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1 octobre 2012

Saint André, sa vie, sa croix

 

La vie de saint André



saint_andr__apotre_1aLe prénom André provient du latin Andreas, issu du grec ancien Andreîos, masculin, lui-même venant d’anếr, homme. Le prénom prit plus tard le sens de viril, beau, courageux. La vie de saint André nous est connue grâce au «  Liber de miraculis beati Andreae apostoli » écrit par Grégoire de Tours au VIe siècle, basé sur « Les Actes d’André », apocryphe du IIe siècle mentionné par Eusèbe de Césarée comme un écrit hérétique.   

 

 

 

saint_andr__apotre_2aSaint André, frère de saint Pierre, naquit à Bethsaïde, au nord du lac de Tibériade. Habitant Capharnaüm, il fut d'abord un disciple de saint Jean-Baptiste.

 

 

 

 

 

 

 

saint_andr__ap_tre_4aLa tradition grecque l’appelle le Protoclet, c'est-à-dire le premier appelé des douze apôtres : c’est après avoir entendu le Baptiste parler du Christ comme étant l’Agneau de Dieu qu’il le suivit et qu’il le présenta à Pierre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Andrew_2aAprès la Pentecôte, il visita de nombreuses contrées,  pour finir en Grèce, qui le considère comme son évangélisateur.  Byzance en fait l’installateur de son premier patriarche. A Patras, il guérit l’épouse du proconsul Egée, Maximillia, qui se convertit, ainsi que son frère qui le remplaçait durant son absence, Stratoklès. Egée, à son retour, fit arrêter André. De sa prison, André ordonna Stratoklès évêque de Patras. Condamné à mort, il fut crucifié en l’an 62.

 

 

 

 

 

 

 

saint_andr__vitrail_4aSaint André passe pour être faiseur de miracles, guérisons, résurrections et exorcismes. Il est amusant d’aller chercher la symbolique au plus profond de ces légendes, en particulier celle issue du pseudo Abdias qui raconte l’épisode suivant : Une femme pria André de l’aider à  débarrasser son champ d’un énorme serpent qui ravageait le pays. Voyant André lui ordonner de s’humilier devant Dieu, le serpent s’enroula autour d’un chêne (tiens tiens) et mourut. André fait partie des saints saurochtones. Une autre légende raconte qu’il débarrassa Aix-en-Provence de son Dragon, à moins que ce ne fût saint Jacques.


 

 

 

saint_andr__apotre_aLe culte de saint André martyr se développa d’Orient en Occident dès le Ve siècle, et se répandit jusqu’en Ecosse. Il est le protecteur de la Grèce, de l’Écosse, de la Roumanie. L’Église commémora la translation de sa dépouille à Constantinople, en 357, à la date du 9 mai. Au VIIIe siècle, sa fête était célébrée le 21 septembre, au IXe le 23 septembre, au Xe le 2 octobre, pour terminer le 30 octobre à partir du XIIe.


 

 

 

 

 

 

Saint_Andrew_aSaint André est le patron des pêcheurs et des poissonniers, des porteurs d’eau, des bouchers, des cordiers. Il est invoqué dans les combats contre l’injustice, la stérilité, la frigidité et l’impuissance, les maux de gorge, l’apoplexie, le torticolis, et les crampes.


 

 

 

 

 

 

 

saint_andr__ap_tre_12aDe très nombreuses églises portèrent le vocable de Saint-André. De nombreux ordres chevaleresques le prirent comme protecteur (L’Ordre de la toison d’Or, l’ordre impérial de Saint-André), sa croix figure sur de nombreux drapeaux.

scottishflag

 

 

 

 

 

 




thor_1Nous avons vu que le prénom André provient du latin Andreas, issu du grec ancien Andreîos, ce qui peut paraître étonnant pour un pauvre pêcheur juif du lac de Tibériade. Une théorie propose l’idée que le prénom soit lié aux dieux d’origine indo-européenne. En effet, l’un des titres du dieu babylonien Bel est Induru. Un dieu hittite se nomme Indara. Indra fut le premier roi des dieux au sein du védisme, et plus tard, Thor prend le titre d’Indri ou Eindri le Divin.


 

 

 

 

 

 

Indra_1Indra porte en lui toute une symbolique solaire vraiment intéressante, que l’on va retrouver dissimulée chez l’apôtre André.  Indra, dieu guerrier conduisant un chariot doré, est roi des dieux, général d'armée et seigneur du ciel dans le Rig-Veda, mythologie de l'inde ancienne. Dieu de la guerre, de la foudre et de l’orage, à l’instar de Thor, il règne aussi sur le monde des hommes qu’il protège des forces du mal. Dans la religion zoroastrienne de l'Iran ancien, il est présenté comme faisant partie des archidémons. L’hindouisme le transforme en roi des Devas, supplanté plus tard par Vishnou et Shiva, résidant désormais sur l’axe du monde, le mont Meru.


