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lieux sacrés

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17 juillet 2010

La collégiale Notre-Dame de Beaune, l'intérieur

Beaune_ND_8Suite à l'importance du pèlerinage à la vierge noire, on dut, dans la seconde moitié du XII ème siècle, allonger la nef de deux travées,
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Beaune_ND_18et pour canaliser la foule, construire autour du chœur un déambulatoire, voûté d'arêtes, appelé "promenoir des anges", et trois absides.
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Beaune_ND_15La nef comporte une élévation à trois niveaux, de grandes arcades, une galerie aveugle avec arcs en plein cintre, des fenêtres hautes sans symétrie











Beaune_ND_9avec une voûte en berceau brisé, retombant sur des pilastres dont les plus anciens sont à nervures cannelées.












Beaune_ND_28aLes collatéraux, voûtés d'arêtes, l'épaulent solidement par leur toiture indépendante. Les arcs doubleaux sont légèrement déversés vers l'extérieur.
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Beaune_ND_29L'autel est placé à la croisée des transepts, sous la voûte centrale du clocher qui élève sa coupole sur trompes.
Le chœur roman, éclairé d'ouvertures gothiques, supporté par 7 arcades brisées est orné d'un bandeau de roses stylisées.
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Beaune_ND_11Dans la chapelle Saint-Lazare, des peintures murales commanditées par Jean Rolin, cardinal d'Autun, attribuées à Pierre Spicre au XVème siècle.












Beaune_ND_12Y sont présentés la résurrection de Lazare entouré du Christ et des apôtres, la lapidation de saint Étienne, Marthe et Marie-Madeleine.











Beaune_ND_23Les chapiteaux auraient du être sculptés comme ceux d'Autun, les chanoines en ayant passé commande. Mais à l'époque, saint Bernard lançait l'anathème sur les représentations sculptées dans les églises, et seuls ceux du côté droit ont été exécutés.










Beaune_ND_20Nous pouvons reconnaitre l'arche de Noé, des animaux musiciens, des personnages tenant des fruits (bizarres les fruits, bizarres leurs robes. On dirait des ananas... fruits exotiques symbolisant la connaissance ? Il y a trois fruits sortant de la tige principale...),










Beaune_ND_22la lapidation de saint Étienne. Là aussi, le personnage au-dessus d'Étienne porte les cheveux bien longs...

















Beaune_ND_6Le porche gothique fut ajouté en 1332 en avant corps.



















Beaune_ND_5C'est sous ce porche qu'en août 1443, Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, lut la charte de fondation de l'Hôtel-Dieu qu'il mettait en chantier.











Beaune_ND_31Côté nord, un petit porche du XV ème siècle, dont l'arc extérieur byzantin date de 1140, conserve quelques traces de polychromie.
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17 juillet 2010

La collégiale Notre-Dame de Beaune, l'extérieur

Beaune_ND_38Le chevet est un exemple de superpositions de style différents : chapelles rayonnantes et déambulatoire romans, arcs-boutants gothiques.

























Beaune_ND_36La tour du clocher, des XII ème et XIII ème siècles, est couronnée d'un dôme campaniforme surmonté d'une guette.

















Beaune_ND_34Ce dôme fut construit au XVI ème siècle à la suite de l'incendie de la flèche primitive en 1575.

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17 juillet 2010

La collégiale Notre-Dame de Beaune, le cloître

Beaune_ND_45A droite de l'église, au fond du jardin du presbytère, se trouve le cloître des XII ème et XIII ème siècles. 
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Beaune_ND_43L'arc de la porte, délicatement sculpté, ouvre sur le transept.
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Beaune_ND_48Il dessert la salle capitulaire, dans laquelle on peut admirer une pietà du XVI ème siècle.
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17 juillet 2010

La collégiale Notre-Dame de Beaune, la tapisserie

Beaune_ND_50Les tapisseries de Beaune, dites "à mille fleurs", sont tissées en laine et en soie. 
















Beaune_ND_61Les patrons en furent commandés à Pierre Spicre par le cardinal Jean Rollin en 1474. Il les peignit à la détrempe sur toile, d'après les récits apocryphes de la légende dorée de Jacques de Voragine, recueil de la vie des saints paru en 1260.







