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lieux sacrés
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11 mars 2008

Menhir Peyro-Hitto

Saint_Martory_7Le menhir Peyro-Hitto (ce qui signifie pierre plantée), daté du Néolithique, est actuellement situé en bordure de la N117, dans l'enceinte de l'église, à coté d'une stèle funéraire gallo-romaine. Il a été déplacé : son emplacement d'origine était le quartier de Peyro-Hitto à Saint-Martory (route de Montsaunès) où il avait été abattu vers 1850. Donné à la ville par son propriétaire en 1962, il est maintenant classé monument historique.













Saint_Martory_8Il s'agit d'une dalle calcaire d'épaisseur à peu près constante. Sa partie visible est d'environ 3 mètres de haut sur 0,90 mètre de large et 0,40 mètre d'épaisseur. Il est classé monument historique. Sa mise en place permit de découvrir un fragment de l'ancienne voie romaine reliant Toulouse à Saint-Bertrand de Comminges.

Il est apparenté aux menhirs de Mancioux.

http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=9482

 
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11 mars 2008

Les menhirs de Mancioux

Mancioux_menhirs_1Les deux menhirs de Mancioux sont dressés côte à côte à la bifurcation d'une ancienne voie romaine (en fait ancienne voie celte, voire ancienne voie préhistorique) qui reliait Toulouse à Lugdunum Convenarum, l'actuel Saint-Bertrand-de-Comminges, près du pont dit 'romain' sur la Noue (en fait, il date du moyen-âge).














Mancioux_menhirs_2Ils sont datés de - 4 000, et sont de même nature que le menhir de Peyro-Hitto à Saint-Martory. Ils sont constitués d'une dalle calcaire Nankin, que l'on trouve dans la région. Ils sont tous deux d'une hauteur d'environ 350 cm sur 90 cm de large et font 40 cm d'épaisseur. Le menhir de droite a été brisé en deux et recimenté.














Mancioux_menhirs_3Ils furent découverts dans le mur en pierres sèches et redressés en 1962. Situés sur un petit chemin à quelques mètres de la rue, ils sont très faciles d'accès.

 
14 janvier 2008

Le menhir Langenstein (Bas-Rhin)

Dorlisheim_Langenstein_3__1600x1200_Ce petit menhir, situé sur la commune de Dorlisheim (au lieu-dit Gansweidt), entre Molsheim et Altorf, fut utilisé comme borne de limite mitoyenne aux trois localités. Il est posé sur l'ancienne via romana, la Bergstrasse, reliant Strasbourg au col stratégique du Donon.
Dorlisheim_Langenstein_4__1600x1200_














Dorlisheim_Langenstein_5__1600x1200_En grès rose des Vosges et mesurant 1mètre 40, il fut sculpté tardivement du blason d'Altorf, représentant un crampon de piège à loup accroché à un anneau. La légende voulait que ce soit le tombeau d'un géant. Il est daté de 2 000 avant notre ère.

Dorlisheim_Langenstein_1__1600x1200_













Dorlisheim_Langenstein_2__1600x1200_Le pauvre, il se retrouve presque dans une décharge, les employés municipaux déversant à côté de lui les végétaux encombrants... Difficile à remettre en marche. Il dort vraiment.
Dorlisheim_Langenstein_6__1600x1200_

 
27 décembre 2007

Castelruddery

Castelruddery__13_aCe site fait partie des rares monuments cérémoniaux d'Irlande. Il est connu localement comme un "cercle de pierres", mais il appartient plus à un type de monument appelé enclos endigué ou henge. Les sites de ce type datent d'environ 2500 avant notre ère (d'après les archéologues), à la fin du néolithique et au début de la période du bronze.
Castelruddery__2_a







Castelruddery__15_aCes monuments en Grande Bretagne et en Irlande semblent avoir été alignés sur des événements astronomiques ou sur des caractéristiques du paysage qui avaient une importance rituelle.
Castelruddery__11_a
















Castelruddery__4_aLe site présente un talus de terre, d'environ 30 mètres de diamètre, bordé à l'intérieur de 29 pierres levées. L'entrée, au sud-est de l'enceinte, formée par deux énormes blocs de quartz blanc, reste énigmatique. Le quartz a toujours eu une importance dans les sites sacrés. Il reflète la lumière sans l'absorber, très différent du granit qui l'absorbe et la modifie suivant la position du soleil.
Un certain nombre de pierres couchées laissent penser qu'elles furent posées en duo.
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Castelruddery__17_aL'enceinte est entourée par un fossé extérieur d'environ 60 mètres de diamètre, soit exactement le double de la première enceinte (elle est maintenant uniquement visible par voie aérienne). Ceci est inhabituel. On peut penser que des cercles de pierres avaient une fonction purement cérémonielle, on peut penser également que les talus avec fossés extérieurs étaient purement défensifs. Pourtant, nous avons ici les deux ensemble, et leurs dimensions, l'une de moitié de l'autre, montrent qu'elles ont été construites à la même période.





castelruddery__22_aÀ gauche de l'entrée est posée une grande pierre couchée, qui possède sept petites cupules.










