12 mars 2007

Santa Maria del Fiore

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Santa_Maria_del_Fiore__2La cathédrale ou Dôme de Florence tel que nous le voyons aujourd'hui est le résultat d'un long travail qui traversa plus de six siècles d'histoire. Le plan architectural de base est celui dessiné par Arnolfo di Cambio à la fin du XIIIème siècle; la coupole, devenue un symbole pour toute la Toscane, est le fruit du génie de la Renaissance, Filippo Brunelleschi, tandis que la façade complétant l'édifice ne fut complétée qu'à la fin du XIXème siècle.







Santa_Maria_del_Fiore_17Toutes les interventions structurelles et décoratives ont été exécutées entre ces deux périodes, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur et ont enrichi l'histoire du monument: cela va de la construction des deux sacristies au sol en marbre du XVIème siècle, de la réalisation des sculptures à celle des fresques signées de Paolo Uccello, Andrea del Castagno, Giorgio Vasari et Federico Zuccari (le Jugement Universel de la coupole).








La cathédrale

Santa_Maria_del_Fiore__4D'une longueur de 153 mètres, soit 23 mètres de plus que Notre-Dame-de-Paris, et d'un largeur de 38 mètres, l'édifice gothique est dominé par une coupole octogonale culminant à 115 mètres de 90 mètres de large, construite entre 1420 et 1434 par Filippo Brunelleschi.









Santa_Maria_del_Fiore__5L'église de Santa Maria del Fiore est la cathédrale de Florence. C'est la quatrième église d'Europe par sa taille, après Saint-Pierre de Rome, Saint-Paul à Londres et la cathédrale de Milan. Son plan est particulier, composé d'un corps de basilique à trois nefs soudé à un chevet en arc trilobé qui soutient l'immense coupole. C'est la plus grande coupole en appareil maçonné jamais construite. On peut voir, à l'intérieur, une des plus grandes fresques narratives : 3 600 m2 de fresques, exécutées entre 1572 et 1579 par Giorgio Vasari et Frederico Zuccari.




Santa_Maria_del_Fiore__8La construction, commencée sur les anciennes fondations de l'église Santa Reparata, en 1296 par Arnolfo di Cambio, a été continuée par Giotto de 1334 (qui n'entamera que la construction du Campanile) jusqu'à sa mort en 1337. Francesco Talenti et Giovanni di Lapo Ghini continueront la construction en 1357.






Santa_Maria_del_Fiore__12En 1412, son nom fut changé en Santa Maria del Fiore, faisant ainsi clairement allusion au lys, symbole de la ville. L'église fut consacrée le 25 mars de l'an 1436, à la fin des travaux de la coupole de Brunelleschi, par le Pape Eugenio IV. A l'heure actuelle, elle est la cathédrale de l'archidiocèse de Florence.









Santa_Maria_del_Fiore__16A la fin du XIIIème siècle, la "Platea Episcopalis", l'ensemble épiscopal de Florence, présentait les trois édifices qui le composent encore, aux relations et rapports spatiaux complètement différents.















Santa_Maria_del_Fiore__15L'actuelle place San Giovanni était à peine plus qu'une rue élargie faisant le tour du baptistère de San Giovanni, qui était alors le véritable cœur de l'ensemble. Il était juste complété par son attique et son toit en marbre en forme de pyramide octogonale. A l'est, aussitôt franchie la "Porte du Paradis", qui n'était pas encore ornée de ses portes en bronze faites par Ghiberti, apparaît le seuil de l'église de Santa Reparata qui disposait à son extrémité orientale d'un véritable cœur harmonique muni de deux campaniles.








Santa_Maria_del_Fiore__17Comme couronnement de cette "Platea Episcopalis" se dresse aussi l'ancienne église de San Michele Visdomini, plus tard déplacée plus au nord, qui se trouvait sur le même axe Baptistère - Dôme, ainsi que le plus ancien hôpital Florentin. Au sud se dressent les habitations des chanoines, organisées autour d'un cloître central. Sur cette ligne se retrouve un nombre important de sanctuaires, ce qui me laisse à penser qu'elle fait partie des lignes sacrées.