 

 

 

 

 

Indra_2Indra est honoré en tant que dieu de la fertilité apportant l’eau sur terre. Il est le tueur du serpent Vṛtra (personnification de la sécheresse, de la résistance, de l'inertie) qui étranglait de ses anneaux le vase dans lequel reposaient les Eaux Originelles du monde et les Principes de la Vie. Il le combattit avec l’éclair et l’arc-en-ciel (feu et lumière). Il avait le don de ramener à la vie les guerriers morts aux champs de bataille.

Indra est également un des dikpala, les gardiens de l’espace, des huit dimensions, gardant les points cardinaux et inter-cardinaux. Il est le gardien de l'est.  Il est aussi le père d’Arjuna, le plus grand guerrier de tous les temps, ami de Vishnou. Il est accompagné par les Mâruts, divinités du monde subtil et de la sphère intermédiaire ou la sphère de l'espace, situés entre le ciel et la terre, comparables à ceux qui entourent le dieu nordique Odin.


 

 

 

paon_2aC’est lui qui donna au paon les couleurs des plumes de sa queue, en remerciement pour son aide. Le paon devint alors le héraut d'Indra et son cri perçant annonçait l'orage.


Pour finir, quelques dictons de nos campagnes. La symbolique de la date de la fête ne nous échappera pas :

- À la Saint-André, la terre retournée, le blé semé, il peut neiger.
- À la Saint-André berger ne doit plus rien garder.
- À la Saint-Martin, l’hiver est en chemin, à la Saint-André, il est acheminé.
- À la Saint-André la nuit l’emporte sur le jour qui suit.
- Il faut semer le seigle à la Saint-André, car il ne sort qu’à Noël arrivé.

 

 




La croix de Saint-André




Croix_1Les plus vieilles représentations de cette croix se retrouvent à Sumer, sur des sceaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Croix_3Toujours sur un sceau chez les Hittites et leur dieu Indara (André ?) maitrisant un griffon, où elle est représentée en couvre-chef, symbolisant une arme mortelle.

 

 

 

 

 

Croix_2On la retrouve dans la mythologie nordique aux côtés de Thor, représentant la double hache de guerre ou les marteaux, puis sur des monuments préchrétiens en Ecosse et en Irlande.

Hache_double_

 

 

 

 

 

 

 

 

sssqCe symbole sumérien, traduit par hostile, Gur ou Geur (Georges ?) donna en anglais ancien Gar, la lance. Est-ce là l’origine du symbole d’une arme, puis du danger, le crâne aux deux tibias croisés ?

 

 

 

18aAppelée aussi croix oblique ou croix couchée, signe de la lettre grecque X, Khi, elle est nommée decussata dans les textes anciens, par sa ressemblance avec le decussis : X, signe du nombre 10 en latin.


 

 

 

 

 

 

croix_4aFigurant sur des pièces de monnaies préchrétiennes et en héraldique en tant que croix sautoir, c’est seulement au XIIe siècle, dans les régions du nord de l’Europe (l’Écosse, dont saint André était le patron, puis Grande-Bretagne, Flandre et France du nord), qu’elle apparut sous cette forme pour représenter l’instrument du martyre de saint André.

 

 


saint_andr__philippe_IIIaElle se répandit ensuite au XIIIe siècle, avant de se généraliser à la fin du Moyen Âge. La croix de Saint-André devint l’emblème de la dynastie de Bourgogne au XVe siècle, au moment où l’ordre de la Toison d’Or fut mis par le duc Philippe III le Bon sous le double patronage d’André et de la Vierge


 

 

 

 

 

 

 

croix_7aLa croix de Saint-André, comme toutes les croix,  est une forme émettrice. Selon sa forme, une croix va appartenir à un certain type d’énergie. A partir du moment où ses proportions sont harmoniques, elle développera son action dans le temps et l’espace.



 

 

 

 

18bLa symbolique de la croix de Saint-André est riche. On lui attribue la valeur universelle du secret ou de l’inconnu (tout le monde connaît le x des mathématiciens représentant une inconnue et le X qui multiplie). Pour les astrologues, elle désigne le Verseau. Pour les Alchimistes, le signe de l’union du Soufre et du Mercure. Elle peut se voir comme la jonction d'un V (descente céleste) et d'un Λ (élévation terrestre), le cosmique et le tellurique qui se rejoignent.


 

 

 

 

 

 

Montsaun_s_2Elle peut représenter le principe mâle ou actif, un axe relié au point central qui, se mettant en mouvement, va devenir tourbillon. Elle est liée aux points cardinaux, aux solstices et aux équinoxes, et fait partie de la grande Roue (Rota) de l’Univers en mouvement. Elle représente, par sa forme la plus simple (schéma du scintillement des étoiles, de la dispersion rayonnante de tout ce qui brille, éclaire, irradie, donc des radiations lumineuses), la lumière manifestée, et l’étincelle, qui en fera le symbole de l'illumination et, par extension, de la révélation spirituelle.

 

 

 

reine_et_roi_2a« Le X représente l’écriture de la lumière par la lumière même, la trace de son passage, la manifestation de son mouvement, l’affirmation de sa réalité. C’est sa véritable signature. Jusqu’au XIIe siècle, on ne se servait pas d’autre marque pour authentifier les vieilles chartes; à partir du XVe siècle, la croix devint la signature des illettrés. C’est le nombre complet de l’Œuvre, car l’unité, les deux natures, les trois principes et les quatre éléments donnent la double quintessence, les deux V, accolés dans le chiffre romain X, du nombre dix.

