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lieux sacrés

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1 juillet 2009

Le grand sphinx de Tanis

Le_Louvre_Egypte_228Celui-ci a été inscrit successivement des noms des pharaons Amenemhat II (12e dynastie , 1929-1895 av. J.-C.), Mérenptah (1212-1202 av. J.-C., 19e dynastie) et Chéchonq Ier (22e dynastie, 945-924 av. J.-C.). Des archéologues voient dans certains détails l'indice d'une époque plus reculée, l'Ancien Empire (vers 2600 av. J.-C.).



















Le_Louvre_Egypte_227C'est un des plus grands sphinx conservés hors d'Égypte. Il a été trouvé en 1825, parmi les ruines du temple d'Amon-Rê, à Tanis, capitale des 21e et 22e dynasties. Le travail de taille de la pierre est admirable dans la précision des détails, le poli des surfaces et le rendu imposant du monument.
Le lion couché, corps tendu et griffes sorties, donne l'impression qu'il est prêt à bondir. Sous chacune de ses pattes est sculpté, sur le socle, un signe hiéroglyphique chen qui peut évoquer un cartouche, confirmant le caractère royal du monument.
Sa place dans l'architecture et le décor est toujours celle du gardien et du protecteur des lieux d'apparition divine, comme l'horizon et l'entrée des temples, ou celle du défenseur de l'Égypte contre les forces hostiles, debout sur ses pattes, écrasant les ennemis.

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

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1 juillet 2009

Statue du dieu Bès

Le_Louvre_Egypte_298Cette statue de nain nu et difforme, aux bras trop longs, aux jambes arquées, au visage mélangeant traits humains et léonins, est celle du dieu Bès. Cette statue a été découverte en 1851 par Auguste Mariette, lors des fouilles effectuées à Saqqara à la recherche du Sérapeum. Elle date de la XXXème dynastie, règne de Nectanebo II.

Le_Louvre_Egypte_245





















Le_Louvre_Egypte_244Malgré son aspect peu engageant, c'est une divinité bienveillante, amie des hommes, qui les protège pendant les périodes où ils sont vulnérables en éloignant tout esprit malfaisant. Il veille particulièrement sur les femmes enceintes.  Il est également invoqué dans les temples où il envoie par l'intermédiaire de rêves, les réponses aux questions des fidèles venus le consulter. Divinité aux multiples pouvoirs, il est aussi assimilé à un dieu guérisseur.

1 juillet 2009

Aménophis IV-Akhénaton

Le_Louvre_Egypte_311Ce fragment de pilier provient d'un édifice dédié au faucon solaire, Rê-Horakhty, bâti au début de son règne à l'est du temple d'Amon à Karnak et représente le visage, aisément reconnaissable par son style, d'Aménophis IV-Akhénaton. La vaste cour de cet ensemble était entourée de portiques à piliers sculptés d'images colossales du roi se présentant dans la position dite "osiriaque" : debout, jambes jointes, bras croisés sur la poitrine et tenant dans ses mains les sceptres royaux. Ce portrait est un fragment d'un de ces piliers.












Le_Louvre_Egypte_309Les noms inscrits plusieurs fois sur le monument identifient cette image. Les hiéroglyphes contenus dans ces cartouches ne nous donnent pas le nom du roi mais celui du dieu dont il était l'image vivante sur terre et l'unique interlocuteur : "Rê-Horakhti apparu dans l'horizon en son nom de Chou qui est dans le disque".
Ce colosse représente donc, sous les traits du souverain, le dieu solaire, créateur de l'univers et fondateur de la royauté.

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

1 juillet 2009

Statue d'Hathor

Le_Louvre_Egypte_254Hathor est ici représentée sous 4 formes : la vache, la femme, la lionne, le serpent.
Dans la mythologie égyptienne, Hathor est à l'origine une déesse céleste confondue avec Nout. Son attribut est le collier à contrepoids. Considérée comme l'œil de Rê, c'est elle qui, dans la version de la création d'Hermopolis, châtie les humains.













Le_Louvre_Egypte_253Mais elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l'amour. Dans ce rôle elle était adorée à Denderah et, associée au dieu Horus, dans la ville d'Edfou. Elle était représentée sous les traits d'une vache, ou d'une femme portant le disque solaire entre ses cornes. Elle avait également pour fonction de fournir la nourriture céleste pour les morts dans les enfers.

