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lieux sacrés

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24 juin 2006

Saint Nectaire

Le mont Cornadore, qui porte Saint Nectaire et dont le nom signifie « réservoir des eaux », était habité dès l'époque néolithique. Un dolmen en granit y fut érigé. Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, le décrit en 1837 dans ses notes.polignac_072polignac_057

Celà me rappelle les cornards du Puy, avec la symbolique attachée à la corne d'abondance. Qui dit corne dit cornu, dit Cernunnos... Y fut constuit un temple dédié au soleil. Ce haut lieu  fut sacré depuis bien longtemps, en témoignent les nombreux mégalithes que l'on trouve alentours (dolmen du parc, menhir de Freydefond, dolmen de la Pineyre, dolmen de Sapchat,dolmen du palet de Roland) http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/dolmens_et_menhirs/index.html


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Les Romains y établissent des thermes. Temple dédié à Mercure.

Selon une légende, des fées résidaient dans les grottes du mont, lorsque Saint Nectaire, disciple de saint Austremoine, prêcha la foi à la fin du III ème siècle. Il y fit bâtir la première église.

Entre 1146 et 1178, les moines de la Chaise-Dieu reçoivent la terre de Saint Nectaire pour y établir un prieuré. L'église actuelle fut construite durant cette période.

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st_nectaire_plan__1600x1200_Notre-Dame de Cornadore, vierge noire en majesté, date du XII ème. Elle porte sur sa robe les fleurs de lys. stnectaire22http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/vierges_noires__fichier/index.html

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21 juin 2006

Lavoûte sur Loire

Au détour d'un chemin...

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L'église romane du XII ème siècle, classée monument historique, à nef unique, est le seul édifice du voisinage ayant traversé l'épreuve du temps sans trop de dommages. Devant, une fontaine donne généreusement son eau aux villageois. Nettement moins depuis que la compagnie des eaux l'a captée en amont d'ailleurs...

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A l'intérieur, une petite dame du Puy veille, protégée par une grille en fer forgé. Tout en haut, presque cachées, deux statues nous font un clin d'oeil.

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Une autre vierge, réplique de sa grande soeur, se cache dans une niche. Tout celà fait que l'endroit est bien agréable, tout doux, à l'abri des touristes (un carton posé au travers de l'entrée empèche seulement les chiens errants de pénetrer dans l'église...)

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21 juin 2006

Le trône

Ce n'est pas à proprement parler un mégalithe, mais un joli siège posé au fil de l'eau. Malheureusement, l'accès est difficile. Je vois bien le druide posé sur la roche, donnant audience.

Ce site se trouve à côté du village de Lavoûte sur Loire.

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20 juin 2006

Brioude 3

Pour finir, quelques vues de l'intérieur avec notemment la colonne aux hommes cynocéphales, accompagnés du gaulois aux belles moustaches. polignac_465

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Et quelques orbs...p1020890__1600x1200_

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20 juin 2006

Brioude 2

A l'extérieur de l'église, du côté de la facade nord, on retrouve le puits, aligné sur un cours d'eau souterrain. Comme d'habitude, il est bouché. (je n'ai trouvé de puits ouverts et en état de marche qu'à Notre-Dame de l'épine)

polignac_449 Signe de quatre courants d'eau souterrains en plus de celui du puits, le chapiteau extérieur montrant un homme (ou un triton ?) dont les jambes se finissent chacune en bifide.polignac_4461 Même ses cheveux forment une onde et nous indiquent le nombre de courants.

Tiens, un trou...polignac_459

A l'intérieur, dans la crypte, un autre puits, bouché lui aussi. Décidément, l'auvergne est unie à l'eau de bien des manières.

polignac_481 Dans l'église, chose rarissime, une statue de la vierge parturiente allongée, du XIV ème. Elle a été mise sous verre pour éviter que les jeunes femmes viennent la toucher en demandant fertilité et accouchement facile.... La tradition se perpétue en différents âges.