Dans le domaine alchimique, la croix grecque et la croix de Saint-André ont quelques significations que l’artiste doit connaître. Ces symboles graphiques, reproduits sur un grand nombre de manuscrits, et qui font, dans certains imprimés, l’objet d’une nomenclature spéciale, représentent, chez les Grecs et leurs successeurs du moyen-âge, le creuset de fusion, que les potiers marquaient toujours d’une petite croix (crucibulum), indice de bonne fabrication et de solidité éprouvée. Mais les Grecs se servaient aussi d’un signe semblable pour désigner un matras de terre. Nous savons que l’on affectait ce vaisseau à la coction et pensons que, étant donné sa matière même, l’usage en devait être peu différent de celui du creuset.
Le X traduit aussi le sel ammoniac des sages, ou sel d’Ammon, c’est-à-dire du Bélier, que l’on écrivait jadis avec plus de vérité harmoniac, parce qu’il réalise l’harmonie, l’accord de l’eau et du feu, qu’il est le médiateur par excellence entre le ciel et la terre, l’esprit et le corps, le volatil et le fixe. C’est encore le Signe, sans autre qualification, le sceau qui révèle à l’homme, par certains linéaments superficiels, les vertus intrinsèques de la prime substance philosophale. Enfin, l’X est l’hiéroglyphe grec du verre, matière pure entre toutes, nous assurent les maîtres de l’art, et celle qui approche le plus la perfection.

st andré Le signe de la croix, monogramme du Christ dont l’X de Saint-André et la clef de saint Pierre sont deux répliques d’égale valeur ésotérique, est bien cette marque capable d’assurer la victoire par l’identification certaine de l’unique substance exclusivement affectée au labeur philosophal. »

D_dicace_1La croix de Saint-André entre dans la cérémonie de la dédicace d'une église catholique. Faite de sable ou de cendre (récupérée de la combustion du bois de la charpente ayant servi à la construction), elle est tracée au centre de l’église, selon les diagonales du quadrilatère solsticial de Rome.

 

 

 

 

 

D_dicace_2Dans la cendre ou le sable est inscrit avec la crosse de l'évêque le double alphabet grec et latin.

D_dicace_3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Culte et iconographie de saint André en France (Ve, XVe siècle) » de Charlotte Denoël, thèse de l’École des chartes  2001.
« Les Demeures Philosophales » de Fulcanelli

http://ora-et-labora.frenchboard.com/t371-la-croix-de-st-andre

http://theses.enc.sorbonne.fr/document24.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_de_saint_Andr%C3%A9

http://www.jrbooksonline.com/pob/pob_ch21.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Indra

http://www.fssp.org/fr/olgschapel.htm

http://sfx75.sfx-paris.fr/axmag/chronique/livret1894/

 

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26 septembre 2012

La symbolique de la chélidoine

Chelidonium_majus_6aLa Grande Chélidoine ou Grande Éclaire (Chelidonium majus, « grande hirondelle » en latin) est la seule espèce du genre Chelidonium. La chélidoine est à l'heure actuelle utilisée en homéopathie pour les maladies de foie. Les fourmis semblent apprecier sa graine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chelidonium_majus

On l'appelle aussi herbe aux verrues, car son latex jaune-orange passe pour éliminer les verrues, mais aussi herbe aux boucs, herbe de l'hirondelle, herbe de Sainte-Claire, lait de sorcières, sologne, félongène, felougne.

 

 

 

 

 

 

 

chelidoine_1aLa Chélidoine tire son nom du grec Khelidon et du latin chelidonium, qui veulent dire hirondelle. On pensait autrefois que l'hirondelle se servait du latex de la plante pour nettoyer les yeux de ses petits, et sa floraison coïncide avec l'arrivée de ces migrateurs. Une autre étymologie donne comme origine le latin Coeli Donum, le don du ciel, nom donné par les alchimistes du Moyen-âge.

 

 

 

 

Chelidonium_majus_9Les auteurs anciens citent en premier lieu les effets ophtalmologiques de la chélidoine :
"Le suc cuit au feu de charbon, dans un récipient en bronze avec du miel éclaircit la vue" (Dioscoride, Sur la matière médicale, II, 173).
"On exprime le suc quand elles sont en fleur, et on le fait cuire doucement dans un vase de cuivre, avec du miel attique. C'est un remède unique contre les taies oculaires. On emploie aussi le suc pour des collyres appelés chelidonia, du nom de la plante" (Pline, Histoire Naturelle, XXV, 90).
Le Pseudo-Apulée l'utilise avant tout pour la cécité, pour enlever les taies cornéennes et les rugosités de l'œil (Pseudo-Apulée, Herbarius)."

 

 

 

 

 

Chelidonium_majus_3aConsidérée depuis longtemps comme une plante magique (si la cueillette est faite au bon moment), la tradition lui attribue de nombreuses propriétés comme ramener les mourants à la vie, redonner la vue aux aveugles, favoriser la clairvoyance et les rêves, le succès des entreprises et les procès, les évasions. Il est dit que placée sur la tête d’un malade, il chantera s'il doit mourir et pleurera s'il doit vivre. Non non, il n'y a pas d'erreur.