Santa_Maria_del_Fiore__7La cathédrale de Santa Reparata, bien qu'ancienne et vénérée, ne convient plus en tant qu'église d'une cité en forte expansion, riche et puissante, qui vient juste de régler ses comptes avec sa rivale, Sienne, et imposé son hégémonie sur un échiquier toscan chaotique. Santa Reparata est décrite par Villani comme "Bien trop de forme grossière et petite en comparaison d'une cité si établie" et dans les documents communaux comme "croulante par son état extrême".

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Comme dans d'autres structures religieuses, le siège du gouvernement de la République de Florence s'y tient, et finalement, en 1294, il décide la reconstruction de l'église avec des dimensions telles qu'elle doit éclipser les cathédrales des cités adverses, dont Pise et Sienne.

Santa_Maria_del_Fiore__6Le cardinal Pietro Valeriano, légat du pape Bonfiface VIII, pose solennellement la première pierre de la nouvelle basilique pendant la fête de la nativité de la Vierge en 1296. La construction de l'édifice fut un vaste projet qui dura au moins 170 ans (bien plus si l'on tient compte de la fin de la réalisation de la façade du XIXème siècle), auquel participeront de nombreux artistes importants. Elle fut au centre des efforts collectifs de nombreuses générations.












Santa_Maria_del_Fiore__9Sous la cathédrale de difficiles travaux de fouille furent réalisés entre 1965 et 1974. La zone souterraine de la cathédrale fut utilisée pour enterrer les évèques de Florence pendant des siècles.






Santa_Maria_del_Fiore__10L'histoire archéologique de cette zone a été reconstituée récemment, d'après les restes d'habitations romaines et de pavements paléo-chrétiens jusqu'aux ruines de la vieille cathédrale Santa Reparata. On accède aux fouilles par une échelle dans la nef de gauche.





Le baptistère

Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re_11Lieu de culte constuit entre le Vème et le XIIIème siècle aujourd'hui dédié à saint Jean Baptiste - saint patron de Florence -et dont la tradition prétend qu'il est un ancien temple romain dédié au dieu Mars.









Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re_3Il a subi d'importantes modifications au XIème et XIIème siècles. Ce bâtiment octogonal est complètement recouvert de marbre blanc et vert aux motifs géométriques. Les murs intérieurs sont décorés de mosaïques byzantines d'artistes florentins réalisées au XIIIème siècle.

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Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re__10Les oeuvres les plus connues du baptistère sont les trois portes de bronze décorées par Andrea Pisano et Lorenzo Ghiberti, connues comme "les portes du paradis".

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Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re_7A l'intérieur, un baptistère attire l'attention, ainsi que le pavement qui semble nous indiquer quelquechose. L'atmosphère y est sereine, malgré les visiteurs.

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Le campanile

Santa_Maria_del_Fiore__3Il fut construit entre 1334 et 1359 par Giotto, premier architecte du Campanile qui dirigera le chantier de 1334 à 1337 - année de sa mort -  et n'exécutera que le registre sculpté inférieur de l'édifice. Il est composé de sept panneaux hexagonaux sur les cotés ouest, sud et est, représentant la marche de l'homme vers la perfection. Le chiffre de sept est le symbole biblique cet objectif.





















Santa_Maria_del_Fiore_16http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Maria_del_Fiore

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11 mars 2007

Santa Maria Novella

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Santa_Maria_Novella_9L'église, la première basilique de Florence, est située sur la place Santa Maria Novella. Construite au XIIIème siècle par les dominicains, elle remplace l'oratoire Santa Maria delle Vigne, édifié sur le même emplacement dès le IXème siècle (d'où son qualificatif de Novella).









Santa_Maria_Novella_15 La tour du campanile de style Gothique et la partie postérieure déshabillée de l’église font un beau contraste avec la façade.