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20 juin 2006

Brioude

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La construction de Saint-Julien de Brioude s'est étalée sur plus d'un siècle. Trois ou quatre maîtres d'oeuvre s'y sont succédés.
Saint Julien était un martyr du 4è siècle. Plusieurs églises se succédèrent ainsi au-dessus de son tombeau. L'église actuelle aurait été élevée à partir de 1060 en trois étapes :

p1020887__1600x1200_1060-1100 : rez-de-chaussée du narthex, parties basses des deux premières travées de la nef et du porche nord
1100-1140 : étage supérieur du narthex, parties hautes des deux premières travées de la nef, porche nord, porche sud
vers 1180 : après une interruption de trente années, chevet, choeur et troisième travée de la nef.
Seconde moitié du 13è siècle : voûtes d'ogives.



polignac_4451L'église mesure 74,15 m de long, c'est la plus longue des églises d'Auvergne. Mais la nef ne fait que 6,50 m de large. Les pierres qui ont servi à la construction sont très variées ; grès rouge, grès calcaire, basalte, granulite, marbre gris et rose.





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Les chapiteaux sont de six ateliers différents, ceci étant dû à la lenteur de la construction de l'église. Il est à remarquer qu'aucun chapiteau n'est consacré à la Bible, à l'Evangile ou à Saint Julien. On retrouve le bestiaire de Thuret, entre autres le singe enchainé.


Les sirènes et tritons tiennent une grande place, preuve s'il en est que les courants telluriques sont puissants et nombreux. Il y a même en peinture murale les énergies en double chaine sortant de la bouche d'un homme.





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Chemin faisant....Oh surprise ! Mais que fait ce caillou de couleur sombre inséré dans une colonne de couleur claire ?


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Voilà que la colonne en face, au même endroit, propose un creux, et... Oh, les colonnes de l'autre côté de la nef aussi...Ahhh, voyons voir. Comme par hasard, nous sommes cinq. Quatre devant une colonne, le cinquième au milieu. Et c'est parti pour une belle ballade.

Voilà une belle découverte que ces interrupteurs ! Au centre des colonnes, au plafond, un trou nous montre par où passer pour s'élever....

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19 juin 2006

Le château de Polignac

Sans doute occupé depuis l'antiquité, ce site est la propriété de la Famille de Polignac depuis le XIème siècle. L'emplacement stratégique commandait les routes à l'Ouest et au Nord de la ville du Puy-en-Velay. Pendant deux siècles, les vicomtes de Polignac s'opposeront aux évêques du Puy dans une lutte sans merci à propos des péages sur la route des pélerinages. polignac_157polignac_237 Le site est depuis longtemps considéré comme une montagne sacrée. Il n'est donc pas étonnant de retrouver ici, sur la hauteur, Apollon, répondant à Anna, statue se trouvant dans l'église du village en contrebas.

Les deux puits du château

Les vicomtes de Polignac ont amménagé une citerne où des rigoles ammenaient l'eau de ruisselement. Cette citerne remonte au XII ème siècle. On la nomme "puits de l'oracle". Une légende, dont Médicis se fait l'écho, rapporte que c'était là que le dieu Apollon rendait ses oracles.

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On racontait aussi qu'il y avait autrefois à l'entrée du château une galerie souterraine qui venait aboutir à cette citerne. C'est à l'entrée de cette galerie qu'étaient reçus ceux qui désiraient obtenir une réponse du dieu. On ajoute même que le masque dit d'Apollon, qui se trouve dans le donjon, couvrait autrefois la margelle du puits.polignac_351p1020847__1600x1200_

Un jour vint où la citerne s'avéra insuffisante et l'on construisit un puits si profond qu'on le nomme encore "le puits de l'abîme". Entièrement taillé dans le roc, il descend jusqu'au niveau de la vallée, 83 mètres plus bas. Il a un diamètre de 6 mètres. Les pierres retirées servirent à construire le donjon...

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Pour les plus sensibles, prière de passer la photo de l'intérieur du puits de l'abîme, il se dégage des choses pas très plaisantes du trou...

19 juin 2006

Polignac, l'église

Le chœur est des X et XIèmes siècles, la nef du XIIème siècle, sauf la dernière travée, qui fut ajouté au siècle dernier. Ses dimensions : 30m de long, 14m de large et 12m de haut (sous voûte) en font un édifice remarquable pour une petite agglomération.

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L'église est (sauf la dernière travée à l'intérieur) construite en pierre taillée, ocre ou noire, provenant des coulées volcaniques de la Denise. Cette pierre se prêtant mal à la sculpture fine, a été remplacée pour la plupart des chapiteaux par la pierre blanche des carrières de Blavozy.

