Saint-Céré
La ville actuelle de Saint-Céré prend ses racines dans la colline qui la domine. A son sommet se dresse le château de Saint-Laurent-les-Tours, qui fut entouré du premier village qui a pu porter son nom, le mont Sérénus.
Un deuxième village apparut ensuite en contrebas, dans la vallée, construit autour du corps de sainte Spérie exposé à l’adoration des fidèles dans une chapelle bâtie sur les lieux de son martyr, au bord du ruisseau des « Barbares », qui pourrait être aujourd’hui le ruisseau de la Négrie, affluent de la Bave.
Le pèlerinage prit de l’ampleur, le village s’entoura de fortifications, devint plus important que l’ancien Sanctus Serenus sur la colline et prit son nom. Une viguerie de Sainte-Spérie est citée dans un texte du cartulaire de Conques en 1007.
Situé au carrefour de l’Auvergne, du Quercy, du Ségala et de la vallée de la Dordogne, la petite ville, devenue propriété des comtes de Turenne et bénéficiant de leurs privilèges (ils lui donnèrent une charte consulaire en 1292), devint vite un lieu de marché florissant.
En 1611, lassés des débordements de la Bave, les habitants de Saint-Céré firent appel à un ingénieur hollandais qui divisa la rivière en plusieurs canaux. Ils furent tous recouverts au siècle dernier, excepté le plus important qui est à tort considéré comme le lit principal de la Bave aujourd’hui.
Saint-Céré possède encore de nombreux bâtiments très anciens, comme la maison des consuls sur la place du Mercadal et l’hôtel de Puymule près de l’église, datant du XVe siècle. Les remparts furent démolis en 1713 et servirent en partie à la construction du clocher-porche de l’église.
http://www.patrimoine-lot.com/fiche.asp#SIT_960
http://www.saint-cere.fr/fr/la-commune-de-saint-cere/un-peu-dhistoire.html