Santa_Maria_Novella_10Le complexe de Santa Maria Novella se compose de l'église, de trois cloîtres monumentaux et des dépendances du couvent dominicain. Le Chiostrino dei Morti, ou Petit Cloître des Morts, est le plus ancien des trois.









Santa_Maria_Novella_11Il fut construit vers 1270 et modifié au XIVème siècle. A l'intérieur se trouve la chapelle funéraire des Strozzi décorée avec des fresques d' Andrea Orcagna. Le Chiostro Grande ou Grand Cloître date aussi du XIVème siècle mais a subi d'importantes modifications au XVIème siècle.









Santa_Maria_Novella_12Le cloître le plus célèbre du couvent est le Chiostro Verde, ou Cloître Vert, ainsi surnommé à cause de la tonalité verte (la terra verde) des fresques de Paolo Uccello qui décorent ses murs. Exécutées entre 1430 et 1446, elles représentent des scènes de l'Ancien Testament parmi lesquelles sont surtout remarquables le Déluge Universel et l'Ivresse de Noé.








Santa_Maria_Novella_7L’église doit notamment sa célébrité aux fabuleuses fresques qu’elle possède : Giotto, Brunelleschi, Lorenzo Ghiberti, Benedetto da Maiano, Masaccio, Domenico Ghirlandaio Filippino Lippi, Andrea Orcagna di Cione pour son retable de la Chapelle Strozzi, et dans le cloître, les fresques et grisailles de Paolo Uccello.














Santa_Maria_Novella_3La façade renaissance de l'édifice, en marbres blanc et noir, commencée en 1300, est terminée par Leone Battista Alberti, en 1470.

À côté de l’église se trouve un cimetière dans lequel reposent nombre de nobles florentins qui ont financé l’édifice.














Santa_Maria_Novella_16http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Maria_Novella
http://www.galilei.it/ecolelangueitalienne/visitesflorence.html

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Orsanmichele

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Orsanmichele_1Ce site fut un couvent bénédictin aux débuts de l'ère chrétienne, et les terres alentour cultivées en jardin maraîcher, probablement jusqu'à l'Arno.




Orsanmichele_2En 750, l'oratoire devint une petite église, dédiée à St Michel Archange, "San Michele in Orto" (St Michel au Jardin), abrégé en un nom qui subsiste encore : Orsanmichele.

Orsanmichele_3La première église fut démolie complètement en 1240, lorsque la République Florentine décida de construire un bâtiment public sur le site, pour abriter un marché aux céréales.





Orsanmichele_4Construit par Arnolfo di Cambio (1284-1290), le bâtiment fut détruit par un incendie en 1304, et remplacé (1337-1350) par le bâtiment actuel dont la réalisation fut confiée aux architectes florentins les plus renommés de l'époque : Francesco Talenti, Benci di Cione, Neri di Fioravante qui a aussi construit le Ponte Vecchio. Le projet comportait l'agrandissement du local, et l'ajout d'étages supplémentaires. Les piliers extérieurs furent attribués aux différentes corporations, qui eurent la charge de les décorer avec des stat

Orsanmichele_6La structure du bâtiment est modifiée en 1367-1380, puis terminée en 1404 par Simone Talenti : les arches furent fermées, et l'édifice fut à nouveau consacré à la religion. Au dessus de l'église subsistaient des greniers à grain, jusqu'à ce que le Grand Duc Cosimo les fasse transformer en centre d'archives notariales, en 1569.



Orsanmichele_8Actuellement, cette partie du bâtiment qui se visite sur rendez-vous, est utilisée pour la conservation d'archives, et des expositions d'art. Ces pièces sont accessibles également depuis le Palazzo dell'Arte della Lana, situé en face d'Orsanmichele, les étages des deux bâtiments étant reliés par une large arche du XVIème siècle. A l'extérieur, on peut admirer 14 statues, abritées dans des niches, chacune étant financée par une des corporations majeures de l'époque. Les corporations demandèrent aux artistes les plus célèbres du moment de décorer les niches et de réaliser des statues en marbre ou en bronze, dédiées à leurs saints patrons.