Castelruddery__1_aLa première approche m'a semblée rude. Je ne me sentais pas très bien. Puis, je me suis aperçue que de gros fils électriques passaient juste au dessus du cercle, reliés à une importante ligne haute-tension passant à proximité...





Castelruddery__19_a

Castelruddery__12_a












A proximité se trouve un château avec motte de terrassement qui a été construit par les anglo-normands à la fin du XIIème siècle, en surplomb de la rivière. Mais le site est interdit aux visiteurs.

12 décembre 2007

Le Schauenberg, la pierre du diable du Teufelstein

Pfaffenheim_Schauenberg_19 La chapelle du Schauenberg dut être agrandie suite à l'afflux des pèlerins en 1515. Orientée nord/sud et de style gothique, elle accueillait la statue miraculeuse de la vierge. C'est à cette époque que vint se greffer la légende du rocher du diable :










Pfaffenheim_Schauenberg_27Le diable, pour empêcher la construction du sanctuaire et retrouver son influence sur la forêt et les pierres druidiques, aurait lancé une grosse pierre sur le chantier afin de détruire l'édifice. C'est alors qu'un miracle se produisit, la pierre devenant subitement molle au moment où il la soulevait. Il ne put  l'envoyer, et ses griffes laissèrent de profondes marques dans le rocher.













Pfaffenheim_Schauenberg_18D'après une autre légende, le diable aurait voulu faire obstacle à la construction d'un chemin au Schauenberg en y roulant sans cesse des rochers pour empêcher les pèlerins de monter à la chapelle pour prier.

Pfaffenheim_Schauenberg_2
















Pfaffenheim_Schauenberg_20Plus sérieusement, le christianisme s'est encore mêlé au paganisme, puisque cette pierre comporte quelques cupules, voir un siège, certainement utilisés pour les cérémonies initiatiques druidiques.

 
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12 décembre 2007

L'autel des druides de Pfaffenheim

Pfaffenheim_Schauenberg_11Les origines de Pfaffenheim sont sans doute liées à la présence des celtes dans la région. L'histoire du lieu peut se comprendre par l'étymologie de son nom : de l'allemand pfaffen, prêtre, et heim, habitat. Ce qui en fait à l'origine la demeure du prêtre, qui pourrait bien être un druide, si l'on se base sur la présence du dolmen situé sur le haut de la montagne surplombant le village, le Schauenberg.







Pfaffenheim_Schauenberg_26Appelé la table des druides, ce dolmen est naturel au départ, puis les hommes ont posé une seconde pierre plate plus petite sur la table originelle, afin de multiplier les énergies du lieu.
Pfaffenheim_Schauenberg_6










Pfaffenheim_Schauenberg_23En effet, la table des druides fonctionne encore de nos jours. Protégé par une triple enceinte énergétique, que l'on peut deviner par la présence de portes délimitées par des rochers en grès, cet ancien lieu de culte est très puissant.










Pfaffenheim_Schauenberg_22Le sentier d'accès forme un labyrinthe, nécessaire pour la mise en fonction des pierres du dolmen. Il vous fera passer par les différentes portes, à condition de vous en échapper de temps en temps...
Pfaffenheim_Schauenberg_25















Pfaffenheim_Schauenberg_8Un peu plus haut, une sorte de plateau auquel on accède par des marches succinctes taillées dans la roche. Il semblerait que ce fut là que les druides officiaient.

Il n'est donc pas étonnant que ce site sacré ait été récupéré par la tradition chrétienne.
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24 novembre 2007

Piper's stones

Irlande_304aAthgreany, situé non loin de la retraite de Kevin et de Hollywood, fait certainement partie des lieux sacrés entre Glendalough et Kilcullen, autre monastère ayant une lanterne des morts. C'est isolé au sommet d'une colline au dessus d'une plaine innondable (j'en sais quelque chose...) que l'on trouve un cercle de pierre, nommé le Piper's Stone.









Irlande_305abAu centre du cercle, les énergies sont puissantes et réconfortantes. Le cercle de quatorze pierres, dont certains sont des rochers, et d'autres des piliers atteignant jusqu'à 1,8 mètres de haut, fait environ 28 mètres de diamètre. Il semblerait qu'il manque plusieurs pierres. Il est apparement composé de deux formes de pierres distinctes : alternativement plates et rectangulaires puis en forme de diamant au sommet légèrement pointu.