Le_Louvre_Egypte_294Hathor est certainement une des divinités les plus anciennes de l'Égypte, car sa représentation est marquée sur la palette du roi Narmer. Son nom signifie « Demeure du dieu Horus », ce qui fit d'elle l'épouse du dieu-faucon.

http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp

1 juillet 2009

Amon-Rê

Le_Louvre_Egypte_255C'est le dieu le plus important de la mythologie égyptienne. Malgré son nom, sa véritable forme est celle d'Amon. Il prend les titres d'Amon-Rê lorsqu'il est dans toute sa gloire. Son lieu de culte principal est dans la ville antique d'Ouaset, ou Louxor (Thèbes) mais surtout à Karnak, le temple le plus riche du pays. Son nom dépassa vite la ville et le pays l'adora.
Amon le caché apparaît comme un dieu souverain. Certaines légendes racontent que par sa semence, il fertilisa le cosmos. Il avait la peau bleue car sa chair était constituée de lapis-lazuli, pierre magique par excellence. Sous la VIe dynastie, il fut associé à Rê, dieu solaire d'Héliopolis.

Il est Imen achâ renou, (Amon aux noms multiples). Les attributs d'Amon sont : Le disque (Image du soleil), les cornes et le fléau, mais il est surtout représenté ou avec une tête de bélier, ou sous forme humaine, portant des cornes de bélier. Il est l'époux de Mout et le père du Dieu Khonsou avec lesquels il forme une triade.

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1 juillet 2009

Statue de la déesse Sekhmet

Le_Louvre_Egypte_239De dimensions colossales, la statue assise représente Sekhmet, "la puissante", au corps féminin et à tête de lionne. Crinière et chevelure se fondent harmonieusement sous l'astre disqué au cobra-uræus. Une inscription gravée à l'avant du siège mentionne : "Aménophis III, aimé de la déesse". C’est la statue la plus exemplaire de toute la série conservée au Musée du Louvre.
Taillée dans un bloc monolithe de diorite sombre, elle est de belle qualité par sa facture, le degré de finition de la tête et le décor du siège. Sur la façade de ce siège était gravée, en symétrie : ", aimé de la Grande Sekhmet, qui lui donne la vie pour l'éternité".
La déesse est vêtue d'une robe moulante entièrement lisse jusqu'aux chevilles. Elle est également parée du collier-ousekh. Loin d'être monstrueuse, la statue montre l'alliance réussie de la crinière épanouie en collerette autour du mufle avec la chevelure féminine. Elle est coiffée du disque solaire d'où jaillit l'uræus. Son aspect ambivalent exprime bien la double nature et l'humeur versatile de la déesse. Elle peut être redoutable et sauvage, capable de déchaîner sa colère, mais est aussi capable d'être protectrice de l'Égypte et du Pharaon sous sa forme apaisée. C'est dans son cet état maîtrisé qu'elle apparaît ici, assise sur un trône orné et tenant de sa main gauche le signe de la vie.

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1 juillet 2009

La Stèle du roi Serpent

Le_Louvre_Egypte_299Cette stèle royale en calcaire est exceptionnelle par ses dimensions et la qualité d'exécution de ses éléments. C'est un document historique de toute première importance mais aussi un précieux témoin de l'usage des conventions artistiques et linguistiques remontant aux premiers pharaons de l'Egypte, à partir de 3100 av. J-C.   
La Stèle du roi Serpent doit son nom au cobra qui y est gravé au centre. Il correspond à l'un des noms officiels du souverain. Le cobra, ainsi figuré, correspond dans la langue égyptienne à l'équivalent de nos consonnes et au son "dje". C'est l'un des plus anciens exemples de hiéroglyphes monumentaux des premières dynasties égyptiennes à partir de 3100 av. J.-C.
Le cobra est inclus dans un signe rectangulaire représentant un bâtiment qui est probablement la résidence royale. Elle est représentée selon les conventions du dessin égyptien qui resteront en vigueur jusqu'à la fin de l'époque romaine. On en voit à la fois l'extérieur, un mur décoré, et l'intérieur où se trouve le nom royal. Un faucon surmonte l'ensemble. Il est l'animal sacré du dieu Horus dont le pharaon est l'incarnation sur terre. L'ensemble est à lire l'Horus "cobra". Le roi est ainsi évoqué par son nom comme successeur du dieu Horus à cette fonction au sein du palais royal. Les noms des premiers rois égyptiens sont pour la plupart connus sous cette forme. Ce nom d'Horus subsistera comme premier élément des cinq noms officiels du roi dont deux seront entourés d'un ovale caractéristique, le cartouche.
Malgré sa taille initiale de plus de deux mètres, ce monument n'était pas dressé pour être vu de loin par des visiteurs, ni pour servir de poteau indicateur. Elle a été retrouvée brisée à proximité d'une niche, dans un mur où elle devait être encastrée. Elle se trouvait à l'intérieur du caveau de l'un des plus anciens monuments funéraires égyptiens sur le site d'Abydos, lieu de sépulture des rois de la 1ère dynastie. Le nom du roi ainsi gravé dans une pierre dure pouvait ainsi, telle une doublure, permettre sa survie pour l'éternité.