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http://www.creusot.net/creusot/histoire/monuments/statues/st_eloi/florence.htm

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San Miniato al Monte

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San_Miniato_al_Monte_3La belle église romane de San Miniato est située sur l'une des collines de Florence, d'où on a une très belle vue sur la ville.

Elle fut construite quelque temps après l'an 1000 sur l'Oratoire pré-existant bâti par San Miniato (Saint Minias), le premier évangéliste et martyr chrétien de Florence.













San_Miniato_al_Monte_4Victime des persécutions de l'empereur Decio (249-251) on dit que Miniato était peut-être un prince arménien: la légende raconte qu'après avoir été décapité, il ramassa sa tête, la remit sur son cou et s'en alla mourir dans la grotte du sommet du mont Fiorentinus, appelé aujourd'hui le mont alle Croci où il vivait en ermite et où ensuite on construisit l'oratoire et l'église portant son nom. Son tombeau se trouve dans la crypte.







San_Miniato_al_Monte_14La construction du temple, qui reste un des plus beaux exemples de pure architecture romane florentine, commença en 1018 grâce à l'évèque Ildebrando et se poursuivit jusqu'en 1207. La façade fut réalisée en marbre blanc de Carrara et vert de Prato (XII-XIIIème siècles) et divisée en deux ordres reliés entre eux par des marqueteries de forme rhomboidale qui font allusion à l'opus reticolatum, tissage mural romain typique de l'âge impérial, qui fut également repris par Leon Battista Alberti pour les bases du Palais Rucellai. Elle est caractérisée par trois nefs et un choeur surélevé au-dessus de la crypte.



San_Miniato_al_Monte_2Il s'agit d'une église romane à plan basilical à 3 nefs et monastère qui a remplacé la chapelle initiale en 1018 sur les ordres de l'évèque Hildebrand.

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San_Miniato_al_Monte_11La façade comporte une mosaïque sur fond d'or, du XIIème siècle dans laquelle sont rassemblés la Vierge, le Christ et San Miniato. L'aigle d'or de la corporation florentine Calimala trône au sommet.
Elle inspira Alberti pour l'achèvement du revêtement des façades de Santa Maria Novella, du Dôme et de Santa Croce.














San_Miniato_al_Monte_9Mais l'originalité de San Miniato réside dans les colonnes de la nef qui viennent d'édifices romains, d'une nef qui possède un pavement comportant du marbre et inspiré du zodiaque et d'une charpente en bois polychrome ce qui rend l'ensemble encore plus disparate.













San_Miniato_al_Monte_8La crypte à 7 nefs, du XIe siècle dédiée aux reliques du saint, est en partie recouverte de vestiges de fresques de Taddeo Gaddi datant de 1341.











http://fr.wikipedia.org/wiki/San_Miniato_al_Monte
http://www.florencewelcome.com/eglises-florence/san-miniato-eglise.htm

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San Lorenzo

San_Lorenzo_3C'est l'une des églises les plus célèbres en Europe et des plus visitées à Florence. Elle sera consacrée une première fois par l'évêque saint Ambroise de Milan en 393, puis une seconde fois en 1059 à la suite d'importants travaux d'agrandissement.










San_Lorenzo_2Se dressant au dessus de ses larges escaliers, l'église a été reconstruite plusieurs fois. L'actuelle est considérée le premier bâtiment religieux de style Renaissance. Ses proportions absolument pures à l'intérieur permettent sans aucun doute d'y reconnaître le génie de Brunelleschi.









San_Lorenzo_1A l'intérieur, on trouve deux sacristies (la vieille de Brunelleschi et la nouvelle de Michel-Ange), qui représentent le mausolée des Médicis, et qui sont les meilleurs exemples de structures architecturales Renaissance. Malheureusement, les photos sont interdites.















San_Lorenzo_5C'est l'une des églises les plus célèbres en Europe et des plus visitées à Florence. Elle sera consacrée une première fois par l'évêque saint Ambroise de Milan en 393, puis une seconde fois en 1059 à la suite d'importants travaux d'agrandissement.       