Beaune_ND_63Elles ne furent offerte au chapitre de Beaune qu'en 1500.  La tapisserie, se trouvant dans le chœur, est donc une illustration littérale de l'histoire de la Vierge, en dix-neuf tableaux, présentés sous des arcades.










Beaune_ND_62Elle commence par le baiser d'Anne et de Joachim (conception de Marie très prude), sa naissance, sa présentation au temple, ses prières,

























Beaune_ND_51et le choix du fiancé, indiqué par son bâton qui fleurit.









Beaune_ND_52Puis le deuxième panneau montre son mariage, l'arrivée chez Joseph, l'annonciation, puis une scène montrant le donateur.
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Beaune_ND_56Le troisième montre la visitation, la nativité, la circoncision.











Beaune_ND_59Le quatrième l'adoration des mages, la purification, la fuite en Égypte, le massacre des saints innocents.










Beaune_ND_60Le cinquième le message de l'ange annonçant qu'ils peuvent revenir d'Égypte, la dormition, le couronnement de Marie, puis un portrait et les armoiries du donateur.










Beaune_ND_64aCes tapisseries monumentales (1m90 de haut sur 6m de large en tout) constituent un témoignage essentiel de l'art du XV ème siècle. Elles ont aussi attiré l'attention des ufologues qui voient, deux fois, la représentation d'un OVNI dans le ciel derrière les personnages.




















Beaune_ND_57D'après la tradition beaunoise, ce n'est que la représentation du chapeau du cardinal Jean Rolin, le commanditaire, évincé lors de l'annexion de la Bourgogne par Louis XI. A chacun ses rêves.... Je préfère les petits hommes verts.

15 juillet 2010

L'église Saint-Nicolas de Beaune

Beaune_Saint_Nicolas_1A l'entrée nord de la ville de Beaune se dresse l'église Saint-Nicolas. Elle pourrait être qualifiée de "hors les murs", ayant été construite en dehors des remparts au XIIème siècle, dans le quartier vigneron.
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Beaune_Saint_Nicolas_12Elle fut remaniée aux XIVème et XVème siècles.
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Beaune_Saint_Nicolas_3Son portail ouest possède un tympan monolithe sculpté du XIIIème siècle évoquant un épisode de la vie de saint Nicolas :
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Beaune_Saint_Nicolas_4apprenant que le père de trois jeunes filles de son quartier n'a pas d'autre moyen pour survivre que de les livrer à la prostitution, Nicolas jette durant 3 nuits des bourses pleines de pièces d'or. Il les sauve ainsi de l'asservissement. 









Beaune_Saint_Nicolas_2Protégeant le portail, un porche du XVème siècle est pourvu d'une charpente couverte de tuiles et supportée par des piliers en pierre de taille.
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Beaune_Saint_Nicolas_14Son clocher roman de plan carré est surmonté d'une flèche en tuf ajoutée au XVème siècle.
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Beaune_Saint_Nicolas_6La nef, du XIIIème siècle, est relativement courte et terminée par un chœur polygonal avec un transept bien marqué.

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Beaune_Saint_Nicolas_9Dans le transept sud, enchâssée dans une fausse grotte, un morceau du rocher des apparitions de Lourdes. Et vous savez quoi ? Lourdes, ce n'est pas franchement ma tasse de thé. Je sais que l'endroit est propice énergétiquement, mais qu'il est très abimé par les marchands du temple. Et bien ce morceau de caillou m'a fait de l'effet...

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14 juillet 2010

L'église Saint-Martin de Bellenot-sous-Pouilly

Bellenot_sous_Pouilly_3L'église, placée sous le vocable de saint Martin, date de la fin du XIIème ou du début du XIIIème siècle, comme l'attestent le clocher, le portail et les fenêtres du mur nord de la nef. Cette dernière a subi au XVIème siècle un important remaniement (fenêtre du mur ouest, lavabo, consoles). Le chœur a été reconstruit en 1830-1831.














