon_182aIl est couronné d'une balustrade ponctuée de pinacles et encadré par les tours du transept, elles aussi à toit plat et peu élevées.

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14 mars 2007

Saint-Jean, la manécanterie



Lyon_124aIl s'agit vraisemblablement de l'ancien réfectoire canonial des chanoines de Saint-Jean, qui devint le logement des chantres au XIVème siècle, d'où son nom :"mane cantare" qui veut dire "chanter de bon matin". Elle est le seul édifice civil d'époque romane à Lyon.







Lyon_125aSa façade du XIème siècle est romane et comporte un étage d'arcatures richement décoré, notamment une figure debout pointant l'index vers une étoile à 8 branches (astronomie?), un musicien, un géomètre et une femme dans l'attitude de la vierge à l'enfant entourée de 4 personnages dont un homme d'armes.

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