Menhir Peyro-Hitto
Le
menhir Peyro-Hitto (ce qui signifie pierre plantée), daté du
Néolithique, est actuellement situé en bordure de la N117, dans
l'enceinte de l'église, à coté d'une stèle funéraire gallo-romaine. Il
a été déplacé : son emplacement d'origine était le quartier de
Peyro-Hitto à Saint-Martory (route de Montsaunès) où il avait été
abattu vers 1850. Donné à la ville par son propriétaire en 1962, il est
maintenant classé monument historique.
Il
s'agit d'une dalle calcaire d'épaisseur à peu près constante. Sa partie
visible est d'environ 3 mètres de haut sur 0,90 mètre de large et 0,40
mètre d'épaisseur. Il est classé monument historique. Sa mise en place
permit de découvrir un fragment de l'ancienne voie romaine reliant
Toulouse à Saint-Bertrand de Comminges.
Il est apparenté aux menhirs de Mancioux.
http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=9482
Les menhirs de Mancioux
Les
deux menhirs de Mancioux sont dressés côte à côte à la bifurcation
d'une ancienne voie romaine (en fait ancienne voie celte, voire
ancienne voie préhistorique) qui reliait Toulouse à Lugdunum
Convenarum, l'actuel Saint-Bertrand-de-Comminges, près du pont dit
'romain' sur la Noue (en fait, il date du moyen-âge).
Ils
sont datés de - 4 000, et sont de même nature que le menhir de
Peyro-Hitto à Saint-Martory. Ils sont constitués d'une dalle calcaire
Nankin, que l'on trouve dans la région. Ils sont tous deux d'une
hauteur d'environ 350 cm sur 90 cm de large et font 40 cm d'épaisseur.
Le menhir de droite a été brisé en deux et recimenté.
Ils
furent découverts dans le mur en pierres sèches et redressés en 1962.
Situés sur un petit chemin à quelques mètres de la rue, ils sont très
faciles d'accès.
Le menhir Langenstein (Bas-Rhin)
Ce
petit menhir, situé sur la commune de Dorlisheim (au lieu-dit
Gansweidt), entre Molsheim et Altorf, fut utilisé comme borne de limite
mitoyenne aux trois localités. Il est posé sur l'ancienne via romana,
la Bergstrasse, reliant Strasbourg au col stratégique du Donon.
En
grès rose des Vosges et mesurant 1mètre 40, il fut sculpté tardivement
du blason d'Altorf, représentant un crampon de piège à loup accroché à
un anneau. La légende voulait que ce soit le tombeau d'un géant. Il est
daté de 2 000 avant notre ère.
Le
pauvre, il se retrouve presque dans une décharge, les employés
municipaux déversant à côté de lui les végétaux encombrants...
Difficile à remettre en marche. Il dort vraiment.
Castelruddery
Ce
site fait partie des rares monuments cérémoniaux d'Irlande. Il est
connu localement comme un "cercle de pierres", mais il appartient plus
à un type de monument appelé enclos endigué ou henge. Les sites de ce
type datent d'environ 2500 avant notre ère (d'après les archéologues),
à la fin du néolithique et au début de la période du bronze.
Ces
monuments en Grande Bretagne et en Irlande semblent avoir été alignés
sur des événements astronomiques ou sur des caractéristiques du paysage
qui avaient une importance rituelle.
Le
site présente un talus de terre, d'environ 30 mètres de diamètre, bordé
à l'intérieur de 29 pierres levées. L'entrée, au sud-est de l'enceinte,
formée par deux énormes blocs de quartz blanc, reste énigmatique. Le
quartz a toujours eu une importance dans les sites sacrés. Il reflète
la lumière sans l'absorber, très différent du granit qui l'absorbe et
la modifie suivant la position du soleil.
Un certain nombre de pierres couchées laissent penser qu'elles furent posées en duo.
L'enceinte
est entourée par un fossé extérieur d'environ 60 mètres de diamètre,
soit exactement le double de la première enceinte (elle est maintenant
uniquement visible par voie aérienne). Ceci est inhabituel. On peut
penser que des cercles de pierres avaient une fonction purement
cérémonielle, on peut penser également que les talus avec fossés
extérieurs étaient purement défensifs. Pourtant, nous avons ici les
deux ensemble, et leurs dimensions, l'une de moitié de l'autre,
montrent qu'elles ont été construites à la même période.