Irlande_314aHors du cercle, nous retrouvons une autre pierre dressée, qui formerait avec lui un alignement au nord-est, dans l'axe du lever du soleil au solstice dété. celà ammènerait à un point précis sur la colline d'en face.
Irlande_300a










Irlande_302aLa légende rapporte que son nom vient d'un joueur de cornemuse, et de jeunes filles, venus danser un soir de sabbat, qui furent pétrifiés. Encore une christianisation d'un lieu païen...
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Irlande_309aUn grand arbre à fée s'est fait une belle place dans le cercle. Une autre légende locale dit que les fées y vont jouer de la cornemuse à minuit. Ce n'est pas difficile à imaginer dans un  lieu aussi magique.
Irlande_317a

19 novembre 2007

Le menhir de Langenstein

Soultzmatt_2Le nom du village Soultzmatt dérive de "Sulz" ou source minérale, et de "Matte" ou pré. A l'époque romaine, il s'appelait "Rubeaquum", eau rouge, en raison de la présence d'une source d'eau ferrugineuse. Six sources d'eau minérale y furent découvertes au XVème siècle.















Soultzmatt_1Près du village, un menhir dit Langenstein ou longue pierre. Ce monolithe en grès rose extrêmement caillouteux, dit "poudingue", se dresse dans un sentier boisé, non loin du cimetière roumain dans la vallée des bergers.










Soultzmatt_7Il fut érigé à cet endroit en 1906 par un archéologue passionné, l'industriel Kessler de Soultzmatt, qui reconnut dans ce bloc un menhir renversé, afin que les curistes, se promenant au-dessus des thermes de Soultzmatt, puissent l'admirer.

Le menhir fut dressé en 1904 par un industriel de Soultzmatt, qui reconnut dans ce bloc un menhir renversé. Une légende nous conte que durant les nuits de pleine lune, les fées ou des Dames blanches, viennent danser autour du Langenstein. Durant cette cérémonie, la pierre se mettrait à tourner sur elle même.









Soultzmatt_8Ce menhir possède une base presque carrée. La dimension de la face Nord est de un mètre, celle de la face Est de 1,16 mètre, celle de la face Sud de 1,04 mètre et celle de la face Ouest de 1,04 mètre. Sa hauteur est de 4 mètres.















Soultzmatt_10Il semble être placé dans le prolongement de l'alignement de l'Appenthal. Il n'est pas très vaillant, mais semble avoir tiré à lui quelques réseaux...

http://www.alsace-route-des-vins.com/newversion/index.cfm/fuseaction/Villages.ShowVillage/ID/56/Language/fr.cfm
http://www.vallee-noble.net/tourisme/soultzmatt.htm
http://www.lieux-insolites.fr/alsace/langenstein/langenstein.htm

 
19 novembre 2007

Le dolmen de Saint-Cergues

Saint_Cergues_Reignier_094aLe massif des Voirons connut une occupation précoce aux temps néolithiques. La tradition place à son sommet un lieu de culte à Jupiter, et plusieurs statuettes d'Hercule ont été retrouvées dans le secteur. Puis le massif fut christianisé et ne cessera d'attirer dévotions et édifices religieux.









Saint_Cergues_Reignier_126aUn monument commémore le parcours de saint François de Sales venu en ces lieux en septembre 1594, dans le cadre de sa mission de reconquête du Chablais alors passé à la réforme. La croix fut érigée en 1868 et marque l'endroit où il serait venu confier sa mission à l'ange gardien du Chablais. Depuis cette date, elle marque l'entrée de cette région.














Saint_Cergues_Reignier_097aDe l'autre côté de la RN 206, le dolmen de Saint-Cergues, appelé "la cave aux fées", est relié à celui de Reignier : "Ce dolmen faisait partie d'un groupe de 7, dont il ne reste que celui de Saint-Cergues et celui de Reignier. Ont disparu ceux de Pers-Jussy, détruit en 1864, Cranves-Salles, en 1864 également, Bons-en-Chablais au XIXème siècle, Larringues en 1820 et Etremblières en 1836. Mais leur emplacement reste connu.






Saint_Cergues_Reignier_100aPers-Jussy, Cranves-Salles, Reignier et Cergues sont sur une ligne droite nord-sud qui ne fait un écart que de 5° avec l’axe des pôles, sur laquelle vient s'ajouter un peu décalé Bons-en-Chablais. Etramblières, Cergues et Larringues sont aussi alignés... Il y a là matière à recherche sur les courants telluriques, et sur les réseaux sacrés. Peut-être chercher l'axe passant par Amancy, où l'on retrouve un menhir appelé "Pierre du milieu du monde ?""