Bellenot_sous_Pouilly_6Située en bordure ouest du village, l'église est précédée d'un porche à banquettes de pierre, couvert d'une voûte en brique en berceau brisé.

















Bellenot_sous_Pouilly_11Le portail, à linteau sur coussinets, est flanqué de deux colonnettes à chapiteau : le gauche est sculpté de deux têtes humaines et les deux tailloirs, d'une frise de besants. 
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Bellenot_sous_Pouilly_1La nef est éclairée à l'ouest par une grande fenêtre à deux lancettes, au nord par deux étroites baies en plein-cintre, au sud par deux fenêtres en arc brisé.











Bellenot_sous_Pouilly_4La tour du clocher est percée de baies jumelées en plein-cintre séparées par deux colonnettes, et couronnée d' une corniche à modillons.











Bellenot_sous_Pouilly_2Sa couverture est une flèche polygonale en tufeau à cordons saillants, percée de quatre ouvertures et cantonnée de clochetons.  Les chapiteaux des baies  sont sculptés de feuilles d' eau.
















Bellenot_sous_Pouilly_10Sur le devant de l'église, en haut du toit, une sculpture de saint Nicolas, avec les trois enfants sortant des tonneaux.
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14 juillet 2010

Beaune, le couvent des cordeliers

Beaune_Cordeliers_6Les fondations du couvent remontent au XIII ème siècle. D'après la tradition, les origines de l'établissement seraient liées au passage en 1239 de la couronne d'épines du Christ ramenée à Paris par saint Louis, et au séjour prolongé dans la ville de deux franciscains accompagnant la relique. En 1246, le pape Innocent IV autorisa la fondation du couvent et accorda des indulgences à ceux qui aideraient à sa construction. L'église fut placée sous le vocable de saint Bernardin et plusieurs confréries y avaient leur siège.






Beaune_Cordeliers_1Au XV ème siècle, le couvent s'étendait sur une surface de 7 382 m².  En 1448, une partie des jardins fut vendue à Nicolas Rolin pour agrandir l’Hôtel-Dieu. Confisqué en 1790, puis vendu, le couvent servit de marché à grains pendant plusieurs années. Puis en 1796, la ville démolit l’église et en profita pour ouvrir la rue de l’Hôtel-Dieu.








Beaune_Cordeliers_2Le cloître, surmonté d’un étage en appentis, était situé à l'ouest de l'église dont la nef centrale se situait à l'emplacement de l'actuelle rue de l'Hôtel-Dieu. Il avait la forme d'un quadrilatère de 35 m de long sur 15 m  de large. A l'époque, il abritait réfectoire, cuisine, salle capitulaire et à l'étage le dortoir. Au centre, le jardin était entouré d'une galerie composée de petites colonnes à fut lisse et base carrée, surmontées d'un chapiteau cylindrique. Sur le côté est du cloître, à l'emplacement du porche actuel, une porte permettait d'accéder à l'église.




Beaune_Cordeliers_5Les bâtiments sont en pierre de Bourgogne, prévoyance de l'époque où les villes étaient régulièrement la proie des flammes.
Le style du cloître est difficile à rattacher à un courant artistique : il se rapproche de celui des cisterciens pour son esprit de simplicité. Au XIX ème siècle, le cloître et les arcades furent murés. Ils n'ont retrouvé leur aspect original qu'en 1953.




Beaune_Cordeliers_3Il reste la grande salle de l’ancien chapitre, voûtée d’arêtes à décor de stuc.












Beaune_Cordeliers_4L’étage est desservi par un escalier tournant en pierre. Les bâtiments sont accessible à la visite, mais appartiennent à un négociant en vin.

http://www.visionbourgogne.com/wine/couvent-des-cordeliers

14 juillet 2010

L'église de la Nativité de Soussey-sur-Brionne

Soussey_sur_Brionne_1Subsidium (du latin subsidere, "engloutir, tomber") "rivière souterraine", est probablement le  mot qui est à l'origine de Soussey-sous-Brionne, en patois Soussi. 

Le nom du village pourrait représenter le nom ancien de la rivière.









Soussey_sur_Brionne_2L'église, ancienne chapelle seigneuriale, possède un chœur du XIIIème siècle voûté en berceau. 

