 

 

 

chelidoine_10Dans l'analyse des chapiteaux romans, elle est pratiquement tout le temps confondue avec l'Acanthe.

 

 

 

 

 

 

Chelidoine_Grece_athenes_olympionLes sculpteurs grecs ont utilisé abondamment l'Acanthe sur les chapiteaux corinthiens, au point qu'elle est devenue le symbole de leur art chez les spécialistes.

 

 

 

 

 

 

chelidoine_4L'art roman étant considéré par beaucoup d'entre eux comme une dégénérescence de la tradition grecque, les mêmes personnes pensant que l'influence artistique ne pouvait venir que de l'est, refusant de voir que la tradition celte de l'ouest était bien plus importante, l'amalgame fut fait.

 

 

 

 

 

Chelidonium_majus_8A vous de "voir"... La chélidoine est le symbole de l’accès à la lumière.

19 septembre 2012

Bâgé-le-Châtel, historique



B_g__le_Chatel_tour_2Situé au carrefour des axes Bourg/Mâcon et Lyon/Châlon, anciennes voies romaines, Bâgé-le-Chatel est un village faisant partie des trois paroisses de Bâgé du Moyen-âge, avec  Saint-André où les seigneurs avaient édifié leur église et Bâgé-la-Ville, la paroisse la plus peuplée. L’endroit fut habité depuis le Néolithique, mais le nom de Bâgé proviendrait d’une villa gallo-romaine, propriété d’un certain Balgiacus.


Il est dit que les sires de Bâgé édifièrent un premier château au IXe siècle au sommet d’une motte castrale. Le premier d’entre eux, Hugues Ier, aurait reçut en 830 de Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne, l’abbaye de Saint-Laurent (fondée au IVe siècle) et la seigneurie de Baugé. En réalité, il n’était que le fils puiné du duc de Bourgogne. C’est dans un texte du cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon, daté de 1020, qu’apparaît pour la première fois un sire de « Baugé et de Bresse », Rodolphe, et dans lequel Gauslein, évêque de Mâcon, lui offrait l’abbaye « à perpétuité ».  Rodolphe en profita pour construire une petite forteresse au sud de l’abbaye.

Le fils de Rodolphe, Renaud, ayant amassé fortune en combattant au côté du duc de Savoie fit le vœu de construire une église. C’est son fils, Ulrich, qui le réalisa, en faisant construire Saint-André-de-Bâgé. Un des  neveux d’Ulrich, Etienne, fut évêque d’Autun. C’est lui qui fit construire la cathédrale Saint-Lazare mais aussi les basiliques Notre-Dame de Beaune et Saint-Andoche de Saulieu.


 
L’église Notre-Dame



B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_1Les sires de Bâgé firent donc construire leur château au Xe siècle, et une chapelle castrale sous le vocable de Saint-Maurice mentionnée pour la première fois en 1158, mais il semblerait qu’une autre chapelle dédiée à l’Assomption et dépendant de Saint-André fut construite dans le village. Devenue trop petite, elle fut agrandie au XVIe siècle, mais resta une annexe de Saint-André jusqu’en 1689, date à laquelle elle devint paroissiale.

 

 

 

 

 

 

 

B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_9L’étage supérieur du clocher fut rajouté au XVIIIe siècle, l’intérieur fut refait au XIXe et le porche néogothique mis en place.
B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_4

 

 

 

 

 

 

B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_5Elle est construite en carrons savoyards, tout comme la chapelle Saint-André d’Aigrefeuille.

 

 

 

 

 

 


B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_3Le clocher du XVIe siècle, mesurant 35 m de haut,  et est flanqué d'une tourelle d'angle percée de lucarnes.
B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_plan_1Il est posé au-dessus de la chapelle initiale, normalement orientée vers l’est, alors que l’agrandissement fut fait vers le sud.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_2aL’église comprend une nef unique à trois travées, encadrée de deux chapelles.

 

 

 

 

 

 

 

B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_6Le chœur, voûté d’ogives, se termine par une abside à trois pans percée de trois hautes fenêtres du XVIe siècle.

B_g__le_Chatel__glise_Notre_Dame_10

 

 

 

 

 


Petite précision : l’Office du Tourisme du canton de Bâgé-le Châtel, situé non loin de l’église, vous fournira tous les renseignements nécessaires, et en plus l’accueil y est des plus chaleureux. Je les ai félicités pour la présentation de Saint-André, que vous découvrirez plus tard.

http://decouvrir-dombes-valdesaone.fr/types-de-constructions/carron.html
http://conference.ptvaux.over-blog.com/

19 septembre 2012

J'ai fait un rêve.

J'ai fait un rêve.

 

Celui d’un monde où chacun aurait conscience d’être de passage sur cette terre, en transit vers d’autres destinations, d’autres voyages à imaginer.

Où chacun se considèrerait comme une œuvre en devenir, un matériau en élaboration dans l’athanor de ses rêves et de ses désirs.