Saint_Cergues_Reignier_121aDaté lui aussi de 2 500 à 3 000 avant notre ère, il se situe en amont du pont sur la Chandouze, torrent qui descend des Voirons, et qui l'ensevelit partiellement sous les alluvions. Il comporte 6 dalles en protogine et en roche feuilletée assemblées formant une chambre rectangulaire de 3,20 m sur 2,30 m.

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Saint_Cergues_Reignier_108aUne ouverture située au nord-ouest au milieu d’un des grands côtés, haute de 1 mètre et large de 1 mètre 30, permet d’y accéder. La dalle de couverture en arkose, mesurant 5 m x 3 m x 0,4 m et d'environ 15 tonnes, est brisée. Le dolmen contenait des ossements partiellement carbonisés. Les montants verticaux, non jointifs, présentent dans les interstices un appareillage de petites pierres.
Reignier_Saint_Cergues_116a












Saint_Cergues_Reignier_110aComme à Reignier, le dolmen possède des légendes liées aux fées : il aurait été l'une de leur demeure. Il fut classé monument historique le 10 juin 1910.

http://www.saint-cergues.fr/spip.php?article184
http://www.saint-cergues.fr/spip.php?article30
http://www.lieux-insolites.fr/hsavoie/cergues/cergues.html
Revue du syndicat d'initiative, 1950

 
19 novembre 2007

Le Dolmen de Reignier

Reignier_067aCe dolmen faisait partie d'un groupe de 7, dont il ne reste que celui de Ceignes et celui de Reignier. Ont disparu ceux de Pers-Jussy, détruit en 1864, Cranves-Salles, en 1864 également, Bons-en-Chablais au XIXème siècle, Larringues en 1820 et Etremblières en 1836. Mais leur emplacement reste connu.













Reignier_060bPers-Jussy, Cranves-Salles, Reignier et Ceignes sont sur une ligne droite, sur laquelle vient s'ajouter un peu décalé Bons-en-Chablais. Etramblières, Cergues et Larringues sont aussi alignés... Il y a là matière à recherche sur les courants telluriques, et sur les réseaux sacrés.









Reignier_076aLe dolmen de Reignier est situé au hameau de Saint-Ange, sur la plaine des Rocailles, à la lisière d'un bois de chênes. C'est une région morainique parsemée de nombreux blocs erratiques laissés là par les glaciers. Il est composé d'une table de couverture en granit du Mont-Blanc nommé protogine, supportée par trois dalles.








Reignier_085aReignier_082aLa table mesure 4,90 m de long sur 4,50 m de large sur 1 m d'épaisseur et pèse 80 tonnes. Les dalles de support sont creusées de sillons verticaux permettant l’encastrement d'autres dalles, et la table elle même comporte des rainures sous son plafond. J'imagine que ce dolmen fut, il y a quelques temps, le cadeau d'un père à son fils : "Mon fils, il faut que tu saches monter des légos."





Reignier_062aTrêve. Le dolmen est prolongé par plusieurs dalles couchées de moindre importance, une dizaine. Peut-être des pierres ayant servi à la consolidation d'un cairn. Certains avancent la possibilité d'une allée couverte. Le dolmen est ouvert au sud-ouest.









Reignier_080aClassé monument historique, il est daté de 2 000 à 3 000 avant notre ère. Les radiesthésistes donnent pour sa première utilisation des dates bien plus éloignées dans le temps. De plus, trois courants d'eau souterrains se rejoignent sous le dolmen. Présence de croisements de réseaux ainsi que d'une cheminée cosmo-tellurique importante. L'énergie de la pierre est assez puissante, c'est peut-être pour cette raison que l'on trouve une rigole le long de la face orientale de la table, à son point culminant : l'eau recueillie devait avoir des vertus curatives, entre autres.




Reignier_092aUne légende nous rapporte qu'autrefois, le chevalier Raymond de Bellecombe, brave mais pauvre, tomba amoureux d'Alice, la fille du baron du Châtelet. Il demanda sa main, mais le baron, considérant qu'il n'était pas d'assez noble naissance et espérant l'éloigner, lui posa une condition : il devait, avant le lever du soleil, transporter 4 grosses pierres de la plaine afin qu'elles servent de table au repas nuptial.




















Reignier_093Les fées intervinrent : l'une d'entre elles mit la grosse pierre sur sa tête, en prit deux autres sous chacun de ses bras, et la dernière dans son tablier. Le lendemain matin, la table était dressée. Le baron honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus...

http://www.ateliersante.ch/hauts-lieux.htm
http://www.larochesurforon.com/francais/index.htm?/francais/curios/fees.htm
http://www.lieux-insolites.fr/hsavoie/fees/fees.htm
http://site.voila.fr/louloufab/Reignier.htm
"Les mystères de Haute-Savoie", de Jean-Philippe Buard et jean-Jacques Gabut

 
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