1 juillet 2009

Cuve du sarcophage de Ramsès III

Le_Louvre_Egypte_278Cette cuve de granite rose en forme de cartouche abritait les cercueils emboîtés du pharaon Ramsès III. Le couvercle est aujourd'hui conservé au Fitzwilliam Museum de Cambridge. Le décor externe de la cuve présente les septième et huitième chapitres du "Livre des demeures secrètes"ou Livre de l'Am-douat, l'intérieur le premier chapitre du "Livre des Portes". Certaines parties de ces textes furent gravées de manière particulièrement négligente.
Le décor de ce bloc monolithe en forme de cartouche s'articule autour des grandes figures ailées d'Isis, aux pieds du défunt, et de Nephthys, à la tête du roi.

1 juillet 2009

Couple égyptien

Le_Louvre_Egypte_302Malgré de nombreuses mutilations, cette statue d'un couple saisi dans l'attitude de la marche est l'un des fleurons de la statuaire privée en bois de l'Ancien Empire. Les deux personnages sont debout, côte à côte, la femme à la droite de l'homme. Beaucoup plus petite que lui, selon les conventions de l'art égyptien, la femme se tient légèrement en retrait et enlace tendrement son époux par la taille.
La famille, et surtout son élément central, le couple, occupait dans l'Égypte ancienne une place prépondérante. L'homme, le pied gauche en avant, est vêtu d'un pagne uni à bord arrondi. Le bras gauche, qui devait tenir une grande canne, est ramené sur la poitrine. Le bras droit, ballant, serre dans son poing un "rouleau". Blottie contre lui et le tenant par la taille, la femme, probablement son épouse, porte une robe moulante laissant entrevoir son corps finement sculpté. Réservées au début de l'Ancien Empire aux membres de la famille royale, les statues de couple ou de groupes familiaux se multiplient pour les particuliers au cours des 5e et 6e dynasties. Cette statue est surtout exceptionnelle car il s'agit du seul couple connu sculpté dans du bois, matériau beaucoup plus fragile que la pierre et donc moins bien conservé, daté de l'Ancien Empire. Une étude détaillée de l'ensemble montre même que l'homme et la femme sont sculptés dans le même morceau de bois d'acacia avec quelques pièces rapportées, dont l'avant-bras gauche de l'homme. Cette statue est, hélas, anépigraphe, nous privant de l'identité de ce couple. Il est probable que le socle, aujourd'hui disparu, comportait une inscription indiquant les noms des deux personnages.

1 juillet 2009

Statue de Thôt, le babouin

Le_Louvre_Egypte_240La statuette est réalisée en hématite qui est composée d'oxyde de fer. Les Egyptiens utilisaient l'hématite noire à lustre métallique pour réaliser des amulettes et des perles.
Représenté comme un ibis au plumage blanc et noir ou comme un babouin, Thot capte la lumière de la lune, dont il régit les cycles, à tel point qu'il fut surnommé « le seigneur du temps ». Un texte d'Edfou relate sa naissance : « Au sein de l'océan primordial apparut la terre émergée. Sur celle-ci, les Huit vinrent à l'existence. Ils firent apparaître un lotus d'où sortit Rê, assimilé à Shou. Puis il vint un bouton de lotus d'où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thot qui créa le monde par le Verbe. »

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