À gauche de l'entrée est posée une grande pierre couchée, qui possède sept petites cupules.
La
première approche m'a semblée rude. Je ne me sentais pas très bien.
Puis, je me suis aperçue que de gros fils électriques passaient juste
au dessus du cercle, reliés à une importante ligne haute-tension
passant à proximité...
A proximité se trouve un château avec motte de terrassement qui a été construit par les anglo-normands à la fin du XIIème siècle, en surplomb de la rivière. Mais le site est interdit aux visiteurs.
Le Schauenberg, la pierre du diable du Teufelstein
La chapelle du Schauenberg dut être agrandie suite à l'afflux des pèlerins en 1515. Orientée nord/sud et de style gothique, elle accueillait
la statue miraculeuse de la vierge. C'est à cette époque que vint se
greffer la légende du rocher du diable :
Le
diable, pour empêcher la construction du sanctuaire et retrouver son
influence sur la forêt et les pierres druidiques, aurait lancé une
grosse pierre sur le chantier afin de détruire l'édifice. C'est alors
qu'un miracle se produisit, la pierre devenant subitement molle au
moment où il la soulevait. Il ne put l'envoyer, et ses griffes
laissèrent de profondes marques dans le rocher.
D'après
une autre légende, le diable aurait voulu faire obstacle à la
construction d'un chemin au Schauenberg en y roulant sans cesse des
rochers pour empêcher les pèlerins de monter à la chapelle pour prier.
Plus
sérieusement, le christianisme s'est encore mêlé au paganisme, puisque
cette pierre comporte quelques cupules, voir un siège, certainement
utilisés pour les cérémonies initiatiques druidiques.
L'autel des druides de Pfaffenheim
Les
origines de Pfaffenheim sont sans doute liées à la présence des celtes
dans la région. L'histoire du lieu peut se comprendre par l'étymologie
de son nom : de l'allemand pfaffen, prêtre, et heim, habitat. Ce qui en
fait à l'origine la demeure du prêtre, qui pourrait bien être un
druide, si l'on se base sur la présence du dolmen situé sur le haut de
la montagne surplombant le village, le Schauenberg.
Appelé
la table des druides, ce dolmen est naturel au départ, puis les hommes
ont posé une seconde pierre plate plus petite sur la table originelle,
afin de multiplier les énergies du lieu.
En
effet, la table des druides fonctionne encore de nos jours. Protégé par
une triple enceinte énergétique, que l'on peut deviner par la présence
de portes délimitées par des rochers en grès, cet ancien lieu de culte
est très puissant.
Le
sentier d'accès forme un labyrinthe, nécessaire pour la mise en
fonction des pierres du dolmen. Il vous fera passer par les différentes
portes, à condition de vous en échapper de temps en temps...
Un
peu plus haut, une sorte de plateau auquel on accède par des marches
succinctes taillées dans la roche. Il semblerait que ce fut là que les
druides officiaient.
Il n'est donc pas étonnant que ce site sacré ait été récupéré par la tradition chrétienne.
Piper's stones
Athgreany,
situé non loin de la retraite de Kevin et de Hollywood, fait
certainement partie des lieux sacrés entre Glendalough et Kilcullen,
autre monastère ayant une lanterne des morts. C'est isolé au sommet
d'une colline au dessus d'une plaine innondable (j'en sais quelque
chose...) que l'on trouve un cercle de pierre, nommé le Piper's Stone.
Au
centre du cercle, les énergies sont puissantes et réconfortantes. Le
cercle de quatorze pierres, dont certains sont des rochers, et d'autres
des piliers atteignant jusqu'à 1,8 mètres de haut, fait environ 28
mètres de diamètre. Il semblerait qu'il manque plusieurs pierres. Il
est apparement composé de deux formes de pierres distinctes :
alternativement plates et rectangulaires puis en forme de diamant au
sommet légèrement pointu.
Hors
du cercle, nous retrouvons une autre pierre dressée, qui formerait avec
lui un alignement au nord-est, dans l'axe du lever du soleil au
solstice dété. celà ammènerait à un point précis sur la colline d'en
face.
La
légende rapporte que son nom vient d'un joueur de cornemuse, et de
jeunes filles, venus danser un soir de sabbat, qui furent pétrifiés.
