Les alentours de Vezelay, Saint-Père
Au coeur de la Bourgogne, en plein pays celtique et druidique, Vézelay apparaît comme l’un des plus prestigieux sites de la connaissance, en enseignant les grandes lois de la vie du cosmos
A proximité du site de Vézelay, à Druyes, nous trouvons une grotte profonde, actuellement obstruée, qui était appelée « la cave aux fées » et dont l’origine et l’utilisation remontent à une époque fort ancienne. A Saint Père, nous découvrons le site des fontaines salées dominées par trois éperons de granit.
Le site des Fontaines Salées se situe au sud de Vézelay, sur la rive droite de la Cure et à deux kilomètres de Saint-Père-sous-Vézelay. Naturellement remarquable par son eau minérale, radio-active, chlorurée et effervescente, ce site a été occupé dès l’Age du Bronze final (à partir de 1200 av. JC) comme semble l'attester la nécropole à incinération au sud-ouest des thermes, ou plus probablement du Néolithique.
On a daté du premier Age du Fer ( - 900 av. JC) des cuvelages en chêne destinés à garnir une vingtaine puits de captage d'eau salée.
Une autre phase d’occupation s’étend depuis la fin du second Age du Fer (avant l’invasion romaine) jusqu’à la fin de la période romaine.
C’est de l’époque gauloise que date une curieuse installation, certainement de caractère religieux. Le centre est occupé par un bassin carré de 1,40 m de côté, dallé au fond et sur le pourtour. L’eau gazeuse et salée, qu’avaient recueillie à une époque antérieure des cuvelages de chêne, y remonte. Le bassin est entouré par un anneau ellipsoïdal d’argile tassée, qui rend l’installation étanche. L’espace consacré est enclos par une enceinte circulaire double exactement centrée sur le bassin. Entre les deux cercles de l’enceinte courait une chaussée dont la bordure intérieure devait être un mur assez haut.
L’enceinte a été supprimée sans doute par l’agrandissement des thermes au IIème siècle. Le bassin carré a continué, malgré des réaménagements ultérieurs, à recevoir des offrandes. Ce sanctuaire gaulois, avec son bassin sacré et sa piscine était consacré aux divinités des sources.
Au XV ème siècle, après l’établissement du grenier à sel de Vézelay, les moines font combler tous les captages afin de contraindre les habitants de la région à acheter leur sel. Le site sera plus tard arasé et comblé par des opérations de remblai qui se poursuivront jusqu'au XVIII ème siècle en raison de la lutte impitoyable que livrait le pouvoir aux trafiquants de sel.
La petite église de Saint-Père, commencée en 1200 et terminée en 1455, a connu tous les stades de l'évolution du style gothique.
Elle devint église paroissiale au XVI ème siècle, remplaçant l'église Saint Pierre(d'où le nom du village) incendiée en 1567 lors des guerres de religions et jamais reconstruite. Autre lieu hautement sacré,"l'espérance", le restaurant de Marc Meneau...(Avis personnel, bien sûr...)/http%3A%2F%2Fjlhuss.blog.lemonde.fr%2Fjlhuss%2Fimages%2Fserge_gainsbourg_1.jpg)
Serge Gainsbourg connaissait bien Saint-Père, il y passa de nombreuses journées sur la fin de sa vie.(grand homme, avis personnel bien-sûr...)
Non loin, la commune de Pierre-Perthuis est composée de 2 hameaux de part et d’autre de la Cure : Pierre-Perthuis et Précy-le-Moult. En suivant le sentier pédestre, en aval de la rivière, le site de la « Roche percée » qui a donné son nom au village, est une arcade d’arkose naturelle de 6 mètres de haut tapissée en surface par une riche flore de montagne. Bel endroit, reposant, avant d'arriver à la colline inspirée.

