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lieux sacrés

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14 mars 2007

Saint-Jean, l'intérieur



Lyon_202aLyon_140alongueur à l'intérieur 80 m
hauteur de la tour Ouest 44 m
hauteur de la nef 32.50 m
largeur de la nef 26 m
longueur de la nef 19.30
hauteur du choeur 24.30 m
longueur du choeur 20 m












Lyon_149aLyon_150aOn peut y observer la chronologie de construction: l'abside et le chœur sont romans et plus l'on s'avance vers la façade, plus le style est gothique.
Les vitraux, tels que la rosace centrale et celles du transept datent des alentours de 1390 et sont dans des tons bleu-violet caractéristiques. La couleur des vitraux a été adaptée à leur position: les plus au sud ont des couleurs froides pour compenser la chaleur du soleil, alors que ceux au nord ont des couleurs plus chaudes.

Lyon_156aL'abside est la partie la plus ancienne, datant du XIIème siècle et est donc intégralement romane. La nef est couverte de voûtes sexpartites. La chapelle des Bourbons est pleinement représentative du gothique flamboyant.
Lyon_148




















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14 mars 2007

Saint-jean, la nef



Lyon_146ade huit travées, couverte par des voûtes sexpartites, a une élévation à trois niveaux : de grandes arcades ; un triforium à mur de fond plein, composé de baies à quatre arcades, groupées par deux par un arc de décharge brisé. Les remplages sont percés d'oculi polylobés dans les deux premières travées. Le troisième niveau est occupé par des fenêtres hautes à trois lancettes, surmontées de trois oculi.


















Lyon_130aOn remarque aussi que l'axe de l'église est dévié deux fois : au niveau de la quatrième travée et à l'entrée de l'abside.
Le revers de la façade comporte, au-dessus des portails ornés de gâbles, un triforium à quatre baies composées de deux arcades puis la rose (avec au centre l'agnus dei).














Lyon_155aLe mur de raccordement entre la nef et le transept, rendu nécessaire par la différence d'élévation, est orné d'une rose rayonnante encadrée de deux petites baies. Le mur de raccordement entre les croisillons du transept et la croisée sont décorés par une galerie aveugle surmontée d'un oculus. Chaque croisillon du transept comporte deux travées dont l'une ouvre sur les absidioles.





14 mars 2007

Saint-Jean, l'horloge astronomique



Lyon_152aOriginellement du XIVe siècle, elle fut remaniée plusieurs fois.
Elle indique: la date, les positions de la lune, du soleil et de la Terre, ainsi que celle des étoiles au-dessus de Lyon. Bien entendu, compte tenu des connaissances de l'époque, c'est le soleil qui tourne autour de la Terre. La date donnée sera exacte jusqu'en 2019.









14 mars 2007

Saint-Jean, le choeur d'hiver ou chapelle des chanoines



Lyon_209aFermée la plupart du temps, et gardée par des cerbères, cette chapelle est l'endroit où je me sens le mieux pourtant. Le cloitre se développait au sud de la cathédrale, sur l'emplacement de trois chapelles latérales, dont il ne reste plus que la galerie ouest, celle qui précisément fait office de choeur d'hiver aux chanoines.
La porte occidentale du cloitre, la seule conservée, porte une statue de la vierge à l'enfant.

Lyon_201aAu plafond de la chapelle, sur une clé de voûte, la sculpture de 'la main qui guérit". C'est à cet endroit, marqué au sol par une étoile en laiton, que ce trouve le point guérisseur de la cathédrale. C'est peut-être pour éviter tout débordement que le clergé cache cet endroit aux yeux du commun des mortels...


14 mars 2007

Saint-Jean, le tellurisme


Lyon_199aLyon_200aUn croisement de 3 courants principaux sous la croisée des transepts : le premier Est/ouest passant par Clermont-Ferrand et allant vers l'Italie du nord, le deuxième venant de Suisse et partant vers Saint-Étienne, et le Puy, jusqu'en Espagne (Saint-Jean-pied-de-port) et le troisième Nord/sud passant par Sens, Auxerre, Autun, Mâcon et Villefranche se poursuit en direction de Vienne, Valence, Montélimar, Avignon, Arles, Les Saintes Maries de la mer où il se jette dans la Méditerranée. (Bouchet)




Georges Prat a fait un relevé des courants telluriques. Il trouve deux cheminées cosmo-telluriques, une dans le chœur, l'autre à cheval entre la chapelle des Bourbons et le chœur d'hiver. C'est dans cet endroit que se trouve "la main qui soigne", sur une clé de voûte.

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14 mars 2007

La colline de Fourvière

Lyon_120La colline de Fourvière domine la ville par une dénivellation de 120 mètres. La Saône la contourne à son pied. C'est le dernier relief du Massif central avant la plaine du Dauphiné. De Fourvière la vue vers l'Est couvre la chaîne des Alpes.