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Santa Croce

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Histoire de Santa Croce

Santa_Croce_18Si les origines du premier oratoire franciscain restent vagues, nous avons en revanche beaucoup de documents sur la construction de la nouvelle Basilique de Santa Croce, qui commença officiellement le 3 mai 1294 losrque l’architecte Arnolfo di Cambio posa la première pierre en réalisant un des chefs d’oeuvre du style gothique italien.





 


Santa_Croce_3Construite aux frais du peuple et de la République florentine, elle s'éleva sur les fondations d'une petite église bâtie en 1252 par les frères peu de temps après la mort de Saint François, hors des murs de la ville. Les restes de l'ancien édifice ne purent être localisés qu'en 1966 quand, à la suite des inondations qui envahirent et dévastèrent la ville, une partie du pavement de l'église actuelle s'effondra. Dès son origine, l'histoire de Santa Croce est très intimement liée à l'histoire même de Florence.





Santa_Croce_2Au cours des sept siècles qui se sont écoulés depuis sa fondation, elle a constamment fait l'objet de remaniements et de nouveaux projets de modernisation, acquérant ainsi au fur et à mesure de nouvelles connotations symboliques:
Santa_Croce_17de sa nature primaire d'église franciscaine jusqu'à acquérir le rôle de municipe religieux pour les grandes familles et les corporations de la Florence médicéenne, de laboratoire et d'atelier artistique - humaniste tout d'abord puis Renaissance - jusqu'à centre théologique, de panthéon des gloires italiennes jusqu'à muer en un lieu de référence, au XIXe siècle, de l'histoire politique de l'Italie pré et post-unitaire.



santa_croce_13Les murs minces, soutenus par des arcs en ogive sur piliers octogonaux, rappellent les basiliques paleochrétienne de Rome où Arnolfo travailla longtemps et les problèmes structuraux constituèrent un  véritable défi aux capacités techniques du temps. Il s'agit de la plus grande église franciscaine au monde. Selon la tradition franciscaine, le plafond de la nef principale est agencé avec de simples chevrons en bois.














L’intérieur de la Basilique. 
      

Santa_Croce_11Elle fut construite selon le plan d’une croix égyptienne (en forme de T), avec un intérieur à trois nefs (longues de 114,45 m), un coeur et un transept rempli de chapelles dont le patronage était réservé aux familles les plus illustres du quartier. Les murs de cette chapelle et de l’intérieur de l’église furent immédiatement couverts de fresques, toutes oeuvres de Giotto et de ses élèves, faisant de la basilique un musée de la peinture florentine du XIVème siècle. Ces mêmes artistes dessinèrent également les magnifiques et lumineux vitraux.








Santa_Croce_4De tout temps, Santa Croce fut un symbole prestigieux de la ville de Florence et un lieu de rencontre pour les plus grands artistes, théologiens, religieux, hommes de lettres, humanistes et hommes politiques. Mais elle le fut également pour les puissantes familles qui, dans le bonheur comme dans l’adversité, participèrent à la création de l’identité de la Florence de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance.

Santa_Croce_15Son couvent offrit l’hospitalité à des personnages célèbres de l’histoire de l’Eglise, saint Bonaventure, saint Antoine de Padoue, saint Bernardin de Sienne, saint Louis d’Anjou, évêque de Toulouse.

Santa_Croce_16Elle fut aussi un lieu de repos et d’accueil pour plusieurs papes, Sixte IV, Eugène IV, Léon X, Clément XIV. Avec son architecture gothique imposante, ses merveilleuses fresques, les retables d’autel, les précieux vitraux, les nombreuses sculptures, cette église représente l’une des pages les plus importantes de l’histoire de l’art florentin dès le treizième siècle.





Santa_Croce_7La présence, notamment, de Giotto et de toute son école en fait un ouvrage très complet, précieux témoignage de l’art florentin du quatorzième siècle.