Encore une christianisation d'un lieu païen...
Un
grand arbre à fée s'est fait une belle place dans le cercle. Une autre
légende locale dit que les fées y vont jouer de la cornemuse à minuit.
Ce n'est pas difficile à imaginer dans un lieu aussi magique.
Le menhir de Langenstein
Le
nom du village Soultzmatt dérive de "Sulz" ou source minérale, et de
"Matte" ou pré. A l'époque romaine, il s'appelait "Rubeaquum", eau
rouge, en raison de la présence d'une source d'eau ferrugineuse. Six
sources d'eau minérale y furent découvertes au XVème siècle.
Près
du village, un menhir dit Langenstein ou longue pierre. Ce monolithe en
grès rose extrêmement caillouteux, dit "poudingue", se dresse dans un
sentier boisé, non loin du cimetière roumain dans la vallée des
bergers.
Il
fut érigé à cet endroit en 1906 par un archéologue passionné,
l'industriel Kessler de Soultzmatt, qui reconnut dans ce bloc un menhir
renversé, afin que les curistes, se promenant au-dessus des thermes de
Soultzmatt, puissent l'admirer.
Le menhir fut dressé en 1904 par un industriel de Soultzmatt, qui reconnut dans ce bloc un menhir renversé. Une légende nous conte que durant les nuits de pleine lune, les fées ou des Dames blanches, viennent danser autour du Langenstein. Durant cette cérémonie, la pierre se mettrait à tourner sur elle même.
Ce
menhir possède une base presque carrée. La dimension de la face Nord
est de un mètre, celle de la face Est de 1,16 mètre, celle de la face
Sud de 1,04 mètre et celle de la face Ouest de 1,04 mètre. Sa hauteur
est de 4 mètres.
Il
semble être placé dans le prolongement de l'alignement de l'Appenthal.
Il n'est pas très vaillant, mais semble avoir tiré à lui quelques
réseaux...
http://www.alsace-route-des-vins.com/newversion/index.cfm/fuseaction/Villages.ShowVillage/ID/56/Language/fr.cfm
http://www.vallee-noble.net/tourisme/soultzmatt.htm
http://www.lieux-insolites.fr/alsace/langenstein/langenstein.htm
Le dolmen de Saint-Cergues
Le
massif des Voirons connut une occupation précoce aux temps
néolithiques. La tradition place à son sommet un lieu de culte à
Jupiter, et plusieurs statuettes d'Hercule ont été retrouvées dans le
secteur. Puis le massif fut christianisé et ne cessera d'attirer
dévotions et édifices religieux.
Un
monument commémore le parcours de saint François de Sales venu en ces
lieux en septembre 1594, dans le cadre de sa mission de reconquête du
Chablais alors passé à la réforme. La croix fut érigée en 1868 et
marque l'endroit où il serait venu confier sa mission à l'ange gardien
du Chablais. Depuis cette date, elle marque l'entrée de cette région.
De l'autre côté de la RN 206, le dolmen de Saint-Cergues, appelé "la cave aux fées", est relié à celui de Reignier
: "Ce dolmen faisait partie d'un groupe de 7, dont il ne reste que
celui de Saint-Cergues et celui de Reignier. Ont disparu ceux de
Pers-Jussy, détruit en 1864, Cranves-Salles, en 1864 également,
Bons-en-Chablais au XIXème siècle, Larringues en 1820 et Etremblières
en 1836. Mais leur emplacement reste connu.
Pers-Jussy,
Cranves-Salles, Reignier et Cergues sont sur une ligne droite nord-sud
qui ne fait un écart que de 5° avec l’axe des pôles, sur laquelle vient
s'ajouter un peu décalé Bons-en-Chablais. Etramblières, Cergues et
Larringues sont aussi alignés... Il y a là matière à recherche sur les
courants telluriques, et sur les réseaux sacrés. Peut-être chercher
l'axe passant par Amancy, où l'on retrouve un menhir appelé "Pierre du
milieu du monde ?""
Daté
lui aussi de 2 500 à 3 000 avant notre ère, il se situe en amont du
pont sur la Chandouze, torrent qui descend des Voirons, et qui
l'ensevelit partiellement sous les alluvions. Il comporte 6 dalles en
protogine et en roche feuilletée assemblées formant une chambre
rectangulaire de 3,20 m sur 2,30 m.