Lyon_022aOn est assuré de la présence d'hommes à Lyon au moins depuis le Néolithique. De nombreux vestiges en témoignent, notamment dans l'actuel quartier de Vaise. Plus tard, on retrouve la trace d'une petite bourgade celte nommée Condate, située au bord de la Saône, au pied de la colline de la Croix-Rousse. Rhône et Saône sont alors les frontières naturelles des territoires de plusieurs peuples celtes. La ville est déjà une ville frontière marquée par l'importance des deux cours d'eau. Depuis 61 avant J-C, les premiers marchands italiens s'étaient installés à Condate, après avoir été chassés de Vienne.



Lyon_092aLa colline de Fourvière avait déjà alors une vocation religieuse : les Ségusiaves (peuple celte local) l'appelaient Lugdunum, la colline (dunum) de Lug (dieu corbeau) où se trouvait un sanctuaire dédié à cette divinité. Lug est associé à Mercure ou Apollon, eux mêmes reliés à... Saint Michel.
C'est en 48 av. J.-C. que Jules César implante six légions sur la colline. Cette base d'implantation militaire sert alors de trame à la fondation de Lugdunum en 43 av. J.-C. par Munatius Plancus.
Sous Auguste (27 av. J.-C. ; 14 ap. J.-C.) se construit un Forum prenant par la suite le nom de Forum vetus qui par évolution étymologique devient Fourvières perdant son " s " final au XIXe siècle.
Une pieuse tradition raconte que saint Pothin (premier évêque de Lyon) aurait apporté avec lui une icône de la Vierge, vers 150.

Sur la colline de Fourvière  s'était développée une ville gallo-romaine commerçante et prospère qui attirait beaucoup d'étrangers, Italiens et habitants d'Asie mineure, de Phrygie surtout, qui était un ardent foyer de christianisme mais aussi la patrie d'un culte à mystères : celui de Cybèle et Attis. Cybèle permettait la résurrection à ses initiés quand renaissait Attis à chaque équinoxe de printemps.


Lyon_027aCe culte prit à Lyon une grande importance. Ce sont sans doute les fidèles de Cybèle qui déclenchèrent la persécution des Chrétiens en 177 (au cours de laquelle périrent saint Pothin et sainte Blandine), car leur fête joyeuse de la renaissance d'Attis coïncida cette année-là avec le vendredi saint. Ils virent peut-être dans le deuil des Chrétiens martyrs une offense à Cybèle et, bien écoutés des autorités romaines, ils se débarrassèrent de la communauté chrétienne, minoritaire à Lyon.





Lyon_096En 196, lorsque deux empereurs prétendirent à la direction de l'Empire, Lyon choisit Albin. Septime-Sévère, le vainqueur, pilla la ville. Le rôle politique de Lyon s'affaiblit alors au profit de Trêves et d'Arles au cours du IIIè siècle. Les incursions des Francs et des Alamans, ainsi que les Bagaudes (paysans brigands), la destruction des aqueducs (pour se produire le plomb des tuyaux), ruinèrent la ville aux IVè/Vè siècles.
Une partie du forum s'écroula au IXeme siècle à la suite d'un glissement de terrain.

Un nouveau site fut choisi au pied de la colline de Fourvière, le long de la Saône. La colline ne retrouvera que sa vocation religieuse (et non plus son rôle urbain) dans un premier temps, et seulement au XIIè siècle, par la fondation d'une chapelle en l'honneur de la Vierge Marie et de saint Thomas, dotée d'un chapitre dépendant de la cathédrale Saint-Jean.





Lyon_035aEn 1168 une chapelle est construite sur la colline. Elle est détruite par le baron des Adrets en 1562 et reconstruite presque aussitôt.
Durant le Moyen-Age, la plus grande partie de la colline est remise en culture (vigne). A partir du XVIème siècle, l’installation de congrégations religieuses sur la colline (Ursulines, Visitandines, frères Minimes) donne à Fourvière son nom de " colline qui prie ".
Le culte marial à Fourvière se développe. Il devient particulièrement populaire lorsqu'en 1638 Louis XIII consacre la France à la Vierge.

















Lyon_049aLes pèlerinages se développent considérablement et la chapelle ne peut bientôt plus contenir le flot des pèlerins.

En 1848, le Cardinal de Bonald crée une commission pour s'occuper de la reconstruction du clocher de l'ancienne chapelle. Les membres fondateurs sont surtout des notables lyonnais.

Lyon_058a


















Lyon_047ahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Fourvi%C3%A8re
http://www.lyon-fourviere.com/his_.htm
http://cathedrale-lyon.cef.fr/visite_guidee/histoire_lyon.html

http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/arrondissements/5arrdt/tourisme_decouverte4601/histoire
http://www.visitelyon.fr/fourviere/nef-fourviere.php

14 mars 2007

Fourvière, l'église

Depuis longtemps on projetait de construire un nouveau sanctuaire. En 1870, les prussiens sont aux portes de la ville. A la suite de la demande de Lyonnaises, Mgr Ginoulhiac fait un vœu : une Basilique sera édifiée si Lyon échappe à l'occupation ennemie. Le voeu est exaucé. La première pierre est posée en 1872. La construction est très rapide : le nouvel édifice votif dédié à la Vierge est inauguré en 1896.