Santa Croce est considérée le panthéon des grands italiens. En effet, Michel-Ange, Galilée, Alfieri, Machiavel, Foscolo, Rossini et d'autres "génies" y ont leurs tombes.

http://www.mega.it/fra/gui/monu/xbasilic.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Croce

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Histoire de Florence

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Florence (en Italien Firenze) est une ville d'Italie, capitale de la Toscane et chef-lieu de province. Située au pied de l'Apennin septentrional, elle est traversée par l'Arno.

Florence_mLe site fut occupé dès l'époque préhistorique, comme le prouve certaines découvertes.
Vers 200 av. J.-C., La cité étrusque de Fiesole fonde une colonie. A l'époque romaine, celle-ci devient Florentia, une ville de garnison protégeant la via Flaminia qui relie Rome au nord de l'Italie et à la Gaule.








Florence_fLa fondation de Florence date donc de l'époque romaine, en 59 av. J.-C. Dans la partie la plus ancienne de la ville, on peut voir les traces de cette occupation romaine, lorsque le site était une colonie de César. Pour se défendre, la ville fut bâtie à l'intérieur de la confluence de deux fleuves: l'Arno et le Mugnone, où s'étaient établies les premières populations.
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Florence_lDe plan rectangulaire, elle était enfermée à l'intérieur de murs, d'une longueur de 1800 mètres. L'espace délimité, comme toutes les villes fondées par les romains, se caractérise par des rues droites qui se croisent à angle droit.















Florence_aLes deux routes principales conduisent à 4 portes et se rejoingnent sur une place centrale, l'Urbis del Forum, aujourd'hui Piazza della Reppublica , lieu qui fut ensuite laissé à la Curie et au Temple édifié en l'honneur de la Triade Capitoline (Jupiter, Junon et Minerve). Les trouvailles archéologiques, principalement faites lors des travaux ayant « donné une nouvelle vie » au vieux centre urbain, ont permis d’identifier les restes d’importantes infrastructures comme le Temple d’Iside, sur la Piazza San Firenze.





Florence_eA cette époque, l’Arno ne se trouvait pas à l’intérieur des murs de la ville; c’était un port fluvial, qui représentait une infrastructure très importante pour la ville car à l’époque romaine le fleuve était navigable depuis son embouchure jusqu’à son confluent l'Affrico, en amont de Florence.















Florence_jLes premiers indices de la naisssance de la religion chrétienne parlent du culte du doyen Lorenzo et de la Sainte palestinienne, Felicita. Ainsi, les premières églises construites à Florence furent: San Lorenzo, consacrée en 393, premier diocèse de la ville, et Santa Felicita, dont les origines remontent au IVème ou au Vème siècle. Toutefois, les florentins ne semblaient pas avoir d’évèque avant la fin du IIIème siècle. Le premier évèque de florence est San Felice (Saint Félix) qui participa à un synode romain en 313.





Florence_iEn 541-544 les nouvelles murailles de la ville furent bâties, sur la structure même de différentes grandes constructions romaines: le Campidoglio, le réservoir d’eau des Bains et le théatre. Les murs étaient de forme trapezoïdale.
Durant la domination des Lombards, particulièrement après la conversion de la reine Teodolinda à l’Eglise de Rome, plusieurs édifices religieux furent bâtis y compris le Baptistère de San Giovans -il a été refait depuis naturellement- dont on peut encore voir les fondations dans les souterrains de l’église.










Florence_nPendant la période Carolingienne, VIIIème siècle, on instaura un système féodal et Florence se transforma en un Conté de l'Empire Romain Sacré. Les témoignages parlent d'une renaissance de la ville durant la période Carolingienne: au IXème siècle une école publique écclésiastique vit le jour et le pont sur l'Arno, qui avait été détruit précédemment, fut reconstruit.
Vers la fin du Xème siècle, la Contessa Willa, veuve du Marquis de la Toscane, qui possédait un district entier à l'intérieur des murs, fonda une abbaye bénédictine

http://www.aboutflorence.com/florence/histoire-de-Florence.html

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