Où la seule ambition serait d’exercer son magistère ; de découvrir, d’apprendre, de comprendre, de s’émerveiller.

 

Un monde où l’esprit de prédation aurait laissé place à l’esprit de symbiose.

Où la domination et la compétition seraient remplacées par la coopération et l’émulation.

Où les appétits, de quelque nature qu’ils soient, ne seraient plus conditionnés par les excès boulimique ou anorexique.

Un monde où l’on produirait et consommerait selon ses besoins dans le respect de la nature et du vivant.

Où l’on marcherait sur les deux jambes que sont la raison et l’intuition.

Où l’on aurait plaisir à créer sans plus avoir peur d’un grain de folie.

Où l’on considèrerait la diversité des choses et des gens comme une richesse et comme une chance.

 

Un monde où les individus ne feraient pas semblant d’être ce qu’ils ne sont pas.

Où les gens se parleraient et s’écouteraient sans se juger ni s’évaluer.

Où l’on ne se vivrait pas comme victime d’un sort injuste mais où l’on prendrait les expériences de la vie comme des occasions de se connaitre.

 

Un monde où l’on aimerait sans arrières pensées le plus exactement possible.

Un monde où l’autre serait perçu comme une part de soi-même, lui-même engagé dans cette aventure de la connaissance.

où chacun vivrait selon son tempérament sans être obligé de rien si ce n’est de se conduire honnêtement.  

Où l’on aurait rien d’autre à prouver que les progrès accompli dans la quête du bien.  

Un monde où l’on puisse vivre un idéal anarchiste mystique authentique formulé par Solonovitch :

" La liberté est la seule forme acceptable dans laquelle on peut penser Dieu. "

 

Un monde utopique qui se révèle à mesure qu'il se construit ici et maintenant.

 

A lire dans le journal d'un métaphysicien de passage : http://konrad.over-blog.net/article-j-ai-fait-un-reve-109402331.html

17 septembre 2012

La chapelle Saint-André d’Aigrefeuille

L'ordre de Saint-Lazare-de-Jérusalem

 

B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_10Avant les Croisades, il existait à Jérusalem, en dehors des murailles de la ville sainte, un hôpital pour les lépreux, placé sous l’invocation de Saint-Lazare. Dépendant de la juridiction des Patriarches Grecs de Jérusalem, il était desservi par des moines arméniens soumis à la Règle de Saint-Basile le Grand. L’Ordre de Saint-Lazare est issu de cet hôpital. A la différence des autres ordres militaires et religieux qui s’établirent en Terre-Sainte, Saint-Jean, Le Temple ou les Teutoniques qui dépendaient de l’Eglise Latine, l’Ordre de Saint-Lazare était sous la juridiction de l’Eglise d’Orient. En l’absence du Patriarche Grec Melkite, le Maître de Saint-Lazare était suffragant (grand électeur) de l’archevêque des Arméniens.

 

 

 

 

 

Chevalier_St_lasare_1Après la prise de Jérusalem par les croisés, en 1099, les chevaliers devenus lépreux vinrent se faire soigner à l’Hôpital Saint-Lazare, certains restèrent au sein de la communauté monastique et prononcèrent leurs vœux tout en conservant leur engagement chevaleresque. Au 12ème siècle les chevaliers hospitaliers adoptèrent la règle de Saint-Augustin. Ainsi apparut l’identité définitive de l’Ordre de Saint-Lazare. Il fut confirmé comme Ordre religieux, militaire et hospitalier par une bulle du Pape Alexandre IV donnée le 11 des calendes d’avril 1255.

Les hospitaliers de Saint-Lazare soignaient les lépreux et devaient accueillir parmi eux les chevaliers des autres ordres atteints de cette maladie. C’est ainsi que les Templiers prévoyaient dans leur règle l’accueil dans l’Ordre de Saint Lazare de leurs frères devenus lépreux.

 

 

 

 

 

La chapelle Saint-André



B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_7En 1180, Ulrich de Bâgé fit don de terres situées sur la commune de Bâgé-la-Ville au chapitre de Saint-Vincent-de-Mâcon. A la fin du XIIe siècle, les chevaliers de l’Ordre de Saint-Lazare-de-Jérusalem prirent possession de ce domaine d’Aigrefeuille-en-Bresse. Cette maison est considérée comme l’un des plus anciens établissements de l’Ordre.

 

 

 

 

 

B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_6La chapelle, de plan rectangulaire et voûté en arc brisé, et construite entièrement en carrons savoyards, était dédiée à saint André.  
B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_5

 

 

 

 

 

 

B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_4Le carron est un  type particulier de brique beaucoup plus épaisse et massive que la brique «traditionnelle». Sa technique remonte à l’époque romaine. Ce matériau fut privilégié dans la Dombe, à la fois pour sa résistance aux chocs et au gel mais également pour sa fabrication facile et sa mise en œuvre rapide, les carrières de pierre n’existant pas dans la région.  Ainsi, Les carronnières étaient situées près des lieux d’extraction. Le carron, beaucoup utilisé entre le XIIe et le XVIe siècle, servit pour les constructions militaires, l’architecture religieuse et les constructions de maisons et de châteaux.