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Le bâtiment comporte une nef centrale, deux nefs latérales et un transept incomplet. Les piliers massifs, en forme de croix, sont agrémentés dans les angles, par de belles colonnettes en fuseau, qui ornent également le pourtour de l'église.

Au nord, on peut observer des restes de meurtrières et de mâchicoulis, l'église faisait partie de la deuxième enceinte fortifiée. Au sud, le porche gothique a été ajouté entre les XIIIème et le XIVème siècles. C'est une sorte de dais en pierre, qui abrite une porte gothique s'ouvrant dans la nef latérale droite. Le clocher, reconstruit récemment a retrouvé son allure primitive (représentée sur les vieilles estampes).
L'ensemble de l'édifice (vieux de presque un millénaire, dans ses parties les plus anciennes), témoigne de la tranquille assurance des choses qui durent...

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Le choeur: Les quatre piliers supportent une coupole à pans coupés qui passe du carré à l'octogone et à l'arrondi. Cette forme est fréquente en Auvergne.
Les fresques de l'abside sont remarquables. La plus ancienne (détruite en partie) est du XIIème siècle, elle représente le jugement dernier. Elle a été modifiée au XIVème siècle, en son milieu, par une nouvelle, dite "frise des anges". Bien sûr, Saint Michel est présent, dans sa continuité à Apollon.

L'autel primitif était une simple table de pierre portée par des colonnes. Aucun tabernacle. Les saintes éspèces étaient donc enfermées dans un placard creusé dans l'épaisseur de la muraille à droite de L'autel . Il s'y trouve toujours et contient la statue de Sainte Anne portant Marie qui porte elle-même l'enfant. Cette statue date du XII ème siècle et a gardé sa polychromie. Anne, Anna, Diane, Innana,la déesse des origines a toujours sa place en ce lieu sacré, au pied du rocher de Polignac où son parèdre Apollon donne à la pythie les pouvoirs de l'oracle.polignac_124

La surprise se trouve derrière l'église, façade ouest: une belle tête d'isis taillée dans la pierre ! A moins que ce ne soit Diane, qui répond à  Apollon par  le puits de l'oracle dans l'enceinte du château...polignac_155

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Allez, quelques orbs juste pour le plaisir...polignac_137

19 juin 2006

Allée couverte de L'Oustau du Loup

Ce dolmen situé à quelques kilomètres de Saint Gervazy, se trouve dans l'alignement de la petite église et de sa vierge noire. Il est composé de 6 supports formant un couloir allongé, deux dalles de chevet et au moins deux dalles de couverture., dont la plus importante est un bloc collossal de granite qui atteind 3,80 mètres de long, 2,70 de large, et 70 cm d'épaisseur, ce qui lui donne un poids approximatif de 20 tonnes...

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J'ai constaté que l'intérieur est dépourvu de réseau tellurique. Il se concentre à son pourtour.

Signalons pour l'anecdote que la dernière occupation de l'allée couverte est très récente. En effet, jusqu'à il y a quelques années, elle servait de vestiaire aux joueurs de football qui fréquentaient le stade voisin... A chaque époque ses coutumes !

L'Ustau du loup est bien connu dans les campagnes environnantes. Son nom, lié à la crainte qu'il inspire, est significatif. Les farfadets, les gnomes, les vampires sont évoqués dans l'ombre redoutable. Autour, les sorciers, les loups-garous, les esprits ténébreux dansent une sarabande échevelée et préparent leur cuisine, la cuisine du diable !

C'est grâce à cette crainte supersticieuse que le mégalithe a été conservé...

19 juin 2006

Dolmen de la Pineyre

Il est distant de seulement 500 mètres du menhir de Freydefond. Son nom rappelle le petit bois de pins qui l'entoure. Il est enchassé dans un tumulus d'une quinzaine de mètres de diamètre, et seule émerge une partie de l'énorme dalle de couverture dont le poids est supérieur à 25 tonnes. C'est une plaque de basalte, arrachée à une coulée de lave, qui a glissé sur les supports qui sont au nombre de 4, et ne repose plus que sur deux d'entre eux.polignac_095polignac_096

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