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Lyon_032aBossan (1814-1888), l'architecte lyonnais, avait déjà réalisé l'église Saint-Georges et l'Immeuble de rapport de J. Blanchon (membre de la Commission de Fourvière), de style "mauresque".
Son séjour en Sicile et surtout sa rencontre avec le curé d'Ars sont décisifs pour son premier projet (gravé en 1856) confié par la Commission de Fourvière pour la construction de la future Basilique.
Lyon_048aA sa mort en 1888, son collaborateur, Sainte-Marie Perrin (1835-1917), lui succède.
Autres réalisations de Bossan : les Basiliques d'Ars et de Saint-François-Régis à la Louvesc, l'églises de l'Immaculée-Conception à Lyon, Valfleury.
Dès 1872, le chantier est très populaire car il reproduit les modes de construction du Moyen Age mais également parce que les Lyonnais sont invités à participer au projet en achetant des pierres situées sur un plan nominatif qui leur est remis.


Lyon_036aTrès éclectique, la basilique a été surnommé "l'éléphant renversé" selon l'expression d'Huysmans. De forme très massive, elle est flanquée de quatre tours crénelées dont la hauteur avoisine les 48 mètres, symbolisant chacune une vertu cardinale. Au sud-ouest, c'est la tour de la Justice ; au nord-ouest, celle de la Force. Le nord-est représente la Prudence  et la sud-est la Tempérance. Il faut savoir que les croix que l'on aperçoit aux sommets des deux tours de chaque côté de l'abside sont en fait des relais téléphoniques. (argh....)





Lyon_024aLes façades nord et sud-ouest sont décorées de scènes ou personnages de l'Ancien Testament. Du parvis, on peut distinguer, au fronton, la Vierge. A sa droite, les échevins l'implorent de les sauver de la peste et à sa gauche, le clergé la supplie de protéger la ville des allemands...



14 mars 2007

Fourvière, la façade


Lyon_029a20 ans (1875 - 1895) : c'est le nombre d'années qu'il aura fallu pour que la facade de la basilique de fourvière soit construite.
35 mêtres : c'est la largeur totale de la facade.
56,70 mêtres : c'est la hauteur de la facade.
Quelques éléments d'architecture frappent le regard. Il s'agit avant tout du contraste séparant les tours caractérisées par leur simplicité (peu de décoration) et le centre de la facade caractérisé par un grand nombre d'ornements en tous genres.

Le lion de juda, au centre de la facade, domine l'entrée de la crypte.
Ce lion, imaginé et sculpté par Dufraisne entre 1884 et 1888, constitue un double hommage à Saint-Joseph et à la ville de lyon. Originairement, Dufraisne était résponsable du fronton. Bossan, architecte principal, ne lui a finalement confié que la seule charge du lion, reprochant à son collègue de "tomber dans le baroque".
- Les portes de la crypte : faites de bronze, elles ont été installées dans un objectif de simplicité.







Lyon_030aPlus haut, sur le fronton, 12 personnages (de gauche à droite : J. Planchon, L. Brun, A. Frapet, P. Dugas, A. Boissieu, P. Brac de la Perrière, Carndinal Coullié, Cardinal Cavert, Mgr Ginoulhiac, Cardinal de Bonald, P. Bossan). Il s'agit des grandes figures lyonnaises du XIXeme siècle. Au dessus d'eux : la vierge. A la gauche de celle-ci est représenté l'archange Raphaël, à sa droite, l'archange Michel.






14 mars 2007

Fourvière, la crypte


Lyon_081aLa crypte de fourvière est consacrée à Joseph. Plus qu'une crypte, il s'agit en fait d'une église basse dont les voûtes sont inférieures à 10 mètres.

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Lyon_070En 1880, Pierre Bossan (1814-1888) offrira ses honoraires annuels pour décorer le choeur de la crypte.
Le choeur de la crypte est décoré de mosaïques qui comportent les textes évangéliques et des anges.

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Lyon_071Au sol, les 7 péchés capitaux : en premier le mal est représenté par un dragon à sept têtes. Ensuite la paon figure l’orgueil, les fourmis traînant une mouche l’avarice, le bouc la luxure, le serpent l’envie, le chat la colère, le loup la gourmandise et enfin la tortue figure la paresse.








14 mars 2007

Fourvière, l'abside

Lyon_089L'abside de Fourvière est une chapelle semi-circulaire qui ferme le chœur de la basilique. Elle est traditionnellement orientée vers l'Est, ce qui est le cas de l'abside de la Basilique de Fourvière















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