 

 

 

 

 



B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_8Au fil du temps, les bâtiments de la commanderie disparurent, sauf la chapelle. 

 

 

 

 

 

 

 

B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_2Au début du XVIIe siècle, elle fut rachetée par une famille protestante, les Passin, qui la firent démolir en partie (le clocher fut détruit et la cloche portant l’inscription « Sancte Lazare, ora pro nobis » disparut).

 

 

 

 

 

 

B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_1Elle fut restaurée par le commandeur François Meigret de Hauteville en 1696. Elle fut définitivement sauvée de la ruine et restaurée en 2008 par l’Association des « Amis du Site, Bâgé Culture et Loisirs ».

 

 

 

 

 



La légende



B_g__la_Ville_chapelle_d_Aigrefeuille_LazareL’autel fut longtemps surmonté d’une statue de saint Lazare, objet d’un pèlerinage existant déjà au XVIIe siècle et qui a perduré jusqu’en 1960 environ.  La statue serait partie d’elle-même pendant la Révolution, et serait revenue prendre sa place la tourmente apaisée. On venait à Aigrefeuille de toute la Bresse et du Mâconnais, pour la guérison des enfants malingres et la conservation du lait des nourrices. On prélevait sur place de la poussière que l’on mettait dans les biberons. Parfois, les mères laissaient le lange d’un nourrisson en ex-voto, où inscrivaient une prière sur l’enduit même des murs.

 

 

 

 

 

 

« Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton de Bâgé-le-Châtel », ouvrage publié par l’Association des « Amis du site de Bâgé-le-Châtel », 1990

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17 septembre 2012

Saint-Martin de Replonges


Replonges__glise_Saint_Martin_1Le village de Replonge, villa Rinplongio puis Replungium (du latin ripa, « rive, berge » et longa, « longue »), situé au carrefour de plusieurs chemins très anciens et proche de la Saône, porte les traces d’une occupation humaine dès le Néolithique. Une statue de la déesse Epona fut retrouvée à la Madeleine.

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_7L’occupation du site se poursuivit durant la période gallo-romaine, et c’est en 910 que l’on voit apparaître le premier texte citant le village, chef-lieu de l'Ager Respiciacensis. L’église de Replonges, dédiée à saint Martin, fut construite à la fin du XIe siècle, en 1096, à la suite d’un vœu fait par le seigneur du Molard.

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_20Dépendant de Saint-Vincent de Mâcon, elle ne comportait qu’une nef et un chœur.

 

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_11Elle fut agrandie au XIIe siècle d’une chapelle en surélévation, puis au XV de deux chapelle supplémentaires de chaque côté de l’avant-chœur et d’une nef latérale nord.

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_16Au XVIIIe, la nef latérale sud, voûtée d’ogives, fut terminée.

 

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_8Le clocher, démoli pendant la Révolution, fut reconstruit en 1810.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_18En 1828, le chœur primitif fut démoli et remplacé par un plus grand, et en 1837, la voûte devint plafond cintré, qui lui-même fut enlevé lors de la restauration de 1974, laissant la charpente à double étage apparente et mettant à jour des ouvertures romanes en plein cintre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Replonges_Retable_St_Martin_1Un bas-relief du XIIIe siècle, représentant saint Martin à cheval partageant son manteau avec son épée, fut enchâssé dans le mur de la nouvelle sacristie afin de le protéger des intempéries.

 

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_6aEn 2005, la nef sud fut remise dans son état antérieur.

 

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_19La travée du chœur est surmontée d’une coupole sur trompes.  

 

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_2Le portail roman sans tympan précède une galonnière démolie en 1974 et reconstruite en 2005.
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Replonges__glise_Saint_Martin_4Surmontant la colonne de gauche, le chapiteau présente une figure d’homme. De sa bouche sortent des rinceaux. A droite, le chapiteau ne présente que des végétaux stylisés.
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Replonges__glise_Saint_Martin_13Personne ne parle de la petite porte percée dans le flanc nord de l’église. Pourtant, elle montre ce que l’on pourrait prendre pour un orant, levant ses mains au ciel. Ses yeux regardent le cosmique, mais ses doigts sont repliés vers la terre, le tellurique.
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Replonges__glise_Saint_Martin_22A l'intérieur, une statue de la Vierge à l'enfant date du XVe siècle. Elle ornait un petit sanctuaire champêtre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Replonges__glise_Saint_Martin_17Quelques statues des fermes de la paroisse sont rassemblées sur le mur ouest : un Christ en croix du XIIIe, unhe pleureuse et un homme se tordant les cheveux du XIVe.


 

 

 

 

 

 

 

 

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La chapelle de la Madeleine



Replonges_la_Madeleine_2La tradition dit qu’elle fut édifiée sur l'emplacement d'un ancien oratoire dit du « Bon arrivoir », où les voyageurs avaient coutume de se recueillir après avoir traversé sans problèmes la « Prairie», souvent inondée par les rues de la Saône. Existant déjà au XVIe siècle, elle était située sur un des chemins de Compostelle partant de Vézelay. Tombée en ruine, elle fut restaurée et rendue au culte en 1675. Elle possède un plan rectangulaire, un chevet plat, un clocher carré et des murs en pierres jointées.