Une
ouverture située au nord-ouest au milieu d’un des grands côtés, haute
de 1 mètre et large de 1 mètre 30, permet d’y accéder. La dalle de
couverture en arkose, mesurant 5 m x 3 m x 0,4 m et d'environ 15
tonnes, est brisée. Le dolmen contenait des ossements partiellement
carbonisés. Les montants verticaux, non jointifs, présentent dans les
interstices un appareillage de petites pierres.
Comme
à Reignier, le dolmen possède des légendes liées aux fées : il aurait
été l'une de leur demeure. Il fut classé monument historique le 10 juin
1910.
http://www.saint-cergues.fr/spip.php?article184
http://www.saint-cergues.fr/spip.php?article30
http://www.lieux-insolites.fr/hsavoie/cergues/cergues.html
Revue du syndicat d'initiative, 1950
Le Dolmen de Reignier
Ce
dolmen faisait partie d'un groupe de 7, dont il ne reste que celui de
Ceignes et celui de Reignier. Ont disparu ceux de Pers-Jussy, détruit
en 1864, Cranves-Salles, en 1864 également, Bons-en-Chablais au XIXème
siècle, Larringues en 1820 et Etremblières en 1836. Mais leur
emplacement reste connu.
Pers-Jussy,
Cranves-Salles, Reignier et Ceignes sont sur une ligne droite, sur
laquelle vient s'ajouter un peu décalé Bons-en-Chablais. Etramblières,
Cergues et Larringues sont aussi alignés... Il y a là matière à
recherche sur les courants telluriques, et sur les réseaux sacrés.
Le
dolmen de Reignier est situé au hameau de Saint-Ange, sur la plaine des
Rocailles, à la lisière d'un bois de chênes. C'est une région
morainique parsemée de nombreux blocs erratiques laissés là par les
glaciers. Il est composé d'une table de couverture en granit du
Mont-Blanc nommé protogine, supportée par trois dalles.
La
table mesure 4,90 m de long sur 4,50 m de large sur 1 m d'épaisseur et
pèse 80 tonnes. Les dalles de support sont creusées de sillons
verticaux permettant l’encastrement d'autres dalles, et la table elle
même comporte des rainures sous son plafond. J'imagine que ce dolmen
fut, il y a quelques temps, le cadeau d'un père à son fils : "Mon fils,
il faut que tu saches monter des légos."
Trêve.
Le dolmen est prolongé par plusieurs dalles couchées de moindre
importance, une dizaine. Peut-être des pierres ayant servi à la
consolidation d'un cairn. Certains avancent la possibilité d'une allée
couverte. Le dolmen est ouvert au sud-ouest.
Classé
monument historique, il est daté de 2 000 à 3 000 avant notre ère. Les
radiesthésistes donnent pour sa première utilisation des dates bien
plus éloignées dans le temps. De plus, trois courants d'eau souterrains
se rejoignent sous le dolmen. Présence de croisements de réseaux ainsi
que d'une cheminée cosmo-tellurique importante. L'énergie de la pierre
est assez puissante, c'est peut-être pour cette raison que l'on trouve
une rigole le long de la face orientale de la table, à son point
culminant : l'eau recueillie devait avoir des vertus curatives, entre
autres.
Une
légende nous rapporte qu'autrefois, le chevalier Raymond de Bellecombe,
brave mais pauvre, tomba amoureux d'Alice, la fille du baron du
Châtelet. Il demanda sa main, mais le baron, considérant qu'il n'était
pas d'assez noble naissance et espérant l'éloigner, lui posa une
condition : il devait, avant le lever du soleil, transporter 4 grosses
pierres de la plaine afin qu'elles servent de table au repas nuptial.
Les
fées intervinrent : l'une d'entre elles mit la grosse pierre sur sa
tête, en prit deux autres sous chacun de ses bras, et la dernière dans
son tablier. Le lendemain matin, la table était dressée. Le baron
honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait
plus...
http://www.ateliersante.ch/hauts-lieux.htm
http://www.larochesurforon.com/francais/index.htm?/francais/curios/fees.htm
http://www.lieux-insolites.fr/hsavoie/fees/fees.htm
http://site.voila.fr/louloufab/Reignier.htm
"Les mystères de Haute-Savoie", de Jean-Philippe Buard et jean-Jacques Gabut