La chapelle Saint-Roch
Nous avons ici une petite chapelle dédiée à saint Roch, comme sa voisine de Saint-Victor-de-Cessieu. Celle-là est isolée au sommet de la colline dominant la vallée de l’Hien.
Le sentier suit certainement l’ancienne voie qui menait au premier oratoire édifié au cours du IXe siècle, proche de l’ancien château des Torchefelon, très vieille famille de la noblesse dauphinoise.
Cet oratoire fut construit sur un ancien temple païen. Les vestiges archéologiques retrouvés sous l’autel lors de la dernière restauration en 1970 attestent de l’ancienne occupation du site : silex néolithiques, poteries gauloises du IIe siècle avant notre ère, poteries gallo-romaines du Ier au IVe siècle, céramiques médiévales.
Mon sentiment est qu’il reste sous la chapelle quelques vestiges de l’ancien temple, et la rémanence d’une ancienne allée couverte.
Au début du XVIIe siècle, Gaston de Cuirieu finança l’adjonction d’une chapelle dédiée à saint Roch. La construction débuta en 1628. Comme indiqué au-dessus de la porte, elle fut sanctifiée en 1670.
L'intérieur est très sobre, et l'on distingue facilement l'ancien chœur roman de la nef du XVIIe siècle.
Deux fenêtres de chaque côté de l'ancien autel portent les statues de la Vierge et de saint Roch.
Une nouvelle cloche fut mise en place, qui remplaça l'ancienne volée en 1971.