 

 

 

 

 

 



« Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton de Bâgé-le-Châtel », ouvrage publié par l’Association des « Amis du site de Bâgé-le-Châtel », 1990
http://replonges.fr/

16 septembre 2012

Alès, historique



Al_s_5Alestum dériverait de deux mots celtiques : Al, la hauteur, et Es, région ou territoire. Alais, que l’on rencontre parfois, est un ancien nom employé après 1629 à la suite d'une erreur du secrétaire du roi Louis XIII.

 

 

 

 

 

 

Al_s_vieux_2aAlès fut l'un des berceaux des mines de charbon des Cévennes, exploitées depuis le XIIIe siècle.

 

 

 

 

 

Al_s_RegordaneLa ville est située sur ce que l’on appelait le chemin Regordane (de Gourd : vallée profonde), tracé par la faille des Cévennes, génératrice de nombreuses sources. Ce chemin, reliant le Puy-en-Velay à Saint-Gilles-du-Gard au XIVe siècle, fut emprunté depuis toujours par les animaux, puis par les hommes.

 

 

 

 

Al_s_9L'homme justement semble avoir fait son apparition dans les environs d’Alès il y a 200 000 ans, mais les vestiges restent rares. A l'époque glaciaire, les grottes de la colline de l'Ermitage servirent d’abri.

 

 

 

 

 

Al_s_4Caïn tua Abel, et les chasseurs cueilleurs nomades furent remplacés par les sédentaires. Vers -500, les Celtes Ligures s'y installèrent, puis les gaulois Volques Arécomiques. La province Narbonnaise devint romaine vers -121. Les habitants se répandirent dans la vallée.

 

 

 

 

Al_s_plan_1a

La ville fut envahie par les Wisigoths, puis par les Maures. Alès, devenue région franque, était gouvernée par le comte de Toulouse. L'origine de l'église Saint-Jean-Baptiste se situe vers l'an 900. Vers 1118-1120, les Templiers s'installèrent dans la commanderie Saint-Antoine, à l'emplacement du futur évêché. Saint-Jean fut brûlée lors de la guerre entre le comte Raymond V de Toulouse et le roi d'Aragon, puis reconstruite en style roman.

 

 

 

 

 

 

Al_s_6La Regordane et le développement industriel d'Alès mirent la ville au premier plan. En 1629, Louis XIII assiégea la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitula après neuf jours. Le dimanche 17 juin 1629 au matin, Alès se rendit.

 

 

 

 

 

Al_s_vieux_6aUn fort de type Vauban fut bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Puis le XIXe siècle apporta la prospérité à la ville, grâce aux mines de charbon et de fer.

16 septembre 2012

Alès, l'Ermitage



Al_s_faille_1La colline de l'Ermitage n'a aucun rapport géologique avec ses voisines : c'est une partie de la chaine jurassique des Cévennes soulevée et déplacée par les failles (faille des Cévennes) pendant l'ère tertiaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_1Serait-ce pour cette différence qu'elle fut choisie comme lieu sacré par les hommes ?

 

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_5Les premières traces dans les grottes de l'Ermitage de la culture Néolithique, en - 2 500 (grotte Bonnaud), démontrent que leur utilisation fut aussi funéraire. Puis un sanctuaire celtique occupa le haut de la colline.

 

 

 

 

 

Al_s_3aLes gaulois Volques Arécomiques construisirent au Ve siècle avant notre ère autour du sanctuaire un oppidum.

 

 

 

 

 

Al_s_plan_4bL’oppidum, d’un périmètre de 900 mètres environ, avait la forme d’un polygone irrégulier épousant les diverses fluctuations du terrain. Les remparts étaient formés de gros blocs calcaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_8Une citerne, qui existe toujours dans la cour du monastère, fut creusée dans le rocher (sous la fontaine actuelle), et un puits qualifié de « funéraire fut découvert en 1844.

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_22La position stratégique du site entre le monde romain et la Gaule libre, puis la Pax Romana permirent à un village de se développer sur les pentes est, basé sur les échanges commerciaux (présence de nombreuses pièces, de Nîmes, de Marseille, d'Auvergne...).
Al_s_Ermitage_24

 

 

 

 

 

 

 

Al_s_1aLes fouilles de 2008 mirent à jour une mosaïque de 36 m² datant de -50. Elle était peut-être posée dans un lieu de culte associé à une divinité dont la statue s'élevait au sommet de la colline. L’oppidum devait être très important car ce type de mosaïque se rencontre habituellement dans des centres politiques urbains majeurs tels que Marseille, Nîmes ou Narbonne.

 

 

 

 

Al_s_mosaique_2


Al_s_mosaique_1Le pavement était composé d'une frise de swastika avec carrés pointés, entourant des panneaux décorés d'animaux (aigles et poissons), ainsi qu'une frise de rinceaux (feuilles de vigne), entourant elle-même le panneau central composé de postes (vagues) et de motifs géométriques carrés et triangulaires.

 

Al_s_Ermitage_7L'ermitage Saint-Julien-des-Causses, dépendance du prieuré de chanoines Augustins de Saint-Germain-de-Montaigu, prit la suite au XIe siècle.