Soussey_sur_Brionne_3L'avant chœur date du XIVème, la nef du début du XVIème.


14 juillet 2010

L'église Saint-Cyr et Sainte-Juliette de Clamerey

Clamerey_11L'église aurait été fondée au VIIIème siècle, comme le laisse supposer la découverte de plusieurs tombes mérovingiennes sur le site.

















Clamerey_1De cette période il ne subsiste sans doute aucun vestige visibles que des pierres de fondations au pied du croisillon sud.












Clamerey_12L'église actuelle remonte au XIIème siècle. Bâtie sur un plan cruciforme, elle comporte un chœur à chevet plat et deux croisillons, ces trois éléments étant voûtés en berceau.











Clamerey_9A leur intersection, la croisée, qui, elle, est voûtée d'arête, supporte un clocher couvert à deux pentes percé de quatre ouvertures géminées à colonnette.
















Clamerey_4La nef était primitivement flanquée de deux bas-côtés étroits donnant par un passage en arc brisé sur les croisillons.
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Clamerey_21Au XVème siècle, la séparation en maçonnerie délimitant, à l'intérieur, ces trois éléments, fut supprimée, sans doute pour créer un espace plus dégagé, celui-ci étant alors recouvert par une charpente à chevrons soutenant une voûte en lambris.










Clamerey_2Il y a de fortes chances pour que l'édifice du XIIème siècle ait été couvert dès l'origine en lave, employée de façon courante en Bourgogne. Les charpentiers du XVème, qui modifièrent la toiture, adoptèrent également ce matériau.










Clamerey_14Une nouvelle intervention eut lieu au XIXème siècle, qui consistât à restaurer la couverture de l'ensemble, ainsi que le porche d'entrée ouest, et à réaliser une sacristie côté nord et un escalier hélicoïdal au sud, pour l'accès au clocher.
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Clamerey_0a100 ans plus tard, le conseil municipal dut restaurer à nouveau la couverture de l'édifice, dont une partie avait glissé sur la nef. (Benoit Delarozière, 1991)










Clamerey_5L'église possède un patrimoine mobilier remarquable, dont la dalle funéraire de louis de Quinart de Thelis, mort en 1381 et de Jaquette de Crux sa femme, et celle d'Aime Julien, écuyer, seigneur de Verchisy, Montmançon, Clamerey et Chevannay mort en 1569.
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Clamerey_7Plusieurs statues en calcaire peint en polychromie datent du XVIème siècle :

Une Vierge de Pitié















Clamerey_25Un saint  évêque

Clamerey_16Sainte Barbe
















Clamerey_24Sainte Marguerite

Sainte CatherineClamerey_23
















Clamerey_15Et d'autres...
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Clamerey_20Une piscine double, chose rare.













A l'extérieur se trouve une Clamerey_26croix de cimetière du XVIIème siècle,
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Clamerey_3ainsi que plusieurs sarcophages en calcaire datées du VIIIème et IXème siècles.












Clamerey_28Plus loin sur la route, une croix de chemin.

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21177_2

14 juillet 2010

l'église Saint-Martin de La Motte-Ternant

La_Motte_Ternant_2Le bourg fut construit autour de deux buttes. L'une des buttes était surmontée d'un château au Moyen Age dont on peut encore voir quelques vestiges. Sur la seconde butte fut bâtie une église.

















La_Motte_Ternant_5L'église de La Motte-Ternant est placée sous le vocable de Saint Martin et passe pour être l'une des plus anciennes de Côte d'Or.
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La_Motte_Ternant_6Elle possèderait une partie carolingienne incluse dans son abside qui  servit de base à la construction de l'édifice préroman aux XIème et XIIème siècles.

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La_Motte_Ternant_7Elle fut remaniée au XIVème siècle, cependant de sa construction vraisemblablement au XIème siècle (certains la situe entre le IXème et le XIIème siècle) elle a conservé en style roman la nef, le transept, le clocher batière et les deux absidioles formant ainsi trois chapelles absidiales en cul-de-four.

http://paroisse-saulieu.fr/LaMotte.html
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21445_1

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