Antiquités égyptiennes du Louvre
Avant Champollion, le Museum central des Arts présente les statues égyptiennes des anciennes collections royales. Ce fonds s'enrichit sous Louis XVIII avec des sculptures importantes.
Entre 1824 et 1827, un département est créé avec l'arrivée de collections entières (9000 oeuvres). Entre 1852 et 1868, les ensembles accumulés par des collectionneurs européens ayant fait carrière en Egypte enrichissent les salles : le docteur Clot, le comte Tyszkiewicz, le consul Delaporte.
Mariette, en mission pour le Louvre, découvre le Sérapéum de Saqqara. Entre 1852 et 1853, il envoie à Paris 5964 oeuvres, dont le fameux Scribe accroupi. Devenu le premier directeur des Antiquités de l'Egypte, il protège les sites des pilleurs.
S'ouvre pour les musées occidentaux l'ère des partages de fouilles, conséquences des recherches archéologiques menées par des scientifiques, sur des concessions attribuées par le gouvernement égyptien : fouilles d'Abou Roach, d'Assiout, de Baouît, de Médamoud, de Tôd et de Deir el-Médineh.
Certaines oeuvres majeures entrent grâce à la générosité d'amateurs.
Ankh, prêtre d'Horus, statue IIIème dynastie (2700-2620 av. J.C.)