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_10Il était destiné aux moines devenus vieux. Mis à mal durant les guerres de Religion, en 1561, il fut abandonné jusqu'en 1675, date à laquelle un ermite, frère Jean Salomon, vint s'y installer.  

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_9En 1718, le frère Esprit Boyer, de l'ordre des Carmes, releva les ruines du monastère et agrandit les bâtiments.

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_6Il fut vendu comme bien national pendant la Révolution et se transforma en résidence d'été.

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_18En 1872, il redevint propriété de l'évêché, fut restauré et consacré à la Vierge Marie qui avait protégé la ville du choléra.
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Al_s_Ermitage_2La chapelle prit le nom de Notre-Dame des Mines. En 1874, la statue en fonte, haute de plus de 5 mètres, fut donnée et mise en place par les forges d'Alès.
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Al_s_Ermitage_11En 1936, une cloche de bronze baptisée Marie-Jeanne-Joséphine, vint remplacer Marie-Alexandrine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Al_s_Ermitage_20La chapelle, de plan très simple, ne possède plus de roman que son abside en cul de four et le chœur.
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Il existe une crypte, dans laquelle se trouve un ancien puits, mais je n’ai pu y accéder.

Al_s_Ermitage_plan_1a

http://notredamedesmines.webnode.fr/
http://www.cnrs.fr/inshs/recherche/UMR5140.htm

16 septembre 2012

Alès, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste



Al_s_18L'origine de l'église Saint-Jean-Baptiste se situe loin dans le temps. Tout d’abord temple gallo-romain, puis église carolingienne édifiée au VIIIe siècle.L'église romane fut partiellement détruite au XIIe lors de la guerre entre le comte Raymond V de Toulouse et le roi d'Aragon.

 

 

 

 

 

Al_s_12L'église gothique fut construite par les moines bénédictins de Cendras au XIIIe, rasée en 1622 par les Protestants, reconstruite en 1663.

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Al_s_vieux_5ajpgDevenue cathédrale en 1694 par la volonté du roi Louis XIV, la nef fut reconstruite au XVIIe siècle, le chevet et les collatéraux au XVIIIe.  

 

 

 

 

 

Al_s_14Il ne reste de roman qu’une partie de la façade ouest, partiellement cachée par le clocher-porche, tour fortifiée avec chemin de ronde, construit en 1430.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Al_s_17Sur sa partie basse, à gauche, figurent des rainures étalons des mesures en usage à Alès au XIIe siècle : l’aune (ou brasse) = 1,46 m, la toise (ou canne) = 1,94 m et l’arpent = 2,08 m.

 

 

 

 

 

Al_s_16A droite, la pierre tombale de maitre Bernard Dorlac, prêtre en 1251.

 

 

 

 

 

 

 

Al_s_19Si l’extérieur fait actuellement l’objet d’une restauration, l’intérieur est d’une tristesse à toute épreuve et en très mauvais état.

14 septembre 2012

Saint-Julien-de-Pistrin


Saint_Julien_de_Pistrin_2La chapelle romane de Saint-Julien-de-Pistrin fut bâtie sur les fondations d’une ancienne construction gallo-romaine. Pistrin provient du latin Pistrinum, meule, moulin ou boulangerie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Julien_de_Pistrin_5Plusieurs périodes de constructions se remarquent dans les pierres la composant, et l’étude archéologique a démontré qu’une première restauration eut lieu au XIIe siècle. La chapelle est mentionnée pour la première fois en 1241.
Saint_Julien_de_Pistrin_7

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Julien_de_Pistrin_4Elle fut abimée lors des guerres de religion et restaurée encore une fois au commencement du XVIIe siècle. C’est à cette époque que fut rajoutée au nord une chapelle rectangulaire. La toiture fut exhaussée au-dessus de la corniche primitive.

 

 

 

 

 

Saint_Julien_de_Pistrin_3Le clocher, édicule en forme d’arcade, fut restauré en 1681.
Saint_Julien_de_Pistrin_6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Julien_de_Pistrin_1La façade ouest ne comprend pas de porte mais deux fenêtres l’une au-dessus de l’autre. La porte à double archivolte extérieure se trouve sur la façade sud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Julien_de_Pistrin_8L’abside en hémicycle comporte deux fenêtres percées à une hauteur inégale, l’une au sud, l’autre dans l’axe de la nef, à l’est. La corniche est décorée d’ornements géométriques grecs et de grains d’orge.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Julien_de_Pistrin_9aC’est dans cette chapelle que fut sculptée une tête particulière que nombre de gens prennent pour le Diable.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Julien_de_Pistrin_Saint_Symphorien_de_Boussargues_1aNe serait-elle pas plutôt liée aux templiers voisins, ceux de la commanderie de Boussargues, dont il reste la chapelle Saint-Symphorien, à laquelle Saint-Julien ressemble étrangement ?  Peut-être un Baphomet ?

 

 

 

 

 

 

http://saintjuliendepistrin.free.fr/Historique.html
http://patrimonioblog.blogspot.fr/2011/03/patrimoine-s-sabranais-lecrin-saint.html

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